mercredi 31 décembre 2014

allocution présidentielle . "voeux"


soir du mercredi 31 Décembre 2014

20 heures + France 2 Va-t-il évoquer l’espoir d’une embellie ? l’espoir ? Dans un instant l’allocution de François HOLLANDE. – Images de Sydney, Auckland,  Kuala-Lumpur. Chine, Japon prières pendant huit jours. – Marseillaise, façade de l’Elysée. Dans un instant…  
Mes chers compatriotes, un message de confiance, de sérénité. – Visage figé, cravate violette. En finir avec le dénigrement. La France est un grand pays, la cinquième puissance du monde… Ils font honneur à leur drapeau, la diplomatie des conflits… Je me suis impliqué personnellement, l’Ukraine. Le plan de 300 milliards d’euros. La France reconnue pour ses… honorée pare deux prix Nobel. Toutes les raisons pour avoir confiance en nous. Ecarter la régression. J’ai fait le choix.. la France n’est pas une nostalgie, préparer la France de demain, je crois au traval dans la durée. Epreuves de toutes sortes en 2014. J’ai tenu bon. Le pacte de responsabilité entre en vigueur demain matin. Notre obligation commune, la lutte contre le chomage. De grandes réformes ; la pénibilité, plus de charges pour les payés au SMIG. – Marguerite, c’est pas des vœux. – Une  négociation essentielle… La réforme territoriale, elle a été adoptée en moins de six mois. Plus d’efficacité, moins de dépenses. La France capable de se transformer, et c’est ce que vous voulez.  La loi Macron, un coup de jeune. La jeunesse toujours la priorité, jeunes professeurs mieux formés. Je veux que la France soit le premier pays d’Europe pour … La France n’est forte que si elle est juste… (les allocations familiales proportionnelles aux revenus) Il est pâle comme la mort. – Nous réunir sur les sujets de société les plus difficiles et les plus intimes. Je souhaite une loi consensuelle pour apaiser la fin de la vie. – C’est quand que c’est terminé ? (Marguerite) – Que la France avance dans tous les domaines. Je continuerai jusqu’au bout face aux conservatismes et aux populismes. Ecartons les discours qui trompent. – Il fait vieux et il n’a aucune expression. La table est fausse, tapis de cuir rouge, des murs nus d’un salon de passage… Il énumère, c’est un catalogue… Le déclin, le seul qui nous menace. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Il en dit beaucoup trop. –  Le service civique étendu à tous les jeunes qui en feront la demande. La France va accueillir la conférence sur l’écologie – C’est quand que c’est fini ? – La France exemplaire, la loi sur la transition énergétique.. Il y a soixante-dix ans, droits de l’homme, déclaration universelle. L’année prochaine, maintenant, droits de l’humanité. Que nous puissions être fiers…  2015, une année d’audace, d’action, de solidarité. Les plus fragiles, les plus démunis. Mon message est celui de la confiance, en toutes les forces  de notre pays…

Ma chère femme : tout sur le même ton, il a tout mis sur le même plan. Marguerite : pas mal. – Ce que je pense, un visage affreusement vieilli, de la retouche pour faire jeune et actuel, résultat…

Inquiétude & Certitudes - mercredi 31 décembre 2014


Mercredi 31 Décembre 2014

Conviction de plus en plus forte qu’il n’est de pire malheur pour soi et plus encore pour les autres nous entourant ou nous attendant, que la sécheresse, que la perte ou que l’inexistence du sens difficile à nommer mais reconnaissable entre tous : l’affectivité, la manifestation de tendresse, de compassion, de disponibilité, d’écoute, les bras qui s’ouvrent, enserrent, protègent, accueillent. Ceux qui en sont dépourvus ou qui momentanément ne l’ont pas, ne l’ont plus sont sans doute dans la pire souffrance, ne pas avoir ce sens, ne pas l’exercer est pire que l’amnésie, en apparence tout fonctionne mais plus rien n’a de sens ni d’âme. Quelqu’un qui ne sait pas manifester d’amour à qui l’aime ou à qui en attend, est sans doute encore plus en demande intime d’amour, de tendresse, de considération, d’estime en propre. Je l’ai vécu, je le vis intensément ces jours-ci. Abondance de cas, d’inconscience totale. Je les dirai ailleurs. Mais par notre fille, éperdue hier soir, j’en sais les ravages, et par ma chère femme, j’en sais la genèse ordinaire. Pour d’autres comme hier soir, je ne vois que le résultat : une pauvreté qui fait pitié, comme toute armure, peur du plein air, peur de la surrection de soi vers l’autre et de l’inconnu alors… la dialectique du don et de l’accueil bouleverse toutes les données. Que de fois dans mon existence, je l’ai vécu intérieurement vis-à-vis de Dieu. Mais le mouvement est si intime, si fort, si total, si intégrant que nous ne pouvons l’opérer seul : il y a faut la grâce. En espérance et en confiance avec Dieu, c’est presque simple puisque tout peut toujours se rattraper mais en relations d’amour et d’affection, en amour conjugal matrice et socle de tout, c’est plus difficile.  La littérature n’enseigne que les chagrins ou les erreurs, la vérité de l’existence physiquement et mentalement partagée est bien plus belle, mais elle est exigeante, la vertu d’espérance y règne autant qu’avec Dieu, lequel est toujours, implicitement, en tiers fécondant et inspirant tout. Même chez les soi-disant païens ou distraits, j’en suis sûr, l’espèce humaine et la dyade sont voulus et soutenus. Et puis il y a l’intelligence qui souvent montre le chemin, ouvre la fenêtre de la bonté et de la tendresse tant la réciprocité, le constat, la culture et la célébration de l’affinité et de la communion  font oublier la rudesse et le froid  jusqu’au prochain épisode et ainsi de suite. L’humanité attend donc en corps et chacun de nous sa délivrance et l’entrée définitive en communion mutuelle  par le don de communion avec Dieu. Cela se vit et s’appelle, par prétérition, la vie éternelle. L’enfant, évidemment, et je le vis à chaque heure, l’adolescent aussi, je le crois et l’ai expérimenté, nous rappelle cette nécessité d’âme et de chair : l’attention et la priorité affectueuses.
L’incarnation du Fils de Dieu est cette « contribution » divine à nos affectivités, le partage, la compassion, l’expérience de la condition humaine, celle dans laquelle nous entrons chacun, petit à petit, à mesure de nos éclosions, selon des rythmes et circonstances propres. – Les actualités nous en fournissent, nous en brandissent constamment le masque, le rictus de la dureté de cœur, les visages et les noms nous sont familiers puisqu’en sus ces atrophiés de la communion et de l’univers sont assoiffés de notoriété et d’être mis en scène. – Itinéraire de Dieu parmi nous : partage de notre condition et véritable gloire par cela même… Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père, comme Fils unique, plein de grâce et de vérité [1]  Hier, Luc concluait les évangiles de la petite enfance : l’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui [2] mais ceux/celles que nous aimons, qui nous aiment et nous ont choisis les premiers, imitant, sans nécessaire le savoir, le mouvement divin, ce sont bien eux/elles qui nous apprennent et réapprennent l’amour. Dieu personne ne l’a jamais vu, l’incroyant ou le distrait se rendent-ils compte qu’ils en sont cela, naturellement, humainement en commun avec l’un des chrétiens les plus gratifiés qui aient jamais été, le disciple que Jésus aimait et qui écrit donc : Dieu personne ne l’a jamais vu ! mais pour ne pas s’en tenir là : le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître. Histoire de toute religion, des circonstances, des dogmes à l’existence partagée, du factuel et subit au vécu à pleurer de reconnaissance car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Mémento pour tout ce que nous avons rencontré hier soir, Marguerite et moi, ces personnes… qu’elles vivent et soient heureuses en nous. En lui était la vie, et la vie était lumière des hommes. Qu’elles le soient et le demeurent. A tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Et que par extension, selon notre pauvre prière, si limitée, ce soit le destin et l’aboutissement de tous, de tout le vivant. Amen. De fait, en cette fin d’année et à l’instant d’une très nouvelle, si grosse de tant d’imprévus en tous domaines, les masses de la mer mugissent, la campagne tout entière est en fête, les arbres des forêts dansent de joie devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre et en avoir pitié. Amen.

