Dimanche
12 Octobre 2014
Nuit
encore noire, messe des familles pour tout le doyenné et départ à la retraite
de l’excellente et sobre catéchiste de Marguerite : nous lui offrons le Pleiade de Thérèse
d’Avila et Jean de la Croix. Rattraper
des années de retard, c’est valable aussi pour nos pays.. Perspectives aussi
des âges, des physiologies. Notre fille, dans dix ans, aura vingt ans… pleines
études supérieures, lui assurer Paris et nous avec, tout en acceptant aussi la
distanciation... autant dire toutes approches de la conclusion, si elle n’est
pas accidentelle ou soudaine. Transmission de ce que j’ai dans la tête et dans
le cœur. Et du patrimoine, bibliothèque et papiers, de notre nom aussi. – Les
fantasmes de la France
actuelle où dans les « dîners » les ex du Président et du ministre
des Finances, chacun de ceux-ci polygame… se battent, et où les lois ne sont
plus du droit positif, mais de la programmation des sacs en plastique ou des
modes de production de notre électricité pour dans cinq ou dix ans, quand les
votants et les gouvernants auront passé la main, qu’on vérifiera aussi les
prédictions du Daily Telegraph sur le
rapport de puissance économique et de rayonnement mpolitique entre la France et l’Allemagne,
l’avantage en politique d’être victime et en stratégie d’être en queue. – La
honte de Kobané, il est avéré que nous laissserons évoluer l’Etat islamique au
Proche-Orient selon lui-même et non selon la raison, la sécurité de tous et nos
moyens…
Prier… [1] le roi entra pour voir les convives. Evangile très difficile. Le Jansénisme, la peur de … certes, la
multitude des hommes est appelée mais les élus sont peu nombreux. Le pauvre diable : mon ami, comment
es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? L’autre garda le
silence… Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ! Il n’y peut rien, il a été amené plus
qu’invité, par raccroc. Peut-être pas
les moyens du costume…La fantaisie d’un roi, dépité que son banquet ne soit pas
honoré. Des massacres alors que le Royaume des cieux est comparable à un
roi qui célébrait les noces de son fils… les
invités qui se dérobent empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et
les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les
meutriers et brûla leur ville, ce qui ne
remplit pas la salle de noces… Sans
doute la parabole du peuple élu qui est défaillant. Les Juifs contemporains du
Christ, mais aujourd’hui, le peuple se croyant élu et proche des promesses et
des enseignements, des commandements divins, n’est-ce pas nous ? superbes
avec ceux qui ne partagent pas notre foi, ne vont pas à la messe (tranquillité
de la petite Alicia à qui je pose la question : non, je ne vais pas à la
messe, et à son ton, il était clair que la petite CM1 disait sa propre décision
plutôt que la seule négligence et les habitudes de ses parents…). En apparente
moindre violence, ne sommes-nous pas un Etat islamique convaincu de son bon
droit et de la pureté de… Charme, je l’espère et le crois, de notre fille devant
Dieu. La prière du soir, qu’elle voulait variée et donc moins rigide de
« texte », a maintenant son moment d’action de grâce et
d’intercession, c’est elle qui dit la journée et notre souci d’autrui, hier
tant de réconciliations à implorer : la fratrie de ma chère femme, les
deux petites camarades en cours de danse qui discutant d’un pas s’étranglent
l’une l’autre à tomber par terre, mes si chers nièce et neveu se séparant du
fait de… qu’elle ne pardonne pas et qu’il a été plus qu’imprudent… Le Royaume
des cieux est donc une personne… non un lieu, ou un état. Le roi entra pour
voir les convives. L’entrée, la
souveraineté, le jugement ? selon un vêtement ou la mine. A Versailles, au
temps de Louis XIV, n’importe qui entrait pourvu qu’il loue chapeau et épée. Cet
évangile est très rude, je n’en ai pas la clé, sinon qu’il appelle à la prière,
toutes raisons et toutes opérations intellectuelles de commentaire abandonnées,
puisqu’aucune ne fonctionne, et que tout, dans ce texte, est à rebours. C’est
l’Ancien Testament qui console, le psaume, que Marguerite lira tout à l’heure,
répétition hier, la voix joyeuse. Si je traverse les ravins de la mort, je
ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure. … Il
enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui
couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours. Le Seigneur
essuiera les larmes sur tous les visages… Réjouissons-nous, il nous a
sauvé ! … Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, préparera pour tous
les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux,
un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Le Royaume dès ici-bas, l’intimité essentielle – que présage la douceur
de voix de ma chère femme à son semi-éveil quand je pose la tasse de thé à son
