Lundi
13 Octobre 2014
Prier [1] … et il y a ici bien plus que Salomon… et il y a ici bien
plus que Jonas… comment humainement Jésus
a-t-il pu vivre son ministère « public ». Sachant sa mort, les
tortures de toutes sortes, à l’avance, vivant quotidiennement les pièges et les
dénis, hanté par sa mission dont sa propre identité est le principal objet,
l’articulation décisive… de joie sans doute que nos actes de foi et de
confiance… Parfois, il « sort de ses gonds » : cette génération
est une génération mauvaise. Elle demande un signe, mais en fait de signe il ne
lui sera donné que celui de Jonas, c’est-à-dire
la mort et la résurrection de ce prêcheur et thaumaturge insolites. Fin des
apparitions de Fatima, l’Eglise la fête. Force de cet événement ? véracité
de ce qu’une foule a vécu ? sans doute…
mais la dévotion, la foi, les pélerinages… notre époque, maintenant,
Mezzugorgie des années 80 et marcher vers Compostelle ces années-ci avec
reportage à succès d’un académicien et ex-voto d’un candidat à la présidence du
Sénat… lors du Jugement… nos examens
de conscience, chaque jour. Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
et qui sommes-nous ? qui suis-je
pour… ne pas prier, ne vivre que superficiellement ? Chaque jour s’il est
une conversion, la nôtre, peut être aussi celui de notre chute dans
l’indifférence et l’apostasie qu’est le moindre manquement à la présence
divine. Alors tenez bon, et ne reprenez pas les chaînes de votre ancien
esclavage. Marcher à Dieu, vers la
libération : la femme abandonnée a maintenant plus d’enfants que celle
qui avait son mari.
Hier
soir, Inglorious Bastards de
Quentin TARANTINO, fiction d’une force exceptionnelle, jamais entendu parler
auparavant ni de ce film ni de l’auteur (2009), redonné par France 2. Marguerite,
notre prière du soir, memento et action de grâces, demandes pour le lendemain,
succès de la sortie avec sa classe en découverte des rivages, apercevoir avec
ses amies notre maison et explkique que… nos chiens, ses grands-parents, le
pêle-mêle des demandes d’intercession. Dans dix ans, priera-t-elle le soir ou
le matin, et dans vingt, sera-t-elle comme moi maintenant au chevet de ses
enfants. Je le demande et m’abandonne. Ces commentaires et ces fictions… notre
époque tandis qu’au Proche-Orient, en Nigeria ou maintenant que recommence
l’enquête sur Tibeïrine, des têtes à examiner…
matin
Cazeneuve…
un des rares sérieux de l’équipe gouvernementale : les Affaires étrangères
en 2012, le Budget après Cahuzac, l’Intérieur maintenant. La voix est posée, il
compromet évidemment avec les dialectiques du chiffre : reconduite à la
frontière, traitement des demandes d’asile, mais il semble d’une part avoir la
confiance du corps préfectoral comme il avait l’estime de ceux de nos
diplomates avec lesquels je suis resté en relations, et d’autre part ne pas
faire de la démagogie pour l’image (vg. Guéant à la gare de Menton pour piquer
des clandestins…). Résultat annoncé ce matin : un accord avec les Anglais
sur la co-gestion de Calais et de ceux qui attendent l’entrée, possible ou pas,
en Grande-Bretagne. Plus difficile à apprécier en résultats et en
léégitimité : les démantèlements de filières.
La Turquie
et la frontière avec ce qui n’est plus l’Irak ou la Syrie mais l’Etat islamique…
la Turquie et
sa condition kurde, question proprement turque car il semble bien que la
sécession en Irak ou en Syrie soit possible. Le djihad fait donc évoluer la Turquie sur une question
qui lui est substantielle : les minorités candidates à l’évasion ou à
l’indépendance, ce qui était déjà toute l’histoire ottomane. Immédiatement, les
manifestations anti-gouvernementale et l’alliance possible entre démocrates et
kurdes, la disposition des aéroports pour l’aviation américaine : je ne
sais si c’est une avancée, car entre membres de l’O.T.A.N. ce devrait être de
droit et très organisé à l’avance. – Kebona semble tenir, au moins comme champ
de bataille, à défaut du maintien sur place des habitants.
