Vendredi 25 Avril 2014
07
heures 27 + Voulu à la suite de l’émission HBM-DG sur France 5, et après
avoir dit ma pensée à Marielle CHARBONNEL et à Jean-Noël JEANNENEY, noter aussi
mon émotion et son pourquoi, mais je me suis endormi devant mon clavier et n’ai
pas sauvegardé les deux pages auxquelles j’étais quand même parvenu, et qui
étaient bonnes. Bref désarroi. Et évidemment pas avancé mon livre…. Grâce, sans
doute : j’y trouve une bien meilleure matière à réflexion pour le dernier
chapitre de mon registre 2. Et leçon, que je transcrirai d’ailleurs : la
gratuité de tout, l’acceptation que les choses ne se fassent ni même
n’aboutissent (apparemment) pas comme je le projetais. Leçon de vie et chemin
de la détente physique et mentale. Une autre continuité est possible.
11
heures 26 + Les apparitions du Christ (ce n’est plus la vie commune, ensemble,
pérégrinante et parfois périlleuse, souvent épuisante avec la pression des
foules et des détracteurs) sont très différentes les unes des autres. J’emmène
à Val-Thorens, si je le retrouve le petit livre du Père DANIELOU. Et aussi la
théologie de la chair de Michel HENRY, selon la Résurrection. Envoi
en mission, identité donnée selon des signes qui varient. Ici, une pêche
miraculeuse avec cet avant-propos étonnant, les disciples obéissent d’eux-mêmes
aux ordres d’un inconnu dont Jean n’a l’intuition qu’ensuite [1],
devant le miracle. C’est toujours : il
vit et il crut… Le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « c’est
le Seigneur ! ». La réaction de
Pierre est celle, toute physique, de l’amour, c’est le transport d’amour … que
n’a jamais Jean ; il est vrai que c’est lui le narrateur, mais tout en
étant fils du tonnerre, c’est l’homme
de la vie intérieure, c’est plus encore l’homme discret et délicat, c’est enfin
l’évident confident de Pierre. Quand y aura-t-il un pape, puisque le nom
composé est possible depuis 1978, un pape Jean Pierre ?
J’en rêve depuis longtemps. Et c’est lui qui dirige ainsi Pierre vers le
Seigneur ; ils ne disent plus le Maître. Aucun des disciples n’osait
lui demander : « Qui es-tu ? ». Ils savaient que c’était le
Seigneur. Contexte et rencontre : le
travail, la nourriture, Jésus pourvoit à la récolte et distribue lui-même. Les
enfants auriez-vous un peu de poisson ? – Non. – Jetez le filet à droite
de la barque, et vous trouverez. – Apportez donc de ce poisson que vous venez
de prendre. Les mêmes ingrédients que
pour la foule, à la suite de l’enseignement « sur la montagne », pain
et poisson. Singulièrement, Jésus avait déjà le nécessaire. En débarquant
sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du
pain. Mais il met à contribution les
siens qui donnent donc de leur pêche. Miracle accessoire ? le filet ne se
rompt pas. – Le témoignage des apôtres n’est pas une prédication, c’est une
annonce. Ce n’est pas un savoir-vivre, une sagesse, une recommandation de
comportement, quand il y en a, c’est une déduction, ce n’est pas le fond.
L’enjeu n’est pas anodin, c’est le salut, la guérison. De chacun,
du monde. C’est grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous,
ressuscité par Dieu, c’est grâce à lui que cet homme se trouve là devant vous,
guéri. Ce Jésus, il est la pierre que vous avez rejetée, vous les bâtisseurs,
et il est devenu la pierre d‘angle. En dehors de lui, il n’y a pas de salut. Et
son Nom, donné aux hommes, est le seul qui puisse nous sauver. Ce n’est pas un discours d’exclusion et de
monopole, c’est simplement la réalité dite par ces gens telle qu’ils l’ont
constatée, comprise, qu’ils en sont inspirés. La suite tient à la liberté, à
l’intelligence spirituelle de chacun, à la grâce qui donne cette liberté et
cette compréhension. Notre relation à Dieu est par Jésus Christ, et cette
relation est double, nous sommes les bourreaux du Dieu fait homme, nous sommes
les miraculés du Ressuscité. – A cette troisième apparition, des disciples pas
anodins : Thomas, père de la foi, et Nathanaël le parfait israëlite :
il est de Cana, est-ce sa parentèle qui invite Marie, son fils et les disciples
de Celui-ci aux noces qui deviendront fameuses ? « Venez
déjeuner »… Jésus s’approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le
poisson.
