Journal d'inquiétude & Vie de certitudes (suite)
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L’entretien radio-télévisé du président de la République.
J’en enregistre la première heure jusqu’à ce que tombe en panne mon appareil, et je prends des notes [1]. Le commentaire immédiat, j’avais l’honneur d’être publié par Le Monde en regard du texte-même de Valéry Giscard d’Estaing. Il y a chez Nicolas Sarkozy un talent du même ordre sur certains sujets ; on est proche d’être converti, et il faut du recul et de la réflexion pour revenir au doute, à la critique initiale. Le discours politique, la politique quand elle n’est que « communication », est-ce de la magie ? paradoxalement, en politique étrangère, sujets qu’il maîtrise mal sur leur fond (la population croate de deux ou trois millions d’habitants quand elle est plus du triple, la banlieue de Stramboul hors frontières turques), il est presque convaincant par dialectique. Ainsi, de Gaulle reconnaissant la Chine, admet-il la sujétion du Tibet. (Selon lui, car il faut vérifier les instructions que Couve de Murville avait rédigées pour Edgar Faure qui prépara cette reconnaissance, et précisément le compte-rendu des entretiens de ce dernier à Pékin. La reconnaissance avait certainement ses codicilles confidentiels, dont la guerre du Vietnam).
En revanche, sur les sujets qui – certainement – intéressent le plus les Français : les réformes fiscales, sociales, les questions d’éducation, les données de la croissance économique, il est très mal à l’aise face à ses déclarations antérieures et aussi à des journalistes ayant potassé autant que lui. En somme, il n’est maître de lui, de ce qu’il expose et donc de son auditoire que quand il s’agit d’adopter une pose. Il l’a un peu sur l’immigration, tout à fait sur l’Afghanistan ou à propos d’Ingrid Bétancourt, mais alors il ne parle plus en chef d’Etat, mais en personne de bon sens.
Si l’on reste en-deçà de ce qui est dit et ne considère que la manière, il apparaît qu’aucun changement n’est possible – ce serait d’ailleurs peu naturel, au moins de sa part. Il continue de tout fonder sur un adoubement par l’élection présidentielle de sa personnalité et de ses raisonnements, la plupart très directs, simplistes et pas toujours informés. Sa culture est pratique, sa connaissance des affaires est celle de l’effet de leur traitement par ses prédécesseurs, pas du tout une connaissance de fond, ni une évaluation des intentions de ses prédécesseurs et des obstacles que ceux-ci ont rencontrés. C’est-à-dire qu’il les juge d’une façon très différente de celle par laquelle il demande à être jugé, lui. L’égotisme fait partie de lui, et il ne cherche pas même à s’en corriger au moins pour les apparences. Le je reste le premier mot de la plupart de ses phrases. Il ne raisonne jamais, ne présente que rarement les choses en collège, au mieux un ministre est nommé, d’ailleurs, c’est rare. Le Ponant, c’est lui… il est vrai que le DC8 d’Air France bloqué à Alger puis à Marseille, ce fut Balladur, et le Kolwezi, c’était Giscard d’Estaing, chacun faisant valoir au public la maîtrise de ses nerfs, le professionnalisme total pour le temps de crise gérée en solitaire, dramatiquement responsable de tout un peuple. Exposition de soi, dangereuse pour l’avenir, on réclamera à nouveau la montée du capitaine à la dunette, et s’il faillit…
Ce qui est nouveau – qui tranche absolument sur l’ambiance des précédents entretiens ou de la conférence de presse aussi manquée que l’entretien de Novembre – c’est l’attitude des journalistes. Ceux-ci sont hostiles et interrogateurs, professionnels, calés et très préparés. Plantu interrogé sur ses dessins et soutenant que pour tout autre que Sarkozy, il s’agit de caricature, mais que pour celui-ci, c’est du croqué réel, du livré par l’intéressé lui-même, sa démarche, son physique, sa posture en tout, le mental exprimé par le corps et le visage, Plantu admet que les « médias écrits » sont tous de tendance de gauche ou socialiste, et donc prévenus a priori contre le président actuel. Ce qui est faire bon marché du Figaro. Or, cette dubitation constante des professionnels de