fin d’après-midi

Pas de suspense, la surprise est dans la redondance, un peu moins dans le procédé. Nationalisation des autoroutes ? Ségolène Royal joue maintenant le rôle d’Arnaud Montebourg, c’était son souhait, elle est contrecarrée par le Premier ministre en personne, qui crée une commission d’études ! et dont les recommandations quelles qu’elles soient (la nationalisation ?) ne seront pas mises en œuvre avant 2017… 2014 aura ou se titrer comme le mot de la fin : vous nous avez volé le socialismes… je n’ai aucune raison de me représenter si la courbe, etc… l’année qui s’ouvre cette nuit peut se titrer : pas avant 2017

On est déjà dans le commentaire du discours de tout à l’heure : Hollande sera solennel, etc.. il devrait… la loi Macron…. en président rassembleur… comme Sarkozy dans sa campagne pour l’UMP. Ce soir, ce soir… West side story. L’incroyable, c’est le débit des médias, comme si tout allait de soi.

début de soirée

Ce qui m’intéresse dans le moment présidentiel deq tout à l’heure, c’est comment il va s’en tirer, alors qu’aucune promesse ne peut plus être crédible et que notre situation tant morale que financière et patrimoniale est la pire possible, qu’enfin la situation politique avec le Front national en premier parti de France pour les scrutins à venir, le régional surtout au scrutin de liste… Comment vat-il pirouetter pour nous faire attendre 2017 – lui – et 2024 : Valls ?



[1] - 1ère lettre de Jean II 18 à 21 ; psaume XCVI ; prologue de l’évangile selon saint Jean I 1 à 18

[2] - évangile selon saint Luc II 40

mardi 30 décembre 2014

Inquiétude & Certitudes - mardi 30 décembre 2014




Mardi 30 Décembre 2014


                      L’entretien de VALLS avec la presse espagnole, sauveur de la France ? mais bien mieux : de l’Europe, l’homme sans identité politique, la solitude absolue et une mécanique intérieure indiscernable. Demain soir, notre autre homme. En revanche, ce qui s’idenifie parfaitement, c’est le démarrage de la révolte et de l’ingérable si doivent perdurer les système de ces dix ans. La Grèce, sa gauche, ses mers… l’Illiade et l’Odyssée peuvent se récrire, à l’encre rouge. C’est vraiment un autre monde à mes soixante-dix ans tandis que toute mon enfance années 40 et 50 demeure et vibre en moi. Le lien, l’autre enfance, Marguerite et son amie Emma, intermittentes à dîner, continue pour jouer à de l’internet et à la tablette ou à la DS, assise sur le lit, qui naguère fut celui de Maman, mais aujourd’hui recouvert très fantaisie. Le bonheur ne se prévoit pas, l’inattendu est mon paysage.

                         Prier… l’Eglise nous redonne les images des premières semaines de l’incarnation de notre Dieu [1] : elles sont notre permanence et notre gage, tandis que le monde passe,n et sa convoitise avec lui. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. Pour Jean l’évangéliste, le disciple par excellence, l’intuitif des moments après la Résurrection, pas de doute : je vous l’écris, parents… je vous l’écris, jeunes gens…  je vous l’ai écrit, enfants … vous connaissez le Père, vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais… vous connaissez celui qui existe depuis le commencement… Pas de texte de la prophétesse : Anne, du texte de l’évangéliste. L’extraordinaire, notre salut, l’incarnation, sont de simples faits. Et c’est permanent, posé. Elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem… L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Puisse commencer, de même, l’enfance d’un monde nouveau, confiant.

La Grèce, à nouveau phare de l’Europe. Il y a deux siècles, tandis que la Révolution française semblait matée par la Sainte Alliance et la Restauration, c’est la guerre d’émancipation vis-à-vis des Ottomans. Tandis que François Hollande se fait élire dans l’espérance, l’espérance est une révolution mentale, la Grèce, trompée par Goldman Sachs, pressurée par la « troïka », avait fait savoir que les médications européennes,  dictées par le FMI – procédures que l’adhésion en 1980 avait alors fait éviter alors au pays et aux Européens en tant que tels, montrant leur capacité de gérer par eux-mêmes un des leurs en difficulté, cette Grèce gouvernée par la troisième génération de Papandréou avait fait mine de se décider par referendum sur le pacte budgétaire… tollé en Conseil européen : la démocratie ou les marchés ? Il se trouve que le scenario va finalement être joué. La coalition de droite au pouvoir s’est disloquée pour l’élection présidentielle qui se fait par le Parlement. Nouvelles élections législatives d’ici la mi-Janvier, probabilité de victoire pour l’extrême-gauche. Les Grecs que France-Info. Interroge sont mûs par l’espérance et aussi par l’exemplarité de leur vote. Prochain.

Ukraine, réunion Poutine et le président local, avec Hollande et Merkel, pour une solution. Pas immédiatement, mais le 15 Janvier prochain. Un bout de Géorgie en 2010, un bout d‘Ukraine en 2014, quoi ensuite ? Evidemment, les deux personnages-rôles censés incarner l’Europe et sa politique extérieure, ne sont pas pour l’instant mentionnés pour figurer à cette conférence.        

Même scenario des réunions décalées avec Marisol Touraine. Les diverses grèves en milieu médical… les urgentistes exaucés, les cliniques et le secteur privé satisfaits d’une réunion au cabinet le 12 prochain… les généralistes ne désarment donc. – Confusion aussi dans les juridictions. Le Conseil d’Etat rejette le recours du Dr. Bonne maison contre sa radiation de l’ordre des médecins : sept euthanasies alors qu’aux assises il avait été acquitté, le parquet faisant cependant appel. On a donc des commissions et autres sur la fin de vie, et l’on brise tranquillement et des carrières et des courages.


Sept ou neuf morts de froid, la nuit dernière, chez nous. Le ferry en feu dans l’Adriatique. On a fait croire pendant trois jours que tout le monde allait été sauvé malhré la complexité des hélitreuillage en pleine tempête. Puis l’on a annoncé sept ou dix mots. Maintenant, on avoue qu’on ne savait pas encore le nombre passagers embarqués et qu’il y aurait près de deux cent personnes « disparues ».  


