jeudi 24 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - jeudi 24 septembre 2009


Jeudi 23 Septembre 2009

Prier… [1] certains disaient… d’autres disaient… et il cherchait à le voir… est-ce le chemin de la foi ? ce ne le fut pas pour moi, et – aujourd’hui – pour les incrédules, les distraits ou plus solidement les agnostiques, qu’est-ce donc qui donnerait envie de voir ? sinon Dieu lui-même en chacun car que se passe-t-il dans notre monde et nos époques qui pose question, sinon le mal et la bêtise, l’injustice ?mais la mort aussi. Curiosité ou espérance ? Au contraire, dans l’Ancien Testament, autrement dit dans la traditionnelle conscience qu’aurait l’homme de Dieu ? celui-ci est situé, et il se situe par rapport à nous… rebâtir la maison de Dieu, je prendrai plaisir à y demeurer et j’y serai glorifié.

matin

Les « nouvelles » sur France-Infos. tandis que je traverse d’ouest en est notre pays. Honte et souffrance… De même que le procès de Riom sous Vichy, première période et assuré alors du soutien de l’opinion publique (le duel germano-russe n’a pas encore commencé) tourna à la déconfiture du pouvoir en place, alors qu’il s’était agi de démontrer les responsabilités de chefs politiques et militaires dans la défaite, de même Clearstream peut rourner à la déroute de Nicolas Sarkozy. La maladresse de rester partie civile alors qu’on est président régnant et qu’il jouit (c’est le cas de le prendre littéralement) d’une immunité totale selon les jurisprudences et textes si laborieux pour protéger son prédécesseur à propos de ses multiples affaires censément antérieures à l’exercice des fonctions présidentielles. La redondance hier soir de déclarer publiquement coupables ses adversaires. Les choses sont si grosses qu’elles sont à mettre sur l’inconscience plus encore que sur le cynisme de Nicolas Sarkozy. Il faut Xavier Bertrand pour assurer ne pas voir le problème… et l’avocat du plaignant pour assurer que Nicolas Sarkozy est un justiciable comme tout le monde. Dominique de Villepin ne pouvait rêver meilleure dialectique pour réparer tant de bévues pendant qu’il fut – bien inutilement tout le monde et pour lui – à Matignon. Sur le fond, je pense d’une part que c’est bien lui, et avec l’aval de Chirac, qui a exploité les fameuses listes pour faire tomber le candidat à la présidence, mais que si l’on creuse, il est bien possible que tout ne soit pas faux dans ces listes, et qu’une enqueête à Clearstream-même, montée par cette chambre de compensation en audit interne (foin du secret bancaire), montrerait des mouvements et des noms surprenants. D’autre part, le président français au lieu d’être complètement à ses rencontres onusiennes et à la dernière main pour le G 20 ne pense qu’au front parisien. Et, comme déjà son prédécesseur, mais lui bien davantage, il commet le péché au regard de sa fonction de commenter la politique intérieure depuis l’étranger. Ce n’est – constamment – qu’un cuisinier. Pas même un chef de réseau car il est plus occupé à le constituer, par arrivisme ou aujourd’hui pour se protéger, qu’à l’exploiter pour le bénéfice du pays et au moins le bon exercice de sa fonction. Il fait au contraire constamment dévier celle-ci – sur le fond de ses « décisions » et en éthique de sa fonction. Il ne démontre que deux choses : une anxiété permanente, une interrogation sur son impact et sa pérennité. La conviction, foncièrement immorale, que tout s’achète puisque dans un pays aussi tolérant et déstructuré désormais que le nôtre, il nomme à tout et influence tout, donc chacun étant mendiant un temps de sa carrière, il peut s’offrir tous les discours de soutien… un temps.

[1] - Aggée I 1 à 8 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Luc IX 7 à 9

mardi 22 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - mardi 22 septembre 2009

journal d'il y a quarante ans - lundi 22 septembre 1969


+ Lundi 22 Septembre 1969



Conférence de presse de Pompidou
Du didactisme pour parler aux gens simples
mais de la politique à vue
qui ménage tout à fait les U S A . et les capitalistes
Il n’y a en fait plus de politique
mais une superstructure politique qui laisse aller les
choses

Les gaullistes purs . « fagocytés » à Amboise .
et par Debré . (cf. son article après la dévaluation)
Enigme des motivations du discours de Couve de Murville

Gouvernement complètement coupé de l’opinion publique .
Troubles sociaux arrêtés . à quel secret prix ?

Elections et grèves allemandes .
capital pour l’avenir .

Le franc encore plus dépendant du mark
après la dévaluation .

jeudi 17 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - jeudi 17 septembre 2009

Jeudi 17 Septembre 2009

Prier…
[1] Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse … Simon, tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu ne m’as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m’a versé un parfum précieux sur les pieds. Le « prophétisme » de Jésus n’est pas une voyance mais un constat, on ne peut plus factuel, mais à partir du comportement, le Christ dresse des portraits d’âme, et les personnes ainsi caractérisées – chacun de nous, moi et ma vie, ses errances et les certitudes, le bonheur que j’ai reçus de notre Dieu et Seigneur – la relation de l’homme à Dieu est donnée. Elle est celle du débiteur envers son maître et créateur, son souverain. Ce qu’apprécie le Seigneur est tout simplement le débordement d‘égards et de tendresse qui est celui de la « pécheresse ». Celle-ci n’avoue rien d‘elle-même et sur elle-même, elle ne dit pas un mot et ne fait pas une demande que l’évangéliste ait pu noter. Elle n’est qu’intense présence, elle a reconnu le Messie, le sauveur, elle est allée à lui. Jésus n’ignore pas son état mais ne s’appesantit pas : Tes péchés sont pardonnés… Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! Contrairement à d’autres rencontres du même genre, femmes censément pécheresses, Jésus ne souligne pas : tes nombreux péchés… il ne recommande pas non plus comme à l’adultère : ne pèche plus … mais il signe, de son cachet propre, le miracle du même ordre que les guérisons physiques : ta foi t’a sauvée, cette femme comme chacun des miraculés de l’évangile, n’est pardonné, n’est miraculée que selon sa propre liberté, la liberté de croire, de venir, d’adhérer à cet homme, Dieu fait homme. Sa foi mais aussi son intense affectivité, sa simplicité mais aussi son ingéniosité, son raffinement dans les caresses et les marques de respect qu’elle prodigue au Christ, au corps du Christ, à la chair du Christ, ont opéré son salut. Jésus, dans son époque et dans sa vie terrestre, n’a manifestement plus de domicile fixe depuis qu’il a entamé son ministère public, on ne va donc pas chez lui, on le rencontre où il passe, où il est invité. Son personnage est tel qu’il force l’entourage ou les hôtes à l’accueil de tous. Quant à Simon, il reçoit par anticipation les conseils de Paul : sois pour les croyants un modèle par ta façon de parler et de vivre, par ton amour et ta foi, par la pureté de ta vie. Que cela me soit aussi donné. Amen.


