mardi 8 avril 2014

Inquiétude & Certitudes - mardi 8 avril 2014




Mardi  8 Avril 2014

Me ressaisir,, mais je n’y arriverai pas seul. – Prier…[1] Jésus, à la veille de sa Passion, tous détracteurs repérés, s’adresse-t-il aux Pharisiens ou à nous ? J’ai beaucoup à dire sur vous, et beaucoup à condamner. Mais il lie ce péché, le péché, notre péché aussi bien à une recherche (désespérée) qu à une situation. Vous me chercherez et vous mourrez dans le péché. Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. Solution pour résoudre cette affreuse dichotomie : la foi, et la foi en Lui, Jésus Christ. Si, en effet, vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. A la question d’identité que toute son existence terrestre devrait faire nous faire nous poser, le Fils de Dieu fait homme répond donc, et entrebaille la porte qui ouvre vers la foi : c’est une compréhension, la nôtre, au moment où s’opère, précisément, notre salut. Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS. C‘est la propre relation de Jésus à Dieu, du Fils à son Père, qui – priée, contemplée, reçue en révélation, en Eglise, en notre époque, dans celle de ma vie, ce « troisième âge » – qui nous fait réaliser Qui il est. « Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul parce que je fais toujours ce qu’il lui plaît. »  Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.  Le texte est elliptique, sans « tissu conjonctif » ni phrase de liaison. Seules les affirmations décisives sont données, notées, souvenues. La solitude humaine devant ce qui est ressenti comme un destin, un fatum et donc autant d’impossibilités pour l’homme, ce que je ressens tellement, solitude parce que nous ne savons pas ce qu’est la vie, nous ne la vivons pas, je ne la vis pas. Elle est plongée en Dieu, relation aevc Lui. Je ne fais rien par moi-même. Et Jésus de se prêter à notre contemplation, à notre espérance, à notre prière. Quand il apparaîtra dans sa gloire, il se tournera vers la prière du spolié, il n’aura pas méprisé sa prière. L’épisode des serpents dans le désert de l’Exode et de l’errance, la médication de Moïse, le caducée. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpente de bronze, il conservait la vie ! J’y suis, nous y sommes, impuissant, humilié, sans moyens, désespérant humainement, terrassé, à bout d’une course qui ne m’a mené que là où je suis, mais j’ai « charge d’âmes », y compris de la mienne. Seigneur, relayez-moi. Relayez-nous. Pauvre pays, pauvre de moi. Ne soyez pas loin. Ce qu’a ajouté notre fille au Notre Père que nous terminons ainsi depuis une quinzaine de jours : ne nous laissez pas entrer en tentation, gardez-nous avec Vous et délivrez-nous du mal. Amen. Dans la détresse et la prostration, cette lumière : elle nous impose la prière, elle nous tourne vers l’ultime recours. Ne me cache pas ton visag le jour où je suis en détresse ! Le jour où j’appelle, écoute-moi : viens vite, réponds-moi ! Pour le Christ, en tête de nous tous, de chacun de nous, c’est le jour ultime au Golgotha, après la nuit de Gethsémani. Seigneur, entends ma prière : que mon cri parvienne jusqu’à toi !

matin



Sans précédent sous la Cinquième République, une centaine de députés de la majorité font savoir leur désaccord avec la personnalité de Manuel Valls. De la déclaration gouvernementale de celui-ci, on n’attend que les indices de différence ou d’alignement sur le président régnant, que les éléments de prophétisme ou à charge quand plus tard, il sera lui-même à l’Elysée. C’est donc complètement décalé avec les nécessités de maintenant. La communication – le sienne, lui qui a été conseiller en ce domaine de Lionel Jospin, avec les résultats dont a pâti ce dernier tant à Matignon que pour l’Elysée – est toujours aussi mauvaise : un « coup de pouce » au SMIC et au bénéfice de tous ceux dont la rémunération ne dépasse de plus de 30% ce salaiare minimum. Trois ou quatre millions, plus les cinq millions de chômeurs : beau tableau à la prise de manettes. 

Poutine se pose en nouvel Hitler au moins pour la méthode. Le voici protecteur des minorités ou des populations russes où qu’elles se trouvent, et il dénonce la politique de Kiev préparant la guerre civile. Il entend défendre la mémoire des Russes (blancs) dans les mûtineries de 1917 – à propos desquelles le hasard du dossier Joseph Caillaux en Haute Cour, archives du Sénat) m’argumente. Pas encore de réactions en Europe ni aux Etats-Unis. 

Hénin-Beaumont. Du Morsi en Egypte, le pouvoir inspéré mais enfin, et aussitôt une confirmation d’identité : la représentation locale de la Ligue des droits de l’homme qui jouissait, sans bail d’un lcal de 20 mètres ² en mairie, en a été expulsée


après-midi

Indépendance de l’Europe et de la France, la guerre du gaz avec la Russie.

Manuel Valls. Echange ou plutôt sondage avec le père d’une amie de classe en attendant tout à l’heure la sortie. Il a été ans la campagne municipale, mais je ne sais sur quelle liste. Ayrault était bien certes, mais s’il décidait cela ne se savait ni ne se voyait. Valls va mettre de l’énergie et saura trancher. – Echo sur Europe 1 de la déclaration gouvernementale : la réforme Peillon est une bonne réforme (les rythmes scolaires, dont Jean-François Copé exigeait l’annulation comme un des premiers actees du nouveau gouvernement)..
S



[1] - Nombres XXI 4 à 9 ; psaume CII ; évangile aux Juifs VIII 21 à 30

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