[1] - 1ère lettre de Jean II 3 à 11 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc II 22 à 35

[2] - Genèse V 5 à 7

[3] - 1ère lettre de Jean II 12 à 17 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc II 36 à 40

lundi 29 décembre 2014

Inquiétude & Certitudes - lundi 29 décembre 2014



Lundi 29 Décembre 2014


Prier… ni du commentaire de texte, commentaire millénaire de texte bi-millénaire ou tri-millénaire… ni de la sophrologie : la joie, la paix… dans les deux postures, Dieu instrumenté, du verbiage sans témoignage, de la recherche de sensations dites spirituelles. Celui qui dit : « Je connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. J’entends, sans abus de mot, je crois, par vérité : la réalité. Et cette habitation intime est communion. A Dieu et selon Lui et par Lui, avec tout autre, avec toute la création à toutes époques et sous toutes formes. Cosmogonie permanente, je crois. En celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi marcher comme Jésus lui-même a marché [1]. Couronnement d’une vie humaine. Nunc dimittis. … Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort sans avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Annonce et attente. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi, Syméon reçut l’enfant dans ses bras… qui le lui donna ? comment cela s’est-il passé ? Le rite était premier dans le récit, thème du récit, motif de montée au Temple, et l’histoire change de cours. Tout devient prophétique, et le prophète c’est celui qui identifie. Mouvement même du Magnificat, réponse humaine par excellence à ces cours de l’histoire personnelle et collective : action de grâce puis la suite de l’histoire, clairement perçue et déjà vécue par anticipation. Désormais tous les âges me diront bienheureuse… tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix…  lumière qui se révèle aux nations…  La salutation-réplique d’Elisabeth à sa visiteuse, la lecture de vie donnée par Syméon à Marie. Les prières- dialogues de nos deux Testaments. Lumière qui se révèle… ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du coeur d’un grand nombre. Le cœur de l’homme dès son expulsion du Paradis…Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son cœur ne formait que de mauvais desseins à longueur de journée.  Yahvé se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre et il s’affligea dans son cœur. [2] Le déluge, la rédemption. Ouverture de l’Histoire sainte… ouverture des évangiles. Prière et écoute.


matin

La logique, expliquant aussi bien le découplage politique/gestion dans l’entreprise européenne, que toute l’action du gouvernement français, d’abord honteuse tant qu’Ayrault était à Matignon, puis maintenant ouverte depuis Valls/Macron, est celle d’un démantèlement non seulement des Etats comme arbitres sociaux mais de toute procédure et de tout service publics. Dernier avatar : le système du tiers-payant généralisé par le projet Marisol Touraine, a de quoi flatter a priori le pékin, le patient et le dresser contre le praticien : tactique de tous les gouvernements sans étiquette ou de la droite sans référence que le réalisme consistant à favoriser les gros qui remboursent les politiques individuellement. Monter les Français les uns contre les autres. Il y a un mois les notaires et avocats. Avec des saupoudrages pour donner des petits avantages à ceux qui ont la précédente cible, ainsi les pharmaciens menacés de perdre leur monopole par concession de la vente des produits courants, en « grandes surfaces », elles-mêmes exemple-type de personnels serviles soit en esclavage, soit en précarité, recevraient le « droit » de vacciner. Le gros coup qui se prépare avec le tiers payant est en réalité de donner les outils à l’Etat instrumenté par les politiques tels qu’ils sont ces quinze ans, pour progressivement décharger la sécurité sociale (qui actuellement supporte actuellement 60% des remboursements) et charger les mutuelles, lesquelles répercuteront. Puis la proportion s’inversera et finalement le rêve d’AXA et autres, se réalisera : la privatisation de la sécurité sociale, les complémentaires devenant le principal et par conséquent discriminant les Français. On n’aura donc plus les moyens de se soigner en hôpital et en pharmacie. Quant àa la Commission européenne, le projet qui traine est la mise en concurrence des systèmes sociaux. En face, il n’y aura pas de réaction politique, il ne peut y avoir que révolte ou imagination sociales : révolte, Easy-jet, et imagination : la généralisation des SCOPs, des coopératives ouvrières, bref le socialisme auto-gestionnaire proclamé par Rocard car rien ne faisait prédire qu’il serait un jour au gouvernement, et même le gouvernement.

 Pour le reste, aux « nouvelles » de ce matin, toujours le « ferry » en feu et deux personnes encore à bord du côté de Corfou, si belle, toujours rien de l’appareil perdu au large de Java et maintenant les analyses rétrospectives sur la montée des voitures sans équipements vers les sports de neige.


[1] - 1ère lettre de Jean II 3 à 11 ; psaume XCVI ; évangile selon saint Luc II 22 à 35