Hong-Kong,
cela bouge. Les « pro-démocrates » continuent de manifester et
d’exister. Contre eux, la Chine
– aveu de faiblesse politique à proportion qu’elle se veut présentable poour
son commerce extérieur et sa respectabilité inernationale – n’envoie aps
« les forces de l’ordre » mais la maffia cagoulée, venant du
continent. L’issue ? elle est certaine, même si cela dure encore une
génération. Reste à imaginer les modalités d’une démocratie unitaire pour une
population très hétéroclite de plus d’un milliard et demi de personnes.
Suite
des « pistes » et évocations d’Emmanuel Macron, dans le JDD
d’hier… un communiqué de l’Elysée :
l’assurance-chômage revue sans doute mais par négociations et pas tout de
suite. Niveau d’intervention du président de la République… dires
autonomes de certains ministres… indécision et reports, ce qui avait déjà perdu
Lionel Jospin (notamment sur la question des retraites). Quant à une identité politique
du mandat en cours, il n’en est plus question. Tous les indicateurs sont de
droite, ce qui n’apporte pour autant ni résultats, ni véritables alliances
nouvelles. La question devient donc : jusqu’où et jusqu’à quand la
majorité parlementaire élue à gauche, se laissera-t-elle entrainer à voter à
droite ? le butoir : le congrès et les votation sur des « contributions » ?
Démarrage
des débats parlementaires sur le projet de budget qui semble présenté en même
temps et donc avant sa votation, à Bruxelles.
soir
Le
prix Nobel de l’économie à Jean Tirole, formation au MIT
de Harvard à Boston, 61 ans, études pratiques sur des questions de notre temps :
entreprises et bien-être scoial par des régulations gouvernementales [2]
C’est notre troisième prix dans cette matière, rubrique remontant à 1969 et
discutée en elle-même. Mais c’est un beau doublé avec celui de littérature :
Emmanuel Macron est le premier à le féliciter comme s’il fallait faire croire à
une longue connaissance mutuelle et à une entente pour la suite. Deux
réflexions : il nous manque le prix Nobel de politique, alors que les
énergies et talents français semblent demeurer entiers, le pays est de plus en
plus mal dirigé à tous les sens du mot. Sont récompensées, des personnalités
chacune très proches de ce que pensent et veulent les Français, au moins dans
leur discipline respective.
[1] - Paul aux Galates IV 22 à 31 passim & V 1 ; psaume CXIII –
évangile selon saint Luc II 29 à 32
[2] - "L'un des économistes les plus influents de notre époque"
[2] - "L'un des économistes les plus influents de notre époque"
"Il
fait la fierté de notre pays", a
réagi le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, sur Twitter. Le nom de Jean Tirole, 61 ans, était
régulièrement cité parmi les potentiels lauréats du Nobel ces dernières années.
L'académie Nobel le présente comme "l'un des économistes les plus
influents de notre époque", qui a notamment "éclairci la
manière de comprendre et de réglementer les industries avec quelques
entreprises importantes".
Actuellement directeur
de l'Ecole d'économie de Toulouse, le Français est en effet spécialiste de la "nouvelle
économie industrielle", ce qui lui avait déjà valu la médaille d'or
du CNRS en 2007, rappelle L'Opinion. "Elle se penche sur des questions
aussi diverses que les ententes entre les entreprises, les 'regroupements de
brevets', le modèle économique de Google...", expliquait Jean Tirole
à Sciences Humaines en 2013.
"La concurrence ne doit pas être une religion"
"D’un
côté, nous analysons la stratégie des entreprises : quelles sont les
meilleures décisions de leur point de vue ?, précisait l'économiste au magazine. De
l’autre, nous menons une analyse en termes de 'bien-être social' : à
quelles conditions les décisions des firmes conduisent-elles à un résultat
satisfaisant pour les consommateurs ? Quelles règles les pouvoirs publics
doivent-ils mettre en œuvre pour atteindre cet objectif ?"
Fort
de ses travaux, l'économiste concluait que "la concurrence ne doit pas
être une religion". Jean Tirole la considérait comme un
"bienfait" lorsqu'elle permettait l'innovation ou la baisse des
prix, mais "mal conçue, elle peut tout aussi bien avoir des effets
néfastes".
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