lundi 28 avril 2014

courriel aux élus de gauche à l'Assemblée nationale

 
 
----- Original Message -----
Sent: Monday, April 28, 2014 11:49 PM
Subject: il est encore temps, chers élus de gauche
Pièces jointes: couriel à l'Elysée - nationaliser Alstom 27 IV 14 ; courriel à l'Elysée - actualité . Florange . referendum sur le traité budgétaire 1er X 12 ; couriel à l'Elysée - patrimoine national ou public, Alstom, Lieb  24 IV 14 ; ABC pour le pouvoir actuel - 16.17 XII 13
 
Chers députées et députés, élus du peuple,
 
l'honneur de la gauche et l'intérêt de la France, de notre pays, concordent exemplairement pour la troisième fois au moins depuis l'élection présidentielle de François Hollande : Aulnay, Florange, Alstom. Sans compter un traité budgétaire accepté dès le soir d'une prise de fonctions si heureuse, en échange d'un pacte de croissance de 120 ou 130 milliards d'euros dont on ne voit pas la queue d'un à Aulnay, à Florange, pour Alstom. Cette entreprise stratégique mise en péril par son actionnaire dit de référence quand celui-ci veut se venger de ce qu'il a subi pour le téléphone : caricature. Un ministre de l'Economie soi-disant féru de volontarisme qui n'a pas démissionné après Florange, qui n'est pas au courant autrement que par la presse de ce qu'il se passe pour Alstom : caricature. L'épouse qui a ruiné la carrière ministérielle de son époux et qui, d'ambassadeur chargé de faire venir les investissements étrangers en France, devient le patron de General Electric France, à la manière dont il y a vingt ans un ministre du Commerce extérieur était devenu le représentant de Boieing en France : caricature. Va-t-il y avoir demain une majorité de gauche pour voter un pacte - avec qui ? et priver de fond toute discussion budgétaire jusqu'en 2017 ? Caricature dont vous accepteriez d'être les têtes pour l'ambiance ?
 
Un emprunt direct national citoyen pour financer la nationalisation d'Alstom sera couvert en quelques heures et plusieurs fois.
 
Il est impensable qu'il n'y ait pas un sursaut. Le pacte de responsabilité est un mot de plus comme depuis 2008, comme dans les périodes de débâcle nationale, sinon de trahison par timidité mentale, par conformisme à une dogmatique plus économique et financière. Il n'est plus une planification et une répartition des efforts entre patronat et gouvernement, il n'est plus qu'engagements fiscaux unilatéraux, vous le savez bien.
 
L'équilibre du pays, son indépendance ne sont pas dans le rétablissement des comptes, qui d'ailleurs ne s'obtiendra pas et qu'il est effrayant d'en laisser le contrôle à une Commission européenne à quelques semaines de l'expiration de ses pouvoirs.
 
A quoi sert une élection présidentielle si l'intérêt national n'est pas défendu ? Il n'y a pas que l'emploi, ni notre savoir-faire qui sont vendus, il y a la démocratie, celle-ci n'a pas de prix (cf. la suppression des départements sous prétexte d'économiser).
 
La résistance vous appartient.  Il faut un coup d'arrêt à cette logistique nous expropriant de notre patrimoine national, à ces remboursements à la spéculation d'une dette dont on ne sait pas ce qu'elle a financé : à la mort de Pierre Bérégovoy, elle était huit fois moindre.
 
Le gouvernement en minorité mettra le Président devant les réalités encore davantage que lui sera rappelée l'espérance qui l'a fait élire : de justesse.
 
La France doit de nouveau inspirer l'Europe en inventant une autre dialectique du redressement. Et la gauche peut aussi appeler à la démocratie directe européenne : l'élection du président de l'Union au suffrage direct de tous les citoyens européens.
 
Vous pouvez en quelques heures, changer la donne. Sauver l'honneur de la gauche, défendre les derniers éléments de l'intérêt patrimonial et stratégique de notre pays.
 
Voeux chaleureux.

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