lundi 10 novembre 2014

courriel à l'Elysée - le monde renversé



-------- Message original --------
Sujet:
actualité
Date :
Mon, 10 Nov 2014 17:49:04 +0100
De :
Bertrand Fessard de Foucault
Pour :
"Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée"


Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,

je "prends" les nouvelles (
France Infos) seulement maintenant. J'avais lu ce matin Le Monde daté des dimanche 9.lundi 10.

Je ne peux comprendre comment on ose vous enferrer. Votre première réaction a été compassion et de défense pour un homme, mis en mauvais cas par ses démarches vers vous et, par vous, vers le Président. Ce que vous dites depuis - parce qu'il serait contraire à tout et à la morale et à la vérité, que ce soit vous qui "écopiez" - met en lumière l'évidence : 1° la haine personnelle d'un ancien Premier ministre pour celui qui l'a cependant nommé et maintenu à une place appréciable, dont il pouvait partir à tout moment ; 2° l'accord des triumvirs pour constater l'invraisemblable et l'inacceptable dans les comptes de l'UMP, puis pour suivre l'avis de l'avocat de l'un d'entre eux, au lieu de s'en tenir à la légalité prétendue par Bercy pour encaisser les chèques de l'UMP en tiers payant de Nicolas Sarkozy ; 3° leur souhait d'être débarrassé de celui par qui tout est arrivé et tout recommencera s'il est réélu (et donc absout).

Vous au contraire, et le Président, avez été parfaits : entendu et compris, mais non possumus. Et s'il y a changement depuis 2012, c'est bien 1° l'intégrité financière absolue du Président au passé et au présent, 2° le respect de l'indépendance de la justice, et même du parquet.

Je suis frappé
1° depuis 2012 que, de ces acteurs de la droite depuis 2002 et surtout 2007, aucun ne rend compte de son action et de ce qu'il a compris de l'ensemble de notre histoire ces cinq ans-là, aucun, à commencer par Nicolas Sarkozy. Dans les trois mois de son départ du pouvoir en 1946 et en 1969, de Gaulle est à l'écriture de ses mémoires
2° depuis le constat de non efficience du cap choisi et maintenu par le Président (constat selon moi, mais je ne suis pas seul, je crois... cela dit sans impertinence), de ce que personne dans les diverses oppositions, chez les frondeurs et chez les ministres démis ou démissionnaires, ne propose des alternatives d'ensemble ou selon tel pan de l'action des pouvoirs publics. L'opposition, par son indigence intellectuelle, rend donc hommage à la politique suivie. Il est piquant que le porte-parole actuel de Nicolas Sarkozy s'enchante d'un discours sur la République et de retrouver enfin le candidat de ... 2007.

Ne vous laissez troubler ni démonter en rien, cher ami.


Chaleureusement. Pensées et voeux.

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