Jeudi 17 Avril 2014
06
heures 40 + Angoissse et lassitude… je
ne distingue plus le 6 du 5 à l’horloge de mon clavier… 05 heures 43, je suis
fatigué de me réveiller. Suspendu dans le vide ; Suis-je en vie ?
Notre pays, de même… sa vie politique, sociale et économique tenant à un taux,
contrôlé par des experts d’institutions multinationales tandis que ses deux
dirigeants dont la faillite de nos institutions nationales fait seulement
distinguer que 50 points de soi-disant popularité/impopularité les séparent ou
les unissent… mon beau-père de
plus en plus en linceul ne s’exprimant que par battements des
paupières et en tournant la tête, mais vivant : qui a pensé depuis des
années à essayer de le faire lire pour éventuellement le gratifier de
distractions autres que la
télévision. Mes paraboles du Jeudi-Saint au pied de
l’actualité spirituelle, et donc du salut commun, dont le mien et l’espérance
de mes aimées. La vieillesse met la vie en évidence et en quoi elle nous
échappe, et pourtant elle nous reste donnée à dessein avec, par compassion, les
moyens d’en produire quelque chose, qui doit être l’amour, la foi, la marche.
Prier [1]…
comment en être là ? à l’insupportabale, au vide, au non-sens ? ou
bien st-ce la grâce de ressentir, un tout petit l’écartèlement que vécut Dieu
fait homme, les deux conditions, les siennes, qui sont aussi un peu les nôtres
par Son adoption fraternelle, promesse d’aboutissement, galère plus ressentie
que le bonheur dans notre version terrestre ? et pourtant que la terre,
l’art, l’amour, la rencontre, la famille sont beaux, et la société si touchante
et parfois enthousiasmante quand l’unisson un instant se fait d’une humanité
triomphant du pire d’elle-même, ce qui arrive de temps à autre, les
libérations… les indépendantes… les Te
Deum… Les appels, notre banquier, comme
dans chacune des institutions du genre, n’existe plus en tant que personne
douée de liberté et ayant compétence non seulment pour la sauvegarde de son
emploi, mais aussi pour nous rendre service, … notre avocat, nous défendant mal
et du coup ne nous donnant aucune chance, rend son tablier parce que nous avons
osé lui demander d’argumenter mieux faute d’avoir pris à temps les initiatives
que nous pensions les meilleures… Je prends à mon compte, m’arrivant d’un
réseau de veille solidaire face à X misères et X violences, le cri d’une
détenue…[2]
Aujour’hui, commence la grâce de la Passion, la liturgie peut sembler
complètement à côté, les clergés et les oratoires complètement hors sujets
quand les vies se perdent et les sociétés se déshumanisent – et qu’est-ce que
l’humanité ? question encore plus vive et bien moins gratuite que
l’interrogation de Pilate : qu’est-ce que la vérité ? elle se voit,
la mise à mort… tandis que l’humanité ? c’est le projet de Dieu et c’est
notre envie…
Jeudi
Saint… comprenez-vous ce que je viens de faire ? plonger dans la Passion, nous n’y serons pas
seuls. Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ? ce que je veux
faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. – Tu ne me
laveras pas les pieds ; non, jamais ! – Si je ne te lave pas, tu
n’auras point de part avec moi – Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais
aussi les mains et la tête ! – Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je
vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux
autres. C’est un exemple que je vus ai donné afin que vous fasiez, vous aussi,
comme j’ai fait pour vous. Et dans la
conscience de sa mort humaine, selon d’atroces moments au moral, au spirituel,
au physique, à l’affectif, le Christ nous laisse l’Eucharistie, pauvre
mime ? ou lumière du monde ? la huit-même où il était livré, le
Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, Il le rompit et
dit : » Faites cela en mémoire de moi. » Première messe et signe de reconnaissance,d’identification de la
présence divine de Dieu avec nous : Emmaüs, REMBRANDT, les évangiles, les
allers-retours d’une vie de foi, de bonheur, de désespérance et d’offrande
amoureuse. Contre tous les dieux de l’Egypte, en dépit d toutes nos actualités en société, en nos âmes, en mon âme
malades de vertige, d’angoisse et de vide, j’exercerai mes jugements :
je suis le Seigneur. Alors, oui !
l’espérance de la prière, la prière de l’espérance, de la foi, de la confiance. J’élèverai la
coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur…. Je tiendrai mes promesses au
Seigneur, oui, devant tout son peuple. Quelles promesses ? Je le
sais, Tu le sais, Seigneur, depuis mon baptême, depuis nos naissances. Promesse
de Toi et de me confier, de nous confier à Toi.
