mardi 30 septembre 2014

courriel à l'Elysée - repères ? politique familiale... pharmacie...



Sent: Tuesday, September 30, 2014 10:56 AM
Subject: repères ?

Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,

quels sont les repères, quelles sont les références ? sont-elles la gauche ? sont-elles ce qui a été espéré et qui reste le bien commun à l’immense majorité des Français ?

Est-ce la comptabilité publique, au moment où se présente un budget 2015, très rigoureux et qui ne sera pas mieux tenu que les précédents ? ou bien est-ce ... ?

Deux exemples malheureusement coincidant avec ce budget et le marquant donc, avec la contradiction de ne pas augmenter les salaires pour divers prétextes dont celui de la déflation mais en prétendant donner du pouvoir d’achat (phraséologie Lagarde-Sarkozy de Novembre 2007, mois qui fut agité)

1° politique familiale. Notre natalité est notre ultime argument de “grandeur” et vous diminuez l’avantage consenti jusqu’à présent dès le second enfant, vous diminuez de moitié le congé parental en mettant fin au choix des conjoints de se relayer ou de choisir pour en bénéficier, enfin vous “rabotez” sur les aides à domicile et même supprimer à ce qui est dit la “prime” de naissance (quelques 750 euros). La presse, au moins en province, titre : tour de vis pour les familles.

2° pharmacie. Le pharmacien est le lien à guichet ouvert, ce que même les généralistes ne peuvent être, entre les patients et l’ensemble de notre couverture médico-sociale. En conseillant systématiquement les génériques, il est certain qu’ils sont de bons gardiens du budget de notre Sécurité sociale. Ils ont su s’adapter à la parapharmacie. Voilà que vous autorisez la vente de certains produits pharmaceutiques en grandes surfaces, celles-là même dont nos agriculteurs se disent victimes et qui tiennent déjà presque toute l’économie de consommation et pas au bénéfice du grand nombre. Et selon des dispositions que je ne sais pas en détail, vous permettriez à du capital non professionnel d’entrer dans les officines.

Qui êtes vous ? je m’adresse aux pouvoirs publics en principe animés par le vote du 6 Mai 2012. La gauche “moderne” plus à droite que la droite ? car cette dernière a souvent peur du réflexe social et même d’une revanche de la gauche. La gauche sans référence serait-elle sans limite pour mener le pays à ... ce qu’il n’est pas ? et ne veut pas être ?

Et puis en raisonnant seulement pour l’intérêt du gouvernement et sa situation dans l’opinion publique, comment faire tant d’erreurs sur des sujets aussi symboliques, et qui ne rapportent pas cent sous au budget et au fisc ?

Je continue de lire très attentivement et en prenant des notes, le livre de Valérie Trierweiler. On ne peut donner portrait plus nuancé et plus approché de ce qu’est le politique quand il n’est que politique. Témoignage d’une femme séduite, poussée à toutes les rupture et, y ayant consentie, qui demeure amoureuse malgré une connaissance de cause peu commune. C’est un grand livre, qui n’est pas forcément ni entièrement négatif pour le Président, qui peut même – en lui tendant le miroir – contribuer à un éveil français du cauchemar léthal. Je vous donnerai prochainement ce que j’en pense globalement et ce qu’il m’apporte.

Bonne journée, pensées chaleureuses.

Inquiétude & Certitudes - mardi 30 septembre 2014


Mardi 30 Septembre 2014  
  
  Paniqué par le temps qui passe, par l’inopiné et le conclusif de la mort. Il faudrait, il faut si peu pour que vienne la conviction du néant, aussi incompréhensible, encore plus incompréhensible que la vie. Le grand commandement de la Genèse : le travail, la collaboration avec le Créateur, et celui du Nouveau Testament : l’amour. Ces deux activités, ces deux formes de la continuité et de l’épanouissement de l’être, nous arrachent au non-sens. L’amour m’est surabondamment donné, du moins celui dont je suis entouré et gratifié, mais le travail… je ne « produis » rien depuis des années et des dettes très pratiques s’accumulent, cette épave à retirer du domaine public maritime, maintenant ce permis de conduire presque à sec de points sans que je retrouve, afin de les contester, les contraventions ayant motivé ces sanctions. M’éveiller sans à mes côtés ma chère femme est un dépaysement que je n’avais jamais ressenti auparavant. Et la mort de mon cher beau-père…  un tiers de sa vie en paralysé, en dépendant de plus en plus totalement. La nuit est là, sans lune, sans étoile, une sorte de brume blafarde annonçant quoi ? Un vague cri d’oiseau. Pas de chant. – Hier soir, sans entrer dans mes chantiers ni mettre à jour quoi que ce soit, simplement accompagné Marguerite et dîné avec elle devant la télévision, elle regarde un documentaire sur l’assistance à un couple séparé mais partageant encore garde des enfants et éducation, bien fait. Tandis que je ploie mentalement sous le poids d’une annonce cruelle, maladroite et témoignant surtout d’une effrayante passivité devant « la vie », une de mes nièces annonçant séparation et divorce avec quelqu’un que je m’étais mis à aimer, un mariage que j’ai factuellement facilité et donc parrainé.

    Pourquoi ne suis-je pas mort dès le ventre maternel, n’ai-je pas péri aussitôt après ma naissance ? Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir, deux seins pour m’allaiter ?  Maintenant je serais étendu dans le calme, je dormirais d’un sommeil reposant… Marguerite, tandis que nous faisons réviser la voiture, dessine des lettres de son prénom et me demande ce qu’est une crise d’angoisse. Définir chacun des deux mots, le second : facile, le premier : compliqué. Pourquoi la question : elle ne me le dit pas. Elle s’(est organisée intérieurement : elle n’accepte pas la mort de son grand-père et, tout en protestant de son amour pour lui, elle dit préférer sa grand-mère, qui de fait l’ « adorait », dont elle a été la grande et durable dernière joie, manière dont ma belle-mère évoquait notre fille, et qui évidemment était active, parlait… Prier est la réponse. Pourquoi donner la vie à l’homme qui ne trouve plus aucune issue, et que Dieu enferme de toutes parts ? Prier… tu m’as mis au plus profond de la fgosse, en des lieux engloutis, ténébreux, le poids de ta colère m’écrase, tu déverses tes flots contre moi. [1] Et Job, dont j’ai dit à mes psy. il y a quelques dix-quinze ans, que son livre était par excellence le compte-rendu d’entretiens psychothérapeutiques de l’école freudienne et lacaniene (tce qui ne leur avait pas sauté aux yeux, pour la simple raison qu’ils/elle ne l’avaient pas lu…), Job continue avec le psalmiste qui l’a relayé (chronologie des deux textes ?) car mon âme est rassasiée de malheur, ma vie est au bord de l’abîme ; on me voit déjà descendre à la fosse, je suis comme un homme fini. Et le Christ ? notre lumière. Comme le tempps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Présage… dans un village de Samaritains… on refusa de l’accueillir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Ces Samaritains que Jésus a si particulièrement enseignés, qu’il a admirés, jamais rabroués…  Colère des disciples, réflexes humains…  Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. Une sort de … Jésus passif, fataliste ? non, Jésus comprenant totalement, même nos rejets et nos désespérances, bonnes ou mauvaises raisons. Jésus sachant et voyant TOUT, Son propre destin et sa Passion, sa Mort, sa Résurrection, et marchant, continuant. Comment ? pourquoi ? l’amour de son Père et pour son Père, pour nous. Dans cette nuit où je crie en ta présence, que ma prière parvienne jusqu’à toi. Amen. Il est temps que j’aille éveiller notre trésor, la classe, voile ce matin, ce soir la psicine, elle se réjouit de la cantine. Réalisme et conduite toute relationnelle. La vie-même. Seigneur, bénis-nous, bénis ceux qui se séparent de non-amour, bénis ceux qui se rendent à toi par la mort que Tu leur donnes, bénis à nous prendre et garder dans Tes bras divins avec à tes côtés le sourire, la présence de Ta sainte mère, la Vierge Marie, mystère qu’elle seule est Ta mère tout humaine, comblée de Ta grâce, aimante et si libre. Notre exemple de vie et de mort.

matin

Un ami – Français, ayant opté pour une retraite très anticipé au Liban car le simple placement de ses économies le fait vivre mieux, plus tranquille, et sans le stress d’une collectivité au travail qu’à Paris dans une banque spécialisée d’objet et changeant de « propriétaire » tous les deux ans… il me téléphone avant de venir séjourner chez nous comme chaque année.