[2] - Genèse V 5 à 7

dimanche 28 décembre 2014

Inquiétude & Certitudes - dimanche 28 décembre 2014



Dimanche 28 Décembre 2014

Matin froid, mais sans grésil. Fête de la Sainte-Famille. Symboles multiples. Mon beau-frère, ici. La manifestation de chaleur et de sympathie, mais aucune référence. Celle aux parents simplement implicite. Quant à la messe, tout à l’heure… POUTINE, selon le Figaro, qui en politique intérieure ne se soucie que de l’orthographe (« le niveau baisse », chanson sans doute millénaire, mais non l’orthographe sera autre… et puis ?), POUTINE donc enfin parfaitement à l’aise dans l’engrenage de la « guerre froide » justifiant et portant sa dicttaure : l’OTAN, ennemi numéro un de la Russie. Les communautés… dont toute la dialectique serait l’enfermement et le délire de la persécution, de l’ennemi explication de l’extérieur pour toutes les difficultés intérieures. En revanche, évolution des familles : la recomposition (mouvement de fait dont la théorie du « remplacement », la France vidée d’elle-même par l’invasion immigrante en religion et en ethnie, en habitudes de vie). On entre dans tant d’aberrations. Et puis la réalité, la jeune fille à la gare d’hier soir, attendant le TGV de Paris pour aller à Quimper, c’est déjà – itinéraire – un symbole, elle sourait intérieurement et a même coinquis Marguerite qui d’ordinaire n’apprécie pas les conversations de passage : elle devait supputer l’accueil, le repas puis les vêtements que le garçon rejoint ferait tomber. Projet de vie. C’est cela qui doit l’emporter, même si toutes les formes changent.
Leçon d’évangile, très bien dite par Paul VI en pèlerinage à  Nazareth. Jean XXIII et le prix Lénine (ce qui montre la régression actuelle de nos relations internationales : Daech et C rimée…) pour sortir l’Eglise du Quanta cura, et Paul VI sortant du Vatican et allant partout, le nom de règne qu’il s’était choisi et celui du Précurseur que sa famille lui avait donné… [1] Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant… Tu ne m’as pas donné de descendance… Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Les ptrédsikectiins de Dieu et la demande humaine. Cette descendance, Yahvé la désire pour son élu aussi fort que celui-ci regrette de n’en pas avoir. Correspondance parfaite. Pourquoi lui ? pourquoi le nombre ? c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier… Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang.  Nos demandes qui sont si multiples et qui rarement sont la seule prière d’être avec Dieu. Seule Marie était sans demande aucune. Point commun d’Abraham, départ humain de la dialectique du retour au paradis et à l’éternité avec Marie, aboutissement de ce parcours : la fécondité, la foi qui pour Dieu sont un même mouvement, celui de notre réponse à Lui. Il partit sans savoir où il allait…  elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. Explication paulinienne du consentement d’Abraham au sacrifice de son unique : il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les mots, c’est pourquoi son fils lui fut rendu. Et l’Apôtre ou le disciple de son école nous amène au Christ et à nous : il y a là une préfiguration. Syméon, son attente, sa foi : il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ. Les grands cantiques de l’Evangile sont tous de la première époque : celle de l’enfance, celle de la Sainte Famille : nunc dimittis, magnificat, benedictus, et ils sont chacun d’actions de grâces. L’enfant est central, sans qu’alors – attente d’Abraham, accomplissement familial pour Jésus – son rôle, sa liberté, sa personnalité soient définis. Il fait réfléchir ses parents. Les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur… Abraham offrit Isaac en sacrifice… le père et la mère s’étonnaient de ce qui était dit de lui… Une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser… survenant à cette heure-même, elle proclamait les louanges de Dieu et parfait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Tous, de l’ang Gabriel à Marie visdiant Elisabeth, Zacharie, Syméon, Anne, tous voient dans l’enfant Jésus le salut. Un salut attendu… L’humanité aujourd’hui : novation, elle n’attend rien, ou plus rien ? génération sans généalogie, je le ressens souvent dans ma fratrie, et sans avenir, que la débrouille individuelle ? L’histoire avait commencé – à la suite du péché originel – par la postérité, donc l’attente la plus biologique et la plus spirituelle, dès que « les choses » se compliquent, stérilité, fratricides, et nos histoires à chacun. Aujourd’hui, humblement mais décéisivement pour moi, notre fille et nous. Ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Fermer les yeux, l’enfance et Dieu, la mort et l’enfance, un enfant vous est donné…. Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Memeento… les disputes en famille, les enfants et leurs parents, la lutte de ceux-ci contre la maladie, la vieillesse pour encore demeurer parmi eux. Pronostics, prière.


La « politique » française, dois-je préciser la « vie » politique (celle d’un peuple ou celle du personnel dit politique) ou les orientations pour l’expression et la gestion du pays ? m’attriste, me ronge. En sus, il y a le ridicule, tous ces secrétaires d’Etat qui font nombre ou qui seraient représentatifs soit du traitement d’un sujet soit d’une composante de la majorité actuelle, mais qui font de l’Etat la marionnette d’on ne sait quoi : ainsi les 15.000 vacanciers bloqués par la neige faute de matériel approprié donnent lieu à une intervention radio-télévisée un obscur, le secrétaire d’Etat aux Transports. Et c’est la partie nationale des « nouvelles », avec les accidents de skieurs hors piste. L’international ? plus rien sur la marmite qui ne peut que bouillir aux Etats-Unis, plus rien sur la réduction décidée du « daèch », de l’Etat islamique à défaut de sa destruction, troisième catastrophe aérienne pour la compagnie malaysienne, appareil perdu entre Java et l’aéroport d’attache.


[1] - Genèse XV 1 à 6 & XXI 1 à 3 ; psaume CV ; lettre aux Hébreux XI 8 à 19 ; évangile selon saint Luc II 22 à 40

samedi 27 décembre 2014

Inquiétude & Certitudes - samedi 27 décembre 2014



Samedi 27 Décembre 2014

Prier… un des principaux trésors de l’Eglise, ses enseignants, les évangélistes, dont le plus grand que nous fêtons aujourd’hui, mais cette manière de travailler et de creuser ensuite… d’Augustin à Benoît XVI par exemple, ou ce bénédictin irlandais du IXème siècle, les mêmes outils, les mêmes textes, la même foi, la même inspiration mais les talents, les esprits, les plumes, les personnalités si différentes, que de joyaux. Et cette complémentarité exceptionnelle dont notre époque bénéficie en ce moment, sans assez le savoir ni le vivre (je suis objectif et ne crois pas, ainsi, tomber dans la papolâtrie simpliste et censée nous exonérer de toute réflexion, donc de toute prière personnelle…) : le théologien, le spirituel, l’affectif, le majestueux qu’est Benoît XVI, le pasteur, l’intuitif, le pratique, le sévère et exigeant, habillé de bonté et science du geste qu’est François… un scientifique, un priant du donné et du révélé, un pasteuir précis et perspicace ô combien.
Prier… il vit et il crut [1]. Le seul, sans doute de toute l’Ecriture qui soit ainsi présenté à notre prière pour le suivre… se laisser entrainer par son témoignage. L’antithèse apparente de Thomas, un autre des Apôtres : ne sois plus incrédule, sois croyant. … Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.  L’Eglise, Pierre, Jean, Thomas. Nous suivons, nous entrons et il nous est donné – de naissance, de conversion, de visitation ou sans que nous en prenions totalement conscience mi-rêve, mi-espérance, mi-intuition qu’un trésor, le trésor est quelque part en nous – et il nous est donné de nous agenouiller de chair et d’âme, et de murmurer : mon Seigneur et mon Dieu. Il vit et il crut. Noël. Nous écrivons cela afin que votre joie soit parfaite…  Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée… Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. Merci à nos pères et mères dans la foi, merci à mes adorables parents et à mon vénéré aîné de m’avoir agenouillé au pied de mon lit en toute petite enfance pour la prière, tous quatre ensemble, chaque soir. Merci à notre fille de consentir avant son sommeil ou quelque reprise de jeux de tablette, et après avoir réorganisé trésors, carnet intime fermant à clé, peluches nombreuses à ses oreillers, de consentir à notre récitation-memento. Puisse le Seigneur de la crèche et du tombeau l’enrichir et la solidifier quand elle sera « plus grande » de ce que nous semons ensemble ces années-ci, ma chère femme revenue à la messe dominicale pour l’y accompagner et venant si souvent à mon épaule pour cette prière du soir : soixante-dix ans, dix ans, les époques de la foi. Rendez grâce en rappelant son nom très saint… pour que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ.

