vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
DSK et ses explications - à quoi nous avons échappé en 2011
Après ses déboires financiers, DSK charge son défunt associé
Le Figaro
Guillaume ErrardIl y a 1 heure
L'ancien patron du FMI dénonce les "emprunts excessifs" réalisés par Thierry Leyne, son associé dans le fonds d'investissement, LSK, qui s'est donné la mort il y a une semaine. Il reconnaît la "réputation contrastée" de son associé.
Une semaine après le suicide de son associé, Thierry Leyne, Dominique Strauss-Kahn s'explique sur ce qu'il juge comme un «terrible drame humain qui me touche personnellement». Dans une interview au Parisien-Aujourd'hui-en-France, l'ancien patron du FMI revient également sur les déboires financiers du fonds d'investissement, LSK, qu'il a créé il y a un an.
Sa démission de la présidence du fonds
«Dominique Strauss-Kahn a souhaité pouvoir se consacrer à ses autres activités». Le communiqué laconique du conseil d'administration du fonds LSK, co-géré par DSK et Thierry Leyne, publié mardi, a fait l'effet d'une nouvelle «bombe», cinq jours après l'annonce du suicide de l'associé de Dominique Strauss-Kahn. Plus tard dans la matinée, le régulateur financier luxembourgeois annonce avoir reçu de la part d'une filiale de LSK une demande de «sursis de paiement». Les déboires financiers de DSK apparaissent au grand jour. «J'ai constaté à la fin de l'été que le projet n'était pas conforme à ce que nous avions envisagé ensemble et ne correspondait pas à ce que je cherchais», confirmant les propos tenus par son entourage et révélé au Figaro ,mardi dernier. Des opérations dont il n'a pris connaissance qu'en octobre.
Son associé : sa réputation, son suicide
«J'en apprends plus maintenant sur lui qu'avant sa disparition. Je le connaissais depuis peu de temps». Une déclaration choc qui en dit long sur la manière dont Dominique Strauss-Kahn s'est renseigné sur un homme qu'il savait pourtant «controversé». «Certains m'avaient fait remarquer que c'était quelqu'un de dur en affaires mais cela ne veut rien dire et ils étaient incapables de me dire précisément pourquoi, déclare-t-il. Il avait fait dans le passé de très belles opérations, des entreprises qu'il avait créées et très bien revendues à de grandes banques. C'est un peu sur cette base-là que je lui ai fait confiance».
Un homme qui a bien connu Thierry Leyne dans le passé s'étonnait du choix de DSK de se lancer dans une telle aventure. «Son associé était connu pour avoir anarqué pas mal de monde, révèle-t-il au Figaro. A ce niveau-là, on se renseigne. L'échec de ce fonds était couru d'avance. Quand vous levez des fonds en Russie, au Moyen-Orient ou au sud du Soudan, qui ne sont pas des modèles de transparence financière...»
Quant au geste de Thierry Leyne qui s'est jeté d'une tour de Tel-Aviv, le 23 octobre dernier, il n'en connaît pas les raisons précises. Même s'il a une petite idée. «Chacun sait que la disparition de sa femme l'avait profondément marqué. Je pense aussi qu'il avait contracté une série d'emprunts excessifs».
La société: ses déboires, le rôle de DSK
A la question: «Y aurait-il des fonds pas très propres placés dans certaines sociétés du groupe LSK?». La réponse de DSK est sans détours: «Pas à ma connaissance». Et de charger à nouveau son associé: «Je n'étais pas en charge de toute la partie gestion d'actifs. C'est Thierry Leyne qui gérait la société». «Je n'étais que le président non exécutif et Thierry Leyne, le directeur général. Il a monté une compagnie financière qui faisait essentiellement de la gestion d'actifs. Il n'y avait pas de département de banque d'affaires. Je devais la créer en la centrant sur le conseil aux gouvernements et accessoirement aux entreprises. Mais au bout du compte, il n'y avait que moi qui apportais des affaires».
Dans l'affaire qui oppose la filiale du fonds, Assya Asset Management à l'assureur Bâloise-Vie Luxembourg, Dominique Strauss-Kahn explique qu'elle «plaçait de l'argent, y compris des titres liés à LSK». Ce qui n'était pas prévu dans le mandat de gestion qu'il lui était confié, affirme l'avocate de l'assureur, Maître Karine Vilret.
Que risque DSK?
Après le Sofitel de New-York ou le Carlton de Lille, va-t-il y avoir une nouvelle «affaire DSK»? Non, a priori. Le conflit qui l'oppose à la Bâloise-Luxembourg est un «litige commercial», répond l'avocate de l'assureur. «Il ne s'agit en rien d'une plainte pénale».
Quelles pertes?
«J'ai probablement perdu mon investissemnt et n'ai jamais perçu aucune rémunération. A mon échelle, c'est beaucoup d'argent». Selon L'Obs qui cite le registre du commerce et des sociétés du Luxembourg, la perte de DSK serait estimée à 625.000 euros, si la société d'investissement ne parvenait pas à redresser ses comptes. au départ, l'ancien ministre de l'Économie possédait une part de 20% qui est tombé à 15%, après une augmentation de capital. Celle de Thierry Leyne était légèrement supérieur à 30%. Le reste étant détenu par les autres dirigeants du groupe et des investisseurs dénichés en Russie, en Chine, au Sud-Soudan ou au Moyen-Orient. «Je suis dans la même situation que tous les autres actionnaires».
Son avenir
Visiblement très touché par la disparition de son associé et assommé par ses nouveaux déboires, DSK entend se relancer grpace aux activité de sa nouvelle société Parnasse International qui donne des conseils aux gouvernements. Avant de se rendre à Lille, le 2 février, où il assistera au procès du Carlton. «Serein», dit-il.
Inquiétude & Certitude - jeudi 30 octobre 2014
Jeudi
30 Octobre 2014
Prier… en toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et
de supplier. [1] Selon saint Luc, jamais le Christ n’a été
autant son propre prophète qu’en réponse à cette fausse marque d’amitié des Pharisiens,
cherchant tout argument pour qu’Il déguerpisse : va-t’en, pars
d’ici : Hérode veut te faire mourir. Les
pharisiens qui reçoivent volontiers à leur table la notoriété du moment, font
faire « le sale boulot » par les autres que d’ailleurs ils méprisent
et détestent : Hérode, l’occupant. Jésus fait compter les jours par avance
de sa Passion et de sa Résurrection, avec insistance et force : aujourd’hui
et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième
jour, je suis au but. Mais il faut que je continue ma route aujourd’hui, demain
et le jour suivant. Il s’agit bien d’un
destin de mort, en ce sens Jésus répond à ces « conseilleurs » :
Il va mourir et Hérode y sera pour quelque chose, eux aussi. Dieu abandonne
votre Temple entre vos mains. Mais
destinée aussi de Jérusalem, cette ville-symbole où vient souvent le Christ et
dont Il pleure. Le dénouement est moins explicite : vous ne me verrez
plus jusqu’au jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur. Cette prophétisation du Christ
personnellement, par Lui-même ou par le « proto-évangile » d’Isaïe,
est un fort étai de la foi qui m’est donnée. Paul est lui-même le grand exemple
de la foi et de la prière, davantage que les autres Apôtres qui prêchent,
conseillent, enseignent, théologiens et pasteurs, grands témoins mais du
Christ, tandis que Paul est exemplaire qu’il le dise de lui-même (ce qui
parfois peut nous paraître agaçant, mais ce qui est une façon de se livrer au
regard et au jugement de ses ouailles) ou qu’il le montre précisément : priez
aussi pour moi. Que Dieu mette la parole dans ma bouche pour que je fasse
connaître avec assurance le mystère de l’Evangile dont je suis l’ambassadeur
enchaîné. Priez donc afin que je trouve dans l’Evangile l’assurance pour parler
comme je le dois. Le psalmiste en
témoigne pour lui, pour nous : il exerce mes mains pour le combat, il
m’entraîne à la bataille, il est mon allié, la forteresse. Béni soit le
Seigneur, mon rocher, ma citadelle, celui qui me libère.