Voici ce qui circule au Liban, rumeurs et « toile ». Comme je le mets en garde contre un risque d’enlèvement, là où il est, près de Baalbeck et qu’il peut se trouver quelque traître dans son village pour le livrer, les Français valant de l’or maintenant, il répond qu’en zone chiite, ce n’est pas le risque, et il développe. L’Etat islamique est une création des Américains, leur projet de 2001, morceler au maximum le Proche-Orient en petits Etats, notamment l’Irak trop puissant en trois Etats : un sunnite, un chiite et un kurde. Evidemment, éliminer Bachar mais ils en auraient été empêchés l’été de 2013 par Poutine. Les bombardements sont pour la montre et ne dérangent guère les djihadistes. Comme je demande l’intérêt des Américains là-dedans, ce serait de sécuriser leurs approvisionnements en multipliant les intervenants. J’aurais plutôt vu, s’il y a artifice et manœuvre, ce que les Américains tentent et réussissent depuis la chute de l’Union soviétique : donner motif au maintien et au renforcement de leur protectorat politique et militaire sur l’Europe occidentale alourdie à dessein par l’ancien domaine soviétique d’Europe orientale. Et comment expliquer qu’on puisse détruire à distance un gars en fauteuil roulant à Gaza et ne pas se faire Bachar de la même manière. Il partage ma perplexité. Qu’on n’ait rien vu de l’ « accident » de la Malaysian Airlines en Ukraine alors que tout était braqué sur l’est de ce pays… Certainement, malaise des militaires aux Etats-Unis comme chez nous : les dires du chef d’état-major au Sénat, les spontanéités de Le Drian avant un conseil de défense. Non seulement, bombarder en Syrie mais des troupes « au sol ». Ce dont ne veulent pas les politiques. Ce que je crois, sans conclure, c’est que les habiletés américaines depuis un siècle (prédation des colonies espagnoles, non-ratification du traité de Versailles pourtant en grande partie inspiré par eux, retard à chaque guerre mondiale pour intervenir, expéditions d’Afghhanistant et d’Irak) ont conduit chaque fois à des catastrophes, celles-ci peu avantageuses pour l’Europe, et aussi pour eux : leurs morts aux deux guerres, et au Vietnam, et sans doute dix-mille hommes au Proche-Orient depuis dix ans.



après-midi 

Alors que ce matin je me posais la question : l’Allemagne ne fonde-t-elle pas depuis une vingtaine d’années sa puissance économique non seulement sur sa capacité à conserver son patrimoine industriel en propre, mais par une utilisation de sa puissance commerciale ? celle-ci à la disposition des exportations chinoises transitant et se rebaptisant chez elle : vg. les ampoules électriques, elles-mêmes favorisées par des normes européennes, ayant interdit nos produits habituels et d’ailleurs moins chers ? deux économistes de renom outre-Rhin, l’un apparenté au SPD et l’autre à la CDU diagnostiquent avec inquiétude une panne de l’innovation et un défaut d’investissement en Allemagne. L’Allemand épargne beaucoup, mais investit peu, les insfrastructures sont lacunaires, les salaires n’augmentent guère et sur dix-quinze ans l’Allemagne a une croissance et des gains de productivité plutôt en-dessous de la moyenne européenne. Ce qui prolonge mon raisonnement de ce matin (celui sur les ampoules électrique, je me le répète chaque fois que cherche à retrouve mes anciennes), la France, au moral baissier, aux différents indices calamiteux, atteint un certain fond, propice à une lucidité qui n’est nôtre que dans l’adversité… Si le vice-chancelier ministre de l’Economie fait siens ces deux livres, en revanche Angela Merkel garde comme cap unique l’équilibre des comptes et la résorption de la dette.

Gérard Larcher, qui a promis un meilleur restaurant aux sénateurs, va retrouver la présidence du Sénat qu’il avait déjà exercée de 2005 à 2011. Primaire dans le groupe UMP qui lui donne 87 voix contre quelques 50 à Raffarin. Je persiste à croire comme il y a dix ans que raffarin aurait ratissé au centre et à gauche alors que Larcher ne sera que l’élu de l’U.M.P. Il est dit que des recommandations de viter Raffarin serait venues de l’entourage de Sarkozy et que cela aurait nui donc à l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac (ou plutôt de Bernadette…).

Abou Sayaf aux Philippines menace à l’Allemagne de décapiter deux otages de sa nationalité, si… si quoi ?


[1] - Job III 1 à 23 passim ; psaume LXXXVIII ; évangile selon saint Luc IX 51 à 56

lundi 29 septembre 2014

Inquiétrude & Certitudes - lundi 29 septembre 2014



Lundi 29 Septembre 2014    
 
Mort inopinée d’un handicapé par AVC depuis viongt-trois ans bientôt, puis grabataire, muet, totalement paralysé… mais mort, séparation, départ, perspective que nous organisions, mon beau-père… pour la Toussaint, quinze jours dont se faisaient une joie ma chère femme, notre fille, moi avec elles pour une fois à Strasbourg… Bouleversement du cœur, pas de mots. Foi de notre fille : Papepa accueilli par Mamema, tous deux se rejoignant, mais aussi : je n’ai plus de grands-parents, je n’ai plus de famille. Intuition juste de ma sainte belle-mère, pas de maison médicalisée, pas d’hôpital, on y attrape tout, on y meurt si vite. Partie la première pour n’avoir pas voulu cette issue-là, usée pour que vive chez lui son époux, en sa compagnie, elle avait raison… mon âme se peuple de ces morts. De ces formes-là de sainteté.
Prier…[1] escathologie, « échelle de Jacob », ces textes marquent juste pour l’accompagnement de qui nous aimons, et pour la suite que nous prenons dès ici-bas. Dépassant l’amour d‘eux-mêmes, ils sont allés jusqu’à la mort. Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux cieux. Une semaine aussi que notre compatriote, Hervé… Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de Dieu. A la mort de ma mère, les textes, déjà de l’Apocalypse, évoquait cette émancipation de tout, cette lumière totale et ineffable. Rien d’abstrait, car celui qu’appelle le Christ, est personnellement connu, nommé de Lui, avant même la rencontre physique : Comment me connais-tu ? – Avant même que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuietr, je t’ai vu. Et il n’y a qu’une réponse. Jour aprtès jour qu’elle soit la nôtre. Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! c’est toi le Roi d’Israël ! Chronologiquement, selon les évangiles, la toute première profession d’un disciple du Rédempteur. Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses polus grandes encore. Depuis le « péché originel », Dieu s’étonne toujous de la foi des hommes, quand…


début de matinée

Chine. La semaine dernière, quarante « émeutiers » exécutés dans le Xin Qiang, extrême-ouest, frontière de mon cher Kazakhstan. Depuis hier, manifestations pour « davantage de démocratie » à Hong-Kong, réponses : gaz lacrymogènes. La Chine ne durera pas comme grande puissance économique si elle garde son régime politique et cultive la jungle sociale, l’écrasement des minorités, et si elle inquiète territorialement ses voisins (conflits te en mer de Chine).

« Co-working »… rue de Rennes et en Sorbonne, quelques dizaines d’étudiants. Un nouveau statut : l’étudiant-entrepreneur, l’impatience de commencer et le souci de ne pas se faire piquer une idée. Bien évidemment communication et gisements d’affaires sont internet, même l’évaluation par une commission ad hoc des dossiers pour ce statut. Modèle et langue de l’Amérique plus que jamais référence, sauf pour les pratiques-mêmes de l’internet : la Chine. Absence évidente de l’Europe sur ce qu’est aujourd’hui la « modernité », les façons de se former et l’ensemble de l’internet et de l’informatique en logiciel et matériel.

« Trou » de la Sécu. plus important encore que prévu : 11,7 milliards. Ce serait surtout le régime famille : à quoi correspond ce régime ? les allocations familiales et congés parentaux ?




soir

Chine… un nouvel emprisonné à vie. Réminiscence de Tien An Men pour la génération adulte et pour les commentateurs. La jeunesse ne s’en souvient pas. Plusieurs avenues concédées à Hong-Kong par la police, ultimatum jusqu’à ce soir ou à jeudi, ce n’est pas clair, refus de dialogue. Pour la jeune génération, refus que les libertés résiduelle soient retirées à la date du vingtième anniversaire de la rétrocession de la colonie britannique. Une « sinologue » mais de quelle nationalité met en évidence la tolérance générale dont sont actuellement entourés les « faits accomplis » : elle met sur le même plan la capture de la Crimée par Poutine et l’échec du referendum d’indépendance en Ecosse.

Scenario très différent en Espagne. Le projet de referendum  indépendantiste en Catalogne, prévu pour se tenir le 9 Novembre prochain, est contré par le gouvernement central qui le défère au Tribunal constitutionnel pour inconstitutionnalité et soutient que cette consultation ne peut se faire que pour l’ensemble des Espagnols. On voit évidemment mal qu’une majorité de ceux-ci permettent à la Catalogne d’être indépendants.