Cinq mille manifestants à Paris : l’industrie du pneu, la Bourse envahie, des cris contre Good Year notamment. Les licenciements par centaines. Chacun sait, à commencer par les manifestants, que « cela » ne changera rien. Après celui de Daimler, le mois dernier, le patron de BMW, nonobstant « ma sœur Anne » (Trichet et DSK) qui voit venir la reperise ans les six mois et dont la décrûe du chôlmage avant la fin de 2010, affirme qu’on est fort loin de discerner la sortie. Hier au colloque sur la Nouvelle Société cf. le discours de Jacques Chaban-Delmas, il y a quarante ans, Xavier Bertrand disait la nécessité de réfléchir à l’après-crise, et que chacun puisse ainsi choisir la société dans laquelle il veut vivre. Ce sont les Allemands qui parlent vrai… ce qui n’est pas nouveau en matière sociale et économique. En politique, la chancelière a été la première – peu suivie ensuite par ses homologues – à dénoncer dès sa prise de fonctions le non-droit à Guantanamo.

Près de 400 morts dans la « coalition » depuis le début de l’année en Afghanistan : il est admis que même Kaboul n’est pas sécurisé et il faut que ce soit un officier français qui assure que tout cela tient à l’intensification d’une guerre qui est à son tournant. Nous avons perdu la mémoire collective d’il y a cinquante ans : « mettre le paquet… le dernier quart d’heure ». Vieux peuple retombé dans ce que l’on croit – quand on n’a pas d’enfant ou qu’on n’en a plus – l’amnésie de l’enfance… celle d’une immaturité forcée. Et l’on recompte les voix du scrutin présidentiel, Hamid Karzaï avait-il des concurrents ? les médias, grand public, n’en ont pas fait état.

Nicolas Sarkozy demain dans le principal hôpital (Brousse ?) du Val-de-Marne. Depuis lundi, les voitures – même de handicapés ou de vieillards – sont intedites d’accès. Le personnel doit venir badgé avec pièce d’identité et feuille de paye. La sécurité du président de la République. Chaque semaine, une présence en province mais emmurée de gendarmerie et de garde rapprochée à l’identique. De Gaulle s’adresait au peuple en plein air ou par referendum.

Déjà, le gouvernement avait voulu multiplier les associations aidant les sans-papiers, de manière à décrédibiliser et enlever une part de sa force de communication à l’unique organisation veillant autant qu’il est possible à dénoncer nos camps de rétention. Le Conseil d’Etat l’en a empêché. Manœuvre inverse pour que les associations de consommateur soient moins nombreuses et donc, espère-t-on, plus malléables. Après le marché en grande surface qu’avait truqué Luc Châtel, les acheteurs rencontrés tandis que lui-même mimait le panier de la ménagère à son bras, étaient des militants du parti présidentiel… Henri Novelli pense casser le thermomètre.

[1] - 1ère lettre de Paul à Timothée IV 12 à 16 ; psaume CXI ; évangile selon saint Luc VII 36 à 50

lundi 14 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - lundi 15 septembre 2009


Lundi 14 Septembre 2009

Prier… [1] tout le christianisme est commémoration d’une crucifixion. Déjà, Dieu est impossible ou au moins douteux et illogique humainement pour l’agnostique et le distrait ou l’accaparé. La crucifixion et la mort de Dieu parce qu’Il s’est fait homme est inacceptable et impossible, au second degré, pour les autres monothéistes. Nous sommes donc ici au cœur, et c’est probablement le seul point de la religion chrétienne où il n’y a strictement aucun mystère, qu’un fait. Un homme est crucifié et meurt pour s’être prétendu Dieu, fils de Dieu, venu du Père avant tous les siècle, et principe de salut non seulement pour ses contemporains mais pour l’ensemble de la création. Tout le reste concernant le Christ est affaire de foi de la conception virginale à la résurrection, mais cette mort, ce procès étrange et bâclé, ces engouements et ces haines sont historiquement incontestables (et généralement pas contestés, sauf la théorie du jumeau pour pallier la résurrection consécutive à la mort). Comment prier ce fait : quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il conservait la vie. Récit tiré de l’Exode… il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur, enseignement apostolique… afin que tout homme qui croit, obtienne la vie éternelle, explication du témoin oculaire de cette mort en croix. Il s’agit de vie et non de mort, et le fait appelle la foi. Il la fonde même. Paradoxalement. Car un prêchi-prêcha, même s’il s’agit des Béatitudes, et toutes les apologétiques peuvent remuer ou séduire, mais qu’en reste-t-il dans une vie humaine ? sans doute, d’autres expériences intérieures, données par Dieu, autant que l’Incarnation de son Fils peuvent-elles mener à lui, miséricordieux, au lieu de détruire, il pardonnait. Il se rappelait : ils ne sont que chair, un souffle qui s’en va sans retour. Le chrétien n’est pas plus avancé en termes de connaissance de Dieu ou en difficulté de foi que son frère juif et que son frère musulman. Il bénéficie seulement de la révélation du mode opératoire du salut : Dieu fait homme, mort et ressuscité. Ce qui n’est pas pour le chrétien une supériorité, mais une responsabilité. Un accompagnement à donner à Dieu, le Seigneur, pour mener à bien l’ensemble de l’histoire, du salut et de notre accomplissement à tous.

matin

Cafard… autant de suicidés chez France-Télécom. que de tués français en Afghanistan. Même politique et manière, la décision d’un seul envers et contre tous, et contre le bon sens. Il est acquis que les dirigeants actuels de France-Télécom. – privatisation d’une partie des P T T, la partie poste étant actuellement en cours de traitement, malgré tout le monde, élus compris – cherchent à collant la déprime aux agents, à contourner leur inamovbilité statutaire. Le suicide de cette assistante maternelle soupçonnée en garde à vue de dix-huit heures de rouer de coups l’enfant dont elle dénonçait la maltrautante. C’est après sa mort – bravo la police ! – que l’on comprend que le boureau de l’enfant était son père. La petite Marina, rouée, elle aussi de coups, transportée à la cave, survivant sans doute vingt-quatre heures : père et mère !

