vendredi 7 novembre 2014

courriel à l'Elysée - surprendre ou périr



-------- Message original --------
Sujet:
aujourd'hui pour gagner
Date :
Fri, 07 Nov 2014 17:57:19 +0100
De :
Bertrand Fessard de Foucault
Pour :
"Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée"



Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,

il n'est plus possible de tenir en l'état : courage et/ou orgueil légitime, la fonction-même n'y feront rien.

Les propos d'Anne Hidalgo (dont il paraît qu'elle a été la maîtresse de François Hollande à une date que je ne sais pas) ne sont pas admissibles : rien ni personne ne me fera changer de calendrier, à propos des JO et de l'Exposition universelle (la fronde de Paris a des précédents, en dehors de la période qui porte ce nom avec majuscule : Jacques Chirac a saboté pour ne rien donner à François Mitterrand l'évidente exposition des deux centenaires de 1789 et de 1889 : j'ai sa correspondance personnelle avec moi).

Les appréciations de Manuel Valls "recadrant" - cela depuis l'étranger ! - le président de la République, c’est encore moins admissible.

Qui a placé ces deux personnes, d'ambition peut-être mais vraiment peu inspirantes, là où elles se trouvent en ce moment ?

L'exercice d'hier, dévalorisant pour la fonction présidentielle, a eu d'énormes lacunes pour ce que sont nos véritables enjeux :
- le fonctionnement européen se délabrant de jour en jour (Juncker ancien ministre des Finances et Premier ministre du Luxembourg, qui censurerait les pratiques de son pays, ces pratiques qui constituent sa fortune et sa rentabilité ? les délais pour les Etats qui doivent rallonger leurs cotisations budgétaires à l'Union ? nous-mêmes puisque nous avons fait la faute initiale de ratifier un traité budgétaire que Nicolas Sarkozy avait "négocié" mais n'avait, précisément pas, à s'appliquer pour son premier mandat) = tout cela banalisé
- le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement alors que les fonctionnements militaires transatlantiques n'ont pas été adoptés et que les négociations ayant conduit en vingt-cinq ans au traité de Marrakech ont des conséquences désastreuses = tout cela dans le secret
ces deux sujets majeurs n'ont pas été même mentionnés, ni par le Président, ni par les journalistes.

Je reviens donc à mon courriel du 23 Octobre dernier : démissionner, surprendre toute le monde, dans tous les "camps". Se porter candidat en disponibilité absolue au bon sens populaire et au patriotisme tant national qu'européen. Changer alors complètement de cap : l'Etat retrouvant ses outils et prenant le relais pour la direction de l'économie le temps d'un quinquennat et de sortir de l'idéologie dominante importée, le financement de la dette et des nationalisations temporaires par l'emprunt citoyen (aidé par le moratoire des dettes souveraines, secrètement décidé entre grands pays), la proposition de démocratie directe en Europe et chez nous.

Le Président, la gauche, la vraie, peuvent encore gagner. Par surprise. L'affaire jouée et bouclée en pas deux mois, selon la Constitution.

Sinon, nous allons vers une disparition de toute autorité personnelle et fonctionnelle, qui sera désastreuse pour le pays et pour la vie publique et sociale.

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