Trou de la Sécu… incohérence. Notre dernier argument de « grandeur » était notre natalité. Voici que par diverses « astuces » le congé parental de trois ans, au choix des conjoints pour qui le prend, est diminué de moitié, que la prime à la naissance (quelques 750 euros) serait supprimée et qu’un avantage familial dès le second enfant serait « raboté »…

[1] - Apocalypse de saint Jean XII 7 à 12 ; psaume CXXXVIII ; évangile selon saint Jean I 47 à 51

dimanche 28 septembre 2014

Inquiétude & Certitudes - dimanche 28 septembre 2014



Dimanche 21 Septembre 2014    
 
Prier…[1] la parabole des deux fils qu’envoie leur père à sa vigne. Oui, Seigneur, et il n’y alla pas… Je ne veux pas, mais ensuite s’étant repenti, il y alla…Que pensez-vous de ceci ? Jésus s’adresse à ses détracteurs, ses contemporains, mais à moi ? oui. Lequel des deux a fait la volonté du père ? Les actes et non le premier mouvement… Jésus d’ailleurs ne parle pas d’une adhésion à Lui-même, mais à la prophétisation de Jean à Son égard. Vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. En « pastorale », ce que cela donne, l’amour mutuel. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres…  dans le Christ, on se réconforte les uns les autres… l’on s’encourage dans l’amour… l’on est en communion dans l’Esprit… l’on a de la tendresse et de la pitié… Leçon de conduite par Paul qui ne la justyifie pas en morale, mais du fait même de la personne du Christ : Dieu l’a élevé au-dessus de tout, il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au nom de Jésus, aux cieux, sur la terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux… C’est toujours l’ouvrier de la onzième heure, une existence humaine en conclusion, l’instant ultime, aucune accumulation de mérite ou de créance à longueur de temps, mais le mouvement du présent, comme s’il doit être le dernier, et il y en aura un qui sera bien le dernier. Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie. Parce qu’il a ouvert les yeux, parce qu’il s’est détourné de ses fautes, il ne mourra pas, il vivra.

Les « sénatoriales ». La majorité de gauche au Palais du Luxembourg n’aura été qu’une parenthèse de trois ans en cinquante-cinq de Cinquième République. Le PS et François Hollande auront eu l’élégance ou l’imprévoyance de ne pas « profiter » de cette rare majorité pour une ou plusieurs révisions constitutionnelles. L’avancée de l’U.M.P. compte tenu des municipales déterminant en grande part l’orientation du collège électoral (87.000 élus locaux) était attendu, elle semble moindre que prévu. L’entrée du Front national, et donc son institutionnalisation et sa banalisation progressives, ne sont dangereuses que pour l’U.M.P.

Ségolène Royal, poussée au gouvernement par son ex., y perd beaucoup, allant à mon sens d’erreur en erreur. Son  intervention (tardive) dans le conflit d’Air France que son secrétaire d’Etat, si elle a encore la « tutelle » des transports, ne gérait pas mal et surtout dans la discrétion… ses réitérations à propos du gaz de schiste… tandis qu’elle met du désordre dans les recompositions de régions du « grand Ouest », ne contribue pas à la clarté pour les autoroutes de cette partie du pays et a laissé crever la voiture électrique… et sans avoir rien pu faire pour Heuliez. Elle était potentiellement meilleure depuis la présidentielle et avait été bonne comme ministre de la Famille, autrefois.


[1] - Ezéchiel XVIII 25 à 28 ; psaume XXV ; Paul auw Philippiens II 1 à 11 ; évangile selon saint Matthieu XXI  28 à 32

samedi 27 septembre 2014

ouvrir une ambassade dans l'ancien Union soviétique - journal au Kazakhstan . Septembre 1994

bien tôt en ligne, ainsi que les mois précédents

Inquiétude & Certitudes - samedi 27 septembre 2014



Samedi 27 Septembre 2014

Prier… hier et aujourd’hui… nos vieux amis prêtres à Saint-Joachim, les Vêpres, les psaumes chantés en français, l’Angelus en latin. Mon cher Denis M. à nouvreau présent, sauf deux-trois phrases en incise pour divaguer, mais nous pouvons évoquer le voyage allemand de de Gaulle en 1962 avec nos photos. du cinquantenaire, BB et Dieu… créa la femme, et c’est lui qui commente la crèche de Noyal-Muzillac, l’âne qui selon les Pères de l’Eglise est celui qui cherche, qui trouve, qui connaît le sens. Divorce, procréation médicale assistée, adoption par la compagne d’une mère lesbienne, la tolérance, voir large, qu’est-ce que le sacrement ? y en a-t-il autant qu’il est dit aujourd’hui ? un signe, le baptême, l’eucharistie, celui du pardon une fois dans une vie… je le retrouve donc. Marguerite, il est heureux qu’elle reste disponible à toutes orientations,  nore prière du soir, la difficulté de trouver pour les tous petits enfants, dans notre cas, simple transmission de ce que je récitais à mes deux ans… Les tables pour le repas du soir, certains visages me sont devenus familierrs, échange avec l’un, Portrait de M. Pouget puisqu’un mal-voyant à son côté. Il l’a dans sa chambre. Le Père Jean LD avec qui j’ai « parcouru » en deux fois deux ans l’entier de la Bible, en compagnie de huit-dix, revenez que nous parlions un peu. L’idée me vient en repartant – le parc séculaire planté par des moniales, pour la collection et non le paysage, essences et magnficence de beaucoup de ces arbres et buissonnements - que c’est une autre forme sinon d’apostolat ou de mission qui m’incombe, du moins un témoignage pour ce qui se partage, un cycle de « causeries », voyages, pays, politique, peut-être… Me voici aux âges de sainte Anne, grand-mère, quoique notre fille n’ait pas encore dix ans.
Et puis mes neveux, l’histoire d’un mariage, d’un amour et l’indiscernable dans ce qui a tout arrêté, puis fait chavirer, réparer ? comment ? Brasillach : que l’on n’espère jamais renouer ce qui a été coupé. Effectivement, ce n’est pas du même ordre. Nos quatre hôtes ce soir, que nous recevons en famille, seule la seconde de leur fille, précisément l’adoptive est « sans problème ». La force de ce qui nous unit, ma femme et moi, je n’en fais pas l’inventaire. Sans doute, n’était-ce – dans mon passé – possible qu’avec une seule autre, à l’amour il faut l’amour. Le signe de l’enfant accepté, refusé, pas possible. Signe décisif. – Et le sang des martyrs, celui d’Hervé Gourdel – sans oublier, moins spectaculaire et d’entière responsabilité du président d’alors, Michel Germaneau, très belle figure volontaire, éjà au Mali, 2010 – chance imméritée pour la France, tellement dans le besoin spirituel. Spirituel au sens de l’âme et non du rituel. Une religion qui devient police des mœurs, travers d’une pratique de l’Islam dont l’auteur – juste – de l’Islam des lumières (son nom, déjà notoire, Français ou francophone, m’échappe à l’instant) et confusion évidente d’une partie des chrétiens et de l’épiscopat en France à propos du « mariage pour tous », oublie ce qu’elle est : lien de l’homme à Dieu, révélé e octroyé par Celui-ci. Contraste, mon ami Denis M. hier disant combien lui paraît sensible le rapprochement entre musulmans et chrétiens sur le mariage, et à l’accueil, la religieuse préposée qui par son prénom m’appelle à lui parler de ma petite nièce son homonyme. Elle aussi relativise et même salue cette conception et cet amour.

Matinée largement commencée, l’heure des insectes avec la chaleur qui monte, des grillons ? encore. Les oiseaux se sont tus. Ma femme a préparé table et cuisine, elle est à l’ordinateur de notre fille, le sien en carafe depuis que le mien… et ainsi de suite. Marguerite, sa tablette enfin connectée, trouve le jeu qu’elle ne voyait qu’en démonstration chez nos informaticiens, elle me téléphone sa victoire, j’admire. Elle m’avait téléphoné cet été quand sa tablette avait commencé de fonctionner, qu’elle en avait vomi de bonheur. Les SMS et tweet (twitts ?) des trahisons, des propagandes et qui, avec les pages consultées sur face-book, vont bientôt tenir lieu de sondages, puis de referendum puis même d’élections, ne sont le pire que selon nos âmes et nos mollesses, je suis convaincu que ces technologies et ces nouveaux modes si bien assimilés par nos enfants dès leurs cinq-six ans constituent une très forte avancée pour l’humanité. A condition que le vieux livre à papier si physique du XVIIème ou du XVIIIème (l’almanach de Vergennes pour l’année que j’ai sous les yeux ou l’édition sous le manteau du testament de Richelieu, pour contrer la révocation de l’édit de Nantes en mettant en doute la naissance royale de Petit-Louis dit Louis XIV, 1685, que j’ai aussi) ou les brochés dont les pages années 30 ou 50 du Xxème s’effritent et qu’on coupait, demeure notre recours à cet autre dialogue qu’est la lecture, le temps passé, passant à lire, à se laisser prendre, à être habité… Ce qui nous sauve.

