Mercredi
13 Février 2014
Parmi
les plus beaux et doux moments de ma vie, hier en fin d’après-midi et le soir.
Notre aller-retour tous trois avec deux de nos chiens jusqu’à Rennes, arrêter
le choix d’une voiture d’occasion, elle est intéressante à tous points de vue,
rencontre du vendeur, Marocain du Tafilelt, au visage berbère et maure, trois
enfants, l’aîné Bilal de l’âge de Margurite, l’épouse bretonne aux yeux clairs.
Faute que les générations nanties et natives gradent foi et restent actifs, sur
place, il y a la ressource de nos anciens « sujets », qui déjà dans
les deux guerres mondiales l’ont été… Et puis, quantité, vérité de gestes, de
coincidences faisant vraiment que Dieu, qui – déjà par son Incarnation et selon
l’Ecriture – parle notre langue, en chaque génération et culture, voire âge de
chacune de nos vies, fait des miracles simplement et sans imposer aucune
apparences que celles reconnues par notre cœur, formant spontanément la prière
d’action de grâce, des miracles simplement par ce qu’Il nous fait faire et
vivre. Sourire de Dieu dans nos vies par les autres, aimés, proches ou de
rencontre. – Contradiction profonde des fidéistes, ritualistes qui de bonne foi
ne s’en tiendraient qu’à cet extérieur ou à ces adjuvants et qui se battent
avec frénésie depuis le début de 2012 chez nous pour une théocratie du sexe, de
la société et de la bio-éthique comme si 1° Dieu ne savait pas faire des
remuements et des avancées ou reculs de l’époque en idées et en techniques, des
instruments de notre devenir donbt l’issue, belle, est certaine, promise à
l’éternité, et s’Il avait vesoin de la guerre, de la haine, de la rumeur, du
dénigrement et du placardage pour avancer Sa cause qui est celle de l’homme, et
2° la loi dite naturelle et défendue avec une telle hargne et dans des énoncés
approximatifs calqués sur les caricatures de ce à quoi l’on s’oppose, si elle
est si naturelle, n’est-elle pas d’évidence et même invulnérable quoique Satan fasse ?
– Cette démonstration des pédiâtres aux tout nouveaux parents, le nouveau-né de
sa main minuscule agrippée au doigt du praticien ou de l’un de ses parents,
peut être soulevé en l’air et ne pas lâcher prise ? chef d’œuvre comme de
sucer ses doigts de pieds ? Infirmité et handicap de l’adulte, ou du cœur
endurci. – Je vais lire naturellement les textes de François, notre pape, qui
surabondent à propos des sacrements, de la messe et sont donnés en termes et
mots bonhommes, encore plus « terre-à-terre » que ceux du curé d’Ars,
le pape, curé du monde… soit ! mais
c’est risquer d’enfermer ceux qui ont déjà tendance à la dévotion et à ce
qu’ils croient le salut intime du monde par le chapelet. C’est vrai, fondamentalement,
mais cela nous appelle et à l’annonce d’une Personne par tous moyens – et Jésus
les employa tous, y compris Sa propre mort – et à l’action pour bouleverser le
monde en le soulevant vers la bonté, la solidarité, la compassion, l’un ne va
pas sans l’autre, nous boîtons et tournons en rond si prière et action sociale,
économique, politique, selon ce que nous
sommes et pouvons ne sont pas liées. Robert SCHUMAN, l’Abbé
Pierre, Mère Théresa. Je le dis mal mais je le sens, et la grâce m’est donnée
dans la période – déjà vingt ans – la plus désargentée de ma vie et la moins
dotées en existence socio-professionnelle, en reconnaissance sociale ou
hiérarchique de ce à quoi je puis être utilisé, d’être introduit, réintroduit,
maintenu dans une constante espérance. Chaque matin, cela me décide pour la vie,
et quand notre fille se manifeste et se comporte comme tout hier après-midi et
soir en récapitulation des épreuves et larmes, à trois, de la veille, la nuit
et tous ses lendemains ne suffisent pas pour me réjouir et remercier ce
Seigneur qui nous veut et qui nous unit.