Strauss-Kahan, dans Le Monde à la fin de la semaine dernière, à France-Infos. ce matin… le jeu certainement convenu des questions qu’on pose et auxquelles il ne répond pas : la crise du PS et sa candidature présidentielle, de manière à ce que personne n’oublie ce qui lui importe. Mais il se trahit, la logorrhée sur la crise, le décalage entre la reprise de la croissance et la reprise des embauches, n’est que du vent, mais soudain animé sur les bonus et autres, il n’a à la bouche que « le président de la République». Le directeur général du FMI aurait dû dire la France, ou les autorités françaises. Dans le face à face pour le second tour de 2012, il sera soudainement tutoyé comme le fit Cohn-Bendit pour Bayrou, ce qui mit l’autre à terre, et Sarkozy donnera le KO en évoquant leur « travail main dans la main » pour la refondation du capitalisme. Bravo, le candidat socialiste. – Incapable dans l’instant de raisonner sur la spéculation et les produits dérivés, les engagements sans couverture, la politique de risque, c’est cela et non la rémunération des agents qui les pratiquent, qui devrait être interdit. Les Etats-Unis strangulent déjà Obama : la santé et demain la réglementation financière. Pittsburgh est un trompe-l’œil ; l’Allemagne y arrivera paisible, la chancelière en place pour survivre politiquement à Sarkozy et à Obama qui vont ramer pour leur réélection, elle aura deux ans d’avance.

Stiegglitz pas regardant pique à l’indien, prix Nobel d’une cuvée postérieure, l’indicateur de bien-être et pour servir tout le monde propose qu’on abandonne comme mesure de performance économique, le PIB à remplacer par du bien-être. C’est – dire qu’il n’y y aura plus avant longtemps le moindre effet de série. Les noms propres de société ont tous changé en dix ans, plus de traces dans l’opinion publique d’un passé soit calamiteux soit dont la comparaison éclairerait défavorablement l’actualité. Cela, les privatisations, le bling-bling plus moderne que la jet-set. Stiegglitz, contre Greenspan lucide et vompétent, cf ses mémoires peu répandus en France, avait affirmé l’an dernier à pareille époque que la crise ne serait ni profonde ni longue, quelques semaines de chahut. C’est une caution, ce n’est ni une sincérité ni une compétence.

Le péril n’est pas le changement climatique, il est la propension inviduelle au suicide. En pharmacie, aucun vaccin contre les grippes quelles qu’elles soient. Autre manière d’aller à la fin du monde. Cynisme, égoïsme des gens en place ou possédants, cécité générale, tolérance partout.

[1] - Paul aux Philippiens II 6 à 11 ; Nombres XXI 4 à 09 ; psaume LXXVIII ;évangile selon saint Jean III 13 à 17

vendredi 11 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - vendredi 11 septembre 2009


Vendredi 11 Septembre 2009


Prier…
[1] les paternités spirituelles. Affectif au possible, lui-même apôtre par un singulier appel, « le chemin de Damas », au lieu de vocations explicites pendant le ministère public de Jésus, Paul s’adresse à Timothée : mon véritable enfant. Mais ce ne sont pas des souhaits ni des protestations de soins ou de la sollicitude, c’est un témoignage. L’Apôtre, de tous, est celui qui témoigne le mieux et le plus de l’action du Christ dans l’âme, le comportement, la psyché, le parcours d’un être humain. Le sérieux de la vie chrétienne, de toute vie religieuse, au sens de vie selon la religion pratiquée, n’est pas une somme de pratiques ou de croyances, il est sérieux d’être emporté (et de vouloir être emporté) par le Dieu auquel nous adhérons et vers lequel nous marchons. Le disciple n’est pas au-dessus de son maître. Et l’école de ce Christ est aussi toute de lucidité et de bon sens. Il me semble que le travers de l’époque – sans repère – est que les religions, au moins les monothéistes, se sont coupées du réel, du moins leurs pratiquants se sont-ils travestis en observants coincés et haineux – pour beaucoup. Le témoignage pour autrui ou la conduite de vie personnelle sont tout autres, dans le silence, le calme et la demande : je garde le Seigneur devant moi sans relâche, il est à ma droite, je suis inébranlable. Une vie personnelle, familiale ou une société ne changent, ne se modifient qu’avec souplesse, dans la patience, sans rigidité ou réduction de tout à des dogmes, qui tournent à l’ego ou au narcissisme. De toi dépend mon sort. Dieu, le guide et non, nous-mêmes pour nous-mêmes ou pour autrui. Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? … enlève d’abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère.

matin

J’entends Ségolène Royal : le Parti socialiste n’est pas une zone de non-droit. Elle est chaleureuse, elle est convaincante. Une association, un parti, une société, si les votes sont truqués, etc… Je lui courielle.

Vous êtes très convaincante de ton, de voix et d'arguments. Si l'on laisse passer cela (la fraude qui serait avérée pour le scrutin d'élection du Premier secrétaire), on accepte que l'ensemble des systèmes électifs soit vérolé, donc à quoi sert l'élection...

