-------- Message original --------
Sujet: | explication - pourquoi ? à quel titre ? |
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Date : | Thu, 23 Oct 2014 08:06:37 +0200 |
De : | Bertrand Fessard de Foucault |
Pour : | "Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée" |
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
explication peut-être utile, de ces messages à répétition vers vous, comme vers votre prédécesseur, le cher Pierre-René Lemas, et auparavant vers le regretté Christian Frémont et, anciennement, Bertrand Landrieu.... Pourquoi ? à quel titre ?
Certes, l'espérance quoique sans confirmation jamais par des actes et avec de si rares accusés de réception. Mais la considération que les multiples entourages, réunions coutant si cher en temps et en rémunérations, si encombrants pour la pensée d'une personne, d'une psychologie ayant la responsabilité ultime, et notamment celle de faire agir, réagir et se reconstituer l'Etat et la puissance publique pour la pérennité du pays et de ses patrimoines, de ses ressources surtout humaines... que cette noria n'aboutit qu'à si peu de clarté et de justesse, ne crée aucune contagion, ne mobilise rien, et surtout pas la pensée du Président régnant.
Je ne suis qu'un observateur plus affectif que mental - depuis le départ du général de Gaulle - et qui avait quinze ans au soleil de l'été de 1958. Je vis entre ma femme et notre fille de bientôt dix ans, en bordure de mer, dans le Morbihan, quelques hectares sans valeur marchande, mais le ciel, le vent, les saisons, les chênes, les roses et les ronces libres. Je "prends" France-Infos en même temps que la voiture (actuellement d'occasion, petite retraite après avoir été placardisé à pas cinquante-deux ans et avoir éprouvé le "marché du travail" en me proposant - vainement - à chacune de nos administrations où j'avais vécu, à chacune des grandes entreprises que conseiller économique et commercial dans nos ambassades, puis ambassadeur, j'avais aidées ou introduites, dans des universités françaises ou étrangères et outre-Atlantique). Je lis et conserve Le Monde et Le Canard enchaîné depuis Septembre 1960. La part politique de ma bibliothèque s'est faite depuis mes dix-sept ans sur le thème des crises de légitimité qui ont fait la France. J'ai vécu de 1972 à 1982 dans la position d'entendre et voir, puis de réagir et d'être publié parfois dans la demi-journée, en colonnes du Monde, souvent à la une : Jacques Fauvet, à qui je dois ma signature. La Croix aussi jusqu'en 1997.
Les collaborateurs et ministres du général de Gaulle m'ont reçu, jeune homme, cherchant à comprendre pourquoi l'homme de l'honneur et de la participation, avait été rejeté. François Mitterrand me recevait, me lisait, me répondait, m'emmenait dans quelques-uns de ses voyages, parfois décida selon l'intuition que je lui avais proposée : Marie-Claire Papegay pour correspondre et recevoir rendez-vous. Jean Paul II voulut que je lui rende compte du possible de l'Eglise en Asie centrale, sinon même dans l'esprit et la vie de beaucoup en Islam et en orthodoxie. Candidat à l'élection partielle ouverte dans le Doubs en 1980 par Edgar Faure démissionnaire pour aller au Sénat, reçu alors par Jacques Chirac qui voulut combler mes déficits de campagne solitaire, me "donner" une circonscription et évaluer sa probable campagne de 1981, frôlant l'investiture socialiste en 1988, dialoguant avec Lionel Jospin, regardant nos passés et nos présents tête-à-tête avec Valéry Giscard d'Estaing que j'avais tant critiqué en son temps, je me suis passionnément retrouvé en sainteté politique chez le président fondateur de la Mauritanie contemporaine : Moktar Ould Daddah, et en vérité et intégrité chez Michel Jobert que j'ai soutenu et accompagné à fond. Maurice Couve de Murville incarne pour moi la perfection du collaborateur d'un homme d'exception et Jean-Marcel Jeanneney l'intelligence du présent, du passé et notre avenir. Ma chère femme m'a introduit à l'art contemporain et aux marchés et investisseurs pour une gestion de portefeuille éthique et solidaire : une commission des opérations de bourse gangrenée.
Je crois savoir lire et écrire, mais n'en décide pas. J'entends, plus que jamais, Clemenceau : " une idée me pousse comme un boulet : je ne veux pas voir la perte de mon pays ".
Voilà pourquoi librement et comment je m'acharne à vous écrire, et ainsi à proposer au Président d'être le Président.
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