Prier
donc… humblement, attentivement. Heureux
tes gens, heureux tes serviteurs que voici, eux qui se tiennent continuellement
devant toi, et qui entendent ta sagesse ! En contre-point du voyage officiel aux Etats-Unis « à la rencontre
de la modernité » (Le Télégramme de Brest, avant-hier), de celui que nous avons élu, non comme directeur du
budget de l’Etat, mais comme animateur de l’esprit national et garant de toutes
nos suites, voici celui de la reine de Saba : elle en eut le souffle coupé,
et elle dit au roi (Salomon) :
« Ce que j’ai entendu dire dans mon pays sur toi et sur ta sageesse,
c’était donc vrai ! ». La
France, et moi depuis mes quinze ans, action de grâces pour de GAULLE car notre
force à l’époque et nos politiques, comme d’ailleurs la réponse donnée le 18
Juin aux Français qui en voulaient en appeler de notre désastre… tint
simplement à la sagesse qui est discernemet et liberté. La liberté de l’esprit,
elle vient de la prière et elle y revient pour se ressourcer et s’actualiser.
Prière exaucée de Salomon, prière de responsabilité envers une mission, une
tâche, un peuple de concitoyens, et prière de foi dans le Maître et
dispensateur de toutes choses, qui des larmes et de la croix, fait la
résurrection et le sourire, de chaque jour et de chaque nuit en chacun, s’il
Lui plaît, Lui Dieu. Dialogue-test et puéril qu’avait entrepris la reine :
elle lui proposa les énigmes qu’elle avait préparées, mais Salomon trouva
réponse à tout et ne fut arrêté par aucune difficulté. L’art de plus en
plus affûté et surprenant de notre fille pour les devinettes. Tu surpasses
en sagesse et en magnificence la renommé qui était venue jusqu’à moi. David et Salomon, le Christ Dieu fait
homme, quelle lignée en notre humanité et pour notre condition de créature. Bonheur d’être créature. Erreur inimaginable
de Lucifer ou d’Eve que de vouloir être Dieu ou de L’égaler. La loi de son
Dieu est dans son cœur ; il va, sans craindre les faux pas. [1]
L’observation de la Genèse, ce que forme en son cœur l’homme se dévoyant [2] :
Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son
cœur ne formait que de mauvais desseins à longeur de journée. Yahvé se repentit
d’avoir fait l’homme sur la terre et s’affligea dans son cœur. Ma crainte est un péché contre l’espérance,
mais Dieu lui-même semble pouvoir désespérer de nous… immensité et de notre
ressemblance mutuelle, Dieu et nous, de par Son amour, on dessein, Sa volonté. Ce
qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, du cœur
de l’homme, que sortent les pensées perverses. Jésus énumère nos « passages à l’acte ». Tout cela vient
du dedans, et rend l’homme impur. La
pureté n’est pas l’horreur du sexe ou l’abstinence de tout ce qui de loin ou de
près, intimement ou scandaleusement, se rapporte au sexe ou l’approche. La
pureté c’est l’adéquation et l’ajustement à Dieu, à Sa loi, à l’espérance et
aux aspirations qu’Il nous donne : Lui. Aspiration à un monde meix
« géré » par nous, puisque notre mission initiale, selon la Genèse
est bien cette collaboration à la suite et à la fructification de la Création. Rien de ce qui
est extérieur à l’homme (le monde et les autres, par rapport à lui) et
qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Notre
existence quotidienne, mélange du mal et du bien, dont seules la prière
d’espérance et de foi peut faire le mets succulent de l’offrande de nos vies
quand, à l’instant de notre mort, il nous faut la présenter paisiblement. Amen.
Et cet
avertissement aussitôt des sentiments (ils ont leur vérité et leur pédagogie en
nous…) : combien je suis faillible et vulnérable, combien tout peut se
retourner, du bonheur à l’horreur. Seule réponse à imprimer en nous :
l’amour exclut la crainte, et nous sommes aimés de Dieu. L’aumônier de la clinique Océane,
concluant sobrement un bref témoignage que je luis demandais à propos de ce
cher moine de Sainte-Anne de Kergonan, le Frère Claude : il se savait
aimé.
Plus
l’Europe se laisse subjuguer par son échec chez elle et par sa soumission à ce
qui n’est pas elle, plus il y a de divison La Suisse en référendant négativement sur les
travailleurs immigrés, principalement les Français, donne un exemple de plus de
cette perte de tout sens
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