Splendeur, vérité de l’Ecclésiaste ! je ne la crois pas désespérante, même si vanité des vanités, tout est vanité ! [1] Sans doute, la poussière retourne à la terre comme elle en vint, et le souffle à Dieu l’a donné. Précisément, ce qui a été ne s’effacera pas, et il y a Dieu, garant de tout, de la Création, nous en sommes mais aussi de nos fins, nous le verrons, nous en vivons déjà. Sous viens-toi de ton Créateur, aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais, et qu’approchent les années dont tu diras : « je ne les aime pas »… Non, je les aime, car elles me redonnent, instant par instant, celles que j’ai déjà vécues et leur donne tout leur sens, j’assemble à chaque moment tout ce que j’ai aimé, tout ce qui m’a aimé, celels et ceux… et tout ce qui fut et qui est, tout. Car tout est matin, toujours. On le sait quand on a accompagné jusqu’au seuil des mourants, grâce que j’ai reçue, grâce insigne que ma femme et moi ayaons pu ainsi accompagner sa mère, qui donc nous accompagnera à son tour, quand… rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants. Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Oui, Seigneur, bénis-nous et ce que Tu nous donnes de faire et d’accomplir. Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains. C’est le Christ qui fait, par Sa vie-même, vie puissance, vie parcours, vie incarnation, totalité de Dieu, la synthèse des souffrances et de la réussite. Les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger. Tous ces éléments de psychologie, ces descriptions si justes et sobres que donnent les Evangiles, les disciples et le Maître, notre Seigneur. Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Réalité de l’Incarnation divine, lorsque l’homme s’en va vers sa maison d’éternité. Seigneur, apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. Vêpres d’hier soir, autre jeunesse, et mon cher jeune frère moine, ses joies de rencontre, de la chair, de la nuit, des étoiles et des éveils, autre vieillesse ? Je ne sais mais les embrasse chacun et tous, tandis que notre fille s’éveillera et que nous nous sommes inquiétés de l’aîné de nos chiens introuvable de la nuit tombée à l’aurore, puis tranquillement réinstallé dans son coin. Divine compréhension de chacune de nos époques (et sans doute, collectivement, de chacune de nos cultures et de nos civilisations, Dieu parlant toujours notre langue contemporaine et s’exprimant toujours, à notre portée, par les événements auxquels nous participons d’ouî-dire, de tolérance ou de passion, d’action-même). Sois heureux aux jours de ta jeunesse, suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera au jugement. Eloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance ! Il y a pénitence et aveu à faire de ce que j’ai péché… le temps de la vieillesse est peut-être autant celui de la mémoire que de la pénitence, grâce d’avoir à demander pardon et rémission et désormais seulement le bonheur des autres, car notre bonheur n’est plus par nous et pour nous, il est pour les autres et par les autres. Dieu aime notre bonheur, c’est notre plus forte ressemblance à Lui. Quand s’éteint la voix de la meule, quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons, lorsqu’on redoute la montée et qu’on a des frayeurs en chemin… le Fils de Dieu fait homme est devant portant Sa croix pour que roule à jamais la pierre de nos tombeaux.                       

Le Télégramme, de bien moindre autorité que Ouest France, mais significatif bien plus souvent, a un article mettant vis-à-vis et à pied d‘égalité Sarkozy et Hollande. C’est bien ce que veut le premier : « la guerre des chefs » et ré-inauguration du rôle de chef de l’opposition, qu’avait su inventer François Mitterrand face à Georges Pompidou et surtout à Valéry Giscard d’Estaing, malgré le système tripartite de la gauche d’alors. Mais c’est ce à quoi ne croit pas Hollande.

Quelques centaines de manifestants seulement à Nantes pour la réintégration dans la région Bretagne. Silence toujours de Jean-Marc Ayrault. Chagrin, habileté, recul ?

Les Britanniques ont rejoint le système aérien de la « coalition » sur l’Irak : base de Chypre. Le « djihad » marquerait un grand coup s’il sabotait les bases « occidentales » d’Abu Dhabi, de Chypre, et autres. Les talibans n’ont pas eu cette capacité à Kaboul, pourtant jointive de leurs territoires. Belges et Danois devraient aussi participer aux bombardements. Efficacité ? il semblerait que cela aurait fait mettre en veilleuse les raffineries et gisements contrôlés par l’Etat islamique en Syrie, dont la production est certainement très petite, et ne rapporterait en contrebande que quelques cinq millions de dollars par an (Françis Perrin, notre ami anciennement Amnesty international, en même temps que sa revue et son centre d’études sur le pétrole et les stratégies qui vont avec…).



[1] - Ecclésiaste XI 9 à XII 8 ; psaume XC ; évangile selon saint Luc IX 43 à 45

vendredi 26 septembre 2014

Inquiétude & Certitudes - vendredi 26 septembre 2014



Vendredi 26 Septembre 2014    
 
Hier soir, reprise de mon ordinateur, cette fois connecté mais je ne l’ai pas encore vérifié – fin d’une déshérence et d’une paralysie ? je l’erspère et il le faut : chantiers – de la tablette pour Marguerite fonctionnant enfin, et réunion de parents, la maîtresse de notre fille rendnat compte de ce qu’elle fait. Elle m’a plu par son appréciation détaillée et positive de ce groupe d’enfants, formé et stable depuis maintenant sept ans, et par l’exposé très clair des programmes et de chacune de ses manières. Elle est convaincante. Nous n’étions que deux pères, passivité de l’auditoire presqu’exclusivement féminin donc, absence d’un quart des familles. Sensation de quelque chose qui marche, y compris pour ce qui a fait polémique ou difficulté de mise en place : les nouveaux rythmes scolaires. En pédagogie et en disponibilité meilleure des enfants, Agnès est convaincue et nous l’a démontré. Ambiance et méthodes certainement très différentes de celles qui m’ont formé, mais le souci est bien le même : l’enfant et sa progression, place plus grande au jeu et à la respiration quotidienne, grande précision bien encadrée par le ministère pour ce qu’il y a à acquérir et à contrôler. Les querelles sur l’école, au moins primaire selon ce que notre fille nous donne à, comprendre par ce qu’elle vit, sont hors sujet et sans base vraie. Il y a enfin un civisme diffus autant que, sans insistance, l’initiation chrétienne que je souhaitais et à laquelle ma chère femme a adhéré. Même sensation d’harmonie et de mouvement à l’unisson dans un  tout autre ordre avec la mobilisation des Français musulmans. Il y a du ressort en France, il y des fonctionnements, il y a de la réaction. Ce n’est pas de la mise en scène. Je suis très heureux de la constater. La confiance en niotre pays, c’est celle que nous plaçons dans l’ensemble de nos compatriotes, dans notre esprit commun. La vérifier de temps en temps, surtout en ce moment, est néc essaire, c’est positif et même entraînant.
Prier… un jour, Jésus priait à l’écart… Pour la foule, qui suis-je ? … Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? [1] La séquence donne la sensation que Jésus se « donne en spectacle ». Quoiqu’à l’écart mais de qui et de quoi, il est à portée de ses disciples. Présence qui Le gêne, Le distrait ou inspiration : qui sont-ils pour être là sinon qu’ils sont là, parce qu’Il est venu et parce qu’Il est là ? Interrogation alors, et dialogue d’une concentratrion extrême. Le Messie de Dieu. Luc ne commente pas plus que le Christ cette réponse jaillissante, spontanée de Pierre, ni la sévérité de ce que Jésus a alors l’occasion de dire-prédire aux siens. Son identité n’est pas séparable de Son chemin : passion, mort, résurrection. Le christianisme entier est là, pas une idéologie, pas une philosophie, pas même une révélation des attributs de Dieu ou des conditions de notre destinée. Il est la vie humaine de Dieu. Une œuvre précise d’un Dieu incarné et dont l’incarnation a pour motif, raison notre rédemption. Dans une « pâte » précise, au sein d’une création précise, celle dont nous faisons partie : toutes les choses que Dieu faites sont bonnes en leur temps. Précarité et éternité, le lien et le passage de l’une à l’autre : il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué et que, le troisième jour, il ressuscite. Une sorte d’abandon de Dieu à l’homme, de passivité même, la victime totale, rejet social, souffrance physique et moral. Et l’action totale et décisive, englobant et donnant sens à tout : la résurrection, le contraire de toute passivité, de toute mort, de toute dépendance. L’ouverture et le bond.
La nuit sans lune et sans que sa fin soit perceptible, un ciel « complet » de toustes ses constellations à mon lever et maintenant que la journée commence, quoique le ciel soit seulement gris, délavé, les oiseaux, quelques-uns, encore taciturnes.
La Grande-Bretagne y va donc… vote aux Communes : 524 contre 43. Discussions sur les évidences : la Syrie ou pas ? des troupes « au sol » ou pas. Les Travaillistes contre l’intervention en Syrie. Pour l’heure, Poutine ne protège plus aussi immédiatement et manifestement Bachar El Assad.
Deux séries de manifestations, bonne séquence. Exhorations à la prière du vendredi. La Grande Mosquée de Paris, la mosquée de la Goutte d’Or, il semble que pour Boubakeur, on se déplace peu, quelques centaines de fidèles, tandis qu’à la Goutte d’Or, il y aurait eu des milliers de gens. Dimanche, manifestation avec tous, rassemblement place de la République. Les textes son pauvres. L’auteur de l’Islam des lumières, qu’il me faut lire, ainsi que le recueil des prises de position et déclaration des autorités de l’Islam en France, reconnaît que la mûe est difficile, celle d’une séparation entre le spirituel et le temporel. Bien évidemment, les textes et surtout les maîtres n’enseignent pas le meurtre, et l’on commence de bien dire que l’Etat islamique n’a rien à voir avec l’Islam et le Coran quoiqu’il prétende. Mais il va falloir approfondir d’une part et que les Etats arabo-musulmans de la région soient en tête de cette « croisade » car la « bannière étoileé » va vite devenir un repoussoir, puis un motif de plus pour le djihad.
Nouvelle erreur : Valls prend ouvertement parti pour Jurniac et contre les grévistes d’Air France, il agite vainement le patriotisme économique, l’image de la France, et n ’a manifestement pas regardé le détail des comportements du PDG, soufflant chaud et froid. Il eût mieux valu agir en sous-main et le secrétaire d’Etat aux Transports me paraît assez à l’aise dans ce travail discret.
L’interdiction des « logo » pour les paquets de cigarettes. Le spécialiste à la Salpêtrière pour la tobacologie et la lutte anti-tabac y croit, exemple australien, et sans doute efficacité encore plus grande en France. Il indique aussi une évidence, tout est fait par les cigarettiers pour créer et entretenir l’addiction, se faire une clientèle captive dès la pré-adolescence. Entendre le représentant de la SEITA, rachetée par Tobacco Imperial (c’est tout dire, nos privatisations, la fermeture de Carquefou…) est convaincant. Il raisonne droit de propriété sur les marques, et il aurait été évalué en Grande-Bretagne que cette façon d’exproprier les cigarettiers mérite une indemnisation de quelques 15 milliards… pour l’empêchement de faire se tuer les gens…
La tactique de NS. La « campagne » pour la présidence de l’U.M.P. menée et organisée comme une campagne présidentielle, elle est le présage de ce qui se fera pour 2017. Meeting pour les médias, les petites phrases et moqueries. Mais surtout le noyautage de la « classe politique ». Selon Le Monde, le candidat s’attaque aux « lieutenants » et soutiens de ses compétiteurs, porte-à-porte menaces et flatteries, promesses diverses comme en Juin-Juillet 2008 pour la révision constitutionnelle. Le type-même du politique d’aujourd’hui. Le génie des politiques : parvenir, se maintenir. Pour faire quoi ? et surtout servir à quoi ? Rôle dans le monde de maintenant : animation, discernement, mais la scène rarement et comme moyen.. et la gestion, évidemment pas, le cadre seulement. Le recours par le recul et par une certaine impénétrabilité quant aux humeurs et inclinations personnelles. Le contraire du réactif. Une présence sécurisante etnenveloppante, parce que non située selon l’événement ni a fortiori selon des intérêts et des partis, des origines.
Mode… Jean-Paul Gautier, que je connais peu, passe la main pour le prêt-à-porter. Commentaires : le premier à franchir la démarcation masculin-féminin, les filles habillées en hommes, les vestes, les pantalons. Du populaire aussi. Ma femme m’apprend qu’il habillait Madonna. – Le patrimoine français, encore : l’immatériel qui se réalise et qui rapporte… réconciliation fille-père Uderzo, ce qui fait exposer qu’il s’est vendu 350 millions d’almumbs en 111 langues. La collection continue, avec dessinateur et scenariste et le dernier album aurait marché aussi bien que ceux d’auteur. Le premier, il y a près de cinquante ans, ne s’était vendu qu’à 6.000. Plus le parc Astérix, un empire… et les films.



