mardi 13 juin 2017

Grande-Bretagne : discussions entre quelques ministres conservateurs et le Parti travailliste


INTERNATIONAL

Un Brexit "doux"? Des ministres de May et le Labour en discutent discrètement

Theresa May serait "consciente" de ces négociations, mais n'aurait rien fait pour y mettre fin.

13/06/2017 05:39 CEST | Actualisé il y a 3 heures

Peter Nicholls / Reuters

Des ministres de May et le Labour discutent discrètement d'un Brexit "doux"
ROYAUME-UNI - Des ministres de premier plan du gouvernement conservateur britannique de Theresa May et des membres du Labour, tenants d'un Brexit "doux", ont eu secrètement des discussions pour encourager cette solution, indique ce mardi 13 juin The Telegraph.
Selon le quotidien, ces discussions entre des responsables conservateurs et travaillistes ont pour but de forcer May à faire des compromis sur l'immigration, l'union douanière et le marché unique.
Elles impliqueraient certains des membres les plus importants du cabinet de la Première ministre, qui vient d'essuyer un revers aux élections législatives où son parti a perdu sa majorité absolue à la Chambre des Communes, indique le journal. Il serait aussi question d'avoir d'une commission pluripartite sur le Brexit.
May "consciente" de l'existence de ces négociations
May, qui rencontre Macron ce mardi, est "consciente" de l'existence de ces négociations, mais n'aurait rien fait jusqu'à présent pour y mettre fin, poursuit The Telegraph.
La Première ministre britannique est partisane d'un Brexit "dur", avec sortie du marché unique, réduction de l'immigration provenant de l'Union européenne et départ de la Cour de justice européenne. May se réserve aussi la possibilité de quitter l'UE "sans accord plutôt qu'avec un mauvais accord".
Les avocats d'un Brexit "doux" souhaitent quant à eux le maintien d'un accès au marché unique et ne veulent pas entendre parler d'une sortie sans accord.
Lire aussi :
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entretiens Macron-May à l'occasion d'une rencontre amicale France Grande-Bretagne au stade de France


INTERNATIONAL

Emmanuel Macron tout puissant face à Theresa May, et c'est la presse britannique qui le dit

Le président reçoit la Première ministre britannique en marge du match de football France-Angleterre.