La
pleine lune vient de se coucher, les oiseaux chantent leur ensemble, quelque
chose qui s’appelle : le jour, arrive. Ce
jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de
pèlerinage. Et prier avec les morts qui
sont en moi, énumération d’êtres si chers, tant aimés et qui m’ont précédé,
marqués du signe de la foi, chacun à sa
manière et Dieu nous veut tous. Repartir, aimer encore plus. Grâce de Dieu.
Marquant, tout autre, isolé, le cri du faisan tandis que continue et se reprend
le chœur des minuscules, de toutes parts. Sans doute, toujours le même et
unique faisan dans notre parage : établi. Ma chère femme, notre petite
fille à l'orée de tout, sa main dans les nôtres encore... comme nous gardions,
à sa mort, celles de sa grand-mère. Je t'offrirai le sacrifice d'action de
grâce, que toute cette journée soit ainsi. Amen
et acquiescement du faisan tandis que ne quittent pas encore la scène, nos
compagnons : les oiseaux. Puis un par un, se taisent mais demeurent.
Reprennent et le jour s’étale. Tous et Dieu, en ce moment, et toujours,
vraiment.
fin de
matinée
Ukraine.
L’accrochage. Une tentative séparatiste de réduire une garnison ukrainienne
appelle la riposte de celle-ci : les assaaillants ont trois tués,
plusieurs et une soixantaine d’entre eux interpellés. Pas encore de commentaire
de Poutine. Evidence qu’il a tout le jeu en main, peut le calmer ou l’exacerber
à volonté et que les Etats-Unis étant décidés à ne pas mettre leur force en
jeu, il peut jouer de la sienne et annexer l’est du pays. Il a également la
maîtrise du jeu en Syrie. Les Occidentaux ou plutôt les Etats-Unis s’étant
donnés la négociation iranienne comme priorité et leur sortie du bourbier
afghan, Poutine les tient là aussi. Personne ne le gêne à ses points faibles,
tout le Caucase qui ne demande qu’à s’insurger contre Moscou et Kaliningrad qui
n’a pas de communication terrestre libre avec le reste de la Russie. A son inverse,
Obama qui a la clé de la paix israëlo-palestinienne ne joue de rien, alors que son
clavier est richissime. L’Amérique est responsable de la
« dangerosité » du Proche-Orient et donc des souffrances quotidiennes
des populations ou occupées par Israël ou dominées sans Etat de droit par des
systèmes arabes qui seraient autres s’il n’y avait l’alibi d’Israël qui
lui-même permet les surenchères intégristes et religieux. L’Ukraine, lointaine
partie de l’Europe, mais partie de l’Europe sera donc laissée à son sort.
Algérie.
Entretien sur France-Info. avec un réfugié politique, animateur d’une
chaine de télévision opposée au système actuel et au quatrième mandat de
Bouteflika. Pour lui, les Algériens ne delandnt, toutes tendances, générations
confondues, islamistes ou pas, un Etat de droit. Al Ben Flis le promet et en
est capable. Scrutin aujourd’hui et demain : 23 millions de votants,
60.000 jeunes pour surveiller bénévolement le déroulement du scrutin pour
lequel un infirme qu’on n’a pu présenter au public depuis Mai 2012…reste donné
favori. Candidat de la paix civile, mais au prix de quelles coulisses ? Etat
de droit et démocratie, ls peuples dominés et « colonisés »,
l’indépendance certes, mais seulement. Echec évident aussi bien de l’ancienne
métropole que nous sommes, que de l’auto-gestion indépendantiste. C’est sans
doute avec la désoviétisation manquée, nos deux fautes à l’Ouest, ou plutôt
dans la communauté des Etats démocratiques.
Le
programme d’économies, les fameux 50 milliards, passent mal chez les
socialistes. – Pages du Monde pour ces jours-ci. Opacité du cheminement et de
la décision de Hollande. Tantôt, il est raconté qu’il était résolu au départ de
Ayrault dès cet été, tantôt qu’il a pensé attendre encore quelques mois. Jouyet
aurait été son choix, mais trop voyant vis-à-vis des faveurs que ce dernier
avait reçus de Sarkozy, dès le début du quinquennat. La genèse de la nomination
de Manuel Valls n’est encore ni dite ni datée. Evidence que ce dernier brigue
l’Elysée, évidence d’une habileté mais un peu lourde : le même langage et
le même comportement vis-à-vis des gens du voyage notamment, que ses
prédécesseurs à l’Intérieur, la même façade religieuse que Sarkozy avec le
prochain voyage à Rome pour les canonisations, la référence constante mais peu
détaillée aux directives et orientations du président de la République en
place. Mais manifestement, utilisation immédiate de Matignon pour tisser la
toile, frapper personnellement l’opinion, et jouer tant qu’il en dispose de son
atout-maître à ses yeux comme à ceux d’un François Hollande qui n’y voit
qu’outil : sa popularité. L’écart est iréel entre les deux hommes, 18%
pour le président et 68% pour le Premier ministre. Le premier manifestement
espère que le pouvoir, nominalement subordonné et de contenu impopulaire, va
détruire le rival, tandis que celui-ci peut penser étouffer le président en
place et être donc placé dès 2017. Reste que les deux hommes sont également
impopulaires à gauche, que la droite leur préfèrera forcément un des leurs, et
que Valls ne peut s’imposer qu’en domestiquant comme jamais la machine du PS,
pour contraindre son électorat, contraindre la gauche à le préférer quand même
au retour de la droite, et disposer d’une dissidence de la droite vers la
gauche au second tour. C’est compliqué, c’est faire bon marché de la
catastrophe sociale de la politique de récession, et parier que les syndicats,
puis le peuple vont continuer à subir comme depuis 1995… Je crois les
prévisions impossibles. Le scenario Pompidou se faisant préférer à de Gaulle à
partir des « événements de Mai 68 », préférer par la droite est-il
un modèle ? Prmier ministre penant six ans, Pompidou avait fait publiquement
ses preuves en presqu toutes les circonstances. Valls, pour le moment, n’a qu’une
réputation. Qu’a-t-il comme exploit à son actif ? C’est plutôt du
Sarkozy, s’imposer par la force du caractère ou le culot, selon qu’on est
admiratif ou critique.