matin
Graphiques
et pourcentages sur notre agriculture selon les Dernières Nouvelles d’Alsace. En 2000, nous étions, après les
Etats-Unis, le 2ème pays exportateur en agro-alimentaire (après nous
Allemagne Australie et Pays-Bas), nous voici à la 5ème place… (derrière
l’Allemagne, les Pays-Bas et le Brésil). Nous importions 8% de nos volailles en
2000, c’est maintenant 40%. Depuis 2001, 70.000 hectares de
terres agricoles perdus chaque année. Nos exportations de fruits et légumes ont
diminué de 30% depuis 2000, tandis que celles de l’Allemagne ont augmenté de
65%, de l’Espagne 25 % et des Pays 45%. Nos atouts sont selon Xavier Beulin, président
de la FNSEA,
tout simplement nos terres en quantité et en qualité, les prix du foncier et de
l’énergie plus favorables qu’ailleurs, enfin la tenure familiale des
exploitations au lieu de leur financiarisation : évolution qui serait
catastrophique. Il est clair que non seulement nous ne réfléchissons pas à l’ensemble
de nos grandes activités traditionnelles, mais que nous n’inspirons plus du tout
les usages mondiaux et européens, les normes et les transactions. La conduite
de l’économie de notre pays, ce n’est pas les comptes ni même l’endettement,
c’est la production, et d’abord la satisfaction par nous-mêmes de notre marché
national, certes concurrentiel mais que nous conservons prioritairement pour
nous par notre connaissance mutuelle, la connaissance de nos goûts et
habitudes, et par la qualité en constante amélioration…
DSK,
son fonds d’investissement au Luxembourg, inspecté par les autorités
compétentes : fonds vérolé semble-t-il. Son associé s’est suicidé il y a
cinq jours. La France
des magouilleurs : NS et lui, d’autres, tant d’autres, et des
immobiles : FH.
Ukraine…
elle est poussée par l’Union européenne et les Etats-Unis à admettre les faits
accomplis de la Crimé
et des séparatistes. Quelle lâcheté et évidemment ce n’est que retarder nos
défaites suivantes. Intuition que le prochain coup va être en Moldavie. Quant
aux livraisons de Mistral, malgré démentis et autres, nous allons les faire en
douce. Nous sommes « grands » en tous domaines…
mercredi 29 octobre 2014
un mort au Testet
une info reçu à l'adresse de contact du site resistons.lautre.net : ---------------------------- Message original ---------------------------- Objet: [contreinfo7-news] Un camarade tué au Testet - Rassemblement - Alès - vendredi 18h De: Bulletin de Contre-info en CévennesDate: Mer 29 octobre 2014 0:32 -------------------------------------------------------------------------- Un camarade tué au Testet - APPEL A MANIFESTER - Contre le productivisme et la violence dÉtat Pendant la nuit de samedi à dimanche un manifestant, Rémi a été tué au cours des affrontements qui se sont déroulés lors du rassemblement contre le barrage de Sivens au Testet. Environ 7000 personnes ont convergé sur la ZAD du Testet après des mois d'attaques policières, de destruction de la zone humide et des habitats de ceux qui la défendaient. En fin d'après midi puis plus tard dans la nuit, des dizaines de personnes s'en sont pris aux forces de l'ordre qui protégeaient le chantier. Elles souhaitaient ainsi marquer leur colère et retarder la reprise des travaux, initialement prévue pour lundi. Elles ont été repoussées à coups de flash-balls, de grenades assourdissantes ou de désencerclement et de gaz lacrymogènes. D'après les témoignages des camarades du Testet, la personne décédée se serait écroulée suite à des tirs de grenade puis aurait été emmenée par les forces de l'ordre. Le gouvernement a déjà commencé à stigmatiser les manifestants, et tente de diviser pour noyer le poisson. Mais ils savent bien que, quoi qu'ils fassent, cette mort aura des conséquences explosives. Nous ne les laisserons pas nous tuer avec leurs armes dites «non létales ». Réagissons avec force pour qu'il y ait un avant et un après cette mort. Affirmons plus fort que jamais notre solidarité avec toutes celles et ceux qui luttent au Testet et ailleurs contre leurs projets guidés par les logiques de contrôle et de profit, barrage de Sivens mais aussi avec toutes celles et ceux qui tombent plus silencieusement sous les coups de la répression partout ailleurs. Nous ne nous laisserons ni diviser ni paralyser par la peur. Nous continuerons à vivre et lutter sur les espaces qu'ils rêvent d'anéantir, et à leur faire obstacle. Nous nappellerons pas au calme, nous ne laisserons pas le silence retomber, nous n'oublierons rien ! RASSEMBLEMENT - Vendredi 31 octobre à 18h00 - Devant la sous-préfecture à Alès -- contreinfo7-at-riseup.net http://contreinfo7.internetdown.org/ Liste d'infos du BCIC: https://lists.riseup.net/www/info/contreinfo7-news Liste de diffusion/discussion en Cévennes: http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/iacam ___________________________________________ LISTE DE DISCUSSION resistons_ensemble@rezo.net [L'envoi doit avoir un seul destinataire, la liste] Pour consulter le site: http://resistons.lautre.net/
Inquiétude & Certitudes - mercredi 29 octobre 2014
Mercredi
29 Octobre 2014
Prier… n’y
aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? [1] Question que je ne me suis jamais posée pas
parce qu’elle conduit à l’angoisse : et moi ? et mes proches ?
mais parce qu’elle a autant sa réponse dans le cœur de Dieu : il ne
fait pas de différence entre les hommes,
que dans notre instinct, notreb intuition, nos rêves d’enfants, de vieillards,
de femmes et d’hommes. De salut qu’universel, sinon il n’en est pas. Nous tous,
pris, repris, aimés, quels que soient nos parcours, nos époques, nos fautes ou
nos gloires (discutables toujours, précaires toujours). Sans doute, Luc
rapporte-t-il ces phrases terribles du Christ : Seigneur,
ouvre-nous ! – Je ne sais pas d’où vous êtes. – Nous avons mangé et bu en
ta présence, et tu as enseigné sur nos places. – Je ne sais pas d’où vous êtes.
Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal. Nous ne pouvons répondre, « plaider » qu’un seul
argument : nous venons de Toi et nous allons à Toi, mais nous sommes si
précaires et faibles. Plus aisé à recevoir mais clé sans doute du parcours et
des comportements nous faisant vraiment aller à Dieu, Le refléter… quelle que soit notre condition, vous,
les enfants… et vous, les parents… vous, les esclaves… et vous, les maîtres… tranquillement, le devoir d’état. C’est
cela qui est juste… une éducation et des avertissements inspirés par le
Seigneur… la simplicité de votre cœur sans chercher à vous faire remarquer par
souci de plaire aux hommes… n’utilisez pas les menaces… ne poussez pas à bout… Jésus répond ainsi à la question, nous met
devant notre responsabilité : efforcez-vous d’entrer par la porte
étroite. Le résultat est moins que
garanti : beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Il n’y a donc plus que l’espérance dans la
reconnaissance de ce que nous sommes : le Seigneur soutient tous ceux
qui tombent, il redresse tous les accablés.
Hier
soir, grand moment de communion avec toute notre histoire, les images et les
voix de la plupart de nos personnages depuis 1940 à l’exception du président
aujourd’hui régnant et du fondateur : de Gaulle, que d’ailleurs Simone
Veil n’aimait pas. Imprévisiblement, celle qui – à l’instar de Robert Badinter
pour la peine de mort ou de Christiane Taubira pour le mariage homosexuel – a
porté une avancée décisive dans la compassion de notre pays pour certains des
siens, va probablement rester dans nos mémoires et pour la mûe et des
équilibres mieux assurés de notre conscience collective et de notre vie
ensemble, comme celle qui aura pleuré publiquement pour que nous sachions ce
qui fut perpétré et vécu, et ce que signifie pour les siècles des siècles le
racisme, le racisme au paroxysme d’ « usines construites pour tuer ».
Nul ne l’a fait avec autant de fond, l’expérience des camps de la mort, ni autant
d’autorité. Ce qui était moins évident à l’époque : années 70 et 80, c’est
ce qu’a été le septennat de Valéry Giscard d’Estaing, de véritables intentions,
un véritable projet, des réalisations, une vie politique moins tributaire de
celle des partis et qui fut contemporain d’une gauche véritable et de la
déviance dans les haines des possibles héritiers de l’homme du 18-Juin.
L’époque a été tournante, elle fut donc et reste, apparait dans notre mémoire
aujourd’hui et au comparatif, une époque de jeunesse. Et ce septennat montre
l’importance du relationnel dont nous avons perdu sens et pratique : la
relation VGE-Schmidt, la relation Veil-VGE car l’un sans l’autre le président
et sa ministre n’auraient pas, chacun, été ce qu’ils ont été. A regarder
posément la succession des présidents à notre tête et dans notre histoire
récente, il est possible que l’on considère Pompidou, au vu de ses résultats,
notamment économiques et industriels, plus grand que sa brigue sous de Gaulle
et ses fautes majeures (le projet de quinquennat, l’élargissement à la Grande-Bretagne) –
que nous ne devions à Mitterrand que d’avoir porté au plus haut l’institution
présidentielle et su continuer, même ritualiser l’entente franco-allemande en
perspective autant bilatérale qu’européenne – que Sarkozy lui-même puisse être
crédité d’un projet, de projets et pas seulement de son ambition du pouvoir à
laquelle, pour le moment, se réduisent Hollande et Valls.
Réfléchir
suppose de la chair : un document comme celui d’hier, la vie en des
circonstances précises (les oppositions à l’aéroport nantais ou au barrage dans
le midi, les camps, Calais) bien plus que des réunions à huis clos ou des
lectures de papiers ou des entretiens entre représentants de situations
différentes (politiciens, patrons, salariés…).
matin
L’Alsace
a de quoi être satisfaite. Son organisation territoriale ballotée entre
consultations et contraintes, l’histoire ignorée. Caddies et Meuble européen
(ex-Strafor) licenciant aux deux tiers de leurs effectifs ou fermant. Curieusement,
le système régional des quarante-cinquante dernières années n’a pas produit de
personnalités nationales à très fort enracinement local comme la Troisième et la Quatrième avaient su en
produire. Aujourd’hui, le terreau c’est les partis. Une exception, celle de
Juppé, mais Bordeaux – car il n’a pas vraiment l’Aquitaine comme Chaban l’avait,
ou comme Royer avait l’Indre-et-Loire – est plus un refuge qu’une base. Il n’arrive
décidément pas à « sortir ».
mardi 28 octobre 2014
écrit à Simone Veil - d'un referendum à un hommage . 2005-2014
Le jeudi 28 Avril 2005
permettez-moi de vous
féliciter chaleureusement et sincèrement pour votre entrée dans la campagne
référendaire et naturellement pour le oui.
Ne pensez-vous nous donner
des mémoires plus étendus que sur la seule période ministérielle de 1975 ?
Je vous ai suivi par les photos et avec émotion dans les camps de la mort. Vous
avez tant à dire.
Peut-être les deux papiers
ci-joints rejoignent-ils vos réflexions. Ce que je crois. Je serai heureux de
recevoir tout texte que vous produiriez ces temps-ci sur l’Europe.
*
* *
Le soir du vendredi 9 Mars 2007
bien évidemment, la femme contemporaine la plus à
même de présenter une candidature qui soit celle d’une femme, mais aussi de
grande compétence, d’équilibre personnel et d’autorité morale, eût été vous.
Cela n’a malheureusement pas été. La permanence des candidatures de Jacques
Chirac pendant vingt ans a stérilisé bien des parcours, et les mandats du même
n’ont amené à l’expérience politique – à mon sens – aucun nouveau véritable
talent.
Nicolas Sarkozy me paraît être l’exacte répétition du
parcours de jacques Chirac. On en est pour le moment au début des années 1980
si l’on transpose : même réputation d’énergie, même conviction de soi-même
et des partisans que l’arrivée au pouvoir sera un salut et un changement de
cours très bénéfiques, spectaculaire d’efficacité et de retournement de cours…,
même culte du chef, même absence de débat perceptible. En plus, si je puis
écrire, l’atlantisme, la révérence vis-à-vis d’un libéralisme importé et qui
n’est qu’économique (le libéralisme ayant été pendant cent cinquante ans une
doctrine politique et non mercantile) et fort peu de conviction européenne.
Dans l’exercice des fonctions auxquelles il s’est impudemment accroché, il n’a
pas fait montre de grand respect pour les libertés publiques traditionnelles
dans notre pays, et il a plutôt imaginé ou ordonné (la collection de ses
circulaires) de les réduire. Je le crains donc, d’autant qu’il avoue son
identité en faisant tout pour que Le Pen, au premier tour, soit sa réserve de
voix, automatique, en vue du second.
Or, vous mettez votre prestige moral – un des plus
éminents dans la France
d’en ce moment et qui a maintenant des décennies de pérennité – à l’appui de
cette candidature et de cette personnalité, au demeurant fragile
psychologiquement, et perpétuant encore un trait de ressemblance avec le
président sortant, cette nouvelle confusion dans le fonctionnement de nos
institutions constitutionnelles, l’influence de l’épouse.
J’en suis très étonné. Puis-je vous demander
pourquoi ? en profondeur ?Je ne demande qu’à comprendre, sinon à
approuver. Toute la geste de Valéry Giscard d’Estaing – rétrospectivement enfin
bien dite et reconstituable par la qualité du troisième tome de ses Mémoires
– avait précisément été de tenter un gouvernement par appel à l’intelligence
réfléchie de nos concitoyens (ceux auxquels vous avez appartenue) et plus
encore de dépasser le clivage droite/gauche Or, une autre candidature – de
votre famille politique – me semble présenter ces traits.
