Samedi
11 Octobre 2014
Prier… fête du nouveau saint qu’est le pape Jean
XXIII, reconnaissance générale. On ne peut parler en ce domaine d’apport, c’est
de l’Histoire plus marquante encore qu’un itinéraire spirituel, mais il est
certainement celui de notre temps à qui aucun procès ne peut être intenté, en
magistère éthique ou bioéthique ou sexuel, ni en matière politique, ce qui
n’est le « cas » ni de Jean Paul II ni de Pie XII. Ce fut le pape du
discernement sur notre temps. Ni condamné, ni condamnant. – Les textes pour
aujourd’hui résument parfaitement ce que je ressentais hier soir : avant que vienne le temps de la foi, nous étions des
prisonniers, enfermés sous la domination
de la loi de Moïse en attendant l’heure où la foi serait révélée. [1] Nous
sommes dominés par ce que nous avons édifié, péché et atavisme de distraction,
d’inconsistance et d’inconséquence en conduite de nos vies, dogmatique et
invocation de modèles comparatifs presque toujours décalés dans le temps
puisque nous aadorons (vg. nous et les Allemands) ce qui en dernière heure s’avère
périmé et périssable. La loi comme un surveillant, nous a menés jusqu’au
Christ. Et maintenant qu’est venu le temps de la foi, nous ne sommes plus sous
la domination de ce surveillant. Car en Jésus Christ, vous êtes tous fils de
Dieu par la foi. L’émancipation par le
relationnel, par le lien. Et puis thème étonnant pour ce synode… faisant
d’ailleurs « tomber » sur le jour marial de chaque semaine la
commémoration du pape réinventeur des conciles : il n’y a plus l’homme
et la femem, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. – Ce que je lis sur le synode dans les
livraisons internet de la
France catholique… l’intégrisme et la crispation dès que des
mouvements ou des intuitions de libération s’esquissent. Même attitude mentale
chez ceux qui analysent nos maux nationaux : trop d’immigrés (surtout trop
d’Arabes, Michel JOBERT, né à Meknès, n’arrivant en France métropolitaine qu’à
vingt ans, caricaturait le sentiment pseudo-populaire disait : « trop
de bicots » ), trop de charges sociales, trop de protection sociale.
L’enfermement crispé. - Heureuse la
mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! …
Heureux plutôt, réplique Jésus, ceux
quiu entendent la parole de Dieu, et qui la gardent. Tout est à notre portée. Souvenez-vous des merveilles qu’il a
faites, de ses prodiges, des jugements qu’il prononça. Le Seigneur, c’est lui
notre Dieu : ses jugements font loi pour l’univers.
matin
La
gestion de Ségolène Royal… elle cale en conséquence calculée pour la montre ou
selon un rapport de forces : l’éco-taxe en conclusion d’une réunion avec
le patronat du transport routier est suspendue sans délai. Ce qui est
généralement interprété comme un abandon total, or il existe une loi de 2009,
la prévoyant et votée quasi-unanimement. Par extension, quelle autorité va
avoir la loi actuellement en processus parlementaire sur la transition
énergétique ? Résultats : certes, le blocus menaçant pour lundi
prochain de toutes nos grandes voies routières est levé, mais… les 200 emplois
de l’entreprise posant les pylones et les gérants sont perdus, le dédit est de
800 millions dûs par l’Etat à ladite entreprise, la perte de ressources pour l’Etat
est de plusieurs millaiurds, cette écotaxe fonctionnant en Allemagne y rapporte
quelques cinq milliards. C’est donc un chef d’œuvre de bonne gestion, un
exemple d’abdication gouvernementale face à une réuniuon, face à une menace et
sans le profit à retirer d’une expérimentation telle que, sagement, elle avait
été prévue.
après-midi
Le
Kurdistan n’arrange que s’il supplée aux Occidentaux pour le risque physique en
Irak, il dérange à la frontière syrienne parce qu’il met en évidence les
solidarités kurdes transfrontalières mettant en cause les « découpages »
des années 1920 et parce qu’il montre les priorités turques.
Force
d’un esprit fondateur et pérennité du « pli » avec Hubert Beuve-Méry
et Jacques Fauvet : 1944-1982, « mon » journal alors même que du
capitalisme y est entré cumulativement avec le poids statutaire de la
rédaction, et alors plus encore qu’il n’y a plus ou pas de directeur depuis l’élection-démission
de Nougayrède… « mon » journal : Le Monde, se tient toujours très bien en fond et en forme, en totale fidélité
de méthode et en clairvoyance sur les signes du temps. C’est vraiment bien, et c’est
réconfortant. Et j’en conserve la collection depuis cinquante-quatre ans et un
mois…
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