l’information, ces prises d’acte, ainsi vous confirmez que… vous dites que… a peut-être un avantage : victimiser le président de la République ? situation paraît-il bénéfique depuis le début de l’affaire Clearstream… mais cela rend l’entretien vraiment fermé aux tiers. La façon dont de Gaulle était interrogé par Michel Droit fut tout autre, le journaliste, avec déférence, celle du public, des Français et sans doute des adversaires, s’il y avait eu le face-à-face qu’inaugura la campagne de 1974, interrogeait l’homme du 18-Juin. L’effet recherché et qui fut obtenu était de surprendre le téléspectateur en faisant approcher de lui le Général, à le toucher. Aujourd’hui, comme jamais avec les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy, c’est une banalisation du propos et de la personne du président de la République. L’autre face de la « peopolisation », tout proche, trop proche, et pourtant – de là naît la réprobation – gouvernant autrement que souhaité. La conséquence positive est de montrer, face à des professionnels du jugement politique et de l’évaluation comparée des personnalités politiques, un homme rompu à la dialectique improvisée, à la réponse en réplique et défense. Est-ce le même dans le secret des entretiens diplomatiques, dans le tête-à-tête avec les partenaires ou les adversaires du gouvernement ? Quel est l’effet de cette relative maîtrise – ne jamais perdre pied, avoir de quoi réopondre, rebondir, ou savoir fuir sans que cela soit sensible – sur les auditeurs ? et ceux-ci sont-ils restés à l’écoûte ?
Car … Si l’on va au-delà du contenu de l’entretien – je n’ai rien entendu, mais j’ai eu des « passages à vide » pour des raisons mécaniques, sur l’Alliance atlantique ou sur le point noal, selon moi, de la révision constitutionnelle, la possibilité pour le président d’haranguer le Parlement personnellement – la question me paraît très simple : l’impact d’un tel « exercice ». Jamais de Gaulle, sauf le 24 Mai 1968, peut-être le 30, et pendant sa dernière campagne référendaire, ne parlait pour « reconquérir » l’opinion publique. Il s’agissait toujours soit de rendre compte de décisions (le rare discours d’explication fut celui du 10 Aoît 1967 sur la politique étrangère), soit de maîtriser les événements et de rouler les adversaires (le 22 Avril 1961, le 30 Mai 1968). Or, aujourd’hui, l’opinion sursaturée d’informations, de commentaires ne se convertit pas par une communication. L’ambiance ne change, éventuellement, que pour les professionnels concernés, c’est-à-dire les élus, notamment de la majorité. Eux, « décryptent ». Guettent les signes de faiblesse, ou d’abdication. L’opinion va retenir sans doute que le président, ; encore fraîchement élu, mais vieilli par la désaffection populaire, reconnaît des erreurs de communication mais ne bouge sur aucun de ses projets. Elle ne sera certainement pas convaincue que la croissance, le mieux-être, l’augmentation du pouvoir d’achat sont pour presque tout de suite.
Quant à moi, je retiens, une diplomatie sans pratique vraie des relations internationales et sans ambition de changer celles-ci. La prétention de faire bouger la Chine sur le Tibet, à nous seuls et par les seuls entretiens que Christian Poncelet, Jean-Pierre Raffarin et Jean-David Lévitte ont cette semaine à Pékin, est proprement naïve. La démonstration sur l’Afghanistan montre une méconnaissance totale de ce que l’étranger peut apporter à un peuple donné. Et je retiens une politique économique sans cadre européen, sans analyse de l’évolution mondiale en termes de spéculation généralisée, laquelle explique notamment la hausse du prix des matières premières, et donc sans considération des moyens à réunir pour changer le cours des choses. Le paradoxe est qu’un homme, encore plus « volontariste » que Jacques Chirac et Dominique de Villepin, est en réalité passif. D’ailleurs le discours réformiste est un discours passif : s’adapter, c’est-à-dire consentir. Or, consentir c’est encore ajouter au cours déplorable des choses, l’accélérer. Seul développement positif, la considération du président pour le dialogue social, à peu près indépendant de ses initiatives.