Hier
17 heures 15 + L’objurgation du bonheur, Rebecca ce film tiré par HITCHCOK d’un roman de DAPHNE du MAURIER que je n’ai pas lu, et je n’ai commencé de me rappeler l’intrigue qu’au dernier tiers, mais la photographie, noir et blanc, style portraits d’HARCOURT dans les années 1950 (ma chère Maman) plus encore que de NATKIN… est superbe, les gros plans de visage, les mains (sauf le pouce) de Joan FONTAINE sont parfaites, sa beauté un peu simple, de visage symétrique et enfantin, blonde aux yeux bruns est surtout celle d’une actrice remarquable. Laurence OLIVIER en bellâtre à moustache fine est plus convenu, le rôle diabolique de la gouvernante est lui aussi exceptionnellement tenu. Objurgation du bonheur qui tombe aussi bien pour notre couple – dont je n’ai jamais douté depuis notre mariage mais dont ma chère femme ne croit pas assez qu’il soit possible et a déjà tout le terreau et toute la taille – que pour le temps de Noël, exhortation tout autant au bonheur, à la joie, à cultiver bonheur et joie. Je ne suis pas connaisseur en matière de bonheur, dit Maxime (Laurence OLIVIER), moi : si : en vécu, en ambition, en résolution et en goutte-à-goutte. Nos liturgies chrétiennes en sont quotidiennement la prosopopée

23 heures 31 + Qu’est-ce que je vais faire de ma vie pour racheter sa disparition ? … Au bout d’une heure, on ne pouvait plus les reconnaître, on les reconnaissait à des objets… Désormais on pouvait localiser les corps à l’odeur. Les dix ans du tsunami. Ce qu’il se passe en Grèce : avéré et public, ce qu’il se passe chez nous et qu’on cache : peut-être dix millions de personnes au seuil de pauvreté, la probable faillite du régime des retraites complémentaires en secteur libéral tandis que les logorrhées politique et médiatique continuent de moudre comme la mélodie d’un ménage avec la musique d’un ordre de barbarie, sans plus aucun rapport avec la réalité. Ce dixième anniversaire du tsunami décrit très exactement notre cécité mondiale, la lèpre commence de nous recouvrir. Il va se passer de plus en plus de choses horribles. Pis qu’un terrorisme qu’on n’éradique évidemment pas, la disparition des solidarités, des Etats, plus aucun outil, que des débris. – De LATTRE : ne pas subir.

La « crise » et plus encore l’impotence de nos dirigeants politiques, et la trahison de tant de responsables de notre économie, y compris en esprit ceux qui dans l’Etat ont la charge de ce domaine, va peut-être de proche en proche nous faire inventeurs d’un nouveau « modèle »… donc fralib (orthographe et sigle ?) se constitue en SCOP, a trouvé vingt millions et redémarre en début d’année (site de Marseille) la production de thé Lipton, etc… Lip réussirait donc aujourd’hui…

Hommage, paraît-il, de Manuel Valls au « monde ouvrier », discours à Liévins, anniversaire de la catastrophe minière. Anthologie ou conviction ? A l’évidence, plus aucun discours gouvernemental, ne peut porter, même en simple « hommage » : il n’y a plus de parole publique en France.


[1] - 1ère lettre de Jean I 1 à 4 ; psaume XCVII ; évangile selon saint Jean XX 2 à 8

vendredi 26 décembre 2014

le tsunami politique et social

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
 
Le 26 décembre 2014.

En Grèce, des centaines de milliers de personnes sont dans l’incapacité de recourir aux soins, les pensions de retraite ont été considérablement diminuées, la pauvreté revêt désormais un caractère de masse. La Grèce est-elle le laboratoire expérimental imposé demain à l’ensemble des populations des pays de l’Union européenne et notamment la France ? Déjà dans sa directive Marchés publics, l’UE a introduit la possibilité d’une mise en concurrence des régimes obligatoires de protection sociale…

Dans une vidéo poignante réalisée lors de l’Université d’automne du M’PEP, mi-novembre 2014 à Bordeaux, Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), décrivent la situation tragique de leur pays.

Avec Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), et Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).


 

Inquiétude & Certitudes - vendredi 26 décembre 2014



Vendredi 26 Décembre 2014


Journée d’hier très paisible,un peu de rangements et de mises à jour, mais surtout jeu de société avec Marguerite très calme : les mystères de Pékin, puis la soirée avec Jean « le bon », ses récits qui ajoutent chaque fois un nouveau détail à une vie archji-simple, à un entourage apparemment calamiteux d’indicibles recherches et de constants revers, essais, erreurs, mais l’ensemble donne une telle sensation d’humilité et d’acceptation que j’en conclus toujours à une sainteté non catalogable mais certaine… son retour chez lui à tâtons entre murs de la maison et haies d’hortensias et arbustes: la Bretagne condamnant les portes d’entrée et faisant s’introduire par le garage, les maisons sans fondation, la cave, une pièce comme une autre de plain-pied. Marguerite disant son discernement des pas de sa mère et des miens.  – Prier… tout aujourd’hui, rangement minimum. Mes années de retard dans les travaux, chantiers et au matériel comme à la plume, ce que je « dois » faire ou produire ne me pèsent plus.
Prier… Etienne, rempli de la grâce et de puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. [1] Qu’était-il avant son martyre ? Benoît XVI, passionnant dans ses recherches biographiques tant sur le Christ que sur nos grtands aints et pères d’Eglise, en sait à peine plus que nous. Luc, manifestement, est un un homme que les hommes intéressent et qu’il sait décrire par leur comportement. Le reste et la suite se déduisent. C’est plus que des récits, c’est constamment – spiritualité de Noël – le mariage de l’homme, des talents reçus, d’une mission donnée, avec la grâce et l’Esprit de Dieu. Lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Jésus avait prédit le martyre, nos emm… n’ont rien à voir. Nous ne souffrons pas, je ne souffre pas – moi puisque je sais à peu près mon histoire et mes manques et erreurs, en erst-il de même poour tous ? j’ai tendance à le supposer, mais les martyres, dans le silence et la prière, sous des apparences de vie banale, existent aussi j’en suis sûr et ont la grâce de vivre selon le Christ, et d’avoir à en souffir… je ne souffre que de mes limites et du manque de prière, d’attention à autrui, de travail pour le mieux être des autres. Etienne a pourvu à tout, le matériel, le spirituel, ce fut tellement éclatant dans son service d’Eglise et pour les Apôtres, et lors de son procès, qu’il en est mort. Ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se pripitèrent sur lui, l’entrainèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les folies meurtrières, tant de précédents et tant à prévoir…  Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Schéma et grâce de la persévérance que n’eurent les Apôtres qu’après la Pentecôte. Paradoxalement, leur Maître disparu à leurs yeux et à leurs oreilles… Etienne… la conversion de Paul a ses racines en ce martyre, la route vers Damas est peut-être alors projetée. Conversion et persévérence sont données et pas acquises. La foi native dont je suis gratifié ne tient qu’à Dieu, et je vis chaque jour, en regardant notre fille, que rien ne tiendra de ce que je lui ai présenté et continue de lui présenter depuis sa naissance, sans la grâce. L’Esprit seul est au travail, nous en sommes enveloppés. Ou pas ? là commence le mystère, qui n’est pas celui de Dieu d’abord mais celui de notre liberté. Ton amour me fait danser de joie… sur ton serviteur que s’illumine ta face… devant moi, tu as ouvert un passage. La prière ensuite ne se dit plus, encore moins s’écrit, mais notre petitesse alors s’étend à l’univers, du premier cercle de celles et ceux que nous aimons à l’entier de la vie et de la création.

matin

Le vide… l’affaire d’Angoulême, rien matériellemùent ou presque, grillager une dizaine de bancs pour empêcher les clochards de s’y allonger : tollé, reculade du maire UMP soutenu par le Front national prétextant la sécurité mais promùettant le retour à la charge. L’affaire en fin de semaine dernière des HLM en région parisienne où l’on placarde en parties cmmune la recoommandation aux lmocataires – à peine d’expulsion – de ne pas ouvrir aux SDF, encore moins de les nourrir. D’intention, ce sont les camps d’extermination pour les homosrexuels, les anormaux physiquement, etc… rejoignaient les Juifs, pis que la haine, le refus de considérer comme humains et comme vivants, comme des ayant droits de naissance à égalité avec les gens de l’avenue Foch et des retraites-chapeaux. Ce qui n’est même pas la droite, puisque ce n’est même plus une pratique de la politique quelle qu’elle soit – médiatrice entre réalité lamentable et criante, et possibilités techniques et financières – a dégénéré à droite en quelque chose d’affreux. Quant à la gauche, certainement majoritaire en France et en Europe si elle veut dire espérance et générosité, imagination mettant tout en commun et faisant sortir du tout autre chose, elle n’a plus ni parti ni de gouvernement. La France devient table rase et sans personne – pour ce qui est issu du système moribond – qui en réponde.

