lundi 31 mars 2014

courriel à l'Elysée - changer le fond

 
----- Original Message -----
Sent: Monday, March 31, 2014 6:43 AM
Subject: changer le fond

Rien de nouveau, cher ami, Monsieur le Secrétaire général, le pays coule et sait qu'il coule. Le remède, une politique de gauche, elle n'a pas été menée. La France qui créait les modes, faisait les révolutions mentales, inspirait l'entreprise européenne est mentalement mourante. J'ai passé la journée de samedi à Brest. La maxime : gardons le cap de Cuillandre était "payante", mais les jeunes, les filles parlant plus que les garçons, sont écoeurés du monde actuel, s'en écartent et veulent avoir de quoi regarder ailleurs. L'humanité leur semble atteinte, les bateaux en rade sont pitoyables.
 
Faire payer au Premier ministre la politique qu'a déterminée le Président ne "sauvera" pas celui-ci. Le sursaut, c'est-à-dire le changement total de politique économique et sociale, lui appartient encore. Sursaut nous rendant quelque considération des autres en Europe. Recevoir le Chinois a été du folklore et de la réserve indienne. La rencontre Kerry-Lavroff chez nous consacre que, comme il y a cinquante ans, une question éminemment européenne : l'Ukraine en cours de dépècement, comme jadis la Pologne, est traitée "au-dessus" de nous.
 
Seules chances - à condition de ce changement que je crois avoir énoncé, comme tout citoyen de bon sens, depuis deux ans et demi, en m'adressant par écrit directement au Président ou par votre truchement - il n'y a personne ailleurs, et la gauche a en réserve deux femmes : Ségolène Royal, Martine Aubry.
 
La ministre qui a cru pouvoir faire la critique gastronomique de l'Elysée doit être renvoyée spécialement et personnellement, pas à l'occasion collégiale d'un ajustement" gouvernemental. Les Français ne peuvent plus admettre le sans-gêne de qui que ce soit sur la scène publique. Ils souffrent et ils ont honte du point où "on" les a fait arriver.
 
Triste pour Poignant et pour le Président, que cette défaite à Quimper.
 
Pensées et voeux. D'espérance qu'une prise de conscience présidentielle.

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