vendredi 7 mars 2014

Ukraine - Crimée - Russie ... une opinion que je ne partage pas . comité Valmy ... mais qui informe sur celles possibles et qui ont cours



 

www.comite-valmy.org

 

L’agression de la Russie via l’Ukraine par le bloc occidentaliste euro-transatlantique menace la paix mondiale, dont le maintien dépend de la détermination de Vladimir Poutine.

Le Comité Valmy a dénoncé les graves provocations du camp euro-transatlantique contre le gouvernement souverain et légitimement élu de l’Ukraine. Organisée par les dirigeants étatsuniens soutenus par leurs satellites européens, cette nouvelle offensive tend à concrétiser l’un des objectifs stratégiques majeurs de l’impérialisme américain : écarter l’Ukraine de la Russie.
En effet, l’orchestration de la crise anti-russe, déclenchée aujourd’hui en Ukraine par les euro-atlantistes, résulte d’une politique délibérée, conçue et élaborée de longue date. Elle est une étape nouvelle au sein des manœuvres bellicistes de l’OTAN, dont la poursuite, après l’effondrement de la Russie soviétique, souligne le maintien de l’hostilité occidentale envers ce pays.
Dans son « Grand Echiquier » publié dans notre pays en 1997, Zbigniew Brzezinski annonce déjà qu’il est nécessaire pour les Etats-Unis et leurs vassaux de séparer l’Ukraine de la Russie, afin d’empêcher celle-ci de "recouvrer un jour le statut de deuxième puissance mondiale".
Selon l’analyse de Zbigniew Brzezinski : « Le nouvel Etat important qu’est l’Ukraine, est un centre géopolitique. Son existence même permet à la Russie de changer. Sans l’Ukraine, la Russie n’est plus qu’une grande puissance asiatique. Si la Russie obtient à nouveau sous son contrôle l’Ukraine avec ses 52 millions d’habitants, les richesses de son sous-sol et son débouché sur la mer Noire, alors la Russie redevient une grande puissance qui s’étend sur l’Europe et l’Asie.
L’Europe doit être un tremplin pour poursuivre la percée de la démocratie en Eurasie. Entre 2005 et 2010, l’Ukraine doit être prête à des discussions sérieuses avec l’OTAN. Après 2010, le principal noyau de sécurité en Europe consistera en : la France, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine. Via un partenariat transatlantique plus consistant, la tête de pont américaine sur le continent eurasien doit se renforcer. »
Historiquement, tant sur les plans géographique, ethnique, linguistique, que sur le plan politique, l’Ukraine est un pays complexe. Les illusions pro-européennes d’une partie de sa population occidentale semblent profondes.
Comme tant d’autres, ces masses populaires ont été soumises à la longue et méthodique propagande européiste que nous connaissons bien, tandis qu’une 5ème colonne atlantiste était constituée en son sein. Désorientées, ces masses ont toléré, sans s’y impliquer profondément, le coup d’Etat américano-européen de Kiev, au cours duquel le pouvoir souverain et démocratiquement élu a été renversé par la force et de façon anticonstitutionnelle.
Comme le dit Vladimir Poutine : « En Ukraine, il y a eu prise du pouvoir à main armée »… Cette prise du pouvoir a été conduite par des éléments militarisés, en réalité loin de représenter la majorité du peuple ukrainien, et comptant parmi eux des organisations fascistes et néo nazies.
Ce coup d’Etat armé a été favorisé par la présence en Ukraine de mercenaires venus des points chauds de la planète et formés à l’utilisation des armes, aussi bien contre les populations dans les manifestations que contre les forces de l’ordre.
La gravité de cette crise politique déclenchée par le bloc américano-européen, dans le but avoué de faire éclater la sphère d’influence stratégique russe, a conduit 675 000 citoyens ukrainiens à se réfugier en Russie, et cela souligne la légitimité et la nécessaire fermeté de l’auto-défense russe.
Ainsi que l’a fort justement souligné le géopoliticien indien et ancien ambassadeur M. K. Bhadrakumar : « L’Occident a fait une grave erreur en alimentant le feu des manifestations avec les officiels venus tout droit des capitales européennes et des Etats-Unis qui se sont succédés à Kiev pendant des semaines pour soutenir les manifestations. Des manifestations contre quoi ? Essentiellement contre la décision du président Viktor Ianoukovitch de ne pas signer l’Accord d’Association avec l’Union Européenne parce que le pays en faillite avait besoin des 15 milliards de dollars de la Russie pour s’en sortir. »
Comme c’est toujours le cas à propos de la guerre d’agression menée depuis trois ans contre la Syrie anti-impérialiste, souveraine et laïque par euro-occidentalistes alliés aux extrémistes takfiristes et sionistes, le conditionnement médiatique des populations occidentales à propos de l’Ukraine s’est rapidement généralisé.