En revanche, sur les sujets qui – certainement – intéressent le plus les Français : les réformes fiscales, sociales, les questions d’éducation, les données de la croissance économique, il est très mal à l’aise face à ses déclarations antérieures et aussi à des journalistes ayant potassé autant que lui. En somme, il n’est maître de lui, de ce qu’il expose et donc de son auditoire que quand il s’agit d’adopter une pose. Il l’a un peu sur l’immigration, tout à fait sur l’Afghanistan ou à propos d’Ingrid Bétancourt, mais alors il ne parle plus en chef d’Etat, mais en personne de bon sens.
Si l’on reste en-deçà de ce qui est dit et ne considère que la manière, il apparaît qu’aucun changement n’est possible – ce serait d’ailleurs peu naturel, au moins de sa part. Il continue de tout fonder sur un adoubement par l’élection présidentielle de sa personnalité et de ses raisonnements, la plupart très directs, simplistes et pas toujours informés. Sa culture est pratique, sa connaissance des affaires est celle de l’effet de leur traitement par ses prédécesseurs, pas du tout une connaissance de fond, ni une évaluation des intentions de ses prédécesseurs et des obstacles que ceux-ci ont rencontrés. C’est-à-dire qu’il les juge d’une façon très différente de celle par laquelle il demande à être jugé, lui. L’égotisme fait partie de lui, et il ne cherche pas même à s’en corriger au moins pour les apparences. Le je reste le premier mot de la plupart de ses phrases. Il ne raisonne jamais, ne présente que rarement les choses en collège, au mieux un ministre est nommé, d’ailleurs, c’est rare. Le Ponant, c’est lui… il est vrai que le DC8 d’Air France bloqué à Alger puis à Marseille, ce fut Balladur, et le Kolwezi, c’était Giscard d’Estaing, chacun faisant valoir au public la maîtrise de ses nerfs, le professionnalisme total pour le temps de crise gérée en solitaire, dramatiquement responsable de tout un peuple. Exposition de soi, dangereuse pour l’avenir, on réclamera à nouveau la montée du capitaine à la dunette, et s’il faillit…
Ce qui est nouveau – qui tranche absolument sur l’ambiance des précédents entretiens ou de la conférence de presse aussi manquée que l’entretien de Novembre – c’est l’attitude des journalistes. Ceux-ci sont hostiles et interrogateurs, professionnels, calés et très préparés. Plantu interrogé sur ses dessins et soutenant que pour tout autre que Sarkozy, il s’agit de caricature, mais que pour celui-ci, c’est du croqué réel, du livré par l’intéressé lui-même, sa démarche, son physique, sa posture en tout, le mental exprimé par le corps et le visage, Plantu admet que les « médias écrits » sont tous de tendance de gauche ou socialiste, et donc prévenus a priori contre le président actuel. Ce qui est faire bon marché du Figaro. Or, cette dubitation constante des professionnels de l’information, ces prises d’acte, ainsi vous confirmez que… vous dites que… a peut-être un avantage : victimiser le président de la République ? situation paraît-il bénéfique depuis le début de l’affaire Clearstream… mais cela rend l’entretien vraiment fermé aux tiers. La façon dont de Gaulle était interrogé par Michel Droit fut tout autre, le journaliste, avec déférence, celle du public, des Français et sans doute des adversaires, s’il y avait eu le face-à-face qu’inaugura la campagne de 1974, interrogeait l’homme du 18-Juin. L’effet recherché et qui fut obtenu était de surprendre le téléspectateur en faisant approcher de lui le Général, à le toucher. Aujourd’hui, comme jamais avec les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy, c’est une banalisation du propos et de la personne du président de la République. L’autre face de la « peopolisation », tout proche, trop proche, et pourtant – de là naît la réprobation – gouvernant autrement que souhaité. La conséquence positive est de montrer, face à des professionnels du jugement politique et de l’évaluation comparée des personnalités politiques, un homme rompu à la dialectique improvisée, à la réponse en réplique et défense. Est-ce le même dans le secret des entretiens diplomatiques, dans le tête-à-tête avec les partenaires ou les adversaires du gouvernement ? Quel est l’effet de cette relative maîtrise – ne jamais perdre pied, avoir de quoi réopondre, rebondir, ou savoir fuir sans que cela soit sensible – sur les auditeurs ? et ceux-ci sont-ils restés à l’écoûte ?