13/06/2017 04:58 CEST | Actualisé il y a 3 heures
POOL New / Reuters
Emmanuel Macron tout puissant face à Theresa May, et c'est la presse britannique qui le dit
INTERNATIONAL - "Emmanuel Macron a, une nouvelle fois, donné une leçon politique à Theresa May". C'est le constat sévère que dresse le HuffPost britannique au lendemain du premier tour des élections législatives française, marqué par le tsunami En Marche! qui pourrait faire entrer quelques 435 députés à l'Assemblée nationale. Un chiffre tout proche du record absolu de 472 élus obtenus par la majorité de droite en 1993.
De l'autre côté de la Manche, Theresa May vient de subir une défaite "humiliante" lors de l'élection générale britannique, comme le définissent nos confrères du HuffPost. Elle n'a pas réussi à renforcer sa légitimité populaire, perdant 13 sièges de député et, par la même occasion, la majorité absolue au Parlement. Une situation politique délicate qui l'oblige à gouverner avec le sulfureux DUP, un parti nord-irlandais ultra-conservateur.
Alors que les deux se rencontrent ce mardi 13 juin, en marge du match de football France-Angleterre, Emmanuel Macron semble en grande position de force diplomatique, notamment sur le dossier ô combien épineux du Brexit, à en croire les médias britanniques.
"La Première ministre britannique va entrer dans les négociations du Brexit gravement affaiblie après les élections générales du Royaume-Uni. En revanche, le Président français va profiter de sa victoire aux élections législatives et d'une immense majorité parlementaire dont Theresa May a longtemps rêvé", explique le Financial Times.
"Le sauveur" de l'Europe face à la responsable du Brexit
Depuis son élection à la présidence de la république française, Emmanuel Macron incarne pour beaucoup "le sauveur" de la France, mais aussi de l'Europe. À commencer par une partie de la presse étrangère qui a rapidement salué l'élection d'un responsable "jeune, dynamique et profondément européen." Beaucoup de ces journaux, comme le Financial Times, Die Zeit, le Wall street journal, El Pais, The Guardian, ont d'ailleurs remarqué la marche victorieuse d'Emmanuel Macron sur l'esplanade du Louvre... au son de l'hymne européen.
"Pour l'Europe, l'importance du résultat de la présidentielle française est que pour la première fois depuis l'introduction de l'euro, le deuxième pays du continent a un leader avec la volonté et le mandat de poursuivre une profonde réforme de l'Union", écrit Politico. Un enthousiasme partagé par les europhiles du continent, comme le montre le rassemblement pro-européen organisé devant la chancellerie allemande lors de la première rencontre officielle entre Emmanuel Macron et Angela Merkel.
Face à lui, Theresa May veut organiser un Brexit "dur". C'est à dire la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne sans traité ni accord, promettant un changement radical pour les relations commerciales entre Londres et les Vingt-Sept.
2 neighbours, 2 polls: France's #Macron looks outward, wins, wants leading role in EU/May looks inward, crashes, further marginalises UK
— Robert Ward (@RobertAlanWard) 11 juin 2017
"Deux voisins, deux politiques: La France de Macron regarde à l'extérieur, gagne et veut avoir un rôle de leader dans l'Union européenne. May regarde vers l'intérieur et marginalise un peu plus le Royaume-Uni", écrit Robert Ward journaliste à The Economist.
Selon les médias britanniques, le président français pourrait ainsi profiter de sa position de force pour pousser lui aussi à un Brexit dur, sans condition et dans un calendrier resserré. "Traditionnellement, la Grande-Bretagne a agi comme un frein au fédéralisme européen. Une UE sans Grande-Bretagne sera beaucoup plus ouverte aux idées françaises sur l'intégration économique, la protection des marchés européens et la création d'une défense de l'UE", explique le Financial Times pour qui Emmanuel Macron a tout intérêt à voir la Grande-Bretagne sortir rapidement de l'Union.
L'Amérique de Donald Trump en toile de fond
Au contraire, Theresa May apparaît aujourd'hui comme affaiblie, arqueboutée sur ses positions conservatrices et surtout isolée diplomatiquement. Son entente, de façade ou non, avec le président américain Donald Trump accentue un peu plus cette position délicate. La Première ministre britannique a d'ailleurs été la première dirigeante étrangère à se rendre à la Maison-Blanche sous la mandature du populiste-milliardaire. Une visite qui avait suscité beaucoup de réactions négatives en Grande-Bretagne.
Depuis, elle n'a cessé de ménager et de soutenir son allié. Une "danse du paon sans vergogne", comme le qualifie Libération qui explique cette attitude britannique par la volonté de signer rapidement un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, après être sorti de l'Union européenne. Une doctrine qui tient encore, malgré la décision -très polémique- de Donald Trump de sortir les États-Unis des accords de Paris.
Ce 1er juin 2017, la Première ministre britannique a mis près d'une journée pour déclarer sa "déception" dans un court communiqué. Une réaction bien insuffisante pour une partie de l'opinion publique britannique, européenne et internationale qui ont dénoncé la "couardise" de la dirigeante.
De son côté, Emmanuel Macron a orchestré une prise de parole rapide, en français puis en anglais pour s'adresser au monde. Il a notamment dit sa consternation, rassuré les signataires de ces accords, et détourné le slogan emblématique de Donald Trump, le transformant de "Make América great again" en "Make our planet great again." Une volonté claire de s'afficher comme un grand leader occidental sur les questions écologiques et environnementales.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 1 juin 2017
Une attitude saluée par la majorité de la scène internationale et par les médias britanniques qui ont évidemment fait un parallèle entre la réaction de Theresa May et celle du président français. "Emmanuel Macron a été largement félicité pour avoir combattu le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris, alors que May a été critiquée pour avoir exprimé uniquement un sentiment de 'déception' (...) Son nom n'est pas apparu sur le communiqué commun à la France, l'Allemagne et l'Italie condamnant la décision du président américain", résume le HuffPost britannique.
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lundi 12 juin 2017

Inquiétude & Certitudes - lundi 12 juin 2017

princcipe d'effectivité et lucidité qu'apporte toute fidélité



Le 11 juin 2017 à 21:41, Bertrand Fessard de Foucault <b.fdef@wanadoo.fr> a écrit au député sortant
Score récompensant ton travail et ta présence, cher Hervé.
Responsabilité que la tienne et celle de tous les amis de gauche qui feront partie de la nouvelle majorité présidentielle : le pluralisme, le débat, le vote de conscience.
Chaleureusement.