chevet et qu’elle m’interroge sur mes heures de coucher et de lever, alors que
nous avions échangé quand je fus allongé le long d’elle. Plus que les nourritures terrestres, les
bonheurs terrestres qui chacun déclinent l’amour. Thème de cet auteur que je
croyais le Nobel de cette
année : HARUKI MURAKAMI, japonais. La souplesse de ses devanciers,
emblématiques récitants d’il y a cinquante et trente ans : KAWABATA et MISHIMA,
la poésie et la force en moins, mais l’empathie et l’entrée du lecteur en
substitution ou en double du héros, tandis que l’onirisme est simplement la
marche aux rives de la mort et l’hésitation de la raison entre les deux
réalités : exister comme ci ou comme çà, mort déjà ? [2] Sans
doute, un livre maître comme le jeu
des perles de verre de Hermann HESSE. Mais rien ne nous sauve que le
livre total, vecteur dont chaque jour nous est proposé quelque extrait en écho
de notre étape… je sais vivre de peu, je sais aussi avoir tout ce qu’il me
faut. Ertre rasssasié et avoir faim, avoir tout ce qu’il me faut et manquer de
tout, j’ai appris cela de toutes les façons. Je peux tout supporter avec celui
qui me donne la force. … Il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de
son nom. Le Créateuir et sa
responsabilité de nous. C’est lui qui l’a promis. … J’habiterai la maison
du Seigneur pour la durée de mes jours. Ainsi
soit-il ! pour chacun de nous, en tous temps et lieux. La parabole du
banquet n’est exclusive que dans son commentaire final, car les mauvais
comme les bons, sont ramassés sur les
chemins et la salle de noce fut remplie de convives. Un seul a été viré… et de quoi s’agissait-il ? de partager la joie
du roi de marier son fils, de continuer sa dynastie. Dieu nous offrant de
participer à Sa vie, et de revêtir Sa propre nature. Nous sommes appelés à être
en Lui, nous y sommes déjà puisque nous sommes créés par Lui, à Son image et à
Sa ressemblance. Oui.
Pluie
douce en manteau sonore, indicible luminosité sans couleur qui nous dit le jour
avant que celui-ci existe, tandis que je referme les pages de cet exercice
matinal que je ne peux vivre qu’entre lecture de ce qui nous est proposéà tous
et habitation de tant et tant dont les visages et les noms m’accompagnent ainsi
chaque matin.
Valls :
une sorte de crépuscule des dieux, le suicide non pas français, succès de
librairie de Zemmour, mais de toute sensibilité politique. Avec pour donner la
réplique : Sarkozy, chacun vomi. Donc, une réforme par jour, ou plutôt des
mots qu’on appellera pistes, etc… qui sera votée, etc… maintenant
l’assurance-chômage, selon ce que confie Emmanuel Macron au Journal du dimanche. Même posture que Sarkozy : pas de tabou, plus de tabou. Le feu
partout…
La
rue réagit à Istanbul, les Kurdes ne peuvent supporter qu’on ait laissé tomber
Kebona. Une conjonction est possible entre les anti-islamistes, l’armée et les
Kurdes contre Erdogan et son programme
islamiste.
Ebola
avéré aux Etats-Unis, non plus selon des malades importés mais selon des
soignants que les « protocoles » de précaution n’ont pas protégé.
Suspicion à Dijon. Avant-hier ou hier, la ministre de la Santé assurait – ton de Paul
Reynaud, nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts – qu’il n’y a
aucun Ebola en France… Grippe espagnole de 1919, SIDA, fièvres aviaires… les
millions de morts sans qu’on puisse et sache avant plusieurs années :
allons-nous à cela avec des peurs encore plus grandes puisque tout le lngage
public et tout le langage poussant àn consommer et accepter sans discussion les
yeux fermés, nous ont promis l’asepsie, sinon le risque zéro et l’éradication
de la mort en notre époque…
Apparition
fantomatique de Moscovici exposant l’éthique de sa nouvelle fonction. Comment
quelque opinion que ce soit peut comprendre et admettre l’Union européenne si
celle-ci consiste à soumettre à quelques personnages et censeurs, mandatés par
des traités mais par aucune élection, un budget national voté par la représentation
nationale après des heures de débat public, bien davantage d’heures en commissions
diverses et en multiples arbitrages et décisions à tous niveaux. Barre et
Deniau pour autant que j’ai connu des commissaires européens avaient non
seulement du lustre, mais ils savaient parfaitement vivre et faire comprendre
que l’intérêt européen coincidait avec l’intérêt français. Ils n’étaient pas
falots.
Beaucoup
de gens promus sans raison et sans mérite, sans nécessité qu’ils soient
préférés à d’autres, vont certainement tomber dans les semaines à venir. Et le
moment stratégique international, au Proche-Orient, aux frontières euro-russes,
en mer de Chine, est trop gros de conflits et de vieilles dialectiques pour que
des explosions ne se produisent pas : je crois qu’avec de vieilles causes, ;de
vieux détonateurs, elles vont engendrer du nouveau.
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