Car … Si l’on va au-delà du contenu de l’entretien – je n’ai rien entendu, mais j’ai eu des « passages à vide » pour des raisons mécaniques, sur l’Alliance atlantique ou sur le point noal, selon moi, de la révision constitutionnelle, la possibilité pour le président d’haranguer le Parlement personnellement – la question me paraît très simple : l’impact d’un tel « exercice ». Jamais de Gaulle, sauf le 24 Mai 1968, peut-être le 30, et pendant sa dernière campagne référendaire, ne parlait pour « reconquérir » l’opinion publique. Il s’agissait toujours soit de rendre compte de décisions (le rare discours d’explication fut celui du 10 Aoît 1967 sur la politique étrangère), soit de maîtriser les événements et de rouler les adversaires (le 22 Avril 1961, le 30 Mai 1968). Or, aujourd’hui, l’opinion sursaturée d’informations, de commentaires ne se convertit pas par une communication. L’ambiance ne change, éventuellement, que pour les professionnels concernés, c’est-à-dire les élus, notamment de la majorité. Eux, « décryptent ». Guettent les signes de faiblesse, ou d’abdication. L’opinion va retenir sans doute que le président, ; encore fraîchement élu, mais vieilli par la désaffection populaire, reconnaît des erreurs de communication mais ne bouge sur aucun de ses projets. Elle ne sera certainement pas convaincue que la croissance, le mieux-être, l’augmentation du pouvoir d’achat sont pour presque tout de suite.
Quant à moi, je retiens, une diplomatie sans pratique vraie des relations internationales et sans ambition de changer celles-ci. La prétention de faire bouger la Chine sur le Tibet, à nous seuls et par les seuls entretiens que Christian Poncelet, Jean-Pierre Raffarin et Jean-David Lévitte ont cette semaine à Pékin, est proprement naïve. La démonstration sur l’Afghanistan montre une méconnaissance totale de ce que l’étranger peut apporter à un peuple donné. Et je retiens une politique économique sans cadre européen, sans analyse de l’évolution mondiale en termes de spéculation généralisée, laquelle explique notamment la hausse du prix des matières premières, et donc sans considération des moyens à réunir pour changer le cours des choses. Le paradoxe est qu’un homme, encore plus « volontariste » que Jacques Chirac et Dominique de Villepin, est en réalité passif. D’ailleurs le discours réformiste est un discours passif : s’adapter, c’est-à-dire consentir. Or, consentir c’est encore ajouter au cours déplorable des choses, l’accélérer. Seul développement positif, la considération du président pour le dialogue social, à peu près indépendant de ses initiatives.
Au total, le mandat en cours est de dénouement très incertain, dès sa première année, et au vu de celle-ci. Le terme peut n’être pas tenu ; la bousculade des projets de candidature est inédite : Manuel Valls à gauche, Benoît Hamon sans doute que j’ai vu arriver à Auray depuis « le cabinet du premier secrétaire » rue Solférino et que n’ont mis en selle que sa position éligible sur la liste européenne socialiste et son culot à se prétendre devant les médias. A droite, Alain Juppé pour 2012, Jean-François Copé pour 2017 et Jean Sarkozy pour 2022… à quoi s’occupera alors l’actuel président ? prix Nobel de quelque chose à titre honoraire et avocat milliardaire pour ses intermédiations ? et son « carnet d’adresses » ? ce qui se fait depuis quelques années. Le modeste bureau, peint en gris souris, rue Jean Goujon, de celui qui avait été le ministre des Affaires étrangères du général de Gaulle… et son ultime Premier ministre… les Africains qui sont connaisseurs de la vérité des personnes, le voulurent, en Décembre 1973, comme secrétaire général des Nations Unies. Comme Couve de Murville l’eût dit : c’est autre chose.