[1] - Ecclésiaste III 1 à 11 ; psaume CXIV ; évangile selon saint Luc IX 18 à 22

N B

ces jours-ci, remise en polices lisibles à compter du 15 Août dernier - et mise en ligne de ce qui est attendu dans des espaces datés mais non remplis

mercredi 24 septembre 2014

parce qu'il était Français

Déclaration solennelle du président de la République au sujet de l'assassinat d'Hervé Gourdel New York, mercredi 24 septembre 2014 Notre compatriote Hervé GOURDEL a été assassiné par un groupe terroriste, lâchement, cruellement. Je pense à lui. Il était parti en Algérie pour se livrer à sa passion : la montagne. Il a été victime d’un crime odieux, dont les auteurs devront être châtiés. Je pense à sa famille, à sa compagne, à ses parents, auxquels j’ai parlé et qui sont submergés par le chagrin. Je pense à ses proches qui sont nombreux, qui ne comprennent pas et qui n’acceptent pas cette terrible injustice. Pourquoi lui ? Pourquoi là-bas ? Je pense à tous nos concitoyens qui sont saisis d’effroi, parce que le but des terroristes, c’est justement d’effrayer, de faire peur. Alors, dans ce moment, je veux rappeler des choses simples et fortes. Hervé GOURDEL est mort parce qu’il était français, parce que son pays la France combat le terrorisme. Hervé GOURDEL est mort parce qu’il est le représentant d’un peuple, le nôtre, qui est épris de liberté et qui défend la dignité humaine contre la barbarie. Ma détermination est totale et cette agression ne fait que la renforcer. Nous continuerons à lutter contre le terrorisme partout et notamment contre le groupe qu’on appelle « Daech », qui répand la mort en Irak, en Syrie, qui poursuit des populations civiles, persécute des minorités religieuses, viole, décapite… Oui, c’est contre ce groupe que la France s’est mobilisée et a été appelée par les autorités irakiennes. Aussi les opérations militaires aériennes – il n’y a pas de troupes au sol – les opérations militaires se poursuivront, tout le temps nécessaire. Je veux aussi que toutes les dispositions soient prises pour assurer la sécurité de nos compatriotes en France et partout dans le monde. Je renouvelle mes appels à la vigilance, mes consignes pour que nul ne soit exposé à un risque qui est inutile dans cette période. Je réunirai, dès demain, un Conseil de défense pour, à la fois, fixer les buts que nous avons assignés à nos opérations militaires et renforcer encore la protection de nos compatriotes. Dans cette épreuve, l’unité est la meilleure réponse et c’est pourquoi je me réjouis, hélas, dans cette période que le Parlement ait pu démontrer son sens du rassemblement et de l’intérêt national. Je lance un appel à la réunion de tous, au rassemblement de toute notre communauté, au-delà de nos différences, au-delà de nos sensibilités, de nos convictions, parce que c’est l’essentiel qui est en jeu. La France ne cède pas au terrorisme, la France ne cèdera jamais au terrorisme, parce que c’est son devoir et, bien plus, parce que c’est son honneur.

courriel à l'Elysée + simplement

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Thursday, September 25, 2014 6:04 AM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - simplement Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, dans l’immense tristesse, regarder l’homme de la montagne et le suivre. Simplement, ne plus évoquer le terrorisme se réclamant et se justtifiant de Dieu, d’une religion, d’une idéologie. Simplement, considérer ces fous comme des fous, se trompant et trompés du tout au tout. Affaiblir, endiguer ? non. Supprimer, pas les gens, mais le système. Et totalement, comme on sut détruire le nazisme. La France ? en elle, certains des siens risquent d’être mis en cause en référence à ce qui peut en choquer d’autres, ce terrorisme se masquant d’Islam, ces exactions et ces abus de force, cette cécité de l’Etat d’Israël, Français musulmans, Français juifs, nous tous Français et en deuil, simplement Français. Pas de communautés à fondements religieux, mémoriels, raciaux. Pas de communautés à références extérieures. La France et sa militance européenne, sa militance pour le développement et la paix. Ainsi soit-il ! Et que la mort sanglante mais lumineuse de l’homme des montagnes en toute terre soit pour nous le signe du ralliement à notre unité d’hommes et de nation.