L’émotion,
la sensibilité, les adultes les prennent pour le domaine et la manière des
enfants de recevoir : les tout-petits. Les évangiles de la Résurrection. Erreur,
c’est l’adulte qui est émotif, vulnérable, en manque inavoué mais constant
d’une tendresse dont il garde la nostalgie, d’une immédiateté de compassion et
d’élévation au bien-être, tandis que l’enfant – leçon répétée de notre fille –
est positif, concret, logique aussi : les faits sont premiers, et c’est
seulement à partir d’eux et non a priori que s’élaborent l’explication, la compréhension. Pour
le moment, toujours les mêmes questions-constat. Dieu parle notre langue, le
contemporain ? alors pourquoi je ne l’entends pas, et je ne l’entendrai
jamais… Chemin autre probablement, mais les évangiles répondent en indication
précise du chemin. Jésus a l’initiative en temps, lieu et geste. Je n’ai pas souvenir
d’enfance d’une émotion attendrie à la pensée du « petit Jésus ». En
revanche, Dieu a toujours été à ma taille, à la fois Lui-même et mon
compagnon d’âge, le contemporain de tout ce que je vis, et de tout ce que je
vois les autres vivre. De plain-pied. La continuité de ma vie est là. Pourquoi,
pas de fille pour Dieu ? toujours un homme, le fils ? réponses avec
la Vierge, avec l’Eglise, mais Marguerite ne le vit pas et interroge
fondamentalement. Il n’y a pas que du
spirituel dans le spirituel et le religieux. Venez déjeuner.
L’affaire
Alstom se confirme puisque Montebourg serait à chercher des solutions « alternatives ».
il y a deux autres lectures possibles. Si le rachat est le fait de General
Electric, celle que j’étais censé protéger et mettre en poste, quand j’étais à
Athènes, il y a trente ans, Clara Lejeune, qui a ruiné la carrière de son mari
Hervé Gaymard, dernière carte de Chirac contre Sarkozy et nommé pour cela aux
Finances, qui a pu obtenir ce poste gratifiant par son titre : ambassadeur
chargé de faire venir des investissements étrangers en France, y serait pour
quelque chose : elle a pantouflé pour présider General Electric France. Autre
piste, Bouygues qui n’a pas eu son téléphone mais détient près de 40% du capital
d’Alstom, chercherait à se refaire du « cash ». Conclusion :
forfaiture de Hollande si la gauche accepte le départ d’un des derniers « fleurons »
de l’industrie française. Je ne vois pas ce qu’il y a à perdre après : je
considère notre construction automobile passée à terme aux Japonais
(Renault-Nissan) et aux Chinois (Peugeot… nom imprononçable, ou pas encore assez
habituel). Il y aurait cela. Mais c’est surtout une caractéristique du
capitalisme français, que l’on n’y est pas solidaire les uns des autres,
contrairement notamment aux Allemands où l’ensemble des entreprises quelle que
soit leur taille, ne fait qu’un face aux tiers.
Ukraine : Kiev est décidé à défendre son territoire, d’autant que de fait la perte de la Crimée lui donne internationalement un gage. Etats-Unis et Russie sont dans la guerre des mots.
Ukraine : Kiev est décidé à défendre son territoire, d’autant que de fait la perte de la Crimée lui donne internationalement un gage. Etats-Unis et Russie sont dans la guerre des mots.
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