Jeudi
23 Octobre 2014
Prier…
d’absolue confiance. Je suis venu apporter
un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! [1] Le
combat, la violence, la nudité, le relationnel tout autrement. Pas du tout
contre autrui, ou en rupture de nos affections et identités, mais bien en
conversion de nous-mêmes, en adhésion intime et intense à Celui qui fit
irruption dans notre humanité, dans notre histoire, celle du vivant, celle de
chacun de nous, nous maintenant, nous ouvrant, nous faisant nous découvrir et
le monde en même temps : champ immense de la contagion, de la révélation,
de l’amour conclusif. Le plan du Seigneur demeure pour toujours… Dieu
veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour
les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. C’est dans ces jours, c’est au seuil de la
mort, la nôtre, et la Sienne
pour nous emmener à Sa suite, qu’intervient le Verbe incarné. Je dois
recevoir un baptême, et comme il m’en coùte d’attendre qu’il soit accompli. Sensation d’urgence, pleine lucidité du
Christ sur Son destin humain, l’horreur vécue à Gethsémani, pression de la
foule, des détracteurs, des questions « à côté » des disciples. L’abandon
sur la croix romaine, l’étiquette juive cloué au-dessus d’une tête couronnée d’épines.
Le feu, ce fut d’abord à Sa vie, au Coeur sacré de Jésus. D’une telle force, l’engagement
divise entre celles/ceux qui y vont, et tout ce qui en nous s’y refuse, se refuse.
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Le doux rêveur selon RENAN ?Oui,
elle est droite, la parole du Seigneur… Gloire à celui qui a le pouvoir de
réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander
ou même imaginer. Gloire à lui dans l’Eglise et dans le Christ Jésus pour
toutes les générations dans les siècles des siècles. Formés par nos saints et nos grands précurseurs, nous retrouvons chaque
jour notre matrice dans ce que nous prions, lisons, vivons et méditons… Ou
bien, adéquation telle de nos grands textes, de nos textes complets, accomplis
avec notre mentalité, notre psychologie, nos parcours et nos existences d’enfant,
de femme et d’homme, de vieillards, de mourants, de nouveaux-nés, que nous les
recevons comme écrits à cet instant et pour nous, exprès.
matin
Je
ne comprends plus Manuel Valls, ou plutôt il me « déçoit » par
rapport à lui-même. Je le croyais la réplique à gauche dfe Nicolas Sarkozy.
Impertinence et culot, digestion du président régnant, stratégie électorale
personnelle mais fondée d’abord sur l’appareil du parti actuellement dominant.
Or, avec une provocation par jour, Valls perd le PS, sa dernière proposition
d’en changer le nom – symétrique avec celles de Sarkozy pour l’UMP et de Marine
Le Pen pour le FN et même de Nicolas Dupont-Aignan – surtout avec comme motif
que le PS est « passéiste » a été rejetée par le président de
l’Assemblée nationale et par le premier secrétaire, on ne peut se tirer plus
efficacement dans le pied. – Il perd des voix à chaque scrutin depuis sa
nomination et n’a pas de dialectique ni en politique (moi ou le FN, la France et le djihad par
individus isolés sur le modèle d’Ottawa) ni en gestion puisqu’il ne la
revendique pas : elle est l’affaire de Sapin et de Macron. Alors ? Il
n’a pas non plus le contact avec le patronat. En l’affaire, Hollande a été bien
inspiré : Valls à Matignon est éliminé.
début de
soirée
Débat
sur France-Infos. ce qu’a ouvert Valls, discussion sur le
passéisme, rien sur les critères de péremption, sinon que ne pas être au
pouvoir c’est perdre toute actualité : définition, un peu courte. Note que
Valls souhaite, pas tant le changement de nom du PS que l’union de toutes les
forces progressistes.
Union
européenne. La nouvelle Commission investie aujourd’hui. Juncker affirme
vouloir ne pas « être le valet des gouvernements ». C’est maladroit,
il y a la définition du traité. Rencontre à l’Elysée des Etats-membres mal
notés : France, Italie, Autriche notamment. Tenter de faire un groupe de
pression poour la croissance face à un autre groupe, censément « pour
l’autérité me paraît tout autant maladroit, et sans doute loin des stratégies
des uns et des autres. Des explications demandées à la France sur son budget. –
Divergences affichées sur les efforts à consentir pour le climat et l’écologie,
clivage toujours sur les questions de budget : manifeste divergence Paris-Berlin,
malgré le voyage de nos deux ministres là-bas.
La
plaie ouverte à Calais ne se refermera pas tant qu’il n’y aura un accord avec
les Anglais et de leur part une position cohérente : une législation et
son application différentes de celles du continent, soit, mais en assumer la
conséquence, l’attractivité.
La Cour
des comptes véritable élément, non de contrôle, mais de débat et se substituant
en cela au Parlement : des vérités publiées aujourd’hui sur la politique
TGV (250 gares desservies). Ce serait peu cohérent et coûteux.
Ottawa…
cela fait plus de bruit – un isolé tuant deux personnes et se faisant abattre –
que les cités chrétiennes ou kurdes, que Konabé se battant au désespoir ou
Mossoul que personne ne songe à reprendre à l’Etat islamique. Démonstration que
pour « déstabiliser » une démocratie ou alerter une opinion mature
et surinformée, il suffit d’une seule personne. Quant aux conversions à l’Islam,
un examen de langue arabe et de culture musulmane montrerait à coup presque sûr
qu’il n’y a que la promesse d’emm… les bonnes gens à mort, qui les a suscitées.
[1] - Paul aux Ephésiens III 14 à 21 ; psaume XXXIII ; évangile
selon saint Luc XII 49 à 53
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