Inquiétude & Certitudes - mercredi 24 septembre 2014

courriel à l'Elysée - coeurs de France

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Wednesday, September 24, 2014 8:49 AM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - coeurs de France Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, 1° notre compatriote, apparemment de grande valeur humaine, enlevé à Tizi Ouzou dimanche soir. Tort que nous avons eu de répondre à nos trois plus hauts niveaux et selon nos trois voix les plus fortes et hautes qui soient. Ne donner aucun écho, que le silence. Je ne sais pas encore si notre compatriote a été exécuté à l'expiration du "délai", j'ai prié et prie pour le miracle. Si l'horrible a été commis, obsèques nationales et Panthéon ensuite. Incarnation de l'âme française dans le monde de maintenant. Et pas de discours, le soleil d'éternité du silence voulu par toute la nation. Et respecté. Là sera la réponse. 2° Brigitte Bardot, rétrospective sur France 2. Dans l'entretien avec Delahousse, évocation des présidents de la République française (relation maintenue avec VGE qui l'appelle au téléphone, alors que la chasse... Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, "rois des menteurs"... et le Président "gentil et attentif à bien de mes demandes"). Mon courriel à ce sujet à la suite de sa tribune publiée dans Le Monde : proscrire l'hippophagie et aussi la mort par saignée vif, autre manière d'abattre les animaux dits de boucherie. Le nécessaire se fait-il pour son anniversaire et qu'il soit accédé à ses demandes ? 3° nous distinguer au Proche-Orient de toute alliance de fait avec Bachar El Assad en reconnaissant comme gouvernement provisoire de la Syrie les démocrates d'Alep. Et alors bien entenu répondre à leurs appels : frappes, argent, armes 4° lu d'affilée hier les 130 premières pages de Valérie Trierweiler. Banal d'écriture et de récit, s'il n'y avait les personnages... or, il y a ceux-ci. Le témoignage est important pour l'histoire contemporaine et le portrait de François Hollande, commencé par touches non systématiques et très naturelles, n'a jamais été aussi finement si approché par quelque commentateur ou biographe (Raffi) que ce soit. En ce sens, ce n'est pas autant négatif pour le Président que cela a pu être dit (des qualités majeurs sont remarquées et mises en exergue), et ce n'est pas indiscret ni impudique autant que cela est pris pour prétexte par les bien-pensants qui disent ne pas lire, etc... Je vous en couriellerai une fois ma lecture achevée. Chaleureusement, voeux de bonne journée. Pensée pour le Président.

lundi 22 septembre 2014

courriel à l'Elysée - scène, amour et gouvernement

----- Original Message ----- From: bertrand fessard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Monday, September 22, 2014 5:55 PM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - scène, amour et gouvernement Pardonnez-moi, cher ami, Monsieur le Secrétaire général, de vous encombrer (peut-être). 1° Nicolas Sarkozy a fait confondre pendant cinq ans présidence de la République et gouvernement d'une part avec scène censément politique d'autre part. Il n'a plus que la possibilité de la scène et va en surabuser. Laissons-le lasser le public et même les médias. Et plus encore s'enferrer dans ce qui rappelle et présage tout, vg. Péchenard "directeur de campagne" et même futur ministre de l'Intérieur. Lassitude des Français qui s'intéressent et s'intéresseront à autre chose, et les "connaisseurs", eux, apprécieront phrases, choix, entourages et autres manipualtions. Que le gouvernement et même le PS se taisent. Complètement. C'est le silence à son propos qui sera la plus efficace réplique 2° en soi, toute réplique du Premier ministre est donc malvenue, celle d'hier sur le non-événement, celle d'aujourd'hui - à l'étranger en sus - plus encore (la honte). Mais deux choses pour ces textes. Les protestations d'amour du pays, parce que... et puisque... les " j'aime mon pays " sont déplacées. Si les dirigeants et les élus français doivent protester de leur amour pour la France et de leur patriotisme, où sommes-nous tombés ? Les réformes, l'effort, les sacrifices... Qu'est-ce qu'une réforme : une amélioration, une facilitation, une économie ? En dresser la liste, surtout si celle-ci a convaincu Angela Merkel. Le public, et moi, n'en savons rien. Et si c'est du genre réforme territoriale sans consultation des élus ni des citoyens, sur un modèle jacobin artificiel avec taille décidée par comparaison... c'est tout sauf expédient et démocratique. Mais surtout, c'est donner de nous-mêmes, l'image d'un pays et d'un peuple sur-fatigué, sur-épuisé, tentant dans un ultime effort, faciès et musculature spectaculaires, quelque rétablissement au trapèze ou à d'autres accessoires. Non. Nous avons à nous ajuster sur certains points, à nous entendre entre nous, à faire considérer que bien des cadres européens et mondiaux ne vont pas. Tranquillement, sereinement. Rien d'exceptionnel ni de surhumain. La vraie tâche en ce moment, c'est la participation des Français à ce qui les concerne, et la protection de nos patrimoines notamment industriels. Par exemple.. cette série d'effondrement dans l'agro-alimentaire breton mérite examen et diagnostc, et pas par un cabinet américain. S'il existe un ministre de l'Economie, distinct du ministre des Finance, ce doit être son emploi à plein temps, et sans communiqués ni commentaires Chaleureusement, bonne fin de journée.

courriel à l'Elysée . Berlin et retour

----- Original Message ----- From: bertrand fesard de foucault To: Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée Sent: Monday, September 22, 2014 2:53 PM Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - Berlin et retour Pièce jointe : retour - entretien Sarzkoy-Delahousse France 2 . journal du soir . notes prises J'ai pensé, cher ami, Monsieur le Secrétaire général, que ces notes prises hier soir pourraient vous intéresser, et être utiles. Je ne mets nullement sur le même plan le Président et son prédécesseur pour deux raisons. La première, tout intuitive, j'ai encore confiance malgré la persévérance de la politique menée et même des formes de communication et d'exercice des fonctions présidentielles, en continuité avec le quinquennat précédent. Confiance dans une grande intelligence et de la force intérieure, donc en une capacité de changer avec résolution. Deuxièmement, de plus en plus entre en considération le facteur temps, y compris dans nos dires à nos partenaires. Ce temps, le Président l'a encore et peut-être même davantage qu'au début de son mandat, puisqu'il en a pris conscience grâce à l'impossibilité d'envisager sa réélection selon les paramètres actuels. Le livre de Duflot est limpide, paisible. Il donne bien l'ambiance et quelques éléments du fonctionnement du pouvoir actuel. Donc, une oeuvre utile pour le citoyen. Le livre de Valérie Trierweiler. Reprenant maintenant la série de réflexions périodiques avec chronologie sur notre histoire immédiate (commencée en Novembre 2006), je ne le lirai qu'ensuite. Mais ma femme l'a lu, l'a trouvé bien. Ce qu'elle m'en dit ne rapetisse pas l'auteur et instruit factuellement sur l'histoire de ces dernières années. L'auteur donne aussi des traits de psychologies de beaucoup. Ce qui est également très utile. Les conclusions qu'en tire le lecteur ne sont pas forcément hostiles au Président, mais permettent de mieux connaître et comprendre les ressorts du temps et de la personne. - Ce qui me fait dire qu'il est nécessaire qu'il y ait des mémoires pour comprendre notre temps, même l'immédiat. Evidemment, il faut mettre en demeure Sarkozy d'écrire le livre de son quinquennat : Guaino et Clément sont insuffisants. Je ne sais si le cher Christian Frémont, que vous avez dû rencontrer, était en train de rédiger quelque chose, de sa responsabilité à l'E.N.A. pour les stages, puis la préfectorale, les comptes publics, l'Elysée. Et... vous-même, dans l'avenir : ministre pour l'Europe de Sarkozy, l'AMF totalement vérolée par l'équipe Rameix remise en place après vous, le couple Hollande-Royal depuis toujours ou presque, l'Elysée maintenant. A rédiger pour le bien commun. Bianco avait de quoi et ne l'a pas (encore) fait. Précédents ! Journal de Combarieu, votre prédécesseur, sous Fallières... du général Mordacq pour le ministère Clemenceau (1917-1920). Le Premier ministre à Berlin. Même erreur que le soir du 15 Mai 2012. Aller demander. Alors que ce soir-là nous avions, en ne ratifiant pas, le même bras de levier qu'au soir du referendum négatif de Mai 2005 : bousculer l'échiquier européen puisque le fonctionnement n'est pas démocratique et puisque l'esprit général n'est plus Maastricht mais Marrakech. Erreurs sur les personnes : à la Commission et dans ce rôle, Moscovici si médiocre ministre et initialement l'homme d'un autre candidat que le Président pour l'Elysée, et... à Matignon, n'avoir pas maintenu Jean-Marc Ayrault, figure de vétéran socialiste à la Mauroy et surtout germanophone, ce qui a été sans précédent pour un chef de gouvernement français depuis Robert Schuman. Rien que la germanophonie valait péremptoirement pour son maintien. Le critère d'un leadership est d'être reconnu, nous faisons "tout" pour cela en faveur de l'Allemagne. Chaleureusement, voeux de bonne fin de jorunée.