Les dépêches de l’AFP… l’une a inspiré le commentaire introductif de France-Infos. qui l’a restitué textuellement, et doit avoir la même source que le Figaro. : comment le président s’est-il préparé, les fiches, l’agenda allégé. Inimaginable avec de Gaulle. Qui a eu – Thierry Saussez déjà ? – l’idée si contre-performante d’indiquer l’effort de l’examiné ?
[1] - 20 heures 10 + Un désastre annoncé. Les commentateurs déflorent pas tant le texte que la manière. Un agenda allégé depuis deux semaines, l’assimilation des fiches préparées par ses services, du « training », des questions réponses. Rien sur la présidence future de l’Union européenne, puisque ce sera l’objet d’un discours ultérieur.
Il commence aussitôt par une affirmation : un pays qui s’est endormi depuis vingt-cinq ans, alors que le monde change, a changé …Une seule stratégie possible… les régimes spéciaux, trente ans, les gouvernements ne ml’ont pas fait. Déjà la démagogie, Altzheimer, le plan qu’on lui doit, alors qu’un débat vient juste d’avoir lieu entre Yves BUR, rapporteur du financement de la sécurité sociale et la représentante des syndicats ou des unions de maisons de retraite médicalisées. Cette dernière atteste qu’aucun moyen nouveau n’est arrivé ou n’est budgétairement apparu depuis la mise en place des franchises médicales au 1er Janvier 2008. BUR, honnête mais UMP, assure que ce sera fait, qu’il y aura un rapport ad hoc annexé au projet de loi sur le financement de la sécurité sociale à l’automne. Reste que les quelques 600 millions de plus pour le budget de ces maisons et pour Altzheimer cette année, vient d’augmentations automatiques ou indexées, versées par la caisse ad hoc, existant depuis plusieurs années déjà, et que les 844 millions censés provenir des franchises médicales, et qui sont en fait une moindre dépense pour la sécurité sociale, plutôt qu’une disponibilité nouvelle en recette, n’arrivent pas. Principe aussi de l’universalité des recettes qui ne s’affectent pas à des dépenses, sauf à créer un fonds ou un compte spécial. On continue – … sans doute, moimême j’ai fait des erreurs, je ne suis pas une personne à… toujours à l’écoûte… ce qu’on apprend… les résultats ne sont pas au rendez-vous… le prix du baril de pétrole a doublé depuis que je suis élu – Il a donc brûlé toutes ses cartouches en sept minutes, déjà plus rien à dire. – Bien sûr, je dois tenir compte des mauvaises nouvelles… jamais en un quart de siècle on a eu un taux de chômage aussi bas. Des conseils, la démocratie, c’est çà… hiérarchiser les réformes… ce n’est pas affaire de tempérament mais de conviction. Les réformes, les gouvernements les ont hiérarchisées, alors ils en font une s’ils sont courageux, et aucune s’ils ne le sont pas… J’ai lancé cinquante-cinq réformes parce que tout se tient.
PPDA, avez-vous changé ? Bien sûr, c’est une charge si lourde, l’actualité chasse l’autre, il y a une semaine, j’avais sur les épaules le destin de trente-cinq personnes… je m’étais préparé à cela, le cap il est assez simple pour moi.
20 heures 26 + Question : le pouvoir d’achat. Les prix jamais aussi augmentés en dix-sept ans, la consommation a baissé en mars Il réplique : je serai le président de la réhabiliation du travail. Il dévie aussitôt, incapable de faire l’analyse de l’économie mondiale spéculative aujourd’hui. Les prix, ils ont augmenté au moment de l’euro. et parce qu’il n’y a pas assez de concurrence. Le voilà à prouver que 5 milliards d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire pour 5 millions de salariés, la démonstration de LAGARDE sur le 13ème mois putatif, au lendemain de son entretien de la fin de Novembre dernier. Toute l’idée que celui qui travaille plus, gagne plus. Les 35 heures ont coûté 25 milliards d’euros. Le problème de la France est qu’on ne travaille pas assez, donc pas assez de croissance, donc pas de pouvoir d’achat. Il revient sur ses raisonnements de Novembre 2007, un entretien radio-télévisé qui avait amorcé sa chute dans l’opinion. – Deux caissières chez Leclerc, je les interrogeai cet après-midi : écouterez-vous SARKOZY ? Quelques minutes, il m'énerve. L'autre : j'arrête dès qu'il me gave... – Il parle comme au comptoir du coin, pénétré à la façon d’ un autodidacte qui a découpé le bon article dans un magazine déjà ancien, ramassé sur une table après le départ d’un client précédent. Je… je… Cà ne va pas faire plaisir à certains, mais je le dis quand même. Il défend la loi sur la modernisation de l’économie, sans tenir compte des débats de l’après-midi. C’est moi qui ne suis pas content, les prix augmentent plus vite en France que dans les autres pays.