La guerre idéologique atteint à nouveau des niveaux inacceptables. Cela est tout particulièrement le cas en France, où l’oligarchie financière, ainsi que les milieux atlantistes et sionistes, possèdent ou dominent une grande partie de la presse écrite et des médias audio-visuels.
En Ukraine comme en Syrie, notre pays doit cesser ses ingérences criminelles. Les Français doivent prendre conscience que la pseudo gauche et la vraie droite qui se partagent le pouvoir représentent un réel danger pour la paix mondiale. Elles discréditent en outre notre pays, auquel la politique étrangère menée à l’initiative de Charles de Gaulle avait donné un grand prestige. Nous le voyons, l’Europe et l’OTAN conduisent à la fois à la guerre et au fascisme. Le peuple de France doit s’unir pour imposer au plus tôt le retrait de notre pays de ces entités dangereuses et impérialistes, portant en elles la guerre « comme la nuée porte l’orage ».
La fermeté de la Russie nous apparait comme une nécessité vitale pour le maintien de la Paix mondiale, face à ce bellicisme euro-transatlantique et occidentaliste. Elle doit empêcher en premier lieu l’Ukraine d’être phagocytée par l’OTAN, à travers une prise en mains de ce pays par les tyrans apatrides et vassalisés qui dominent l’Europe supranationale. Ce serait une escalade irrémédiable de la politique d’encerclement de la Russie, que poursuivent les USA et leurs agents depuis des décennies.
Certains estiment, comme le préconise fielleusement aujourd’hui Zbigniew Brzezinski, que l’Ukraine devrait être neutralisée, « finlandisée ». Ce serait une façon de parvenir à son objectif annoncé dans les années 90 de séparer l’Ukraine de la Russie afin d’empêcher celle-ci de « recouvrer un jour le statut de deuxième puissance mondiale ». En réalité, la Russie agressée ne doit céder sur rien de fondamental, car tout recul de sa part serait certainement considéré comme un signe de faiblesse, permettant aux boutefeux occidentaux d’entamer une nouvelle étape dans leur politique d’agression et de guerre.
Le Comité Valmy considère en particulier comme hautement légitime et nécessaire que la Crimée revienne sans ambiguïté et définitivement dans l’espace géopolitique russe. Il estime que, sur cette question, la politique du gouvernement de la Russie agressée est dictée par l’histoire et la géographie, et n’a aucune autre alternative que celle d’effacer l’erreur historique de Khroutchev.
D’ailleurs, la Russie n’est pas isolée. Les peuples du monde la soutiennent majoritairement ainsi que différents pays, dont la République populaire de Chine avec laquelle elle est alliée dans l’Organisation de Coopération de Shanghai, et qui « partage les conclusions russes concernant les causes de la profonde crise politique en Ukraine et le rôle qui y appartient à des forces extérieures soutenant l’Euromaïdan ». De notre point de vue, une France indépendante, ayant reconquis sa souveraineté nationale et populaire ne pourrait que soutenir la Russie et les peuples frères de Russie et d’Ukraine, qui ont manifestement un avenir commun.
Nous estimons depuis longtemps que la France et la Russie doivent s’entendre et tracer le chemin d’une nouvelle alliance. Charles de Gaulle avait salué en son temps une « belle et bonne alliance avec la Russie soviétique ».
Aujourd’hui, alors que la Russie n’est plus soviétique, cette alliance apparaît plus que jamais à l’ordre du jour.
Paris le 5 mars 2014
Le Comité Valmy
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Le président al-Assad adresse un télégramme de solidarité au président Poutine
Agence SANA

vendredi 7 mars 2014, par Comité Valmy

Damas 06 Mar 2014 Le président al-Assad a adressé aujourd’hui un télégramme à son homologue russe Vladimir Poutine exprimant la solidarité de la Syrie avec ses efforts déployés pour réinstaurer la sécurité et la stabilité en Ukraine et faire face aux tentatives de renversement de la légitimité en faveur des extrémistes terroristes.
Dans son télégramme, le président al-Assad a affirmé que la politique du président Poutine reposant sur la légalité internationale et les objectifs de l’ONU reste la garantie de tous les peuples du monde pour la création d’un ordre mondiale équilibré et transparent, dont le titre est les respect de la souveraineté de l’Etat et du droit des peuples à l’autodétermination.
Le président al-Assad a réitéré aussi le soutien de la Syrie à la ligne rationnelle du président russe qui aime la paix et œuvre à établir un ordre mondial qui soutient la stabilité et lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, exprimant sa confiance en la capacité du président russe de contribuer au retour de la calme et de la légitimité en Ukraine et du peuple ukrainien de mettre fin au terrorisme.
Le président al-Assad a estimé que les positions prises par la direction russe envers le soutien du droit contribueront à l’édification de l’avenir qu’aspire les peuples.

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