après-midi
Voulu
ou coincidence ? Les premiers morts dans la guerre civile sont des
pro-russes, et cela à l’ouverture des pourparlers de Genève et alors que
Poutine a sa journée annuelle de dialogue télévisé avec son peuple…
La
comédie française… Michel debré avait réuni quelques fois le gouveernement à
Matignon, c’est-à-dire hors la présence du général de Gaulle et sans la forme
constitutionnelle prévoyant que le conseil des ministres est présidé par le
président d la République. Manuels
Valls a réuni les trente ministres et secrétaires d’Etat à
Matignon etdevrait, sauf réaction de Hollande, renouveler l’exercice deux fois
par mois, une délibération gouvernementale sans le Président… à suivre. Par une
amie parisienne, assez dans les rumeurs, j’avais eu avant-hier celle que Juli
Gayet n’avait été qu’une amourette, donc aucun mariage en vue. Affichage
maintenant de France dimanche magazine ou d’un même format grand tirage,
Hollande verrait Valérie tous les jours.
Comédie
de la démocratie… Bouteflika vient voter en fauteuil roulant, première apparition
depuis près de deux ans, question sur sa santé, la main sur le cœur, d’une voix
à peine perceptible il semble dire : voyez. En effet…
Le
sérieux est ailleurs. 1,3 % de « croissance » pour la France en 2014
et 1,6% en 2015, avec peut-être un résultat à la baisse du fait de nouvelles
coupes dans la dépense publique. Alternative diagnostiquée par l’O.F.C.E. – l’outil
donné au pays par Jean-Marcel Jeanneney – s’il s’agit de réduire le chômage, c’est
raté, il va continuer d’augmenter. S’il s’agit de réduire les déficits, c’est
vrai, ils diminuent, mais cela… depuis déjà quatre ans. Il est douteux que les
popularités augmentent et que se prépare ainsi l’avenir, ainsi qu’il est
doctement dit.
Corée du sud... répétition du scenario de ce bateau de croisière italien... le capitaine du ferry a quitté le navire parmi les premiers, il avait été prescrit aux passagers de ne pas chercher à débarquer alors que s'ils l'avaient fait, il n'y aurait pas les quelques trois cent disparus, dont les trois quarts des lycéens. Même schéma dans les entreprises, naguère les patrons en faillite se suicidaient, aujourd'hui ils sont cooptés pour diriger ailleurs malgré leur démonstration catastrophique.
[1] - Exode XII 1 à 14 ; psaume CXVI ; 1ère lettre de Paul
aux Corinthiens XI 23 à 26 ; évangile selon saint Jan XIII 1 à 13
Sent: Wednesday, April 16, 2014
4:00 PM
Subject: [Resistons rezo] A faire tourner : appel à soutien à une detenue en gréve de
la faim au CD de bapaume
Aycha n'est pas du genre à se
plaindre mais là ça fait plus d'un mois
qu'elle est en régime fermée pour rien et qu'elle en peut plus des
différentes brimades et atteinte à ses droits qu'elle subit au quotidien.
Aycha est en grève de la faim depuis le 08.04 afin d'alerter sur sa
situation et afin d'obtenir son transfert; faites tourner son blog :
http://ecrou5393.canalblog.com/
merci
à bientôt
qu'elle est en régime fermée pour rien et qu'elle en peut plus des
différentes brimades et atteinte à ses droits qu'elle subit au quotidien.
Aycha est en grève de la faim depuis le 08.04 afin d'alerter sur sa
situation et afin d'obtenir son transfert; faites tourner son blog :
http://ecrou5393.canalblog.com/
merci
à bientôt
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