20 heures 33, interruption sidérante par les nouvelles de la demi, avec déjà un résumé de ce qui a été dit.
20 heures 26 + Question : le pouvoir d’achat. Les prix jamais aussi augmentés en dix-sept ans, la consommation a baissé en mars Il réplique : je serai le président de la réhabiliation du travail. Il dévie aussitôt, incapable de faire l’analyse de l’économie mondiale spéculative aujourd’hui. Les prix, ils ont augmenté au moment de l’euro. et parce qu’il n’y a pas assez de concurrence. Le voilà à prouver que 5 milliards d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire pour 5 millions de salariés, la démonstration de LAGARDE sur le 13ème mois putatif, au lendemain de son entretien de la fin de Novembre dernier. Toute l’idée que celui qui travaille plus, gagne plus. Les 35 heures ont coûté 25 milliards d’euros. Le problème de la France est qu’on ne travaille pas assez, donc pas assez de croissance, donc pas de pouvoir d’achat. Il revient sur ses raisonnements de Novembre 2007, un entretien radio-télévisé qui avait amorcé sa chute dans l’opinion. – Deux caissières chez Leclerc, je les interrogeai cet après-midi : écouterez-vous SARKOZY ? Quelques minutes, il m'énerve. L'autre : j'arrête dès qu'il me gave... – Il parle comme au comptoir du coin, pénétré à la façon d’ un autodidacte qui a découpé le bon article dans un magazine déjà ancien, ramassé sur une table après le départ d’un client précédent. Je… je… Cà ne va pas faire plaisir à certains, mais je le dis quand même. Il défend la loi sur la modernisation de l’économie, sans tenir compte des débats de l’après-midi. C’est moi qui ne suis pas content, les prix augmentent plus vite en France que dans les autres pays.
20 heures 33, interruption sidérante par les nouvelles de la demi, avec déjà un résumé de ce qui a été dit.
20 heures 36, l’antenne de nouveau au président de la République… pour de la nouveauté en communication, on y est. Parmi les critiques qui me sont faites, celle qui me touche le plus : une politique pour quelques-uns et pas pour tous. PPDA, c’est le bouclier fiscal. Nous avons fait une erreur de communication totale. Pour suivre la conversation, et donner des explications concrètes. Il y a du fond dans ce que je dis. Il est malmené par les journalistes… c’est effrayant l’abaissement de niveau. Tous les pays ont fait ce que nous avons fait mais avec sept mois de retard. C’est quand même incroyable. Pourquoi fait-il çà ? une semaine après, patatras la crise de l’immobilier. Il parle AUDIARD. 95% de cet argent dit du paquet fiscal a été rendu aux Français. Le bouclier fiscal a coûté 250 millions de francs. Je veux m’expliquer avec les Français là-dessus, c’est pour qu’ils ne partent pas. Comme vous le savez, je fais deux déplacements par semaine. Des fonds de pension dirigés par un jeune et élégant inspecteur des Finances. Je fixe une règle… la comparaison sans cesse avec l’Allemagne. Vous croyez que c’est malin que ces gens aillent dépenser leur argent ailleurs. Mon rôle est de faire gagner ce point de croissance. Moi, j’affirme le contraire. Le dernier budget en équilibre, c’est 1974. cela fait dix ans que nos performances sont inférieures à celles de l’Allemagne. Cette année, c’est la première fois que les nôtres – en prévision – sont supérieures à celles de l’Allemagne. Avec … de chômeurs en moins, c’est du pouvoir d’achat en plus. Ona voulu empêcher les gens de travailler. J’ai été élu sur la réhabilitation de la valeur travail. Il est au bord d’être convaincant, il perd alors la parole et tombe dans le piège des annonces. Avec François Fillon, nous avons demandé à Martin Hirsch de rentrer dans le gouvernement. Il faut qu’on sache très clairement en France… le RSA… toute