mercredi 5 novembre 2014

Inquiétude & Certitudes - mercredi 5 novembre 2014



Mercredi 5 Novembre  2014 

Prier… de grandes foules faisaient route avec Jésus [1]. Donc du monde, des disciples, une ambiance de foi et de confiance, d’adhésion… mais le Christ précise : celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple… celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Ce renoncement, ce choix nous est donné comme une prévoyance et une logique : bâtir selon ses moyens, faire la guerre ou la paix selon ses forces. Suivre le Christ est donc une réelle évaluation de nous-mêmes, une disposition de soi-même pour…  pour quoi ? pour qui ? apparemment la sécurité : ce roi qui n’est pas en état de tenir tête à son adversaire, ce maître d’œuvre qui va être la risée de tous. Le Seigneur est ma lumière et mon salut, les solutions, les perspectives sont de Dieu. De qui aurai-je crainte ? de ce « moi » dont je sais les miasmes, et les grouillements-mouvements intimes, les commisérations, les façons de mépris, les lâchetés, les obliquités. Paul a passé l’obstacle : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien. Recommandations à ses ouailles, toutes pratiques : c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action. Cette obéissance, décisive et fructueuse, selon l’Apôtre (faites tout sans récriminer et sans discuter…  vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut dans la crainte de Dieu et en tremblant) est sans doute de suivre ce que Dieu nous donne à comprendre, recevoir, voir en conscience. Alors quand cette grâce m’est donnée, nous est donnée, celle de discerner le bien et le mal, suivre l’enseignement divin : porter, renoncer pour devenir et demeurer disciple. – Leçon de ma vie pour ce que j’ai manqué, lumière pour l’immédiat et les pas qui conduisent à la suite

matin

Comme prévu, Obama a perdu hier la majorité au Sénat, l’ensemble du Congrès sous une vague républicaine. Singularité du système américain, le rythme court. Pas plus de huit ans pour le Président, et le législatif reconfiguré tous les deux ans. Chez nous, depuis 2002, tout est figé pour cinq ans, et c’est depuis cette date que nous sommes totalement immobiles politiquement et en déclin économique accéléré.

« Feu vert » donné par le gouvernement (qui ? Hollande ? Valls ?) pour le rachat d’Alstom par General Electric : 12 milliards. Vive l’Europe qui n’a pas de voix, qui n’a pas de fonctionnement démocratique, qui n’a pas de défense en propre et qui n’incite pas même aux regroupements industriels !


après-midi

Les chefs d’œuvre de communication : FH en conférence de presse demain, ce qui avait été annoncé il y a quinze jours, et qui est devenu « en direct avec les Français » sur chaînes privées TF1 et RTL aura à expliquer General Electric et Alstom, ni l’Europe, ni la nationalisation. Titre du Monde daté du mercredi 5 : « croissance – Bruxelles ne croit pas aux prévisions de la France pour 2015 – la zone euro devrait rester à la traine des grandes économies mondiales, avec une progression limitée à 1,1% du PIB l’année prochaine – pour éviter les dérives, Berlin veut que les pays de l’UE s’engagent sur des réformes précises dans des délais contraints ». Pas de déflation pour l’Europe : hausse des prix 0,8% en 2015 et 1,5% en 2016. Un gouvernement qui n’a plus aucune crédibilité ni politique ni économique, qui passe pour subordonné mentalement, financièrement, politiquement. Scenario des Dernières nouvelles d’Alsace (DNA) le lundi 20 Octobre : Macron et Sapin à Berlin, « un marché, l’Allemagne ne réclamera pas de sanctions contre le budget français à Bruxelles, en échange, elle aura un droit de regard sur le calendrier des réformes menées par Paris »


[1] -  Paul aux Philippiens II 12 à 18 ; psaume XXVII ; évangile selon saint Luc XIV 25 à 33

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