Jeudi
24 Avril 2014
Le mot
de la fin ? un anniversaire anticipé de plusieurs mois – pourquoi ? –
et dont il n’est même plus dit que c‘est celui d’un assassinat : ils ont fait taire Jaurès, commençant la
Grande Guerre autant que l’attentat de Sarajevo… à Carmaux,
FH est hué, dispositif policier exactement comme aux temps les plus marquants
de NS, et une femme crie : vous nous avez volé le socialisme. Mais une fin
n’est pas un dénouement. Epoque passionnante et à suspense, sur tous les sujets
et sur tous les théâtres. Epoque funèbre pour la France et par la faute de ses
dirigeants, aussi de son peuple qui ne se soulève pas contre tant d’erreurs, tant
de gaspillages, de pillages et de désinvolture. Un peuple trahi, jamais
consulté depuis des années à qui l’on fait croire que les élections ont un sens
et lui donne à choisir. Toute l’expérience de ces deux ans pas encore écoulé le
clame. – Prier … c’st pour vous d‘abord que Dieu a fait lever son
Serviteur, et il l’a envoyé vous bénir, en détournant chacun de vous de ses
actions mauvaises. Le christianisme, la
Bible entière en ses deux Testaments, la condition humaine ainsi dite et
reflétée, sont tragiques, dramatiques, pas du tout suaves, et vivre comme si
nous étions au repos – le repos de l’Esprit ou dans l’Esprit, disent certains –
au repos perpétuel est certainement une illusion, probablement même une façon
de refuser la vie. Le
nerf de celle-ci est la conscience de ce drame et c’est cette conscience qui
nous fait prier, implorer notre salut et découvrir, vivre – alors – qu’il nous
est pleinement accordé. Convertissez-vous donc et revenez à Dieu pour que
vos péchés soient effacés [1] Leur premier miracle effectué, c’est ce que
prêchent les Apôtres, en situation et avec un fait nouveau à proclamer : le
Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a donné sa gloire à
son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviz livré ; devant Pilate, qui
était d’avis de le relâcher, vous l’aviez rejeté. Lui, le saint et le juste,
vous l’avez rejeté et vous avez demandé la grâce d’un meurtrier. Lui, le Chef
des vivants, vous l’avez tué ; mais Dieu l’a ressuscité d’entre les
morts : nous en sommes témoins. Factuel
et non philosophie. Réplique de la
Genèse mais avec un aboutissement immédiat : un péché d’origine,
collectif, mais une victoire, l’humanité pécheresse a cette fois son
champion, et cet homme – qui est le Fils de Dieu – vainc cette mort qui était la
conséquence, dans la Genèse, du premier péché. Tout repose sur la foi au
nom de Jésus, Jésus ressuscité. Le Christ
crucifié, mort, enseveli, ressuscité. Voyez mes mains et mes pieds :
c’est bien moi ! Touchez-moi : un esprit n’a pas de chair ni d’os, et
vous constatez que j’en ai… C’est vous qui en êtes les témoins.
Ukraine-Russie :
prise par la force, sauf la mairie, de ce qui semble la « capitale »
de la région orientale de l’Ukraine, cinq morts, chars ukrainiens avec
drapeaux, rupture de la
trève. Réaction de Poutine, crimes de guerre si l’armée
ukrainienne tire sur le peuple, conséquences graves à attendre. Manœuvres militaires
russes aux frontières iukrainiennes, démonstrations aériennes. Union européenne :
l‘Ukraine a le droit de défendre sa souveraineté territoriale. Etats-Unis,
calmer le jeu. On en est aux mains, il semble que les « Occidentaux »
sont acculés à soutenir un peuple, un gouvernement qui résiste au dépècement. Si
Benès avait résisté en Septembre 1938… malgré l’accord de Munich … habileté de
Hitler que n’a pas Poutine. Il y avait l’accord de Munich.
Israël
a vraiment abattu ses cartes : on ne veut pas d’Etat palestinien, on veut
des fragments qu’on puisse constamment accuser de terrorisme.
Politique
intérieure… le gouvernement encourt aussi bien le reproche de raideur puisque « l’effort »
(de qui ? de l’Etat ? des assujettis ?) serait limité en faveur
des « petites retraites », seuil de neuf cent euros. Or, le seuil de
pauvreté est légèrement supérieur, soit 960 euros et syndicats comme
association considèrent que la petite retraite est entre 1100 et 1200 euros…
que de faiblesse puisqu’il est ouvert à des négociations là-dessus ainsi que
sur le point d’indice des fonctionnaires. C’est évidemment à la marge. On ne sait s’il y
a dix millions de petits retraités ou deux seulement. L’effet d‘échelle est tel
que pour quelques dizaines d’euros par an en plus ou en moins, on perd un ou
deux milliards. – J’entends pour la première fois Valls sur quelques phrases d’affilée.
La voix n’est ni belle ni laide, elle n’est pas très caractéristique, elle n’est
certainement pas un atout. Celle de Pompidou toujours, celle de Mitterrand sur
le tard en était un. Quant au texte, il est filandreux, répétitif, tout aurait
pu être dit en une phrase, l’attention aux petites retraites, ce l’est en cinq
ou six et l’on passe de « mesures fortes » à « gestes significatifs ».
Quant à la sémantique générale, elle est atterrante, alors que nous sommes
inertes, on parle de choc. Alors que personne ne tient parole, on parle de
pacte. Alors qu’il n’y a plus de planification, on parle de plan et l’on va de la
rigueur à la responsabilité, avec l’obsession de 2017 : on desserrera les
freins ? ou l’on perdra l’élection présidentielle ?
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