Le 12/06/2017 à 19:24, Hervé PELLOIS a écrit :
Merci Bertrand,
Cette future victoire sera aussi celle de notre président Macron qui nous fait surfer sur une vague très porteuse.
Amitiés 
Hervé

Le 13/06/2017 à 00:07, Bertrand Fessard de Foucault a écrit  à Hervé PELLOIS, député divers gauche sortant, investi par la République en marche:

Ton élection est voulue par celles et ceux qui t'estiment depuis vingt ou trente ans. Dont moi
, quoique - comme toi - j'eusse aimé courir la chance en 1997 : Mitterrand après de Gaulle, cette France que je crois intacte, la vraie de toujours, et que j'ai pratiquée, même si je n'ai jamais eu de  carrière politique, a fortiori élective.

Des Macron, par les temps qui viennent il y en aura de plus en plus : quel froid ! quel inconnu ! j'ai cherché par mes messages à l'Elysée pendant cinq ans à convertir François Hollande à la gauche dont la France avait et a encore besoin : invention, générosité, imprégnation de tout ce qui est nous et qu'ont si bien incarnée tant de héros depuis Pelletan, Jaurès, Brossolette, Deffere, Mauroy, Mitterrand, Bérégovoy que j'ai vraiment connu et aimé. Structuré par de Gaulle, j'ai vu en la gauche qui s'efforçait tant depuis 1971, sa succession. Il nous faut refaire le parti socialiste, il faut vouloir cet avenir et il faut aussi comprendre comment depuis 1997 les choses ont été dévoyées. Il va falloir l'étudier, le dire, le vivre tout en inventant la suite. C'est en comprenant pourquoi et comment la gauche s'est laissée intimider sur tous les sujets depuis vingt ans, et chaque année davantage en se mentant à elle-même et aux Français, aux siens, et à tous, que nous verrons comment éviter les obstacles et aller au but.

De même, le gaullisme après de Gaulle a été gaspillé, dévoyé, trahi. Les Républicains ont perdu faute de chef, le Parti socialiste au gouvernement faute d'idéologie, Emmanuel Macron a gagné parce qu'il est chef, et seul chef depuis un an, c'est un gage pour rallier à soi beaucoup de monde, il pourrait être le serviteur d'une ambition européenne, d'une sincérité démocratique, d'une réinvention de la relation travail-capital. Il ne donne aucun signe de cela, je ne lui sens ni compassion ni imagination. Il rendra des copies complètes et sur commande : inspection des finances. Ce sera cohérent et dit comme Hollande ne sut pas le faire, mais ce ne sera pas nous. Les abstentions d'hier - pas les habituelles, mais les nouvelles qui les ont fait plus que doubler - sont une forme de résistance passive, éminemment lucide et même civique.

Sans doute, essaierai-je de représenter au président actuel ce qu'il devrait faire puisqu'il peut faire beaucoup. Ce beaucoup n'est pas les trois projets de loi : moralisation, travail et entreprise, sécurité. C'est l'élan national. Je ne crois pas qu'il le suscite. Il y a plus utile que le conseiller ou le soutenir. Il y a la gauche à rendre au pays, et le pays à l'Europe. Je n'ai pas qualité pour cela ni position pour y aider autant que je le voudrai, malheureusement.

Je peux me tromper sur Emmanuel Macron dont toi et beaucoup parlent avec expérience de moments et de travaux ensemble : je souhaite me tromper. En revanche, je ne crois pas me tromper sur nos perspectives. Nous ne sommes pas plus sur la bonne voie avec lui qu'avec François Hollande. Peut-être même est-ce pire tant grand est le contraste entre des espérances et des ralliements, entre un souhait global que beaucoup ont et une sensation de vide à la tête du pays. Le temps continue de passer tandis que tant de nos concitoyens sont disponibles. Cette disponibilité et cette péremption des anciens partis, Emmanuel Macron en a fait sa prise du pouvoir. L'avenir est à une véritable résurrection collective, la gauche, les gauches me semblent être plus propres à cet élan, ces retrouvailles. Il me semble que nous entrons avec Emmanuel Macron dans un nouveau dévoiement peut-être plus efficace tristement, mais pire au regard de ce à quoi nous tenons et surtout pour ce qui est nécessaire au pays. En ce moment, selon le pouvoir et selon les silencieux, les mêmes mots n'ont plus le même sens. La gauche et une espérance de gauche, pas un cri mais un gouvernement, manquent encore plus maintenant qu'il y a un an.

