samedi 8 mars 2014

Inquiétude & Certitudes - samedi 8 mars 2014




Samedi 8 Mars 2014

Ambiance et échanges d’hier, dominés par l’image forte de l’urne funéraire, pas plus volumineuse que le thermos pour soupe ou purée de mon enfance que nous ouvrait Maman dans nos voyages de train, locomotive à vapeur, exactitude des horaores tenus au chronomètre… l’émotion de Marguerite telle que son texte préparé depuis quatre jours, il a fallu que ma chère femme le lise… les échanges courriels pour tenter la conciliation dans ma belle-famille : le couple naissant et l’arrivée du premier enfant font des deux si jeunes adultes que de loin, les quinquagénaires, les croient encore adolescents, points de vue antagonistes, les uns se croyant rois avec créance sur l’univers et les autres levant la main pour l’objection de l’expérience. Résultat : néant d’amour et de relation pour un moment qui peut durer… les textes sur l’Ukraine, aucun n’est d’application pratique, sinon en toute immodestie ma proposition de bloquer les accès terrestres à Kaliningrad depuis la Russie, afin qu’on se parle : sujet, l’imprévu prévisible… mais ils démontrent soit nos flous stratégiques sans compter l’impasse des armes nucléaires, soit des aberrations auxquelles conduisent des parti-pris anachroniques… alors que les défis ne sont plus principalement entre classes sociales et Etats, déjà évanescents dans des intelligences de moins en moins structurées, curieuses, cultives, révoltées, scandalisées, et surtout parce que tout se périme devant les bonds technologiques et surtout leur double emprise, psychologique sur les individus, extension indéfinie de leur consommation, l’ensemble tenu par très peu de groupes financiers et apatrides, incontrôlables… et enfin… après la messe du soir pour laquelle une vingtaine de « fidèles » semblent flotter dans une nef et devant un chœur pour peut-être mille personnes et un chapitre d’une trentaine de clercs, cette conversation posée et factuelle avec notre curé d’ici. Comment ne pas me sentir obligé mentalement de réfléchir et si possible de l’écrire – alors que j’ai mes projets sont sur le métier, que ma femme et notre fille ont besoin de ma présence, donc de « mon » temps – oui, entre l’Inquisition et le stalinisme, dans l’absence effondrante des partis politiques en France, dans le redoutable manque à gagner du défaut contemporain en France d’autorités morales instituées dans l’Eglise et dans l’Etat, il y a à montrer et proposer tranquillement des clés d’analyse, de synthèse pour un redépart serein et consensuel, il y a à dire et montrer sur les relations humaines et le secret de leur réussite, le secret de ce qui nous comble et peut nous emmener. Ces phrases murmurantes du Grand Meaulnes ou de GIONO ou ce dire simple et décisif de Moïse : le bonheur qui n’est pas loin… l’âme de l’univers était comme un rayon de soleil dans l’eau..  choisis donc la vie… et ce livre de mon cher René ANDRIEU : du bonheur et rien d’autre
Prier de confiance et de reconnaissance pour l’amour humain reçu à profusion depuis le début de mon existence terrestre et pour la foi, la vie d’âme, les structures spirituelles, religieuses, scripturaures reçues de mes parents de chair, de mes chers Jésuites et ensuite de tant de clers et de circonstances…  douce et magnifique cohorte de l’homme au monde… le Seigneur sera toujours ton guide. En plein désert, il te comblera et te rendra vigueur. Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source où les eaux ne manquent jamais. Tu rebâtiras les ruines anciennes, tu restaureras les fondations séculaires. [1] Cachet divin : je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs, pour qu’ils se convertissent. La vocation de Lévi donne une des clés de ce mouvement de conversion, pas tant notre effort ni même une prise de conscience, mais la réponse spontanée, immédiate, totale à un appel, comme si cet appel était attendu de toujours… Il lui dit : « Suis-moi ». Abandonnant tout, l’homme se leva et se mit à le suivre. Mathieu disait-il chaque matin et chaque soir, à l’instar du psalmiste : prends pitié de moi, Seigneur, toi que j’appelle chaque jour. Et ajoutait-il, déjà exaucé en son for intime : Seigneur, réjouis ton serviteur : vers toi, j’élève mon âme.

matin

Toute la presse écrite, notamment la régionale (j’ai ici les Dernières nouvelles d’Alsace reprend le papier du Monde sur ce qu’a produit une mise sur écoute de Nicolas Sarkozy. Il y avait déjà le juge Curroye, il y a un conseiller à la Cour de cassation qui renseignait l’Elysée sur les débats de la juridiction suprême. N résumé, le candidat pour 2017 a sept affaires sur le dos.
Financement libyen de sa campagne en 2007
Trafic d’influence dans l’affaire Bettencourt
Affaire Buisson, quoiqu’elle ne soit pas à sa charge
Les liquidités trouvées chez Claude Guéant
Les marchés de sondages pour l’Elysée
L’affaire Karachi.
En somme, un président qui a fonctionné essentiellement par réseaux, aussi bien pour mener sa carrière de rien à tout, que pour exercer le pouvoir et s’y maintenir.
Mais en regard, aujourd’hui, le gouvernement le plus mal composé qui soit et le président le moins capable en psychologie et en organisation, que nous ayons eu sous la Cinquième Républiqu… La dégénrescence française a des noms emblématiques. La question du recrutement pour la tête de l’Etat est posée, mais c’est la quadrature du cercle puisqu’il est impensable de revenir sur l’élection directe. L’hérédité est non seulement une sorte d’interdiction symbolique dirimante, alors même que dans l’entreprise, dans les médias, dans le spectacle, elle est devnue coutumière, et pour les mandats électifs autre que celui du président de la République, elle est pratiquement admise et parfois plébisictée selon les lieux et dynasties… mais elle n’a pas d’illustration actuellement : ni le Comte de Paris anciennement comte de Clermont, ni son fils Jean, duc de Vendôme, n’ont d’envergure personnelle pour remonter le courant. Une des raisons de ma militance pour l’élection directe du président de l’Union est cela : la France ne fonctionne plus, donc l’Europe. Je sais bien que Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Luc Mélenchon et Jacques Nikonoff, j’ai de la considération pour chacun, assure que la panne française pour cause l’Europe. Je réponds parc que l’Europe n’est pas démocratique et qu’elle travaille pour compte de tiers. Mais bien affectée et bien dirigée-incarnée, elle est notre salut, il n’y en a pas d’autre.


[1]  - Isaïe LVIII 9 à 14 ; psaume LXXXVI ; évangile selon saint Luc V 27 à 32

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