mercredi 8 octobre 2014

Inquiétude & Certitudes - mercredi 8 octobre 2014


Mercredi 8 Octobre  2014 

Le silence, le recueillement, la confiance, la vie extraordinairement passionnante, la nôtre, la mienne, avec les miens, avec ma belle-famille, ma fratrie, tout le tissu de l’unité, de l’union à trouver, à déplier, à rendre au vibrato et au dessin de l’existence. Je suis convaincu que c’est possible. Nous sommes la parabole de notre pays et notre France reflète nos erreurs et notre destinée, notre orientation au bonheur. Gros travail ? non, prière, bon sens, amour…. Toute chose a sa place, tout événement a son sens, les évidences, les issues, les secours sont là, à fleur de nos paumes, de nos intelligences, de nos volontés. Tout s’aperçoit.
Je pensais avoir le fichier de l’essai d’Amédée de Bricquebec sur le rosaire. Il n’est pas à ma portée informatique. Mon devoir de transmettre, ma responsabilité d’avoir reçu tellement et que de véritables saints du spirituel, du politique, du conjugal m’aient tant apporté pour la compréhension de l’essentiel… Prier ce matin, avant les mille kilomètres d’Alsace en Bretagne tandis que la France s’écartèle d’avoir perdu ses élites, en étaient-elles s’il est avéré qu’elles ont trahi. La politique et ses résultats sont les conséquences d’une âme nationale se comprenant elle-même et affectant chacun, nos grands redressements ont toujours été faits de cela. Tension, confiance, application générales et généreuses.
Prier … [1] dialogue avec notre fille sur la route de dimanche, la prière, la « variété », la durée, réciter ? hier, la fête de Notre-Dame du Rosaire et les deux « prières » mariales, les deux expressions de communion, la disponibilité, l’action de grâce, les formes du discernement de notre relaiton à Dieu et à l’existence historique, affective, temporelle, sensorielle qui n’a sa densité et sa chair que par le spirituel… aujourd’hui l’enseignement du Notre Père. Comment transmettre, justifier ? du texte… sinon en le pratiquant soi-même. La prière selon l’évangile est un moment intensément vécu. L’Annonciation d’évidence. Le Notre Père non daté et non situé dans la chronologie de la vie du Christ ni dans la logique de son ministère public. Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Définition du lieu, du temps et de la posture : la prière. Du pratique : quand il eut terminé… cela dure, début, suite, fin, interruption, temps fort ? comme dans l’Eglise assez humblement, on tâche de qualifier l’offre spirituelle, l’offre de vie. Amour et pitié pour l’Eglise, transports seulement de l’Esprit Saint. Un de ses disciples lui demanda… Lequel si avisé mais perplexe…  il s’abrite « derrière » une jurisprudence. Seigneur, apprfends-nous à prier, comme Jean-Baptiste l’a appris à ses disciples. Quelle était la prière de Jean, le Précurseur ? rien ne nous le dit ni ne permet que nous l’imaginions, supposions. Il leur répondit : « Quand vous priez, dites … Nous sommes déjà entrés dans la prière, et c’est alors une parole que nous proférons. Elle nous est directement inspirée. Dictée par le Divin Maître, elle est également si lourde, usée par deux millénaires de chrétienté, des milliards de murmures et de récitations, usée et porteuse d’humanité, de détresses et d’exultation. La version lucanienne (y a-t-il des synoptiques pour le Notre Père ? vérifier quand je disposerai de nouveau de la Bible) ne comprend pas le dernier verset : mais délivre-nous du mal, et Marguerite à la suite du ne nos inducas dit et souhaite : ne nous laisse donc pas entrer en tentation, garde-nous toujours auprès de toi, et délivre-nous du mal. Amen !  Prière par excellence commune, communautaire, les pluralités potentielles d’Eglises … Jean-Baptiste, Pierre, Paul… ce ne fut pas, mais si nous distinguons par atavisme catholiques, protestants et orthodoxes, comment ne pas sentir combien la prière nous unit, et même combien elle nous situe côte à côte avec nos frères musulmans et dans la tentative d’aller et de demeurer dans l’essentiel, qui serait la tension des morales et des cultes de l’Extrême-Orient ou de l’Inde. L’unité de la prière, la prière unique, l’unité par l’accueil de la prière suscitée en nous. Oui, l’homme en prière, Dieu fait homme et incarné, qui a prié parmi nous et pour nous, nécessité de la prière. Don reçu de la prière. Son amour envers nous s‘est montré le plus fort.
Je prie et constate ainsi, au petit lever du jour, dans la chambre d’enfance et d’adolescence de ma femme, la fenêtre généreuse donne sur les vergers et les toits de tuile. Au temps de ma chère femme, on voyait bien la flèche cathédrale qui est sans doute l’un des grands indicateurs de l’histoire nationale française et de l’histoire réconciliée de l’Europe, le drapeau du Conseil de l’Europe vient d’ailleurs de son portail latéral sud. L’Alsace qui au seuil de l’hiver de 1968, le dernier de notre pays avec de Gaulle, me paraissait si porientale, extrême, dépaysante avec l’attraction d’un amour d’outre-Rhin de pas dix-sept ans et que la grâce dont parfois nos vies on la science, a fait se maintenir et se retrouver dans nos existences à chacun. Copie de bac en géographie sur cette ville, celle aussi de notre ancêtre éponyme. La ville des routes. Les grappes et fruits des résonnances de tous nos parcours. Eternelle est la fidélité du Seigneur. Et à ma main confiante, la photo. de mon vénéré beau-père, vieille de pas encore quinze jours, son arrière-petite fille penchée sur lui, dix mois à peine, que lui offre mon si chaleureux neveu par alliance. Trois visages, même lumière, celle de la rencontre. L’humanité rayonne quand elle aime. Elle a de qui tenir : son amour envers nous s’est montré le plus fort. Que ce soit toujours.


Sera incessamment développé

Kobané, la preuve est faite que la Turquie préfère l’Etat islamique et Bachar, ensemble ou se massacrant mutuellement, à un Kurdistan refaisant la carte du Proche-Orient et donnant enfin à l’Europe un pays véritablement ami.

La preuve est faite que d’épouser la dogmatique régnant depuis dix ans en Europe est d’une part irréaliste et irréalisable, et d’autre part ne satisfait ni les censeurs ni les tondus : le pacte de discipline budgétaire et l’axe de politique économique (fiscalité et économies, chacune à la marge) du quinquennat sont faux.


[1] - Paul aux Galates II 1 à 14 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Luc XI 1 à 4

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