François Bayrou, en sus, satisfait le gaulliste
(d’avant 1969) que je suis comme vous le savez : un gouvernement
consensuel, la tentative d’inspirer une dialectique gouvernementale et
politique autre que majorité/opposition sur le fil. Enfin, l’Europe ; je
l’enseigne à Paris VIII, faute que la
France ait maintenu le legs gaullien et cultivé
l’indépendance autant que l’originalité de notre organisation économique et
sociale par elle-même, je suis devenu résolument « européen » et
milite pour deux propositions simples, aussi innovantes que la proposition,
naguère, de mettre en commun charbon et acier : l’élection au suffrage
universel direct du président du Conseil européen par tous les citoyens
européens votant en circonscription unique, et la prérogative de celui-ci de
procéder par referendum, également en circonscription unique, sur toute
question du ressort des traités, voire de l’évident intérêt commun de tous les
Européens. Avec démission, si le résultat n’est pas celui escompté. Je crois
François Bayrou, capable de porter cela.
Je vous écris sans concertation avec celui-ci et
sans même l’avoir jamais encore rencontré. Dans le souvenir surtout des
conversations que vous m’aviez permis d’avoir avec vous au moment où l’Abbé
Pierre s’était mis dans de si graves difficultés et contradictions. Voici plus
de dix ans.
Vous revoir m’honorera et dans la circonstance,
m’intéressera beaucoup. Nous conviendrons aisément de la confidentialité du
fait et du contenu de notre échange./.
*
* *
Reniac, le mercredi 17 Octobre 2007
voici ce que j’ai adressé aux
membres de la commission de réflexion sur nos institutions ainsi qu’à ceux du
Conseil constitutionnel.
De ces choses où vous pouvez peser, j’aimerais vous parler un peu.
Quelles seraient vos convenances ?
Avez-vous des coordonnées électroniques ?
J’ai été profondément touché par votre confiance à propos de vos
soutien et non-soutien lors de la campagne présidentielle et vous en remercie
sincèrement. Vous m’aidez à voir clair – en tout cas, à comprendre – pour ce
qui est de François Bayrou.
*
* *
Reniac, le dimanche 28 Octobre 2007
espérant que
ma grosse enveloppe du 17 ne vous encombre pas, je me permets de revenir déjà
vers vous, car je lis dans L’Express, acheté tout exprès… les extraits de votre
livre à paraître. Cela me passionne et votre écriture est très belle. J’attends
donc l’intégralité avec impatience.
J’ai retenu notamment ces passages :
Aujourd’hui encore, plus de
soixante après, je me rends compte que je n’ai jamais pu me résigner à sa
disparition. D’une certaine façon, je ne l’ai pas acceptée. Chaque jour, Maman
se tient près de moi, et je sais que ce que j’ai pu accomplir dans ma vie l’a
été grâce à elle.
La personnalité du nouveau
président s’imposait. Il était aussi impressionnant par sa rapidité d’esprit et
sa capacité de travail que par sa prestance personnelle et la haute idée qu’il
se faisait de sa fonction. Aussi les nouveaux ministres, moi-même et les
autres, marchions-nous sur des œufs.
Dans notre système, le président
est d’abord un homme seul. Rien ne l’incite au dialogue. Aussi longtemps qu’il
est en place, il n’est remis en cause par rien ni personne. Evoluant dans un
milieu aseptisé et de plus en plus artificiel, il n’échange qu’avec ses pairs,
une poignée de journalistes et une noria de hauts fonctionnaires.
Je ne savais
pas du tout que la « sortie » de Raymond Barre, au début de
cette année, avait des antécédents, qui sont bien regrettables et ne jettent
pas un bon jour sur lui. Mais quelle explication peut-on en avoir ? Si
tant est qu’il y en ait … et cela m’a rappelé notre première conversation – celle
que vous m’avez accordée à propos de l’Abbé Pierre, d’auprès de qui j’arrivais.
C’est troublant.
Votre mère,
votre affirmation est tellement juste.
VGE, oui…
voyant Jean Sérisé à cette époque, il témoignait de la même manière que vous,
mais « de l’extérieur », sur le comportement des ministres.
François
Bayrou… vous m’avez honoré de votre confiance en exposant en plusieurs pages
votre jugement. Mais cette ambition de « naissance », il n’est pas
seul à l’avoir. Elle se répand exponentiellement à chaque nouvelle mouture de
l’organigramme des entourages à l’Elysée ou à Matignon.
Quant à
Nicolas Sarkozy, moins à fond que vous, et ayant suivi avec intérêt Ségolène
Royal à l’avenir duquel et surtout à la maturation de laquelle je crois, je
deviens perplexe. Le « problème » de sa personnalité (pour moi encore
marquée de sa stratégie de complaisance envers l’électorat du Front national)
me paraît se résoudre dans le bon usage que les Français peuvent faire de lui.
Je pense aussi qu’il aurait été mieux dans son emploi comme Premier ministre,
mais il aurait fallu lui trouver une autorité tutélaire – un président – dont
Edouard Balladur, même en 1995, n’aurait pas tenu lieu.
Je risque
donc de vous adresser une note politique périodique qui circule surtout par internet :
observation & réflexions sur notre actualité. Mon inquiétude est à propos
de l’Europe. Il st vrai que je suis un « converti » venant du général
de Gaulle et convaincu de la nécessité européenne par faute de France, depuis
des décennies. J’enseigne d’ailleurs ces choses – le fonctionnement concret, et
d’autre part les relations extérieures de l’Union – à Paris VIII depuis quelques années.
*
* *
Reniac, le mardi 14 Octobre 2008
vous êtes une de nos rares autorités morales, je vous
l’ai souvent dit – dès notre rencontre à propos de l’Abbé Pierre se débattant
dans « l’affaire Garaudy » - et écrit à mesure que notre pays avait à
choisir par élection présidentielle ou par referendum.
Vous voici
candidate à l’Académie française. Je m’en réjouis pour cette noble et
prestigieuse institution, mais le fauteuil de Pierre Messmer, ancien ministre
des Armées du général de Gaulle, ancien Premier ministre d’un Georges Pompidou
soucieux de donner quelques gages à la fidélité gaulliste qui semblait
émolliente en 1972, est-il celui qui vous correspond ?
Je ne le
crois pas.
Vous êtes
éprise de netteté et de clarté. J’ai dans l’oreille vos réflexions à propos de
nos gouvernants en 1996 : la confusion. Ne pensez-vous pas que votre
parcours centriste et européen – tout à fait conséquent et respectable – est
très différent de celui de Pierre Messmer dont vous seriez appelée à faire
l’éloge et à nous donner des clés de compréhension. A lire avec intérêt et
sympathie votre autobiographie, je ressentais que l’épithète gaulliste n’est
pas flatteuse ni prisée sous votre plume.
Je ne m’en
formaliserais nullement si je n’avais été le visiteur fréquent de Pierre
Messmer jusqu’au 28 Juillet 2007, veille de son hospitalisation inopinée. Nous nous
voyions alors tous les samedi après-midi. Le 21, la conversation vint vers vous
à propos de la campagne présidentielle alors récente. Il me confirma ce qu’il
m’avait parfois dit auparavant qu’il ne se sentait pas beaucoup d’affinités
avec vous. Le verbatim que j’ai, importe peu. J’ai écouté sans discuter. Il
était ancré.