Voeux pour ton élection, voeux ensuite pour notre démocratie, ce qui commencera à l'Assemblée nationale prochaine. Je sais ton sens du pays et de nous tous, tes concitoyens. Et nous ne perdrons pas contact.
Amicalement avec toi.


le juge - projeté sur FR3 - Robert Duvall, sosie de François Mitterrand . un choc pour moi



 

Allociné

Synopsis et détails

Fils de magistrat, Hank Palmer, grand avocat, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa famille avec laquelle il avait pris ses distances …
Titre original

The Judge

Distributeur Warner Bros. France
Récompenses 3 nominations


1 208 vues
4 820 vues
1 329 vues



wikipédia à jour au 13 juin 2017 – projection TV soir du lundi 12

Le Juge (film, 2014)


Le Juge
Données clés
Titre original
The Judge
Réalisation
Scénario
Bill Dubuque
Nick Schenk
Acteurs principaux
Robert Downey Jr.
Vera Farmiga
Eric West
Leighton Meester
Robert Duvall
Sociétés de production
Big Kid Pictures
Team Downey
Warner Bros.
Pays d’origine
Genre
Durée
141 minutes
Sortie
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Juge (The Judge) est un film dramatique américain de David Dobkin sorti en 2014.

Sommaire

Synopsis

De Chicago, Henry « Hank » Palmer, un avocat cynique et couronné de succès, retourne dans sa ville natale en Indiana afin d'assister aux funérailles de sa mère. Il y retrouve sa famille à qui il a tourné le dos des années auparavant, notamment son père Joseph Palmer, le juge de la ville avec qui il n'a jamais eu d'affinités. Le lendemain, il découvre que celui-ci est accusé de meurtre. Il doit maintenant défendre son père à la cour contre Dwight Dickham, un procureur bien déterminé à voir Joseph mis à l'ombre.

Fiche technique

Distribution

Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage2 et AlloDoublage3 Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec4

Distinctions

Récompenses

Nominations et sélections

Cette page a été modifiée pour la dernière fois le 13 juin 2017 à 16:24.
Durée 141 mn
Nationalité : américain
Avec Robert Downey Jr. (Hank Palmer) , Grace Zabriskie , Balthazar Getty ... Voir la distribution
Le Juge - Bande Annonce Officielle 3 (VOST ) - Robert Downey Jr / Robert Duvall

Synopsis

Les relations de Hank Palmer avec son père Joseph, juge très respecté, n'ont jamais été au beau fixe. Ce dernier a élevé son fils à la dure et n'a jamais montré beaucoup de tendresse envers ses enfants. Hank, qui a toujours maintenu ses distances avec lui, doit revenir à regret dans sa ville natale et utiliser tout son talent pour sauver son père, soupçonné de meurtre. Le soir de l'enterrement de son épouse, Joseph a tiré sur un intrus. Hank tente tout, même l'apitoiement, pour le sauver : des méthodes que Joseph rejette. Pourtant, le procureur Dwight Dickham veut la peau de Joseph. Au cours du procès, père et fils finissent par se parler...

Critique lors de la sortie en salle le 22/10/2014

Par Cécile Mury
Le réalisateur David Dobkin, habitué des comédies allègrement désinvoltes façon Serial Noceurs, change ici radicalement de territoire. Drame familial, mélo judiciaire et intimiste autour d'une difficile relation père-fils, Le Juge se concentre sur le face-à-face entre deux fortes personnalités et deux générations d'acteurs. Dans la peau du fils quadra, Robert Downey Jr. s'offre un typique rôle à Oscars, aux antipodes de la ferraille ludique et « super­héroïque » d'Iron Man. Tendu, aiguisé, tourmenté, il interprète un brillant avocat forcé de revenir dans son trou perdu natal, lorsque son père détesté, le juge local — qu'il n'a pas vu depuis des années —, est accusé de meurtre. Ce patriarche têtu et autoritaire, c'est Robert Duvall. Impérial, comme toujours, il campe à la perfection un vieil ours déclinant, orgueilleux et malade.
On retiendra l'intensité de leurs performances, dans un règlement de comptes déchirant et tendre. Ils ­portent le film presque à eux seuls, dans une série de scènes viscérales, poignantes, parfois audacieuses — lorsque par exemple l'imposant juge se révèle, au creux de la nuit, un vieillard perdu, dépendant et souillé. A côté de cet impressionnant huis clos filial, le reste semble brodé avec du gros fil sentimental, sur un thème éculé : les retrouvailles d'un campagnard prodigue avec les vraies valeurs et l'authentique chaleur humaine de sa petite ville américaine. C'est, peu ou prou, le script de Fashion Victime (avec Reese Witherspoon), les séquences larmoyantes et les scènes de plaidoirie en plus. — Cécile Mury

Critique du 10/06/2017

Par Cécile Mury
| Genre : mon père, ma bataille. David Dobkin, habitué des comédies allègrement désinvoltes… (Lire la suite)

Casting

Hank Palmer
Joseph Palmer
Carla
Dwigth Dickham
Samantha
Glen Palmer
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