Jeudi
3 Avril 2014
Prier… [1] toujours
l‘évangile de la liberté humaine. Vous ne
croyez pas en moi…vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !… Vous
n’avez pas en vous l’amour de Dieu. Moi, je suis venu au nom de mon Père et
vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! … L’empêchement à croire, à être libres ?
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des
autres… Echo de l’Exode et de la geste
mosaïque : ils oubliaient le Dieu qui les sauvait. Les deux témoignages sur Dieu, le sien
propre pour son Fils, Dieu fait homme et selon l’Esprit saint, celui des Prophètes
puis des Apôtres : Jean Baptiste a rendu témoignage à la vérité… le
Père qui m’a envoyé, c’est lui qui m’a rendu témoignage. Et notre mémoire, la mémoire que Dieu nous donne de ses bienfaits, de
ses œuvres, de son dessein rédempteur, de son amour et de sa sollicitude. Reviviscence
du présent par la prière.
Et paradoxalement, c’est cette mémoire que Moïse mobilise
pour fléchir Dieu : souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et
Jacob… et souvenez-vous, Seigneur, de
chacun de nous, et de Votre alliance avec nous. Nous sommes à Vous, ma femme
avec moi, notre fille, toutes celles et tous ceux qui sont d’âme en nous, morts
ou vivants de corps, le monde entier en toutes ses formes et toutes ses
époques, le crapaud évité evant notre portail, le hérisson aussi, dans l’un de
nos virages vers la départementale, toutes celles et ceux dont la route se
croisera avec les nôtres aujourd’hui et demain, notre pays, ses dirigeants, nos
dirigants et notre avocat qui nous a lâchés, professionnel d’abord pour se rebiffer,
dignité plus que travail fait, accessoirement chrétien. Comment en vouloir à
qui que ce soit en ce monde et selon notre type d’existence, si faillible,
précaire. Souviens-toi de moi, Seigneur, dans ta bienveillance pour ton
peuple. Amen.
matin
Le
problème gouvernemental, dans les circonstances de fait aujourd’hui, et selon
les techniques actuelles de la communication sociale, est précisément double. Aux
circonstances, répondre par des décisions créatives de faits et de paramètres,
nouveaux ou pas, contrant les circonstances, les épousant, les modifiant. Aux
citoyens et électeurs dont le pouvoir dépend à deux titres (il est élu ou réélu
ou renversé et rien n’est possible en économie et en société sans le concours
actif, sa,s la compréhension, l’adhésion de ces citoyens, électeurs,
consommateurs, entrepreneurs, usagers). Le premier problème est, dans mon
esprit, résolu : changer tous les paramètres économiques et financiers actuels,
le concerter entre Européens ce qui est aujourd’hui plus difficile pour nous
que si les cartes avaient été étalées au motif de la succession présidentielle
en Mai 2012… Le second n’est pas perçu : communiquer autrement. Bons ou
mauvais, les déclarations et « prestations » d’hier soi ou de lundi
passent. La recette de Nicolas Sarkozy qui – juste observation de François
Goulard – confondait décider et communiquer. De Gaulle annonçait et expliquait
des décisions, en exclusivité et en réponse autant aux circonstances qu’à l’opinion,
laquelle lui délégua longtemps de faire face aux circonstances. Jamais un
programme, la décision créait le fait. Le commentaire et l’adhésion portaient
sur le fait, non sur le dire. Aujourd’hui, il n’y a que le dire. Proche de l’incantation.
Donc, il faut trouver autre chose. Ce qui suppose – peut-être ? sans doute
– de vraiment choisir, décider. C’est prétendu, mais ce n’est pas vrai ni
vérifié. Citoyens et électeurs le sentent et le disent, le reprochent.
matin
Match donne la couverture au couple Valls. L’épouse
ou la compagne avait ricané sur celle de Jean,-Marc Ayrault, petits prof. lui
et elle… " Valls accepte le défi de Matignon ". Le moins qu’on puisse dire est qu’on
ne le lui a pas imposé. A la réflexion, l’image qu’il donnait de lui, hier soir,
était d’une jeunesse et d’une santé fragile. Certes le feu intérieur, mais une
précarité, et une conscience d’être précaire.
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