Simplement,
il me semble peu cohérent en convictions politiques et peu convenable de
personne à personne, surtout quand l’une est réduite maintenant au silence, que
ce soit au fauteuil d’un des gaullistes les plus éminents et qui ne vous aimait
donc guère, que vous soyiez candidate.
Je crois
d’ailleurs que votre place dans l’opinion et dans le cœur des Français est
telle que votre entrée dans l’Académie française est superflue. Un honneur de
plus, certes, mais au prix que je prends la très grande liberté de vous dire.
En espérant
ne pas vous blesser,
*
* *
Strasbourg, le soir du mardi 28 Octobre 2014
l’hommage qui vient de vous être – une nouvelle fois – rendu, la
télévision, vos amies, vos enfants et petits-enfants, Valéry Giscard d’Estaing
et de grands journalistes, femmes et hommes.
Emotion pour moi, pour ma femme, regard et réflexion de notre fille de
bientôt dix ans. Bien sûr le souvenir des entretiens que vous aviez bien voulu
m’accorder à propos du soutien donné par l’Abbé Pierre, de façon qui pouvait
scandaliser et qui lui nuisit d’ailleurs. Le souvenir de nos nombreux échanges
ensuite et de nos correspondances. Enfin, votre élection à l’Académie
française, au siège de mon ami Pierre Messmer. La candidature si justifiée en
elle-même, mais sans doute pour un autre fauteuil. Ou bien, ce que je ne
saisissais pas à l’époque, une tentative de conciliation et de faire la gerbe
du meilleur dans notre histoire nationale, qui en a parfois besoin.
Je n’avais
pas à l’époque réalisé ce choc du retour de l’antisémitisme. Je n’étais pas en
France en 1980. D’ailleurs, nos entretiens de 1996 et ensuite, avaient
davantage porté sur quelque chose que j’avais noté – quand fut projeté le chagrin
et la pitié avec Pierre Mendès France – l’impossibilité de parler d’une période
et d’atrocités mais que vous m’avez fait comprendre avec force. Donc comment
vous aviez, en fait et héroïquement,ouvert publiquement la nécessaire mémoire,
le nécessaire témoignage. Initiant tout, votre réplique lors d’une pose de
première pierre, me trouvant en poste à l’étranger, je ne l’ai pas entendu.
Il apparaît
aussi ce soir que nos défauts politiques ne sont pas de maintenant : les
atrocités, pas seulement par ignorance alors de votre passé personnelle, mais
par ignorance ou même mépris du passé, par excellence, nos responsabilités dans
ce qu’il se passa de 1940 à 1945, les atrocités reprises par les mots ressassés
lors du débat que vous avez mené à terme pour l’avortement. Les mépris lors du
débat à quatre (Mitterrand, Chirac, Marchais, vous-même) pour la première
élection européenne. Nous les avons toujours, le débat sur le projet de loi
porté par Christiane Taubira. Le sens donc qui ne m’était pas apparu sur le moment,
j’en étais resté à la poilitique des partis, de votre élection à la présidence
du Parlement européen, en coincidence avec la mûe de cette institution décisive.
Enfin, et à
quoi vous avez beaucoup contribué, ce qu’a apporté Valéry Giscard d’Estaing à
notre vie et à notre histoire politiques. Vous n’auriez pas été l’un sans
l’autre ce que vous avez été dès cette époque et ce que vous demeurez dans
cette histoire et cette vie.
Je pense encore plus à vous, et vous prie
d’accepter l’expression de mes hommages très déférents.
Avec vous, avec d’autres qui vécurent
l’impossible et l’impensable, et avace vous, avec d’autres qui aviez une idée
la plus vraie de la politique et de notre pays, de notre condition humaine, je
prie pour la France
et pour l’Europe.
Je vous remercie pour ce que vous avez
assumé.
à
Madame Simone Veil, membre de l’Académie française,
ancien
ministre,
ancien membre du Conseil
constitutionnel
2
rue Bixio – 75007 Paris VIIème
N B - l’avortement, le fait et les circonstances,
ce qui se vit alors : drame, il se trouve que je l’ai vécu, ou plutôt fait
vivre à la femme que j’aimais et qui a beaucoup de ressemblance d’allure, de
visage et de force avec vous : Ghislaine D. l’été de 1976. Je le porte
depuis mon mariage tardif et la naissance de notre fille. Ghislaine n’en est
pas la mère. Les moments de votre discours ont réaccentué ce qui fut ma
responsabilité et mon manque de confiance.
Simone Veil - évocation et hommage - France 2 . émission Laurent Delahousse
Mardi 28 Octobre 2014
. . . France 2, évocation de Simone VEIL, 20 heures 50 – Laurent DELAHOUSSE.
J’aborde ce moment avec un vif intérêt. L’icône de la République, le mot de
Marie-France GARAUD, quand elle me reçoit : ce mot n’était pas encore
courant. J’étais au Portugal pour le débat sur l’avortement : à vérifier.
Drame que j’ai personnellement vécu, ou plutôt fait vivre. Je l’aurais vue
ministre des Affaires Etrangères de FM réélu en 1988, l’avais conseillé à ce
dernier, la nommer sans lui demander son avis. Puis nos entretiens
passionnants, confiants, sur le sujet difficile : l’Abbé Pierre et le
négationnisme. Beaucoup d’échange, puis des vues sur l’ensemble de la politique
française, et comment est apparue la question des camps : nous sommes dans
son petit bureau derrière la place Vauban et les Invalides, 2 rue Bixio. – Nous
nous sommes revus plusieurs fois, l’été de 1996. Puis sa candidature à
l’Académie française, au siège de Pierre MESSMER, qui quelques jours avant sa
mort, me disait qu’elle en faisait trop. Lui et elle n’avaient rien de commun,
alors cette succession me parut déplacée. Pierre NORA, François JACOB y
travaillèrent beaucoup, gagnèrent. Jacqueline de ROMILLY, incontestablement
gaulliste ne lui donna pas sa voix. La présidence du comité de soutien de SARKOZY,
prévoyant un ministère de l’Immmigration, l’affaire d’une mémoire d’enfant juif
massacré confiée à chaque écolier d’aujourd’hui. Enfin, son effroi :
justifié.
. . .
Oui j’ai eu très peur. Au fond, j’ai toujours eu peur d’être arrêtée…
Pour survivre dans les camps, il faut une certaine agressivité… Rien
ne la prédisposait à faire de la politique. – Photos… Elle attire, elle surprend, elle émerveille
en son temps… Elle n’était pas facile…. Elle est mourante…
Une vie qui va traverser le
XXème, victime du pire. Dans cet hémicycle. Rien ne semblait la destiner. Face
à la résurgence de l’antisémitisme. A puisé dans son histoire personnelle qui
est aussi la nôtre. – ((Autrement dit, l’IVG et le mariage pour tous, même
combat et même haine, celle des chrétiens.)) – Rien ne la prédisposait à faire
de la politique.
Pas de discipline de vote
(décision de VGE et de JC). 47 ans, magistrate, nommée il y a six mois.
Christine CLERC, il fallait donner une impression de sérieux, une assemblée
d’hommes, c’est très tendue. Michèle COTTA – Il suffit d’écouter les
femmes, c’est toujours un drame. Joelle
BRUNNIERE, médecin pro-avortement. Eviter le débat moral, un enjeu de santé.