La grève des généralistes va continuer. Marisol Touraine (un fils en taule, un mari ne voyant pas l’esclavage en Mauritanie où il vient quelques heures représenter l’Union européenne tandis qu’elle a sa voix de fillette pour nos médias en fond de salon faux Louis XV) a craqué en vingt-quatre heures devant les urgentistes qui attendaient et crevaient de fatigue et de pénurie de moyens depuis douze ans. Elle n’a pas compris pour la médecine libérale.

L’antidote au libéralisme c’est le libéralisme. Premier mouvement social dans une compagnie aérienne "low-coast". Easyjet… les vols régionaux paralysés aujourd’hui, surtout à partir de Lyon. On attend que le sénateur-maire socialiste Gérard Collomb se manifeste.

Nouvelle en boucle, les anciens combattants de Montréal : quelle guerre, Dieppe 1942, ou la Somme 1915 ? ont offert un Labrador noir à Hollande. Récapitulé des précédents : Chirac s’était vu offrir par VGE un chien qu’il appela avec élégance et distinction Ducon pour bien marquer de qui il le tenait… six mille euros de réparation d’accoudoirs à l’Elysée, le chien courtisé avait pris goût à ces relationnements. Se retrouvant seul et moins prisé avec JC seulement maire de Paris, il se mit à mordre ce dernier. Vérité… la suite n’est pas dite. La nouveauté, le marquant swerait que le soit du 31 Décembre, FH en une phrase demande aux Français d’excuser son silence et de se recueillir pour – peut-être – lui pardonner. Etiquette et promesses non écrites, mais espérance ayant fait son élection : trahies. Politique générale : obstination dans l’erreur complète en diagnostic, en médication. Comportement personnel général et incarnation du pays, de la France millénaire : faire honte, seul moment mais ambigu puisque très mal « vendu » chez nos partenaires européens, nous laissant seuls pour nous embourber dans ce que nous ne savons plus bien… Bamako et Centrafrique, nos alliances avec Déby et autres.

soir

Anniversaire du tsunami. Après celui des twin towers, nos fins du monde ne sont toujours pas une fin d’époque. On continue de mourir séparément, et de plus en plus atrocement. Les ressorts du cœur humain en héroisme ou en folie meurtrière nous sont de moins en moins connus. On en fait quelques instants de questions aux psychiâtres pour médias. Témoignage d’un coupe, la fillette cramponnée au cou et aux épaules de sa mère l’étreigant, et soudain la disparition.


[1] -  Actes VI 8 à 10 & VII 54 à 60 ; psaume XXXI ; évangile selon saint Matthieu X 17 à 22

