Date de sortie
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12 mars
2014 (1h41min)
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Réalisé par
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Avec
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acteurs inconnus
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Genre
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Nationalité
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Synopsis et détails
Au Nord-Est des Etats-Unis, la ville de Braddock,
ancien bastion sidérurgique, a aujourd’hui perdu de sa superbe. Pourtant, une
communauté ébauche au quotidien une action solidaire pour dessiner
l’avenir. Subtilement éclairé par des images d’hier et les voix des
habitants de Braddock, survivants d’un passé révolu, unis dans leur volonté
d’entreprendre et le désir de vivre ensemble, Braddock America est une
allégorie. Le film raconte avec émotion l’histoire d’une ville américaine tout
en racontant la nôtre : celle d’un Occident frappé par la désindustrialisation.
Pourtant, sous les coups des pelleteuses, l’herbe pousse encore et derrière les façades oxydées, des hommes vivent toujours.
Pourtant, sous les coups des pelleteuses, l’herbe pousse encore et derrière les façades oxydées, des hommes vivent toujours.
Récompenses
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Secrets de
tournage
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Distributeur
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Box Office
France
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Photos Braddock America
Secrets de tournage Braddock America
Secret de tournage sur Braddock America
Braddock America a été sélectionné par l'Acid - Association du Cinéma
Indépendant pour sa Diffusion - lors de la 66ème édition du Festival de Cannes
et projeté pour la première fois devant un public : "Nous l’avons terminé
deux jours avant sa projection à Cannes, dans le cadre de la sélection Acid
(...). Les spectateurs, me semble-t-il, ont été émus par la sensibilité, la
sincérité de ces dur... Lire la
suite Critique de Braddock America - par Zoé B.
4 - Très bien
Un documentaire qui continue de faire son chemin longtemps
après la projection. Construction remarquable, caméra toujours bien placée,
usage puissant de la musique… le film étonne par ses qualités
cinématographiques, assez rares dans le tout venant des sorties en salles.
Alternant leur exploration de la ville, les rencontres avec les habitants, les
événements d’une vie collective qui ne veut pas abdiquer (séance de conseil
municipal, nettoyage de rues, entrainement du club de base-ball, sermon du
pasteur, manifestation contre la fermeture de l’hôpital…) et le montage
d’archives évoquant la prospérité enfuie et les luttes du passé, les
réalisateurs livrent le portrait sensible d’une communauté abandonnée mais qui
ne veux pas mourir. Au delà de ce qu’il dit du déclin américain et des ravages
de la désindustrialisation, "Braddock America" s’attache surtout à
nous montrer ces hommes et ses femmes, s’invitant chez eux, s’obstinant à leur
rendre une parole longtemps confisquée. Dans leurs témoignages, livrés face
caméra, surgit soudain une émotion qui les surprend eux-mêmes, et parfois les
submerge, mélange inouï de fierté, de colère et de désarroi.
Ajoutée le lundi 24 mars 2014 08:18
Critique de Braddock America - par axelstefor
2.5 - Moyen
C'est raté ce bon sujet d'une ville post industrielle qui
ferme. Le réalisateur ne domine jamais son sujet et ne semble pas nous conduire
quelque part. L'impuissance est contagieuse. Pourquoi pas travailler sur
l'esthétique au lieu de trimbaler la caméra?
Ajoutée le mercredi 20 août 2014
15:26
Secret de tournage sur Braddock America
Pour les deux réalisateurs, c’est la première fois que l'une de leur
réalisation gagne les écrans de cinéma. Jean-Loïc Portron a principalement
collaboré avec la chaîne Arte, pour qui il a réalisé des documentaires
("Paysages", "Les Foyers de créations", "Collection
Arts du mythe") et un long-métrage ("L'Energumène"). Quant à
Gabriella Kessler, elle s'est illustrée dans des courts-métrages et... Lire la
suite · Braddock America : les secrets de tournage
Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables
autour de "Braddock America" et de son tournage !
Projection cannoise
Secret de tournage sur Braddock America
Braddock America a été
sélectionné par l'Acid - Association du Cinéma Indépendant pour sa
Diffusion - lors de la 66ème édition du Festival de Cannes et projeté pour la
première fois devant un public : "Nous l’avons terminé deux jours avant
sa projection à Cannes, dans le cadre de la sélection Acid (...). Les
spectateurs, me semble-t-il, ont été émus par la sensibilité, la sincérité de
ces durs à cuire des aciéries", a déclaré le réalisateur.
Toute première fois
Secret de tournage sur Braddock America
Pour les deux réalisateurs, c’est la première
fois que l'une de leur réalisation gagne les écrans de cinéma. Jean-Loïc Portron a
principalement collaboré avec la chaîne Arte, pour qui il a réalisé des
documentaires ("Paysages", "Les Foyers de créations",
"Collection Arts du mythe") et un long-métrage
("L'Energumène"). Quant à Gabriella Kessler,
elle s'est illustrée dans des courts-métrages et un moyen-métrage
("Sebastian"), mais n'avait jamais participé à un long-métrage.