Soit ! mais si vous allez au bout de l'action, de deux choses l'une, vous l'emportez, vous êtes élue Premier secrétaire, vous êtes la candidate à la preésidentielle face aux candidatures probables de DSK et de Martine Aubry sans compter les manoeuvres de Jack Lang à moins qu'il ait entretemps obtenu la place de Kouchner... hypothèse peu probable dans sa première étape, alors que seules les suivantes importent, et il faudrait que cela se fasse très vite, bravo si vous y arrivez... soit, ce qui est le plus probable, vous ne parvenez pas à provoquer une nouvelle élection du Premier secrétaire, mais pendant des semaines ou des mois, cela traine et empoissone tout. Le PS est déjà le ventre en l'air, il en meurt. Le PC est mort, il y a des restes; Le PS mourra, il y aura des restes. Sur quelle dialectique ou thème reconstruira-t-on ? Dieu seul le sait.

En dehors de l'élection présidentielle que le quinquennat additionné de la réforme Rocard (toujours) - Barre : succession à quelques semaines des élections présidentielles et parlementaires, et puisque ni le pouvoir ni l'opposition ne provoque le referendum, il n'y a plus aucune consultation qui fasse échéance et qui pèse sur le président. Celui-ci est intouchable pendant et ensuite, cf; Chirac, des lampistes payent à sa place. Pas de quitus, pas d'audit, de même qu'un bilan de santé et d'équilibre psychologique élémentaire (le portrait complet serait dévastateur mais instructif et inclinerait le peuple comme les candidats à une grande humilité), obligatoire et publié pour les candidats. La question est donc : quelle opposition ? les contrôles, il n'y a plus que celui du Conseil d'Etat. L'affaire Pérol a montré que les commissions ad hoc s'écrasent, que les soi-disants contrôles parlementaires pour les grandes nominations ne sont toujours pas en place et que la loi de majorité les rendra inefficaces s'ils existent un jour.

L'opposition ? ce ne peut être seulement la brigue de la succession au président en place. Course à la candidature au PS, itinéraire de Copé et patience de Fillon. Ce doit être permanent, constructif, expressif puisqu'une partie (en fait une grande majorité) des Français ne sont pas d'accord ni avec la méthode, ni avec le style, ni avec les réformes toutes imposées contre une majorité de ceux qu'elles concernent, presque toutes destructrices des grands acquis français et de notre originalité nationale, ni surtout avec les résultats : injustice ou inefficacité. Et du coup non traitement des problèmes réels autant que des problèmes ressentis par les Français dans leur ensemble ou selon tels ou tels intérêts ou territoires ou professions ou classes d'âge. Cette opposition expressive et encadrante n'existe pas.

Paradoxe : un saltimbanque au pouvoir désarticule la société et le jeu politique (mutatis mutandis sans la guerre et sans le racisme, encore... c'est le phénomène Hitler) alors qu'une présidence ou bien géniale (de Gaulle) ou bien de grand talent et de résultats, même si on discute personnalité et bilan(Pompidou, VGE, Mitterrand), disons : un exercice non pathologique et non cynique provoque et construit une opposition. Parce que l'opposition peut être thématique. Avec Sarkozy, la vraie contestation, c'est l'évidence de la pathologie du personnage.

Alors une opposition qui met en parole, qui exprime ou qui suscite le mouvement social. Avec un rythme de 60 à 100.000 chomeurs de plus par mois, avec la privatisation de tout le secteur public désarmant en fait l'Etat, avec la privatisation - rampante - de tous les systèmes de protection sociale, de soins hospitaliers, des retraites, avec la destruction de tout emploi industriel, avec une injustice fiscale et des effets de privilèges par réseaux, patents, publiés, reconnus, avoués (la politique extérieure de la France selon Total et Areva, et rien de plus), tout est réuni pour une explosion sociale... et rien ne se passe...

les vraies questions de la politique française sont là : la tolérance à la catastrophe sociale, à la régression de tous nos acquis en indépendance nationale et en niveau de vie, la tolérance à un accaparement de la décision et de la présence médiatiques... pourquoi ? comment ?

Il me semble que cette analyse, puis le comportement qu'elle induira sont la nécessité de ces jours, mois et années-ci.

La querelle que soulève le livre d'investigation est une maladie de plus - mortelle sans doute pour le PS parce qu'elle fait comprendre pourquoi dans son fonctionnement il ne peut pas prendre en charge la nécessité d'opposition, la nécessité de programme et de critique, la nécessité de légitimer et encadrer la révolte sociale - mais elle est plus explicative du pourquoi le PS n'a plus prise, qu'elle n'est la piste pour régénérer le PS, puis l'opposition, puis le pays.

Accessoirement, l'affaire Hortefeux, hier... personne n'a relevé que le militant beur dont le désir d'être photographié entre les vedettes est à l'origine de tout , a été évidemment appelé à la rescousse pour dire qu'il aurait été le premier à crier au racisme, et que comme il n'y avait pas crié... qu'au contraire, il était resté à parler un quart d'heure avec le ministre, c'était bien du prototype auvergnant et non beur ou maghrébin, qu'il s'agissait dans la bouche d'Hortefeux. Or, celui-ci n'ayant pu se concerter car les "interviews" se succédaient - en ligne et en direct - et forcément en des lieux différents, a dit qu'il était pressé de partir quand il y a eu la énième photo, et qu'aussitôt celle-ci prise, il a galopé dehors, d'où d'ailleurs son dire... qui, il est vrai, peut s'appliquer non aux Auvergnats, c'est trop compliqué et c'est manifestement inventé, mais à trop de photos. puisqu'il était si pressé.

Détail illustrant la lacune des politiques et critiques : pas assez de travail, pas assez de précision. Je ne vois travail et précision - avec sérénité - que chez Michel Sapin, en sus dans un registre qu'il maîtrise parfaitement.