Inquiétude & Certitudes - lundi 22 septembre 2014 ... sera développé et remis en police plus lisible

Lundi 22 Septembre 2014 Prier … faites attention à la manière dont vous écoutez. Une bonne part de la psychologie du Christ et de ses recommandations est elliptique, elle se réfère à des vigilances, à des exigences vis-à-vis de nous-mêmes et par égard à une réalité que nous ne connaissons que si incomplètement. Le caractère divin de l’ensemble de la Création, la complexité de toite communication parce que nos âmes sont complexes. Jésus prêche la transparence – thème si évoqué ces années-ci et si peu vérifié, pratiqué, même de bonne foi. Rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Le comporteme,nt adéquat ? pour tout homme ? Ne refuse pas ton, aide à celui qui la mérite, quand tu as les moyens de l’accorder…ne travaille pas au malheur de ton prochain, alors qu’il vit sans méfiance auprès de toi. Ne chertche pas querelle sans raison à quelqu’un qui ne t’a pas fait de mal, et ainsi de suite. Ce semble simple… Dieu se moque des moqueurs, mais il accorde aux humbles sa grâce. Des textes ce matin, de silence, d’invitation au calme, donc à la prière. Hier soir, du vent. Un test de personnalité… un des signes (de plus) de notre dégénérescence est de ne produire qu’un tel personnage, convain d’être à la hauteur des circonstances et qui ne témoigne de rien d’autre. Des propos de « café du commerce » expliquant pourquoi pendant cinq ans… de même qu’un livre de souvenirs, depuis un mois, explique une autre psychologie, donnant une manière de résoudre l’énigme d’une persévérance à ne pas correspondre, non plus, aux situations et circonstances. Il va falloir nous en sortir par nous-mêmes. Ni dogme, ni science, ni exemples venus d’ailleurs, ni chefs au pluriel ou au singulier. Que de nous-mêmes. Oui, prier. matin Les arrivées au pouvoir sous la Cinquième République. Les retours : tentatives et réalités. VGE, LJ La machine : JC, NS. La légitimité par le passé : son exceptionnalité. Le 18-Juin, le Tigre. L’intégration d’une personne dans l’histoire d’une nation. Cas de la France, continuité fin d’après-midi Syrie, Turquie, les camps de réfugiés, 160.000. Ankara veit éviter la jonction des deux populations. La menace directe de l’Etat islamique, l’enlèvement d’un Français près de Tizi Ouzou. La réponse de Bernard Cazeneuve. Valls à Berlin. Etiquetage et effeicacité des mesures. Les réformes Schröder ? quelles sont-elles ? quelles ont été les réponses allemandes en 2008 ? Parler à l’étranger, sans doute Lmondres en 1940, mais Rome et Genève en 1969 ? les habitudes de cette décennie : la politique intérieure aux trousses, la conférence de presse commune, l’impudeur française, les intimités manquées avec nos partenaires. Exemples de DG et de MCM. Sarkozy et ses prédilections : renseignement, réseaux. Guéant, Gaudin, Péchenard.