vendredi 19 décembre 2014

Inquiétude & Certitudes - vendredi 19 décembre 2014



Vendredi 19 Décembre 2014

Prier… Dieu notre force, Dieu de toute force… préparant « l’autel » de « mes textes du jour », messagerie, la septième méditation pour la neuvaine du Cardinal BARBARIN. Elle se rencontre avec la réflexion d’Edith hier soir, qui entendait sur quelque radio. La prévision que d’ici 2050 la Chine aura multiplié par 4 ou 5 pour cent son revenu brut par habitant tandis que « l’Occident » et le Japon ensemble auront diminué de 3 ou 4 pour cent. Ce ne sont pas des diminutions relatives, mais dans l’absolu comme si le monde n’avançait pas par un progrès frontal, mais une de ses parts ou détriment des autres. En pratique, c’est une bascule de l’Histoire… la colonisation et la domination physique et mentale, idéologique, ontologique de 1750 à 1950 en gros… et maintenant nous commençons d’être dominés, c’était pour les Européens, conséquence de leurs guerres civiles en 1914 et en 1939, la revanche des élmigrés d’Amérique nous imposant mœurs, parlers, façon même de concevoir l’économie, le paroxysme a été dépassé, et il perd aussi les Etats-Unis. Nous gardons des apparences en guerriyant précisément à nos frrontières avec l’Orient (de l’Afghanistan au Golfe arabo-persique) selon des mélanges de croisades et de heurts de religion, qui sont sans doute davantage de générations et d’impuissance à donner aux nôtres du grain à moudre et une ambition propre… dominés par la mauvaise gestion commerciale et politique de la planète à tous vents de la mondialisation, qui nous produit maintenant cette bascule et cette nouvelle colonisation, déjà physique par les rachats d’actifs, par les dominances de poroduction : tout notre quotidien (nos supports de médias., nos communications et les jeux de nos enfants… Marguerite) est fabriqué hors d’Europe…, et bientôt l’agro-alimentaire. Renversement : je n’en désespère, il ne peut que pousser à des rééquilibres : la dignité de l’homme passe par la démocratie et celle-ci, en géo-stratégie, est l’antidote des hégémonies, les dictatures de maintenant, la Chine… La méditation proposée est une lecture que je juge folle de notre actualité. Une religion d’amour et du spirituel se prêche par le délire de la persécution et selon la vengeance d’un Dieu que nous refuserions collectivement de prier. C’est une école d’enfermement mental [1]. Non que je nie la nécessité de la sainteté, et même sa force dans l’Histoire, qu’elle soit ou non référencée à l’Eglise. Papier que j’avais proposé à Etudes en 1987 et refusé par le cher et regretté Père CALVEZ, hanté par les années 40 de sa jeunesse sacerdotale et religieuse, le marxisme qu’il a si bien étudié et donc des dialectiques. Il en revenait. Son successeur, pas immédiat, le Père MADELIN, très aumônier de cadres catholiques, avait au contraire été marqué (peut-être dans son itinéraire personnel) par Mai 68 et le délitement général… qui se voulait cependant fleurs de printemps et d’ectasy. Chacune de ces périodes m’a passionné, je les ai vécues à des âges différents et ce qu’il se passe aujourd’hui me fait autant m’agenouiller en retraite devant nos vrais tabernacles – l’enseignement mutuel par nos chutes, détresses et prières d’amour manifeste – que réfléchir à ce qui nous fait défaut, à ce qui est consensuel, à ce qui est à notre portée. Il me semble alors qu’intégristes chrétiens autant qu’entrepreneurs et politiques tellement enfermés dans des modèles de recrutement et de pensée qu’ils n’ont plus de prise, même sur eux-mêmes, peuvent être rencontrés par l’immense majorité de nos générations sans a priori et de bon sens. La seule et vraie ligne de partage est physique, elle n’est ni d’âme ni de « mérite » ou de « valeur » : ceux (plus rarement, beaucoup plus rarement celles…) qui sont rémunérés annuellement trois fois ce que je gagnerai pour les miens et pour moi si je vis encore vingt ans de ma retraite, et celles et ceux qui sont pis que pauvres, parfois amputés et volés. Hier soir, Marie Sol TOURAINE assurait que le gouvernement allait « débloquer » une allocation de 800 euros par personne pour que soit attendu le règlement d’une défaillance dans la mise en place depuis le mois de Juin des retraites de milliers de nouveaux ayant en droit : 800 euros… au regard des 2.500.000 pour diriger Michelin ou Pernod Ricard. Image qui se retourne, dans la conduite des affaires du monde et peut-être de nos civilisations… le Luxembourg, quelques centaines de milliers d’habitants sur l’équivalent d’un petit département français, et pour moitié immigrés et non nationaux, pèse je crois autant que milliard et demi de Chinois, c’est un Etat, une démocratie et une mémoire, une volonté d’Histoire ne s’évaluent pas au poids…
Prier… quelle que soit l’accumulation des fins de journée, des fins de vie, des projets et des échecs, des détresses, celles d’autres que je porte en moi, il y a la simplicité radicale de notre foi et de notre prière… tandis que dorment encore mes aimées, que la nuit reste silence et obscurité. Vivants et morts, tous appelés à l’éternité qui est bien plus création, mouvement, vie et existence que ce nous parcourons en ce moment de nos années jeunes puis vieillies…  l’anonce faite à Zacharie, après celle à Joseph, après celle à Marie, chronologie de la liturgie non des événements… [2] Zacharie tiré au sort, durant la période attribuée aux prêtres de son groupe… pour aller offrir  l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du Seigneur lui apparut… les naissances… toujours le même exhorde : sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Elisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nopm de Jean. Tu seras dans la joie et dans l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Des événements de portée universelle sont annoncés dans l’intimité, ils sont d’ordre physiologiques, des conceptions étonnantes. Nous sommes à la racine du dialogue entre Dieu et l’homme, nous sommes témoins d’une nouvelle Création, non plus globale, générale, a nihilo, selon la seule pensée et la seule parole de Dieu. Il s’agit désormais d’êtres humains et d’une action particulière du Créateur : des individus, des personnes aux destins exceptionnels, évidemment, mais particuliers, naissent et seront les isntruments de Dieu, les opérateurs et prophètes de notre salut. Plus avant dans l’ « Histoire sainte », Samson : l’ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit : «  Tu es stérile et tu n’as  pas eu d’enfant. Mais tu vas concevoir et enfanter un fils… ». Mes vingt ans bientôt accomplis de mise au rancart et de revers et astreintes de toutes sortes, de stérilité apparente en écrit et en finances, en entretien même de ce qu’il me reste ou de ce que j’avais pu acquérir, à temps et que ma chère femme a consolidé, sont en fait les plus heureux de ma vie, parce que débarrassés de toute question d’avenir ou d’orientation. Tout m’est apparu de ma naissance à cette heure-ci du jour qui tâtonne sans s’annoncer encore, comme étant voulu, sensé : j’ai été amené où je suis à pied d’œuvre et ce m’est signifié par une naissance qui était tellement improbable, notre fille, désormais ma principale enseignante et mon insigne responsabilité, ma mission particulière. Tu as résolu de me sauver… tu m’as instruit dès ma jeunesse, jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles. Nos réussites et nos échecs sont autres que ce que nous croyons machinalement, l’histoire ni de l’humanité et du vivant, ni de mon existence et de celle de chacun, n’est catastrophique. La lire, la ressentir, recevoir de la prier… grâce quotidienne, par à-coups ou largement dispensée… je revivrai les exploits du Seigneur en rappelant que ta justice est la seule.   


A dég… Patrick Cron passe la main dans les six mois, après avoir cédé 70% de l’entreprise qu’il préside. Sa soi-disant hantise : sauver l’emploi, ce qui n’est pas de l’industrie mais de la charité. La branche transports qui reste est en suracapacité : il est déjà admis qu’il va falloir… mais cela se fera avec les partenaires sociaux. Récolpense en plus du salaire et des retraites, donc une prime équivalant à cent ans de ma retraite. Pour un smigards, ce serait trois cent ans de salaire. Il assure que tout est conforme, voté et correspond aux normes du MEDEF, et qu’évidemment il ne renoncera à rien. Aucun journaliste ne demande à tous ces gens ce qu’ils font de leur argent : marier leurs filles ? créer des entreprises en propre ? Céder notre fabricant pour l’élecrtricité et le nucléaire aux Américains : cela n’a pas fait un pli. Il n’y avait pourtant que le dialogue avec Bouygues à mener, pas de dettes, pas de contrats en péril. Ce me paraît pire, bien pire qu’Aulnay-sous-Bois ou Florange. Et l’on ose souligner que l’Etat a mis tout son poids dans la négociation…

Caissière à Intermarché, distinguée et que nous aimons bien… la loi Macron très anticipée et surmultipliée… douze dimanche ouvrés plutôt que cinq ?  avec paiement en heures supplémentaires. Mais elle, au SMIG, trois dimanche sur quatre. A dég…

Hollande à Chambord pour parler avec les touristes ! Valls, quasiment incognito pour l’usine GAD à Josselin, pas de préavis, encore l’aube : éviter qu’une manifestation se forme et déborde.

Un rapport de Terra nostra, réputée proche du PS, préconise la vente libre mais taxée du cannabis. Il y a quatre jours, Marie Sol Touraine parlait d’aller au juge des référés pour une histoire de cannabis.

Crèche dans les mairies ? à Béziers, le tribunal administratif donne raison à ceux qui la veulent : pas d’atteinte à l’ordre public, et pour Melun ce devrait se décider la semaine prochaine.

La « grande muette » … des associations professionnelles y seraient désormais possible, satisfaire la Cour européenne, mais pas de droit syndical. Annonce directe de Hollande. Les ministres qui disparaissent.