Reste pour en revenir à la querelle de la sincérité ou pas des opérations de vote au PS, deux choses à la réflexion. La première, l’Etat a-t-il compétence, par son organisation juridictionnelle pour entrer dans les conflits internes de la vie associative ? La seconde, les tricheries sont-elles seulement dans la manipulation des scrutins ? est-ce que toutes les manœuvres pour court-circuiter les autorités existantes ou pour en appeler au « peuple » des militants n’en sont pas, parfois ou souvent, aussi. La manière dont Ségolène Royal précisément a pu faire aboutir sa candidature à la candidature, est-ce si pur ? Je n’en sais rien.

après-midi

Ma femme, à la pharmacie de Vannes, place de la Mairie. La voie-express longeant la ville, bloquée pour Sarkozy venant « présider » la cérémonie d’accueil des deux cercueils arrivés d’Afghanistan. Une dame, avec caddie : c’est bien pour Sarkozy, ils sont morts à un jour d’intervalle. – Ouest France titre – Pourquoi la France est en Afghanistan, sans point d’interrogation. Les parents des deux jeunes, eux, en ont, en sus qu’on leur ai infligé les accueils d’aéroport et la cérémonie présidentielle…

Toutes les polémiques possibles sont au PS. Les alliances avec le Modem, avec le PC, la question des primaires, la sincérité des scrutins, le changement de génération : Peillon, Valls, Hamon encore plus rivaux que Lang, Fabius, Mosovici, Royal, Aubry et même Jospin qui ayant un passé se distinguent, la jeune génération est un concours de mimétisme : ambition, c’est tout.

Le changement de politique américaine ! Obama pour la commémoration annuelle du 11-Septembre : discours bre au Pentagone, on ne cessera jamais contre Al Qaida, d’où.. d’où… pendant ce temps, israël en représaille d’un roquette bombarde un village libanais. Gaza au sud, le Hezbollah au nord, mais processus de paix, paraît-il…

[1] - Paul à Timothée I 1 à 14 ; psaume XVI ; évangile selon saint Luc VI 39 à 42

jeudi 10 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - jeudi 10 septembre 2009


Mercredi 9 Septembre 2009

Prier…
[1] dans vos cœurs, votre reconnaissance. Conseils de comportement, tout humains, que donne Paul à ses ouailles : revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement et pardonnez, si vous avez des reproches à vous faire. Tout cela possible à vivre pour tout un chacun, dans nos conditions d’existence humaine, terrestre, limitée, mais la novation religieuse et chrétienne – en l’occurrence – réside dans le contexte, dans ce substratum qui peut nous motiver, qui fonde finalement notre instinct, tout de même, à être bon et intelligent les uns pour les autres. Que dans vos cœurs règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former un seul corps…. Une vraie sagesse. Le Christ insiste sur cette novation dépassant le naturel : si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu’on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Jésus ne peut aller aussi loin que son apôtre et évoque une rétribution pour ce comportement pouvant paraître insensé, mais Paul ne l’évoque pas, du moins pour les Colossiens : en étant ainsi, nous ne faisons que manifester la réalité du corps mystique. Ce que les marxistes proposaient de vivre avec l’internationale, à leur manière. La solidarité est justice, aussi bien Pie XII que Benoît XVI, la justice… la charité et la vérité sont fondées sur la justice. Et la justice, c’est tout simplement le respect de la dignité humaine. Respect mutuel, et même… respect de Dieu, puisqu’Il est le premier à considérer notre liberté, la liberté qu’Il a fondée en nous créant. Donne à quiconque te demande et ne réclame pas à celui qui te vole. Bien entendu, c’est me me mettre à l’école du plus profond détachement de moi et complet service des autres. Un simple début… qui occupe toute une vie. Vous serez les fils du Dieu Très-Haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.

matin

Démocratie irréprochable, les progressistes c’est nous… Les Français, selon tous les sondages, sont hostiles, quels que soient les clivages sociaux et politiques, à la « taxe-carbone ». Justice fiscale, utilité directe de cette fiscalité dans le but censément recherché : leur doute est largement majoritaire. Duflot, reçue la semaine dernière à l’Elysée, assure ce matin que Sarkozy lui a menti. Quelques écologiques, non politiques, soutiennent que la pédagogie, etc… l’argument de la pédagogie me paraît méprisant, comme s’il y avait des intelligents, toujours, ceux du côté du manche, qui font comprendre aux imbéciles, toujours les gouvernés, quelle que soit la couleur du pouvoir en place… Même erreur, dans laquelle Sarkozy donne à fond puisqu’il ne sait pas gérer, son gouvernement non plus, puisqu’il varie de convictions apparentes en idées et en famille d’esprit économiques : la communication… laquelle pour lui consiste à prendre tout l’espace (publicitaire ou rédactionnel) existant, la surprésence médiatique… et bien entendu, la vedette pour absolument tout, discours en fin de matinée attendu sur la taxe-carbone. Sur le sujet, mon idée est simple. Changer de civilisation n’est pas possible, de direction pas non plus sauf contrainte universelle, précisément la guerre, l’apocalypse climatique ou… la grippe décimant la population. En revanche, sans taxe, fermer les usines et fraire cracher les pollueurs suivant procès-verbal.

Total en Birmanie, cf. peut-être Kouchner. Chômage, plus de 105.000 emplois détuits au dernier trimestre, principalement dans l’industrie : il nous en resterait donc. Immobilier, les prix chutent de 9% en région parisienne. Les messages de Trichet qu’il va me falloir enregistrer, ceux de la FED : l’unisson de ceux dont la paye mensuelle et la prolongation d’emploi n’est pas en question pour dire que « la crise » est bientôt finie. Les Frères Jacques et l’esprit… çà y est, je le sens ! s’étrangle la bonne dame. La réalité, le patron de Daimler : le pire est devant nous.
[1] - Paul aux Colossiens III 12 à 17 ; psaume CL ; évangile selon saint Luc VI 27 à 38

mercredi 9 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - mercredi 9 septembre 2009


