Vendredi
7 Novembre 2014
Prier… ce gérant trompeur, le maître fit son éloge :
effectivement, il s’était montré habile. Trompeur
mais des résultats… notre actualité. L’habileté : se trouver des débiteurs
par la conversion des créances de son maître, un recel astucieux et une
connaissance de soi, sans complaisance. Travailler la terre ? je n’ai
pas la force. Mendier ? j’aurais honte. [1] Contraste entre les deux lectures, réalisme
et sang froid du Christ qui connaît les siens autant que le monde (les fils
de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière) et débordement affectif de l’Apôtre :
mes frères bien-aimés que je désire tant revoir, vous, ma joie et ma
récompense, tenez bon dans le Seigneur, mes biens aimés. Débordement et affectivité nous donnant beaucoup sur la foi de Paul en
la résurrection de la chair-même : nous attendons comme sauveur le
Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son
corps glorieux. Mais théologien aussi :
nous sommes citoyens des cieux… la puissance (du Christ Jésus) qui le rend capable de tout dominer. C’est pourtant de ceux qui ne tendent
que vers les choses de la terre qu’il s’agit,
nous, moi, si souvent. L’épreuve cependant nous amène à Dieu, le gérant n’est
astucieux que découvert : la probable malhonnêteté qui le fait congédier,
va lui servir après l’avoir condamné. Et Paul évalue ses propres ouailles :
je le redis en pleurant, beaucoup de gens vivent en ennemis de la croix du
Christ. Ils vont tous à leur perte. Prier,
lucidité et dépouillement du temps de l’Avent. Ces si nombreuses paraboles du Christ sur la gestion, alors que - de
naissance humaine - ce n'est ni un citadin ni un propriétaire ni un fortuné. La
leçon est chaque fois la prévoyance, l'usage certes mais en perspective. La
foi, une prévoyance et un réalisme. La conduite de vie, une lucidité. A la
suite du Christ, nous ne sommes pas dans la spéculation intellectuelle ni dans
la morale innée ou corrigée.
matin
Et maintenant, on
attend la suite qui ne peut plus venir que de la météo., des autres bateaux ou
de quelque récif non marqué sur les cartes. Le cap choisi est absurde, il est d’ailleurs
de l’ordre des moyens, non de la destination. Seule façon de nous rassurer, la
projection démographique nous faisant plus nombreux que les Allemands en 2050,
mais c’est revenir à la Grande Guerre
où il nous a fallu l’appoint de nos populations d’outre-mer. Il est délicat et
peut-être impraticable de mesurer la fécondité selon la date d’établissement en
France. Nous en sommes aux suppositions ou aux idées reçues, du genre de ce « portrait-type »
du joueur de foot-ball d’origine africaine, dressé par un entraineur (« français »)
de renom.
après-midi
Lamentable.
Les échos à l’entretien présidentiel d’hier soir, déjà si peu consistant…
Hidalgo qui doit à Hollande, le défie : rien ni personne ne la fera
changer le calendrier des délibérations de son conseil à propos des deux
candidatures souhaitées par le Président. Elle a visiblement une entente avec
le Modem. Valls, contrairement à ce qui devrait être, commente les dires du Président
et cela depuis l’étranger. Un voyage à l’étranger, occasion de s’entretenir
avec la presse française ! c’est devenu courant. Sarkozy, de New-York,
s’exprimait sur Clearstream et la culpabilité de Villepin.
AFP – 10 heures
43 - Le Premier ministre, Manuel Valls, a vu du "courage" dans
intervention télévisée de François Hollande, celui d'"assumer pleinement
ce qui a été fait et ce qui est à faire". "Il y a chez le président
de la République
la volonté d'assumer pleinement tout ce qui a été fait et ce qui est à faire.
J'y vois du courage", a dit Manuel Valls vendredi à des journalistes à
Belgrade, où il effectue une visite officielle. Il était interrogé sur les
propos jeudi soir de François Hollande assurant que "toutes les réformes
engagées, je les ai décidées moi-même", et faisant de son Premier ministre
celui qui "applique la politique" que lui-même "a fixée pour la Nation". "Il
prend des décisions en matière de défense, un domaine régalien, mais il ne les
prend jamais seul. Ce n'est pas son état d'esprit", a-t-il poursuivi.
"J'ai un rôle majeur pour incarner à la tête du gouvernement les
orientations du président de la
République", a réagi aussi Manuel Valls en soulignant
que "ce tandem, j'y mets toute mon énergie". "La pratique (de
l'exécutif) a changé avec le quinquennat et ce circuit plus court pousse au
tandem", a analysé le Premier ministre. "Je retiens (de cette
émission) la volonté d'assumer pleinement et de poursuivre les réformes. Malgré
les difficultés, il est hors de question d'arrêter", a insisté Manuel Valls.
Mais "ce n'est pas une émission qui permet de changer le climat",
même si "elle peut marquer une sorte de charnière pour conquérir le coeur
et l'esprit des Français", a-t-il conclu, en trouvant que François
Hollande était "à l'aise, souriant, très attentif".
Le
traité transatlantique en gestation : je n’en ai pas encore une idée
détaillée, mais il semble bien que cela corrobore non seulement l’évolution
mondialiste mais surtout une stratégie de destructions des Etats en tant que
tels, donc de la démocratie et des peuples qui n’ont d’outils que leurs Etats
(quand ils en ont un). Le dépérissement de l’Etat selon Marx était la
conséquence de l’établissement et de la pérennisation d’une économie communiste :
thèse. La réalité est que ce dépérissement par asphyxie et perte de conscience
d’une légitimité s’obtient par le capitalisme.
Il
paraît que les chars russes évoluent maintenant en territoire ukrainien, tandis
que nous nous apprêtons à livrer le premier Mistral…
[1] - Paul aux Philippiens III 17 à IV 1 ; psaume CXXII ; évangile
selon saint Luc XVI 1 à 8
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