[1] - Patrick de LAUBIER : « Cette fois ce n’est plus le chef du Royaume qui s’engage, mais des membres du pays qui est menacé par  un changement de civilisation ou plutôt d’un effondrement de civilisation.    nous arrivons aujourd’hui à l’aboutissement d’un drame annoncé dès  la Salette(1846) à savoir  l’apostasie de ce pays…  La sainteté  a donné des  fruits  bien remarquables et continue à le faire, mais la Foi n’est plus vécue par le grand nombre .L’athéisme  est devenu une croyance généralisée autorisant des législations opposées non seulement à la vérité évangélique mais aussi à la loi naturelle. On assiste à des mouvements de protestation mais une sorte de paralysie  a gagné la vie politique…. »

[2] - Juges XIII 2 à 25 ; psaume LXXI ; évangile selon saint Luc I 5 à 25

jeudi 18 décembre 2014

Inquiétude & Certitudes - jeudi 18 décembre 2014



Jeudi 18 Décembre 2014

Le fardeau que je m’inflige à moi-même : projets et néant de production et de gestion depuis des années. Et que j’inflige à qui vit avec moi et qui m’aime. Nos fatigues intenses, parfois mortifères, tandis que la grâce si légère, si totale, si enveloppante et qui nous transporte, nous fait vivre un jour et du bonheur en plus, nous en rendre compte ? ml’en rendre compte ? en remercier… Mort d’un ancien esclave, je l’apprends hier soir d’un ami commun. Illettré sans logement qu’une tente sur un carré de sable lui appartenant, courant à l’épuisement en garçon de courses et factotum, faisant la queue pour la retraite en espèce d’un ancien président de la République et la rapporter à une épouse, qui pas plus que le principal champion des oppositions qu’il servait avant de la même manière, passionnément dévoué, ne le gardera avec elle. Aveu terrible de celle-ci : mon mari, vous savez Bertrand, nous préférait la Mauritanie à nos enfants et à moi. Façon de percevoir, ma chère femme continue, elle aussi pleurant le jeune Ahmed Salem dont je lui ai tant parlé et que je n’ai pas assez aidé, le mouton de la tabaski plus encore qu’un véritable emploi, peut-être en avait-il obtenu un finalement et sa seconde femme peut-être avait-elle changé sa vie, son fils il y a dix ans me dessinant les tatouages de paume pour notre fille…, elle continue : et toi, tu nous préfères tes affaires et tes papiers… ne m’a-t-elle pas donné ses appartements parisiens et une vie ici alors qu’elle voudrait vivre ailleurs, autrement et que Paris nous était beau et nous est nécessaire. Conscience du péché devant Dieu ? et en conscience ? non, mais atroce consicence de mes limites par rapport à moi-même à  ce que je devrais et pourrais être, et par rapport à celle que j’aime et qui me sont confiés. Dieu simplement saisi de pitié devant chacun qu’il guérit selon sa foi, devant les foules. Méditation reçu de Paray-le-Monial, les brebis, les paraboles, la façon de dire. Réplique de notre fille : qui a dit que nous voulons être des brebis ? Mal de tête récurrent, je m’en inquiète, nous nous en inquiétons : elle me dit, je préfère avoir mal plutôt que tu t’inquiètes. Les autres, qui nous aimons, qui j’aime sont nos vrais enseignants, la providence de Dieu pour simplement enfin être un peu mieux. Je ne sais plus rien que cette condition humaine si belle et si lamentable, si belle par notre ressemblance à Dieu, si lamentable par nos gestions, ma gestion, de nous-mêmes, de moi-même.
Ahmed Salem, merveilleux d’amour, de dévouement et aussi d’une science des gens et du pays – notre chère Mauritanie – que je n’ai pas rencontré chez les plus notoires, gradés et responsables en politique ou en économie là-bas. Un véritable who’s who ?et des conseils de comportement qui on été mon sésame pendant dix ans. Je lui offris un magnétophone et la copie des enregistrements du président-fondateur, me parlant ses mémoires avant d’avoir décidé de les écrire, à son arrivée en exil. Ces pays où le malade doit apporter les médicaments, où il y a les cadavres autour de l’hôpital de ceux qui attendaient d’être soignés ou accueillis, ces pays où l’on recueille en quelques heures des millions en billets pour acheter une caution poltiique internationale d’un secrétaire général de l’Elysée, toujours pas inculpé, ni donc puni, mais qui au moins se tient coi tandis que son ancien patron…
Prier…[1] Jésus en croix, sans doute la Rédemption, la nécessité d’une dialectique historique, spirituelle, d’un dessein divin tels qu’Il ploie à Gethsémani, mais ayant aimé les siens, Il les aima jusqu’au bout. Il y avait surtout du personnel et du particulier, ses disciples, et chacun, chacune de celles et ceux d’entre nous qu’Il rencontra dans sa vie terrestre. Aimant et ne pouvant nous le faire croire qu’en croix ? Aimer et comment être cru ? de qui l’on aime et qui nous aime bien plus que l’aimons, l’autre sait et pas nous… Version si lapidaire de l’Annonce faite à Marie, celle de Matthieu qui en revanche donne si bien l’annonce faite à Joseph. ? L’apostrophe de l’ange pour Marie : comblée de grâce, mais à Joseph, son décisif nom de famille, d’ascendance. Jospeh, fils de David. Luc et Marie : ne crains pas Marie. Matthieu et Joseph : ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. Combien nos commentaires sur l’Incarnation, l’Immaculée conception, la liberté humaine, le dessein divin sont loin de la simple et priante lecture de textes si dépouillés pour servir l’essentiel, seulement, sans explication ou vues adjacentes. Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur. L’insigne rôle de Marie : que tout m’advienne selon ta parole. L’Esprit Saint, décisif habitant de l’humanité, pas une inspiration ou des intuitions nous venant. L’Epoux de qui nous sommes, de ce qu’est l’humanité. Le Fécondateur par excellence, Celui qui bouleverse nos impuissances et nos limites. Et nous qui recevons notre nom enfin : le Seigneur est notre justice. Dans l’histoire la plus temporelle, politique, contemporaine, ce qui n’est pas asez dit, mais qui est un reproche à l’humanité entière : comment un peuple se disant Israël, qu’une Bible entière, écrite à tant de mains pendant deux millénaires, a fait le symbole et le signe du dessein, du salut divin, l’anticipation de tout amour et de toute rédemption, peut-il dans son expérience des persécutions, elles aussi de deux mille ans et de la plus atroce, celle dont il y a encore des survivants, ne pas faire grâce, ne pas être grand et persévérer depuis 1967. L’impasse n’est pas d’Israël, elle est de l’humanité qui ne voit ni signe ni responsabilité, signe collectif et pour elle, toutes nations et croyances confondues, responsabilité de nous tous, sans discernement, sans volonté. Dieu parle clair, et nous langue de bois. Nous le savons d’ailleurs. Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. La Trinité divine, mais la Sainte Famille : Marie, Joseph, Jésus entièrement dans la liberté de Dieu qui n’est pas possibilité ou « droit » de dire : non et de refuser, mais dans la vocation d’accomplir et sans chacun des trois, rien n’eût été fait. De même que la Création ne fut que par le Christ et en Lui. Ainsi, tout a été fait.

Le krach boursier généralisé attendu lundi ne se réalise pas mais ce qui se confirme sur dix ans, c’est la baisse des produits bruts en Occident. Comme si l’émergence des nouveaux se faisait à nos dépens au lieu qu’un effet d’entrainement mutuel fasse avancer tout le monde, ce qui était probablement l’argument mondialiste.

Faire reculer un régime par les sanctions économiques ? L’Iran a souffert et souffre mais cela n’a pas mis fin à son régime totalitaire. La Russie ? nouvelles sanctions aujourd’hui, tout investissement européen interdit en Crimée annexée. Poutine dénonce le mur qu’édifie contre son pays celui qui est en fait l’ennemi de bientôt cent ans, Le Monde assure qu’il est en échec, l’autre répond : patience, cela ne durera que deux ans.


[1] - Jérémie XXIII 5 à 8 ; psaume LXXII ; évangile selon saint Matthieu I 18 à 24