Dimanche
16 Mars 2014
Prier… le jour levant… les oiseaux,
l’indistinction de la lumière quand elle st luminosité, de précision que les
pépiements, le jeu d’un os que roule un de nos chiens… la communion des
vivants… les morts, saints ou aimés, les miens, les nôtres… le secret que garde
ma chère femme sur toute sa vie amoureuse avant notre rencontre, son aveu de notre
mariage et de la gestation de notre enfant, à ses parents, des mois seulement après
notre 18-Juin, le rayonnement d’une discrétion, d’une pudeur qui est celui
d’une volonté… le rayonnement de son visage quand elle est heureuse, la
« nuée » biblique sur nous du bonheur… le rayonnement de l’amitié et
de la totale confiance en partage, la journée d’avant-hier avec Patrick S….. pouvoir
s’appuyer en les retrouvant disponibles sur des travaux antérieurs même
inachevés… les mini-scènes de notre fille réclamant respect et égards de notre
part à peine de quitter la table, puis revenant et ensuite venant se blottir
sur les genoux de sa mère pour la réciprocité du câlin sans parole… Seigneur,
soyez béni. Les textes de ce jour [1] médités à cinq mercredi dernier. J’avais été frappé, pour
la première fois, et avec moi, notre recteur animant notre petit groupe qui ne
l’avait pas vu non plus jusqu’à présent, de ce que, dans saint Matthieu, la
Transfiguration n’a pas, textuellement, pour centre, le Christ Lui-même, ce
sont les disciples, c’est nous… qui sommes le centre : il les emmène
à l’écart… voici que leur apparurent…les disciples tombèrent la face contre
terre et furent saisis d’une grande frayeur. Jésus s’approcha, les toucha et
leur dit : « Relevez-vous et n’ayez pas peur ». Levant les yeux,
ils ne virent plus que lui… en descendant de la montagne, Jésus leur donna cet
ordre… Centre parce que nous sommes la visée-même
de Dieu qui veut Se montrer à nous. Profession de Pierre juste antérieure,
selon cet évangéliste, et perspective de la Passion que donne aussi Jésus. Il
s’agit de nous, à convaincre, à éduquer, à rallier. Mais avant même l’acte de
foi, avant même l’intuition de la Révélation telle qu’elle se dit et se précise
à mesure de la vie terrestre du Christ, mais à laquelle nous adhérons, et que
nous ne comprenons qu’après Sa mort et selon Sa résurrection, il y a
l’affection des apôtres pour leur Maître, il y a cette attraction de Jésus que
profondément ils ressentent, car s’ils identifient les deux figures géantes de
l’Ancien Testament, de leur « bagage » religieux personnel :
Moïse et Elie, c’est à Jésus, c’est à Lui seul qu’ils s’adressent et c’est Lui
seul qui leur importe. Or, c’est aussi le seul discuté par les
contemporains : Elie et Moïse sont des références incontournables. Ils
vont d’instinct à Celui qu’ils connaissent, qu’ils aiment, qui les a appelés et
pris. Les disciples, Pierre en leur nom, mettent Jésus à pied d’égalité, trois tentes,
une pour toi, une pour Moise, une pour Elie. Et
eux dehors, à servir, entendre, regarder ? Non ! c’est le contraire,
c’est d’eux que s’occupe et s’inquiète le Seigneur. La version lucaniene diffère
assez [2]. Ce qu’il se passe est dit et vécu selon le Christ seul, il priait…
l’aspect de son visage devint autre (Matthieu
ne nous fait pas deviner puisque Pierre, Jacques et Jean voient et ne sont pas
endormis, comme chez Luc : son visage resplendit comme le
soleil), la conversation entre les trois
apparitions ne porte que sur le Christ et les disciples, qui n’en sont pas
témoins, ne sont pas non plus approchés par Jésus. Ils furent
saisis de peur en entrant dans la nuée, alors
que selon Matthieu la terreur ne leur vient que de ce qu’ils entendent, pas de
ce qu’ils voient. L’ensemble est conclu plus nettement par Matthieu, au lieu
d’être appelés à voir et contempler, les disciples sont priés d’écouter. C’est
Marc qui écrivant aussi de leur point de vue, insiste sur l’ensemble qu’ils
forment avec leur Seigneur [3] : regardant autour deux, ils ne
virent plus personne, que Jésus seul avec eux. Paul
donne la portée spirituelle de l’événement qui est tout simplement la
visibilité de notre foi : cette grâce… maintenant est
devenue visible à nos yeux… le Christ Jésus s’est manifesté en faisant
resplendir la vie et l’immortalité. L’évangile
fait écouter, la propagation et la transmission de la foi fait voir. L’Ancien
Testament, repris par le Nouveau comme le signifie une transfiguration qui
n’est pas celle d’un Christ isolé physiquement et historiquement, mais un
Christ relié décisivement aux deux principaux hérauts de Dieu dans l’Ancienne
Alliance, et à son Père, la voix mystérieuse : Celui-ci est
mon Fils bien-aimé, pas de désignation de
Moïse et d’Elie, Jésus seul est distingué autant par le Père que par les trois
disciples du jardin des Oliviers et de la prière d’agonie… l’Ancien Testament
donne la perspective du Nouveau… et déjà inculque à Abraham ce qui sera le Magnificat quand commencera de se réaliser la promesse, majuscule à
Promesse… en toi seront bénies toutes les familles de la terre.
matin
referendum
en Crimée. Témoignages sortie des urnes. On n’en veut pas à l’Ukraine, on est
russe, on réintègre la famille, la Russie c’est ma mère, même si elle est
mauvais, mais en réalité elle est bonne. Sarkozy ou Hollande, à la radio, ma
femme entend Sarkozy et moi Hollande : referendum illégal, scrutin nul et
non avenu. Que se tait-il ? seuls peuvent parler l’Union européenne en
tant que telle, les Nations Unies que personne ne saisit. Les Etats-Unis ont eu
des phrases la semaine dernière, plus maintenant. Du bon sens : l’autodétermination
des peuples, pourquoi pas ? c’est même très bien… quant aux frontières,
rien n’est intangible. Penser à l’Alsace, à un plébiscite demandé par Wilson
dans ses divers points à l’entrée en guerre de l’Amérique… L’Afrique
indépendante s’est fondée sur l’intangibilité des frontières. Pas l’Europe ?
elle montre, celle-ci, qu’elle n’est toujours pas fondée.
Circulation
et pollution en Ile-de-France. Décision d’alterner les voitures, comme la Grèce
le fait pendant un partie de l’année depuis trente-cinq ans. Copé interrogé.
Chef d’œuvre, il arrive à esquiver et à n’évoquer que le nucléaire en source d’énergie
et la politique de Merkel. 55% des villes de plus de 9.000 habitants sont à
gauche, il souhaite sans la prévoir, ce qui l’engagerait trop, l’inversion de la proportion. Chez
nous comme en Alsace ou à Paris, as vraiment d’échos d’une campagne
municipale, peu d’affiches, en tout cas aucune sauvage. Sauf LE PEN. Nous sommes le réveil français. Unis,
les Français sont invincibles. C’est de
la bonne propagande. Que dit-elle sur la Crimée ? que dit Copé sur l’Ukraine ?
Pas le sujet.
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