Hélène MISSOFFE. Discours de 45 minutes. S’est imposée par fascination,
présence, beauté… la vie, valeur suprême. Promesse de campagne de VGE. ((Non
erreur, il n’en avait pas parlé.)) – DEBRE, sur le plan moral. Une grande
occasion totalement manquée. – Permis légal de tuer. Le commerce de la mort…
abattoirs… monstrueux. MFG, quand une assemblée s’y met… Une sainte-Barthélemy, des enfants en
puissance de naître. Pas un hémicycle, une arène, avoir sa peau. Ne quitte pas
de la nuit le banc du gouvernement. Au four crématoire, remplir des poubelles. –
((Retrouver le débat))
Peu de personnes le savent, rescapée
des camps. Tout juste si on ne la traite pas de nazie ! Evocation du
IIIème Reich. Des croix gammées dans son immeuble. Trois jours, dérapages,
venue en urgence de JC : sa ministre écharpée. SV l’avait convaincu alors
qu’il n’était pas pour initialement.
Vrai suspense. Jean-Paul DAVIN, le conseiller parlementaire : 284 contre
189. Toute l’opposition de gauche et un tiers de la majorité. – Visage et
silhouette, chignon, ceux de Ghislaine, la femme de ma vie qui… Anne
SINCLAIR : elle a libéré les femmes, leur a donné le choix. Une femme
forte qui a su… Certaines attaques l’ont blessée… ((Ces comparaisons sont
atroces, et sont si mal informées…))
Flash back, Nice 1932 – Famille
JACOB obligée de quitter les beaux quartiers pour plus modeste. André JACOB, architecte
parisien, banque route après 1929, estime n’avoir pas réussi à la mesure de ses
moyens. Yvonne, sa femme, chimiste, son mari refuse qu’elle travaille.
… Le statut des Juifs… pas de
méfiance… André déclare toute sa famille. Enième raison de se rebeller contre
son père. – Filière clandestine : papiers JACQUIER. Les quatre enfants
séparés, chez des amis. – 30 Mars 1944, contrôlée par la Gestapo : un indic.
contre les JACQUIER, papiers examinés. Le camarade relâché est suivi :
arrestation d’Yvonne et de trois autres de la famille. – Le frère disparait de
Drancy. 13 Avril 1944 : convoi 71, une destination avec un nom yiddisch de
chanson d’enfant. – 15 Avril Auschwitz-Birkenau… de ses amies – Processus de
déshumanisation, tondue, vêtements en loques, portés par des morts… construire
des usines pour tuer des gens… ((très beaux témoignages des deux ou trois
amies…)) l’obsession d’être gazée… Paul SCHAFER, un ami… SV repérée par une
kapo. sa beauté, la transférer… n’accepte que si avec sa mère et sa sœur :
dans les trois mois, sont mutées dans un autre camp, sans chambre à gaz… il
fallait être jeune non pour être optimiste mais combatif. – Evacuation
d’Auschwitz en Janvier 1945. Le 18 qui en hébreu se prononce comme le
mot : vie. Moins 30°, soixante-dix kilomètres. Train, Bergen-Belsen.
Typhus… Yvonne, sa mère + 15 Mars 1945
Sur 70.000 Juifs déportés, 2500
seulement reviennent.
Acueillie chez oncle et tante.
Sciences-Po. et droit. Vacances de ski en 1946 avec camarades, s’éprend
d’Antoine VEIL. Se marient. A nouveau, une famille. – Confidences sur le passé,
seulement possible, avec sa seule sœur survivante : Milou. – 1er
Janvier 1950, Jean VEIL, consul de France à Wiesbaden. Simone ne travaille pas,
mère au foyer. – Accident d’auto. Rentrant de Wiesbaden Milou et son bébé,
tués. Antoine VEIL, ENA, inspecteur des Finances. – 1956, reçue au concours de
la magistrature. Chargée de rapporter sur les conditions des femmes arabes
incarcérées. Tour de France des établissements. – Mars 1970, secrétaire
générale du conseil supérieur de la magistrature. Janvier 1973 : les femmes
dans la vie politique, Jacques GARAT, dir. Marie-Claire. Gouvernement fictif de femmes, Simone VEIL,
PM.
27 Mai 1974… téléphone de JC à SV
à la demande de VGE. – Qui portera le projet ? elle ou Françoise GIROUD.
Elles ne s’entendent pas, rivales, la notoriété, l’inexpérience. VGE la
préfère, pas de féministe. – SOUBIE, pas facile, ne cède jamais. Avait rédigé
elle-même une partie de son discours. Ton très personnel, force. – Autorité
naturelle, immédiate, très rare chez les femmes. – Inauguration, première
pierre d’un hôpital, le préfet admire comme elle manie la truelle. J’ai
fait çà… en déportation… c’était mon métier.
Première fois qu’elle en parle. Entretien télévisé, elle « fend
l’armure ». Devient la personnalité préférée des Français.
VGE lui demande de diriger la
liste UDF pour le Parlement européen, élu pour la première fois au suffrage
universel. – La répartie de FM en débat à quatre (FM, JC, MARCHAIS, SV). FM
très mauvais avec lunettes. – VGE : elle ne se laissait pas déstabiliser,
personnalité très forte. – Regard de salaud de JC sur SV pendant le débat. 17 Juillet 1980 : élue première
présidente du Parlement européen. Organisé par VGE avec SCHMIDT. – Phénomène
soudain et nouveau, retour de l’antisémitisme. Octobre 1980 : attentat de
la rue Copernic. Manière et présence de SV. Puis LE PEN, la totalité de la
phrase : n’a pas étudié… un détail… pas une vérité révélée ni une obligation
dogmatique… je commence à avoir très
peur. Conséquences, les attaques se
multiplient. … Qu’est-ce qu’on a fait pour que cinquante ans après, on… Elle avait pensé que l’Europe réglait ce
problème.
2004, soixante ans après
Auschwitz : proposition de GENESTAR, aller là-bas. Elle accepte à condition
qu’enfants et petits-enfants l’accompagnent. Acceptation générale. 22 Décembre
2004… Maman nous y parle, l’odeur, le ciel plombé, les corps qui brûlent. –
Solidarité familiale.
Marceline LORDMAN son amie, les
autres oublient, ne comprennent pas. 2009, le plus haut grade dans la Légion d’honneur. 18 Mars 2010, à 82 ans entrée sous la coupole
de l’Académie. D’ORMESSON, les yeux splendides, mais les joues.. Anne SINCLAIR,
Marianne, la France.
Conclusion de DELAHOUSSE :
87 ans, ne veut plus s’exprimer depuis la mort de son mari. – 22 heures 30
Marguerite pour VGE : T’as
vu les poches ! Toi aussi, t’en as.