personne titulaire d’un minimum social… pourquoi je fais çà ? pour réhabiliter le travail. Je vais essayer de m’en expliquer sans être trop techniques. Trois sujets qu’il faut que j’arbitre. Re-dans le piège de l’égotisme, dont il allait juste sortir. Les sortir de la panade, chacun peut vivre de son travail. Je veux dire aux Français la chose suivante… ce que je veux faire, c’est donner la chance à ces gens… ce qui m’a fait plaisir, c’est que le nombre de RMIstes a diminué. Je tiendrai cet engagement pas parce que je l’ai promis, mais parce que j’y crois. Les journalistes sont précis et informés. Je veux rendre hommage aux syndicats, la démocratie sociale est en train de changer, comme jamais depuis la Libération. On ne peut pas gouverner un pays sans des forces syndicales responsables. Je’ai demandé au gouvernement et j’y tiens beaucoup qu’il y ait des sanctions pour les chômeurs qui refusent deux emplois. Il y a certains chômeurs, une minorité qui choque, qui ne veulent pas reprendre le travail. Il ment sur la conditionnalité de la distance au travail, c’est deux heures, il dit : une. Qu’est-ce qu’ils vont avoir à négocier les syndicats ? C’est dans le projet présidentiel. Le scandale de la mise à la retraite des seniors. Cumuler sa retraite liquidée avec un emploi. Un ensemble cohérent pour la réhabilitation du travail.
20 heures 55 + Les problèmes de société. Il faut bien comprendre que l’Etat français a embauché 380.000 fonctionnaires depuis 1982 avec la décentralisation et l’informatique. Ce n’est pas de l’idéologie. On me demande de réduire en huit mois un déficit commencé en 1974 et le plein emploi en dix mois alors que Je mets en œuvre cette politique, j’affronte les difficultés, je dis qu’il n’y a pas d’autre stratrégie que d’accroître la quantité de travail. PPDA amène la carte de famille nombreuse. Cette erreur, quand je m’en suis aperççu, je l’ai immédiatement corrigée. J’ai refusé ce transfert et j’ai garanti…
21 heures 10 + L’immigration… je ne suis pas un roi… il y a la loi. Et d’énumérer les conditions pour être Français, interrogé sur l’immigration. Ce que je souhaite… la loi qui a été votée en 2007, les secteurs sous tension, les chefs d’entreprise peuvent faire venir… un contrat d’intégration… la citoyenneté… on voudrait me faire changer la loi, chaque fois qu’un sujet médiatique surgit… j’ai toujours été pour l’immigration choisie, pas pour l’immigration zéro… j’essaie de traiter les choses avec bon sens. Interrogé sur un dire de 2005 : le vote aux municipales des étrangers établis depuis dix ans, il ne renie pas mais dit n’avoir pas la majorité pour cela. Deux absolutismes qui se sont confrontés, l’extrême droite, la peur, la gauche… le débat fera tout reculer. L’éducation : beaucoup de quantitatif, pas les résultats à la hauteur des efforts engagés. J’aimerais qu’on me comprenne, ce n’est pas une plaisanterie, je ne suis pas un idéologue. Je voudrais faire les choses différemment… Il se laisse malmener par les journalistes… je veux dans la réforme du lycée que Xavier Darcos conduit, nous avons décidé avec Xavier Darcos. Cela aboutit au pointillisme qui est reproché à l’ensemble gouvernemental. Je veux qu’on les engage au niveau…