entretien Nicolas Sarkozy . Delahousse . France 2 au journal du soir dimanche 21

Nicolas Sarkozy – le retour… entretien radiotélévisé Dimanche 21 Septembre 2014 20 heures, France 2 + Interrogé par Delahousse : Nicolas Sarkozy… Il a fait le choix du retour, a-t-il fait le bilan de son action ? que pense-t-il de sa famille politique ? les Français l’attendent-ils ? – Grand retour… en direct sur ce plateau. Ses adversaires, la jeune garde, bref la bataille a commencé… Image en fond : publication du sondage, 55% contre ce retour. Images des distributions de tract sur les marchés. « Ce n’est pas un retour mais un nouveau départ ». Une vieille dame : « ils parlent tous d’eux, j’aimerai qu’il nous parle de nous ». Image des interventions d’aujourd’hui. François FILLON : Je n’ai pas le culte des sauveurs mais des idées. La question : comment rasssembler les Français et pour quoi ? – Alain JUPPE : Vous ne redoutez aucun duel ? Si j’avais peur, je ne ferais pas de politque. DELAHOUSSE Il a finalement choisi, pourquoi ce retour ? avec qui – deux ans et demi en arrière qu’entendre le 6 Mai 2012 ? – Rediffusion… la voix sourde se voulant confidentielle et convaincue. La tête guignol. Les lèvres pincées. – Avez-vous eu le temps de comprendre pourquoi vous avez perdu NS Je ne regarde pas mon image. Revois cela pour la première fois. J’ai gardé dans mon cœur chaque moment, chaque seconde. D La vanité de certainss moments, lesquels ? NS ((Marguerite … devenir plus beau )) Un mot très important. La responsabilité. J’ai fait des erreurs, naturellement ((Marguerite… Il a vieilli, toujours de petist yeux, grossi des oreilles)). Pas de réussite possible si l’on est tout seul. C’est le temps l’âge, l’expérience. Tentation qui était la mienne de tout vouloir faire soi-même, ne pas déléguer, je voulais tellement que ce soit le mieux psosible, que les gens ne soient pas déçus. Depuis deux ans, j’ai rencontré beaucoup de gens. J’ai pu parler sans le poids du pouvoir. Les gens posent des questions. Je me suis apoerçu que j’ai pu blesser des gens. En général, je suis courtois, je suis sincère, mais parfois la difficulté des problèmes, quand on ne prend pas la bonne expression. J’espère que j’apprendrai toute ma vie. ((Marguerite… Lui, il n’est pas tout sérieux)). La France beaucoup de dynamisme, mais beaucoup de violence. Désacraliser la fonction présidentielle ? j’ai fait le mieux psosible D - Les Français ongt-ils envie de vous voir, de nouveau, au coeur de la vie politique ? NS - J’ai beaucoup réfléchi. Je ne me suis pas posé la question comme çà. Je n’ai jamais cru à l’homme providentiel. La quesiton est tout autre. Je circule beaucoup en Franvce La France pour moi, c’est une seconde nature, je ne vivrai jamais qu’ici, c’est 35 ans de ma vie publique, je l’ai regardée pendznt deux ans et demi, je n’ai jamais vu un tel désespoir, une telle absence d’espoir. Certains territoires et certains de nos compatriotes ont décroché de tout n’ont plus aucjn espoir. – En fond, 55% contre le retour – A l’envers je pose une question, l’envie profonde de redonner une perspective. Est-ce que je peux dire : les Français sont désespérés… ma famille politique est divisé… et je reste chez moi ? . Je n’ai aucune prétention.. N’avoir comme alternative crédible que la situation actuelle ou l’isolement total du Front national. Non seulement j’ai envie, mais je n’ai pas le choix. D - Peut-être ne croient-ils pas en vous ?. Cinq ans… puis dix ? Une rencontre qui n’est pas expliquée. NS Dites moi une chose que je n’ai appliquée, posez la question. J’ai sans doute beaucoup de défauts, je ne crois pas avoir tout fait. Je n’ai pas menti. Deuxième tour contre François HOLLANDE : chacun de nous doit dire la vérité Série d’anaphores, moi président… N’ayant pas mzenti, mon expérience, idées et clivages éliminés, de vieux… depuis trois siècles. Envie de participer au redressement du pays, pas entre déprime et isolement. Dans tous les pays que j’ai visités, jamais vu des gens comme maintenant qui décrochent, qui sont…. Pas envie de laisser tomber les gens. D – Les affraires ? Dans ce nouveau processus ? NS - Je vais bien sûr vous répondre à cette question qui est très importante. La question n’est pas mon ambition, mais… Une grande f amille qui aille au-delà… Sur la question des affaires… je veux que chacun comprenne ce que j’ai voulu faire. Si j’avais quelque chose à me reprocher au fond de moi, viendrai-je m’exposer comme çà en revenant à la poltiique, sous les projecteurs avec tous ceux qui ont commencé de m’attaquer avant même que je dise quoi que ce soit ? Si je n’étais pas revenu, on aurait dit que j’avais peur. Du fond du cœur aux Français, la campagne présidentnielle, c’est le seul moment ou j’ai été en colère. Bettencourt, des années, vingt-deux heures d’interrogatoite… à l’arrivée, non-lieu, qui me rendra mon honneur ? Karachi, avoir tué des hommes…, aujourd’hui, je suis lavé. Qui me rendra mon honneur Une fois que tout cela sera terminé, ,je serai le seul homme politique autant examiné dans toute l’histoire de la République. Je suis stupéfait ((il dit : stupéfié…)) qu’un syndicat de magistrats ait fait le mur des cons, et la tête de gondole, c’est moi. D – Etes-vous sur écoute, encore ? N S - J’aimerai le savoir ((petite voix plaintive)) D - Conclusion : aucune de ces affaires ne vous inquiète ? NS - Sinon je ne serai pas revenu ! D – François HOLLANDE ? NS - Je ne vais pas utiliser notre temps. Il est son procureur. Il a passé sopn temps à défaire ce que j’avais fait parce que c’est moi qui l’avais fait. – Je ne veux pas polémiquer, lres Français sont las. Les Français souffrent. Un demi-million de chôimeurs de plus. En 2008, la crise éclate, En 2014, crise française qui peut emporter l’Europe. mondiale. Soyons précis, à la fin de mon quinquennat, croissance à 1,5% D – Une thérapie de choc ? NS - Pourquoi thérapie de choc, il y a assez de souffrance comme çà déjà. Est-ce qu’on peut s’inspirer de ce qu’il se passe dans le monde ailleurs. Et prendre ces mesures, avec le génie français. Première décision, 60.000 emplois, alors qu’on n’en azvait pas besoin… La France n’est pas destinée à disparaître, la seule question qui compte : quel système fiscal qui perettra aux entreprises ? qui mettra fin au scandale de l’émigration des jeunes ((Répétition… je répondrai à toutes vos questions… voix douce, édsespérée de dispobbilité)). Si nous perdons nos meilleurs jeunes… ils partent, c’est bon pour la culture française, mais ils ne reviendront pas… D – Valls n’a-t-il pas fait un pas vers le social-libéralisme ? NS - Je juge sur les faits. Si vous posez une question sur ce que j’ai fait, il faudra aller plus loin. Vous souvenez-vous de 2008 ? êtes-vous autant drogué par ce qu’il se passe aujourd’hui. Discours de Toulon, pas un de vous Français ne fera la queue aux banques. Et personne ne l’a faite… Aujourd’hui… Notre modèle doit être complètement refondé. D – Les rapports franco-allemands ? NS - France-Allemagne : première et deuxième économies de la zone euro A nous deux, 50% de la zone euro. Je n’ai pas l’idée de la France en queue de peloton, dont la voix serait secondaire. L’Allemagne n’est pas une alternative mais un fait. La zone euro ne peut continuer sans croissance. On ne crée pas la croissance par la dépense publique. D - La poltiique étrangtère ? Solidarité contre le terrorisme ? HOLLANDE, chef de guerre ? NS - L’expression chef de guerre ? principe de l’intervention en Irak contre l’Etat islamique ? des barbares, tout à fait d’accord. Mais pour le reste quelle poilitique européenne ? l’Ukraine, « contacts indirects », je n’ai pas compris, décrocher son téléphone… D – Frrançois HOLLANDE peut-il aller au bout de son mandat ? NS - Vous vous rendez compte de la situation où nous sommes ? J’espre qu’il aille au bout de son mandat. Je ne veux pas que cette colère sous-jacente à la France tourne à la violence. D – Un climat pré-insurrectionnel ? NS - On demande à un responsable d’agir en responsable. Mettez-vous à la place d’un électeur qui a voté pour François Hollande ? d’un travailleur traité d’analphabète ? Au moment où il l’a dit, pas conscient de la gravité de ce qu’il disiat. On ne s’invente pas ministre de la République, cela s’apprend. La France est un pays profondément complexe. La réforme ders retraites avec François Fillon : dix manifestations. Une socialiste a dit à la télévision, la reytraite à 60 ans. « Je serai le président du pouvoir d‘achat » et première décision, fiscaliser les heures supplémentaires. Je suis inquiet quand des gens décrochent de tout raisonnement qui ne serait pas caricatural. D – L’UMP. Bernadette CHIRAC est étonnée ; elle vous voyait dans un poste avec plus de hauteur ! NS - Pendant douze ans avec Jacques CHIRAC. Centristes, libéraux, socialistes, etc… cela n’a plus aucun sens. Je suis si haut pkacé pour que cela ne soit pas ? D - Revenir uniquement pour revenir en politique ? prendre la direction d’un parti ? adouber un nouveau candidat pour la présidentielle ? NS – Alain JUPPE, je l’ai connu quand j’avais vingt ans, un partenaire, un ami. Je n’ai pas vu qu’il soit candidat. J’aurai besoin de lui. François FILLON, nous avons travaillé ensemble sans un nuage pendant cinq ans. J’aurai aussi besoin de lui. Donner ma,ndat pour un nouveau rassemblement, un nouveau fonctioomement : les partis sont caporalisés, centralisés. D – Un parti avec une dette de 75 millions d’euros… NS - Quand on perd, on a moins d’argent. Solution : qu’on m’élise président et vous verrez un enthousaime, un rassemblement pour créer la première formation politiquede maintenant. J’ai de l’affection pour Bernadette CHIRAC, mais si je ne le fais pas, qui le ferait ? D - Bygmalion ? NS – Je n’ai appris le nom qu’après la campagne. J’étais président de la République et candidat, j’avais autre chose à faire. La campagne de Nicolas SARKOZY n’a pas couté un sou au contribuable. On nous a donné 0 franc 0 centime : 18 millions d’électeurs. Personne ne pense que je… D – Une conversation d’homme à homme, il y a huit jours, avec Copé ? NS – Ce vocabulaire viril ? Qu’est-ce que c’est ? thérapie de choc ? entretien d’homme à homme. Ce n’est pas moi qui ferait des procès. Alain JUPPE, je l’ai vu il y a dix jours, richesse politique d’avoir Alain JUPPE, François FILLON et peut-être même Nicolas SARKOZY. D – Marine LE PEN, selon VALLS, aux portex du pouvoir ? NS - Septième puissance du monde, la France. Je veux reconquérir les Français, je ne crois pas qu’oils croient en Martoen,. Répondre aux souffrancces, nous les avons déçus. La mondialisation, c’est bien mais va-t-on garder nos paysages et nos usines ? Quant à M. VALLS il était bien content d’avoir le coup de main de MLP. Et elle a donné un sacré coup de main à François HOLLANDE. D - Le sarkozysme d’aujourd’hui, celui de 2007 ? ou de 2012 avec Patrick BUISSON douteux ? BAROIND a dit que… NS - Cinq questions en une… personne. C’est qui suis responsable. L’immigration, croyez-vous qu’il suffit de se dire à droite pour la résoudre ? Une ligne politique, pragmatique, j’aurais dû aller plus loin là-dessus et j‘aurais dû le dire plus tôt : Schengen, ce n’est pas possible. Toute ma vie, je me suis battu pour l’Europe. Politique économique : plus de droite ni de gauche. Le progrès scientifique, c’est central La France seule à tourner le dos au progrès scientifique parce qu’elle en a peur ? la France, en compartiments politiques. D – Patrick BUISSON enregistrait vos convesrations ? cela vous a inquiété ? les révélations d’un président de la Répblique… NS - J’en ai connu dans ma vie des trahisons, mais comme celle-là, rarement ! D - … NS - Enthousiasme, détermination, idéal qui est le mien. Nos querelles d’ego sont dérisoires. Situation où est la France. Je veux réussir cela, pas du tout parce que vous m’êtes sympathique, mais parce qu’il le faut. D – Trente-six mois de campagne, cela va être long. Et quelle garantie que vous tiendrez ce que vous allez promettre ? NS - Réintroduire le referendum dans nos institutions. Certaines élites françaises bloquent le débat. Beaucoup de questions ainsi. D - Le mariage pour tous, reviendrez-vous sur cette question ? NS - Faut-il répondre comme à l’époque ? Avec le nombre de chômeurs, est-ce une question essentielle ? Non ! J’ai vraiment détesté la manière dont on a traité... Des millions de gens ont défilé, humilié dans ce qu’ils croyaient le plus profondément. Il a divisé les Français. D - Ferez-vous la même chose ? NS - Je n’utiliserai pas les familles contre les homosexuels, à la manière dont on a utilisé les homosexuels contre les familles. Le manque de courage, ce n’est pas là que j’ai le plus changé. 20 heures 57.. Ce que je pense… Discontinuité avec les querelles de ce jour-même, il a blessé deux hommes politiques de premier plan (Journal du dimanche) et ne s’en est pas rendu compte : il dispose d’eux. Il considère comme close la période des mises en examen. Il a une dialectique grossière et simple. Si je n’étais innocent de tout, je ne me présenterais pas. Il jouait l’énergie, il joue maintenant l’intensité d’une empathie avec les Français qui souffrent. Mais il n’a strictement aucun programme hors ce qui concerne son parti, sinon quitter « l’espace Schengen » et imiter ce qui marche chez d’autres… aucun diagnostic, propos d’une grande banalité sur l’ambiance de notre époque. Il ne sait pas résumer ce qu’il a tenté de faire autreùment que par ce qu’il a tenté d’être. Il sait encore moins dire ce qu’il veut faire au pouvoir, sinon transformer le parti dont il veut la présidence. Tout revient toujours à ce qu’il est. Il n’a pas compris qu’exaspération et/ou désespoir sont simplement que son successeur, contrairement aux nécessités et à ce qu’il avait laissé croire aux électeurs, continue à l’identique ce que lui-même a inauguré en forme et en fond. La probabilité est qu’il va échouer, même sans précipitation des processus judiciaires. L’attraction sur laquelle il compte tiendrait vis-à-vis des politiques et de ses compétieurs à la possesion d’état, il ne l’a pas, et vis-à-vis des Français à un angle de considération de tout, vraiment nouveau et embrassant tout le ressenti et tout le factuel. N’ayant plus la maîtrise du temps et de ses sujets comme il l’avait depuis 2002 au culot et par contraste avec le président de l’époque et les entourages de celui-ci, il va – à mon sens – très vite paraître dépassé, et ce qui est pire pour lui : vieilli. Sans avoir, en échange, gagné en autorité morale. Pas d’allusion à un livre faisant le bilan de son règne et la prospective du pays.