Mercredi 9 Septembre 2009

Prier… je m’aperçois, comme une évidence intérieure qui m’est donnée, état des lieux qui sont les miens, en tous cas sous ma responsabilité, usage de moi-même vers Dieu, que je ne suis pas dans une posture de conversion. Ma vie actuelle me comble, comme jamais depuis quarante ans : fruit de notre mariage, fruit de notre vie avec notre fille, espérance-assurance du débouché de mes travaux d’écriture, confiance en la miséricorde, conscience de mes limites, mais le péché ? l’article 1453 du Catéchisme : la considération de la laideur du péché, soit ! mais la crainte de la damnation éternelle et des autres peines dont est menacé le pécheur (contrition par crainte) ne m’effleure pas. Espérance et foi dans notre nature et dans celle de Dieu, dans la dialectique du réel en sa totalité : la rédemption, l’abolition de nos limites, l’immensité du pardon. Je porte des fautes quelques-unes qui continuent de me blesser, elles sont toutes relationnelles. Péché envers autrui. Gaspillage de moi-même. Et celui de la grâce de Dieu ? examen de conscience que je ne fais pas, j’en recevrai sans doute l’élan pour aller plus profondément dans ce parcours du bonheur et vivre-comprendre ce que je dois à autrui en silence ou en égards. En respect de sa liberté. Liberté de Dieu ! aussi et surtout, sa grâce à ne pas empêcher et à demander. Heureux êtes-vous ! Chouraqui traduit : en marche, vous êtes en marche, si… quand …Béatitudes et malédictions qui sont davantage des constats qu’une distribution des prix. Haine, souffrance, etc… ne sont pas notre quotidien car nous souffrons ou sommes mésestimés pour nous-même et non pour notre attachement au Christ. Complexité de fond de ces paroles du Christ quand elles sont positives : Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme, parce que je suis si peu attaché à lui. Mais limpidité de l’évaluation négative, tant nous le vivons d’expérience ou l’avons vêcu : malheureux, vous qui êtes repus maintenant, vous aurez faim ! Malheureux vous qui riez maintenant, vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c’est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes. Psychologie élémentaire des retournements de situation, de la roche tarpéienne si proche du Capitole. Paul donne le moyen de comprendre, nous sommes aussi bien l’objet que le sujet, c’est aussi bien nous qui faisons souffrir ou que celui qui souffre. Plus de mensonge entre vous ; débarrassez-vous des agissements de l’homme ancien qui est en vous, et revêtez l’homme nouveau, celui que le Créateur refait toujours neuf à son image… Qu’est-ce qui changerait dans ma vie si le Christ – et non mes « vertus » d’espérance et de foi – m’était ôtés ? et, étant ce que je suis, qu’est-ce que change positivement, concrètement le Christ dans ma vie. La réponse est immédiate, je vis donc sans le Christ, ou si peu de Lui et avec Lui. Selon Lui. Faites donc mourir en vous ce qui appartient encore à la terre. … Recherchez donc les réalités d’en haut … Débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers … débauche, impureté, passiins, désirs mauvais, et cet appétit de jouissance qui est un culte rendu aux idoles. Demande à Dieu que devant cet océan ou cette forêt touffue de mes manques et travers, Il m’oriente pour la traversée droit vers Lui. Examen de conscience. Heureux… en marche… Dans le vrai… [1] Quel chemin à faire-vivre-recevoir-discerner…


Parution d’un livre traitant de fraudes et anarques dans l’élection directe du Premier secrétaure du PS. Ségolène Royal – sur France Infos. – phrase sur la démocratie, dit son indignation, évoque les militants floués. Sans doute. Mais contester aujourd’hui le scrutin déjà contesté à l’époque avec même l’intention publique un moment de saisir la justice, cela ne fera que le bonheur de Sarkozy et dépréciera encore un peu plus l’image du seul outil d’opposition dont disposent les démocrates en France. L’important pour elle – face à Strauss-Kahn et à Martine Aubry – est d’obtenir l’investiture pour l’élection présidentielle prochaine.

Je le lui courielle
Chère présidente, chère Ségolène Royal,
je vous entends sur France-Infos. Quels que soient les éléments (nouveaux ?) qu'apporte le livre auquel vous vous référez, contester le scrutin pour l'élection du Premier secrétaire aura deux effets certains : le bonheur de Sarkozy et de ses propagandistes (un parti du passé, dépassé, ne traitant que sa cuisine interne, incapable de dégager un chef et une alternative, vous le voyez bien...), l'amoindrissement de votre image.
Au contraire, vous vous grandissez en disant : soit, il y a eu ceci ou cela. N'en parlons plus, l'important est l'union pour la victoire. je ne retire pas ma confiance à Martine Aubry, je la soutiens. Alors vous êtes magnanime et vous vous concentrez sur l'essentiel : être la candidate pour la prochaine élection présidentielle face à elle et à DSK, ce qui vous donne déjà à faire.
En revanche, pour les prochaines consultations internes, vous exigez et obtenez consensuellement et facilement, garanties et contrôles.
Enfin vous faites remarquer que l'UMP n'a pas ces problèmes puisque ce n'est pas un parti qui fonctionne démocratiquement, avec pluralité de candidatures et alternatives de débat, mais au plébiscite. Dix ans de retard sur le PS pour procéder à l'élection directe de son chef par les militants.
Chaleureuse amitié.

Il est acquis que les pays pauvres n’auront pas de quoi acheter les doses de vaccin contre la grippe « mexicaine ».

Une commune – Laroque-Dolme ? – se voit privée, avec avis à effet imédiat le jour de la rentrée, de son école à trois classes, faute du quorum de fréquentation. Elle a perdu sa perception, elle perd sa gendarmerie. – Enquête sur les médecins-remplaçants, leur éventuel statut : certitude que les zones rurales ont de moins en moins de médecins généralistes. J’ai au moins trois neveux ou nièces qui voulaient « faire médecine » et ont été recalés à une ou deux places près. Le système scolaire-universitaire est à numerus clausus alors que les besoins augmentent.

34% seulement des Français sont favorables à la taxe-carbone, 84% analysent que cela va aggraver encore la fiscalité sur les plus pauvres. N’importe, la machine est lancée, Sarkozy « rend ses arbitrages » demain, et comme il est ressassé depuis quelques jours qu’il reçoit cet après-midi Martine Aubry, on se donne les apparences du consentement socialiste, ce qui n’est pas. L’arnaque politique totale : le thème bien vu donne un gisement fiscal, les socialistes et les verts favorables par « idéologie », celle décriée par François Fillon dimanche aux journées de l’UMP… sont soi-disant piégés.

Il n’a été annoncé qu’une seule fois que le contrat franco-brésilien pour les Rafale était acquis.