La Chine aide le monde. Le Darfour… Mon rôle, c’est celui d’un chef d’Etat. J’ai parlé au dalaï-lama et avec ses collaborateurs. Aussitôt questionné : avez-vous vu le dalaï-lama ? il s’empêtre, puisque de fait il n’a pas rencontré le dalaï-lama, ne l’a pas encore reçu, mais il a l’habileté et la fierté que n’a pas vraiment eues sur place Jean-Pierre Raffarin, de ne pas désavoiuer la ville de Paris faisant du chef spirituel un de ses citoyens d’honneur. Qu’est-ce qu’on essaye de faire ? le dialogue entre la Chine Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Le Tibet fait partie de la Chine, quand le général de Gaulle a reconnu la Chine, le Tibet était dans la Chine, le dalaï-lama ne demande pas l’indépendance. Le même pragmatisme que pour Hong-Kong. Des signes ?… oui, il y a encore quatre mois pour y arriver. La Turquie, les référendums sur les élargissements, le changement à nouveau de la Constitution, l’argument déjà dit du négociateur désavoué par avance, l’engagement personnel pour le referendum sur la Turquie, mais pas d’automaticité, son hostilité, alors que la Suisse, ce n’est pas la même chose, ni la Croatie de deux ou trois millions d’habitants. L’Afghanistan… changer de méthode ? renforts : 700. Il donne un chiffre différent du total de trois mille avancé à la suite du débat parlementaire, envoi de deux bataillons de plus et pas un. Négocier avec des gens qui coupe la main d’une jeune femme qui a mis du vernis à ongle. Nous sommes en Afghanistan aux côtés des Afghans, près de 39 pays qui s’y trouvent. Ce n’est pas une guerre, nous sommes aux côtés des Afghans, si on laisse tomber les Afghans, le Pakistan tombera comme un château de cartes, il a la bombe atomique. S’embourber ? c’est toute la question des renforts. La question Mr. Poive d’Arvor est simple : est-ce qu’on laisse revenir les talibans ? Al Qaïda ? ce n’est pas moi qui l’ai décidé mais M. Jacques Chirac avec M. Lionel Jospin. Le pathos sur l’Afghanistan. On doit s’incliner ? c’est çà la France ? ce n’est pas la peine d’aller essayer d’éteindre la flamme olympique ? pourquoi parce qu’on a peur, parce qu’on nos convictions sont si faibles ? Le Hamas ? une affaire extrêmement compliquée. En tant que chef d’Etat, je n’ai pas le droit de parler avec une organisation qui a parlé de rayer Israël de la carte. Carter, J’admets bien volontiers que le Hamas représente… l’argent doit être donné à Abou Mazen…
21 heures 43 + Ingrid Bétancourt. Le tapage médiatique, selon elle, la maintient en capitivité, ce que je pense depuis longtemps. Nous avons une preuve de vie, en cinq ans et demi on n’avait pas avancé d’un centimètre. Je me suis battu, peut-être pas bien, mais… vous dites : on n’a pas bougé. Il y a eu six libérations. Je souhaite que M. Chavez continue de s’investir. Description. Je ne dis pas qu’on a tout fait bien.
Tout un tas d’articles disant que je ne m’explique pas assez. Le Premier ministre et moi, nous nous connaissons très bien depuis cinq ans. Il connaît mes projets. Des couacs, sans doute parce qu’il y a des jeunes ministres, je l’ai voulu, certains m’ont demandé de sanctionnetr ces couacs, j’ai pensé que je devais être tolérant. J’ai sans doute fait une erreur de ce point de vue. La promotion de Xavier BERTRAND ? un concurent de François FILLON ? Un très brave garçon, Xavier… J’ai dû reprendre un peu l’équipe, pas anormal que celui qui a été élu soit le premier responsable. Quand je vois tous les papiers sur mon bilan, personne ne dit que ce n’est pas mon bilan. Une habileté pour répondre aux contradicteurs. Je prends très au sérieux les responsabilités que m’ont confiée les Français, mon rendez-vous, c’est la fin de mon quinquennat. J’essaie de corriger mes erreurs, j’ai une décision à prendre toutes les dix minutes. Les gouvernements à l’étranger ont perdu les élections locales, et gagné les législatives. – La vie privée… raison de plus de ne pas en parler… Quant à ma vie privée, tout est rentré dans l’ordre. Je suis là pour faire, l’idée d’une réélection est très éloignée de mes réflexions, j’ai tellement à faire, tellement d’attente, de souffrance. En prendre pour cinq ans encore, je n’y pense vraiment pas.
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