On the road again
Secret de tournage sur Braddock America
Les routes de Jean-Loïc Portron
et de Gabriella Kessler
se sont croisées en 2004, lorsque le premier réalisait un documentaire à New
York pour la collection "Foyers de Création" : "Nous nous
sommes découverts beaucoup de points communs, notamment le même plaisir de
conduire sur les grandes autoroutes aux Etats-Unis en écoutant du rock
américain", confie la co-réalisatrice.
Du rêve à la réalité
Secret de tournage sur Braddock America
Avant de se rendre dans la ville ouvrière de
Braddock, Jean-Loïc Portron
ne pouvait compter que sur son imagination pour tracer les contours de cet
ancien bastion sidérurgique. Cette plongée dans l'inconnu lui a permis de
confronter ses fantasmes à la réalité : "Je suis allé à Braddock
et j’ai découvert que la réalité n’était pas très éloignée de ce que j’avais
imaginé : une ville naufragée où survivaient des teigneux infiniment attachants
qui puisaient la force de vivre dans la fierté de leur passé."
Un homme à histoires
Secret de tournage sur Braddock America
Historien de formation, Jean-Loïc Portron
dit s’être souvenu, à la fin du tournage de son précédent film, d’un cours
d’histoire reçu lorsqu’il était encore lycéen. Un fait historique qui remonte à
1754, lorsque le meurtre d’un officier français de l’Ohio avait impliqué George
Washington. Le roi d’Angleterre fît alors envoyer sur place le général Braddock
dans le but de chasser les Français de la région. Ces derniers ne se laissèrent
pas faire, éliminant sauvagement Braddock. Ce fût le début de la guerre
des Sept ans, qui découla sur la révolution américaine. "Par curiosité,
J’ai voulu voir le champ de bataille sur mon ordinateur et, en deux clicks, je
suis tombé sur une énorme aciérie… Il n’a pas fallu longtemps pour découvrir
qu’Andrew Carnegie, un siècle après la mort de Braddock, avait édifié sur
l’emplacement même du champ de bataille la première aciérie moderne des
Etats-Unis", détaille le réalisateur qui s’est dit happé
par cette histoire qui marqua à jamais les Etats-Unis.
Laurel et Hardy
Secret de tournage sur Braddock America
Jean-Loïc Portron
a écrit seul le scénario mais a co-réalisé le documentaire avec la
franco-américaine Gabriella Kessler,
dans le but de constituer une équipe cosmopolite et de rendre plus crédible
leur histoire. Pendant les deux mois de tournage, le duo s'est réparti les
rôles, Jean-Loïc se chargeant de l'image, Gabriella du son : "Nous
sommes rapidement devenus des figures familières, des sortes de Laurel et
Hardy. Un duo improbable, exotique mais rassurant, suffisamment familier pour
qu’on se sente en confiance, mais assez étranger pour qu’on se confie à lui
comme on ne le ferait pas à des proches."
Un air de famille
Secret de tournage sur Braddock America
C’est le fils de Jean-Loïc Portron,
Valentin Portron, qui compose la
bande-originale de Braddock America, via le groupe de musique
Portron Portron Lopez : "C’est la troisième collaboration avec mon
père, le courant passe entre nous, les idées filent vite et bien. Nous avons
une culture musicale commune et nous nous entendons sur l’émotion et
l’instrumentation."
Du duo au trio
Secret de tournage sur Braddock America
C'est Véronique
Lagoarde-Ségot, célèbre notamment pour avoir monté le documentaire 5
Caméras Brisées, qui s'est chargée du montage de Braddock America.
Elle a rejoint le duo quelques mois plus tard mais n'a pas souffert de leur
complicité déjà bien installée : "On pourrait imaginer que ce serait
dur pour une troisième personne de s’infiltrer à un stade avancé du film alors
que Jean-Loïc et moi avions travaillé à deux pendant si longtemps, mais le duo
s’est transformé en trio sans aucune difficulté", confie Gabriella
Kessler. Pour imbriquer les plans du documentaire, la monteuse s'est mise
dans la peau d'un chef d'orchestre : "Je voulais le montage de
"Braddock America" comme une valse à trois temps
(archive/entretien/tournage), sur une musique désaccordée, ou du moins qui
semble désaccordée, mais qui, en réalité, est réglée comme du papier à
musique."
Et après ?
Secret de tournage sur Braddock America
Pour sa prochaine réalisation, "Le Monde de
Nell", Jean-Loïc Portron
bénéficiera de nouveau de l'aide à l'écriture du CNC. Braddock America
ayant reçu du CNC l’aide à l’écriture et au développement du Fond d’aide à
l’innovation audiovisuelle documentaire ainsi que de l’avance sur recettes.
Après avoir mis en lumière la désindustrialisation qui règne dans l'ancienne
cité ouvrière de Braddock, le réalisateur se penche sur l'Angleterre
industrielle de la fin du XIXème siècle, où Nell, une jeune femme de 17 ans qui
n'a d'autre choix que de se prostituer pour survivre, tombe sur George Gissing,
écrivain anglais en devenir.
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