[1] - Paul aux Colossiens III 1 à 11 ; psaume CLV ; évangile selon saint Luc VI 20 à 26

samedi 5 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - samedi 5 septembre 2009

Samedi 5 Septembre 2009


Prier… le débat sur le rite est dans toutes les religions. Le Fils de l’homme est maître du sabbat. L’affirmation du Christ ne porte pas sur ce débat mais sur sa propre identité. Le débat vaut aussi pour toutes les institutions humaines (nos sociétés « démocratiques » donnant tant de leçons aux autres, à nos ancienns colonies, aux pays anciennement ou encore « communistes », toutes les présomptions d’innocence ou les pétitions de respect de la personne humaine ou de l’environnement, comme il est de mode aujourd’hui, sont satisfaites par des formes, mais qu’en est-il du fond), et plus encore pour la vie de famille et entre intimes : le cœur. Dieu vous a réconciliés avec lui, grâce au corps humain du Christ et par sa mort, pour vous introduire en sa présence, saints, irréprochables et inattaquables. Ainsi, les deux grands rites de la nature, de notre nature, la naissance et la mort, prennent-ils une autre signification : l’amour, la vie, le débouché, l’espérance et la foi.[1] Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés entre leurs mains. Le vol, la glane, Jésus n’y participe pas mais défend les siens. Argument, l’Ecriture dont se targuent ses adversaires. Il est vrai que cette lecture écrite, chaque matin, est pour moi une structure par elle-même… que vaut-elle ?

J’ai la réponse, pas de batterie à mon écritoire, une saute de courant, je n’avais pas sauvegardé, et l’écrit de ma méditation disparaît… à recommencer ou à laisser tomber… ce moment vaut comme le rappel qui m’est donné de prier du fond de mon cœur, du fond de moi-même et que cette lecture, sans oraison, à mains nues, cervelle démunie, peut n’être qu’un dialogue d’intelligence avec moi-même, qu’une communion espérée avec d’autres, mais elle est la montée à l’autel selon que Dieu me tend la main – ce moment – et que j’y réponds. De grand cœur, je t’offrirai le sacrifice, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon. L’espérance est larmes. La prière qui ne serait que commune présence, est encore encombrée de nous. L’espérance, qui – du dehors peut paraître égotiste – je la crois, et la vis, comme la foi véritable en ce Dieu appelé et qui visite. L’espérance n’est pas un énoncé mais une offrande, une offrande d’identité, de situation qui se résoud en une indicible disponibilité, c’est celle-ci qui nous fait entrer en Dieu, c’est-à-dire répondre à Son ouverture à nous.

Université d’été de l’U.M.P. à nouveau la flopée de ministres. Evidemment aucune perspective que le débat du jour, la taxe carbone. La chose me paraît caractérisé par ce ratio : un gendarme pour dix congressistes sarkozystes. Deux cent cinquante gendarmes appelés en renfort parce que deux coups de fusil d’un mouvement autonomiste basque (côté français) entend manifester sa contestation des abus immobiliers dans ce beau pays.

Clearstream. L’informaticien-faussaire anticipe la réforme de la procédure pénale et l’accentue, non seulement il plaide coupable dans une énième version mais il balance : oui, le complôt visait le futur président de la République. Et comme celui-ci reste partie civile – immunité présidentielle pendant la durée du mandat, donc le passé est entre parenthèse, s’il le gêne, mais pas de réciprocité, il peut continuer, lui, à emm… les autres.

Echéances européennes : dans les trois semaines, l’investiture de la Commission, le sort de Barroso est incertain. Quant au vote irlandais qui s’il est négatif, dispense de votation les Tchèques et les Polonais, nul ne peut le prédire. Je souhaite que tout cela soit black-boulé, un autre président de la Commission, un traité vraiment nouveau… c’est tout de même le sens du dernier vote direct des Français sur le sujet (Mai 2005).
Clearstream. L’informaticien-faussaire anticipe la réforme de la procédure pénale et l’accentue, non seulement il plaide coupable dans une énième version mais il balance : oui, le complôt visait le futur président de la République. Et comme celui-ci reste partie civile – immunité présidentielle pendant la durée du mandat, donc le passé est entre parenthèse, s’il le gêne, mais pas de réciprocité, il peut continuer, lui, à emm… les autres.

Echéances européennes : dans les trois semaines, l’investiture de la Commission, le sort de Barroso est incertain. Quant au vote irlandais qui s’il est négatif, dispense de votation les Tchèques et les Polonais, nul ne peut le prédire. Je souhaite que tout cela soit black-boulé, un autre président de la Commission, un traité vraiment nouveau… c’est tout de même le sens du dernier vote direct des Français sur le sujet (Mai 2005).

Troisième mort de la grippe aviaire. En Afghanistan, notre trentième mort. Un journaliste : maintenant, les talibans prennentpour cible les soldats ! La chancelière allemande en difficulté, une « bavure », quatre-vingt-dix morts civils alors que le commandement était allemand. Ratio : armée d’occupation/gens occupés = 1 vaut cent. Mais Israël compte infiniment mieux : le soldat fait prisonnier par les Palestiniens à leur propre compte ou à compte d’autrui, vaut deux mille ennemis.

[1] - Paul aux Colossiens I 21 à 23 ; psaume LIV ; évangile selon saint Luc VI 1 à 5

vendredi 4 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - vendredi 4 septembre 2009