22 heures 43 + L’évocation me paraît très
juste, l’hommage adéquat et mérité. Evidemment, le genre de cette émission ne
porte pas à la critique ou à la nuance. Hommage et explication, plutôt que
document complet. – Le défilé des académiciens. Les vieillesses, la faute de
goût de d’ORMESSON sur l’amour et RACINE.
au point où nous en sommes - esquisse d'une letre au président de la République
l’Etat ne se
donne plus la possibilité d’agir, la République tolère la corruption d’élus et le déni
de confiance dans le peuple qui n’est plus consulté, le service public et les
grands acquis patrimoniaux de la
France sont à l’ancan, la morale publique et les parcours,
emplois ou carrières n’ont plus qu’un critère l’argent, ce dont la politique
générale et dans le détail confirmée de mois en mois, malgré l’élection
présidentielle de 2012, est une mise en pratique constante. Tout est considéré
selon l’argent et les coûts au point de vue public, toute entreprise ne et les
notoriétés personnelles sont fonction du pouvoir, du réseau, de la
fortune. Comment vivre en solidarité entre nous ? et en continuité de
notre histoire ? si nous demeurons dans cette ambiance et n’avons en tant
que France et chacun de nous de réussite que selon l’argent. Quelles autres
convictions sont maintenues ou suscitées ? Et cette culture-même de
l’argent n’aboutit à aucun des résultats comptables escomptés, elle enfonce le
pays dans une dépossession économique de lui-même sans précédent et dans une
paupérisation et un semi-assistanat psychologiquement désastreux, moralement
indéfendable. L’Etat, détruisant des emplois autant que les entreprises, et les
élus trop souvent inciviques personnellement ou sans plus aucune référence
nationale dans leurs choix. Le régime figé, chaque fois pour cinq ans et sans
sanction pour les promesses non tenues ou les gestions ratées, malgré les
tolérances et sacrifices des Français.
Elu président
de la République,
vous en êtes responsable à proportion même de votre mission d’’opérer notre
redressement et note retour à nous-mêmes.
Le sens commun aussi bien que nos expériences, parfois proches d’un
résurrection – ainsi la
Résistance et la Libération – inspirent les remèdes. Aucun n’est
pris depuis une décennie que la crise est devenue manifeste. Depuis votre
investiture par le Parti socialiste et très fréquemment depuis votre élection,
je me suis permis de vous exposer – directement par lettre ou par le truchement
du secrétaire général, Pierre-René Lemas puis Jean-Pierre Jouyet – réflexions
du moment et proposition d’ensemble pour un pouvoir actuel. Je vous redonne
celle-ci.
Le pays ne
peut plus attendre de quinquennat en quinquennat le seul assouvissement
d’ambitions personnelles de moins en moins propositives d’un vrai dessein
français, et donc européen. Nous ne pouvons plus attendre en l’état la fin
régulière de votre mandat. Notre vie politique ne peut pas risquer de place en
parti d’opposition exclusive le Front national face à la confusion et à
l’exercice gouvernemental des partis perdus de mémoire et d’étiquette, à peine
réactifs et de contrainte : l’U.M.P. pervertie et machinale, sans la
moindre mémoire de sa vraie origine, et le Parti socialiste, votre parti sommé
d’abandonner toute contestation et imagination sociales pour gérer à perte de
tout.
Il faut
revenir à la démocratie. Il faut retrouver notre liberté de jugement. Ni
nous-mêmes, ni l’Europe – manifestement sans inspiration depuis 2005 – ne
pouvons continuer ainsi. Il faut de l’immédiat et un choc. Votre impopularité
n’est pas haine envers vous, elle constate que vous avez manqué plus encore à
votre fonction qu’à votre parole et les institutions de la Cinquième République
– adoptées par le peuple français, par nos parents et ascendants, à l’appel du
général de Gaulle – ne vous protègent pas. Au contraire, elles vous poussent à
l’initiative et vous en donnent les moyens. Impérativement.
Démissionnez maintenant pour anticiper
l'élection présidentielle et vous y représenter.
Tous les partis, chacun en quête de candidat et de changement de nom – y compris le Front national et pourquoi ne pas changer celui même de notre pays, à suivre tous ces conseils ? – seront pris de court.
Cette décision, à vous seul, et cette campagne très brève, solitaire mais irradiante, va vous faire – devant nous tous et à lécoute de nous tous – en toute liberté, réfléchir, hors du quotidien, et fera réfléchir le pays à qui lui-même et tous les partis, tous les candidats possibles et imaginables, ne proposent rien. Réfléchir au point où nous en sommes à tous points de vue et en tout. Apports, adhésions, dynamique de groupe d'ampleur nationale sans considération des étiquettes, ni des engagements et contraintes de structures et de circonstances extérieures, subies ou consenties ou détestées jusqu'à ces jours-ci dégageront la voie et la formation nécessaire pour tout commencer. Cela cristallisera autour de vous si médiocre qu’ait été l’allure de votre première moitié de mandat. Le ton et la vérité vont vous venir, de cette inspiration populaire que votre décision aura provoquée.
Un gouvernement de dix-douze membres, un Premier ministre d'expérience et de dévouement seront nommés avant cette anticipation, l'Assemblée nationale reste naturellement en place pour la suite de son mandat, l'actuel président du Sénat qui fera l'intérim constitutionnel, est sauf au physique transparent.
Pas de bla-bla, pas de porte-plume, pas d'état-major de campagne parce que pas le temps : " vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus " selon l'article 7 de la Constitution. Vous avez vu, et nous expérimentons, consternés, chaque jour, ce que produisent les conseillers, entourages et soigneurs.
Quand, dans notre pays depuis toujours... quand, sous la Cinquième République..., il n'y a plus de tête à la France, c'est l'hallucination collective. Nous y sommes. Pour que Michel Rocard ait que vous ne pouvez ni ne voulez vous représenter alors que la moitié du quinquennat reste à courir, qu'aucun de vos prédécesseurs ne s'est jamais ainsi auto-mutilé, pour que Manuel Valls ajoute à la collection de ses blasphèmes l'abandon du sigle socialiste parce que le qualificatif serait "passéiste", il faut bien que le Président – vous-même qui l’êtes ! – ayez disparu. Mercredi 29 Mai 1968...
Démissionner, vous représenter, réfléchir, puis dire à l'unisson du pays - éberlué puis forcément ressaisi par la puissance de l'inattendu : la révélation d'un caractère, d'une lucidité, le sens du risque, la perception du drame - tout ce que nous allons faire pour être à nouveau... il n'y a plus que cela. Chacun doit avouer et avouera sa dimension, puisque plus personne ne sait et ne veut celle - vraiment - de la France. Vous allez être forcé, hors passé, hors erreurs, hors toutes ambitions puériles à tout prendre, Iznogoud et le khalife, pompier ou amiral, vêtements brillants pour les enfants, de vous trouver du fond. Je ne vous écrirais pas si je ne le savais en vous. Mais tellement bridé par une époque, dont je comprends seulement maintenant qu’elle est née … de mon temps. L’argent, l’ambition, la gloriole… les caïds de cour de récréation, dont la mixité aurait raison si dans les médias et un peu dans les gouvernements on n’avait pousé les femmes à avoir des outils masculins et à jouer de la séduction tous azimuts, malgré l’air docte et professionnelle. Vous pouvez montrer une personnalité que les circonstances vous donneront si votre rapport à vous-même – j’ai lu et j’approuve le livre de Valérie Treirweiler – n’a pas tout éteint. Président, cette initiative vous donnera une telle personnalité. Personne d’autre, puisque vous êtes seul de la fonction, n’en a les moyens.
Tous les partis, chacun en quête de candidat et de changement de nom – y compris le Front national et pourquoi ne pas changer celui même de notre pays, à suivre tous ces conseils ? – seront pris de court.