Vendredi 4 Septembre 2009


Prier…[1] ces correspondances avec des amis musulmans, pendant leur Ramadan. L’évidence qu’il y a tout à reprendre dans nos soi-disant dialogues inter-religieux, bien trop officiels et absolument pas vêcus par tout un chacun, à reprendre non en échanges de réflexions sur les dogmes et textes respectifs – chacun splendide – mais en découvrant la prière de l’autre et comment elle s’adresse à Dieu et se reçoit de Lui. A partir de là, on fondera, on réunira et il se peut qu’on commence à écrire l’histoire vraiment ensemble – y compris économique et politique – car la prière est aussi société, commencement qui n’a guère eu, je crois, que des précédents très locaux, je ne sais où ni quand, mais certainement cependant. Le Christ est l’image du Dieu invisible… Il est aussi la tête du corps, c’est-à-dire de l’Eglise… Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Epoux est avec eux ? Jésus et Paul, son apôtre, disent la même chose. Le chemin à Dieu est une personne, parcourir et vivre ce chemin avec cette personne est joie et décision, liberté et émancipation. Tout le reste est argutie. Tes disciples mangent et boivent, constatent et interrogent les pharisiens, alors que les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières. Fort bien… mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. … Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge, mais combien à lui demander, à lui recommander. Le prier pour ceux que j’aime, ceux avec qui je corresponds, ceux qui me sont confiés, ceux à qui je suis confié, ceux… celles… et tant de besoins et d’urgence pour le monde et pour moi. A genoux, dans ce petit matin encore noir, tout de silence, sauf le murmure des cœurs de Dieu et de son enfant… reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a faits et nous sommes à lui. Musulman, chrétien, juif et tout être vivant peuvent entendre et prier cela. Reconnaissez…

matin

L’état de nos « gouvernances ».

Le Gabon à feu et à sang, la chasse aux « Blancs » ou bien si le calme revient, la dictature pure et simple. Les éditorialistes et commentateurs, quasi-muets pendant quarante ans, sortent maintenant leur jugement : Bongo senior a confondu sa poche et celle de ses compatriotes, aucun progrès en équipement et bien-être collectif du pays.

Nous sommes encore à deux ans et demi de la prochaine élection présidentielle, et Sarkozy qui en début de semaine a déployé ses troupes pour les régionales de l’an prochain (en écartant son émule déclaré, Jean-François Copé, de toutre réunion : ledit Copé, du même acabit que lui en encore plus laid, et avocat de complaisance encore plus nettement que le président régnantratant, est le seul que ne puisse dégommer l’Elysée, avec Acoyer aussi, les deux sont là pour la durée de la législature) et s’occupe maintenant de 2012… tandis que la rumeur d’une « mission » confiée à Ségolène Royal par les Nations Unies est confirmée : concurrencer la « carrure internationale » de DSK. Tout cela d’une transparence de cour de récréation en grande section de maternelle.

Le tribunal d’instance de Ploërmel en voie de disparition, sauf miracle en Conseil d’Etat. Quatre heures d’audience pour soutenir un ami qui « passe » en dernier. Les avocats font la roue entre eux irrespectueux du suspense ou/et de la souffrance des clients dans les bas bancs. Une présidente, fine et jolie, qui reporte à un mois les débats entre banques et autres, et des clients plumés et découragés, et qui sait écouter le même truc entre bailleurs et locataires, entre prestataires et emménageants dans la maison de rêves. Les mauvaises fois sont le plus souvent éclatante. Mais le besoin de législation, de justice et de force publique se voit et se vit là. Quant à appeler cela la justice proximité, tout en la fermant pour la fusionner avec une formation plus grande à cinquante kilomètres de là, en faisant plus de dépenses et de dettes pour les cinq ans à venir que l’on ne fait d’économies dans l’instant, c’est acclmaer Gribouille, ridicule sous les règnes précédents, dictatiorial et guignolesque depuis le 6 Mai 2007.

[1] - Paul aux Colossiens I 15 à 20 ; psaume C ; évangile selon saint Luc V 33 à 39

jeudi 3 septembre 2009

Inquiétude & Certitudes - jeudi 3 septembre 2009

Jeudi 3 Septembre 2009



Prier…
[1] sur ton ordre, je vais jeter les filets. Jésus n’est pas de la profession, ses disciples ne lui demandent rien car ils ne sont arrivés à rien, ils ne semblent d’ailleurs pas encore fixés sur leur vocation. Jésus entre dans leur vie et dans leur métier. Et c’est ce qui décide tout. L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise.. alors ils ramenèrent les barques au rivage, et, laissant tout, ils le suivirent. Qu’enseignait donc Jésus ? la voix portée par l’eau ? Vocation à le suivre ? sans doute, mais à propager quelque chose : lui. Ce sont des hommes que tu prendras. Avec Pierre, les jeux de mots, le changement de son nom, la pêche. Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence. Cette connaissance que cherchent, bien mal, Aam et Eve, au paradis, distinguant soudainement l’être qu’ils ont : leur vie en compagnie de Dieu, de l’avoir, une appropriation de quelque pouvoir. Connaissance qui est le fruit de la pêche miraculeuse… Pris… capables d’avoir part, dans la lumière, à l’héritage du peuple saint. De l’humain au divin, ni une question de moyens, ni une question de méthode, mais une vocation et une tranquille disponibilité que donnent l’amour et la confiance, Simon et le Christ.

matin

Le cynisme encore et toujours… le Conseil d’Etat ayant annulé le décret « thazer » hier, Hortefeux en promet un autre ces jours-ci. Or, le motif au Palais-Royal est l’absence de formation des personnels municipaux. On ne voit pas qu’en quelques jours, une mise à niveau puisse s’opérer par décret. Il y a, chez ce Brice, copain d’ascension depuis l’adoslescence, du Poniatowski auprès ce VGE moins l’arbre généalogique et la réelle intelligence – sans compter l’excellente prestation comme ministre de la Santé, selon tous les praticiens de l’époque. Un côté âme damnée, qui finira par nuire au maître.

deux heures de l’après-midi

Port-Gentil, selon un Français de là-bas, quelques dix-mille casseurs ou mécontents, les voitures, les pompes Total… et surtout le consulat général de France incendiés. Il me semble que nous avons une base terrestre permanente à Libreville. Notre intervention a donc tous ses prétextes et toute sa logistique. Ali Bongo, proclamé par le Conseil constitutionnel, élection à un tour, majorité relative : 41,73%. Manifestations aussitôt dans tout le pays. Et autant contre nous que contre l’élu. Sur la Françafrique, les Africains n’hésitent pas. La Côte d’Ivoire, imprévision et erreurs, cécité de nos ambassadeurs successifs, puis du ministre lui-même, Dominique de Villepin. Gabon le système. Et probablement la suite à Dakar. Avec cela, la vitrine française est plus que caillassée.

[1] - Paul aux Colossiens I 9 à 14 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Luc V 1 à 11