Cette décision, à vous seul, et cette campagne très brève, solitaire mais irradiante, va vous faire – devant nous tous et à lécoute de nous tous – en toute liberté, réfléchir, hors du quotidien, et fera réfléchir le pays à qui lui-même et tous les partis, tous les candidats possibles et imaginables, ne proposent rien. Réfléchir au point où nous en sommes à tous points de vue et en tout. Apports, adhésions, dynamique de groupe d'ampleur nationale sans considération des étiquettes, ni des engagements et contraintes de structures et de circonstances extérieures, subies ou consenties ou détestées jusqu'à ces jours-ci dégageront la voie et la formation nécessaire pour tout commencer. Cela cristallisera autour de vous si médiocre qu’ait été l’allure de votre première moitié de mandat. Le ton et la vérité vont vous venir, de cette inspiration populaire que votre décision aura provoquée.
Un gouvernement de dix-douze membres, un Premier ministre d'expérience et de dévouement seront nommés avant cette anticipation, l'Assemblée nationale reste naturellement en place pour la suite de son mandat, l'actuel président du Sénat qui fera l'intérim constitutionnel, est sauf au physique transparent.
Pas de bla-bla, pas de porte-plume, pas d'état-major de campagne parce que pas le temps : " vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus " selon l'article 7 de la Constitution. Vous avez vu, et nous expérimentons, consternés, chaque jour, ce que produisent les conseillers, entourages et soigneurs.
Quand, dans notre pays depuis toujours... quand, sous la Cinquième République..., il n'y a plus de tête à la France, c'est l'hallucination collective. Nous y sommes. Pour que Michel Rocard ait que vous ne pouvez ni ne voulez vous représenter alors que la moitié du quinquennat reste à courir, qu'aucun de vos prédécesseurs ne s'est jamais ainsi auto-mutilé, pour que Manuel Valls ajoute à la collection de ses blasphèmes l'abandon du sigle socialiste parce que le qualificatif serait "passéiste", il faut bien que le Président – vous-même qui l’êtes ! – ayez disparu. Mercredi 29 Mai 1968...
Démissionner, vous représenter, réfléchir, puis dire à l'unisson du pays - éberlué puis forcément ressaisi par la puissance de l'inattendu : la révélation d'un caractère, d'une lucidité, le sens du risque, la perception du drame - tout ce que nous allons faire pour être à nouveau... il n'y a plus que cela. Chacun doit avouer et avouera sa dimension, puisque plus personne ne sait et ne veut celle - vraiment - de la France. Vous allez être forcé, hors passé, hors erreurs, hors toutes ambitions puériles à tout prendre, Iznogoud et le khalife, pompier ou amiral, vêtements brillants pour les enfants, de vous trouver du fond. Je ne vous écrirais pas si je ne le savais en vous. Mais tellement bridé par une époque, dont je comprends seulement maintenant qu’elle est née … de mon temps. L’argent, l’ambition, la gloriole… les caïds de cour de récréation, dont la mixité aurait raison si dans les médias et un peu dans les gouvernements on n’avait pousé les femmes à avoir des outils masculins et à jouer de la séduction tous azimuts, malgré l’air docte et professionnelle. Vous pouvez montrer une personnalité que les circonstances vous donneront si votre rapport à vous-même – j’ai lu et j’approuve le livre de Valérie Treirweiler – n’a pas tout éteint. Président, cette initiative vous donnera une telle personnalité. Personne d’autre, puisque vous êtes seul de la fonction, n’en a les moyens.
Toute la suite
sera mécanique. Le salut public automatique. Fin du défilé des cannes blanches.
L'Etat, le sens du bien commun, le service public, 1917, 1944, maintenant. Un
programme, non le vôtre, mais l’actualisation de tous les précédents français,
et l’impératif d’une Europe répondant à l’ambition des fondateurs et aux évidences de maintenant autant qu'à l’intuition
de chacun des partenaires de notre Vieux Monde craignant et souhaitant ce que
nous, Européens signifiés par la
France, devons être pour l’ensemble des peuples et nations
ces temps-ci.
lundi 27 octobre 2014
courriel à l'Elysée - la "réforme" territoriale
-------- Message original --------
Sujet:
|
le refus de faire décider les Français par eux-mêmes
|
Date :
|
Mon, 27 Oct 2014 10:42:34 +0100
|
De :
|
Bertrand Fessard de Foucault
|
Pour :
|
"Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de
l'Elysée"
|
Permettez-moi de vous dire mon enragement que le pouvoir s'acharne à détruire ce qui va, à imposer sans aucune légitimité et aux députés et aux Français une réforme territoriale qui ne présente aucun caractère d'urgence au regard de notre délabrement économique et social, qui ne rapportera quelques fifrelins dans longtemps, alors que la démocratie la plus proche des citoyens n'a pas de prix.
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général, peut-être parcourir ces lignes de mon journal vous distraira-t-il d'un ambiance qui du dehors me semble si enfermante... Et comment arrivez-vous ? et peut-être aussi le Président à vivre, travailler, penser dans des ambiances de contraintes et de calcul si loin du coeur et des suggestions des Français ? Rien que votre malaise et son mal-être seraient salubres : percevoir qu'il faut absolument changer, et vite. Il est fou de faire de son impopularité l'armure du rien à perdre.
Pensées cependant chaleureuses et voeux.
Les Dernières nouvelles d’Alsace (Strasbourg, Colmar, Mulhouse, ma
belle-famille, mon stage au Crédit industriel d’Alsace et de Lorraine en 1968
avec un amour entre Cologne et Bonn, ma copie de bac notée à 19/20 :
Strasbourg… 1960) titrent : « les députés décideront ». Les
présidents de la région Alsace et des conseils généraux de Bas-Rhin et de
Haut-Rhin viennent chez Valls : unité et spécificité de l’Alsace,
évidence. Réponse : le Parlement, donc aucune consultation populaire et le
mépris de l’Histoire, idem pour la Bretagne
des quatre départements. Du monopoly
mais pas la vie, du meccano mais pas
de dessin ni de plan. Ces assemblages et jeux déjà pour notre industrie dans
les années 1980, ce qui la mit à mort lente… La réforme que je souhaite et que
les Français souhaitent j’en suis sûr, tout en considérant – exactement comme à
propos du « mariage pour tous » au début de ce quinquennat (qui
devient de malheur national) – que ce n’est vraiment pas une urgence : le
souhaitable et le possible, c’est la consultation sur les délimitations des
régions et leurs composantes, et sur les compétences additionnelles, en sus
d’un tronc commun par délégation de l’Etat, la consultation des édiles puis des
habitants. Surtout pas ou plus de modèle uniforme : une région basque
peut-être minuscule, les Normandie, Bretagne et Alsace historiques, et ainsi de
suite. Peut-être des agglomérations très grandes avec des compétences
nouvelles. Mais certainement pas la motivation d’économies à la marge pour
satisfaire qui ? ou à quoi ? certainement pas non plus des régions de
taille internationale ? Hambourg, Brême : des villes hanséatiques, la Bavière
historique qui peut à elle seule être un Etat indépendant, à l’échelle des
Pays-Bas, de la Belgique
et des pays scandinaves. Cette persévérance à n’imaginer que la contrainte et à
ne jamais penser autrement qu’en rapports de force. Tout cela va p… dans
l’immédiat, Marine Le Pen gagne des voix dans l’intimité de chacun :
comment casser ceux qui nous détruisent… et nous méprisent…
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