Samedi 3 Janvier 2014
Prier… [1]
intentions et ce qui m’habite, notre couple, notre fille, mon beau-frère
jusqu’au vertige quand apparemment rien n’est commun en fond ni en
comportement, ces correspondants de ces jours-ci en téléphones vides ou
pleins-débordants, et ce qu’illustre en coincidence frappante la problématique
du spirituel, de la conviction, de la vie prise et reçue selon les âmes et leur
force : Timbuktu,
magnifique de photographie (le contre-jour crépusculaire pour le plan d’eau,
grand angle, après la mortelle bagarre, minuscule et sens immense des deux
silhouettes), de sujets, de dialogues, de rôles et d’acteurs, de visages,
femmes, hommes, enfants (film mauritanien sans doute financé par le Qatar), on
ne peut plus bellement traiter le sujet du djihad en ce moment ni plus
intelligemment, et ce livre du Père Pascal VESIN amené au dilemme,
franc-maçonnerie et sacerdoce dans l’Eglise catholique romaine [2], et
que j’essaye d’accompagner et de comprendre depuis nos débuts d’année à Megève,
pour le ski, et dont il était le curé d’exception… Prier donc avec cette ouverture
répondant à l’expression de ces deux problématiques, apparemment d’ordre
religieux. Réponse et piste, le témoignage. Dieu est assez violent par son
ambition de nous prendre totalement pour que nous n’en rajoutions pas de nos
mains ou de notre propre esprit. Témoigner seulement ? pas plus totale que
cette ambition humaine en réponse à celle de Dieu. Moi, je ne le connaissais pas, mais, si je suis venu
baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël… j’ai vu l’Esprit
descendre du ciel comme une colombe, et il demeura sur lui. Et moi, je ne le
connaissais pas… celui-là baptise dans
l’Esprit Saint… Moi, j’ai vu, et je rends témoignage. Cousin et rencontre, chacun in utero, le Christ et son Précurseur. Voir
l’Esprit Saint… la colombe, celle de Noé et de la paix, les flammes qui se
divisent au Cénacle pour la
Pentecôte… avec la question posée, aussi hier, par la
circulaire de l’un de nos prêtres familiers pour ma chère femme, notre trésor
de fille et moi… les charismatiques, « l’effusion de l’esprit ». Quel
concret ? quel engagement ? réponse toujours : moi, j’ai vu,
et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. Ni plus, ni moins. Quiconque demeure en lui ne pèche pas ;
quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas. Ce qui ramène à l’interrogation, qu’est le péché ? avec les
réponses du catéchisme, matière et conscience. Mais récitation et rappel dont
le dernier énoncé fut de ce jeune moine, que j’aime, et qui ensuite quitta
monastère et communauté pour l’accompagnement et/ou les bras d’une femme. De la
même manière, ce que je vivais il y a cinquante ans, le mouvement de réponse à
une vocation sacerdotale ou religieuse que prétendait identifier pour moi, et
sans doute pour lui-même qui le vivait alors, cet ami d’adolescence, devenu Jésuite,
puis marié, enfants, remarié et probable suicide. Je ne crois aux énoncés que
s’ils sont portés par l’évidence du comportement, et encore n’est-ce qu’un
début. Il y faut toujours en nous, en moi, l’assurance de l’Esprit Saint et
celle-là, même dans l’obscurité, ne trompe pas, car nous sommes soutenus. Et
d’ailleurs, ce qui compte et ce qui nous meut, c’est la perspective, un état
qui ne sera nôtre que par une relation décisive, totale. Dès maintenant,
nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été
manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons
semblables car nous le verrons tel qu’il est.
Je
compile la présentation de Timbuktou,
l’exceptionnalité des acteurs assortis autant au paysage qu’à l’histoire terrible. La noblesse extrême et évidente doit presque
tout à la sobriété forcée de la dépendance, jusqu’au cadavre de la chère
vache GPS ou à la splendeur de l’antilope au galop, du visage de la fillette
Toya et plus encore de l’épouse. Même les dijhadiste dans cette version ont de
la noblesse. Louis XVI puis Marie-Antoinette au cours de leur procès respectif,
puis sur l’échafaud, le Christ en croix décisif alors qu’en gloire et en décor
baroques… les contreplaqués et cuir bon-marché des vœux présidentiels de
l’autre soir, la tête dodelinante et la prétention à la capacité que nous eûmes
les cinq années précédentes. La pauvreté voit tout. Peut-être est-ce la clé de
cette obsession de l’inventaire de ce qui cloche et de la réplique à absolument
tout, qui habite mon beau-frère. L’affection est toujours un défi pour soi. Et
puis cette question, qui est pour moi le déclic de la disponibilité immédiate
depuis que notre fille me la pose (et à moi seul : fierté qu’elle me
prodige ainsi…). Papa, tu as du temps ?
Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui,
Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le
péché du monde. C’est de lui que j’ai dit… ». Le lendemain de son interrogatoire par les experts et les politiques.
Ce n’est pas lui qu fournit la réponse, c’est l’Autre, c’est l’Inconnu, celui
qui vient… et qui vient à lui. La
terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. En chacun, en moi, le champ de bataille, le concours de ma liberté si
pauvrement ressentie, alors que Dieu nous en donne la gloire, notre liberté
reflet de la toute-puissance de Dieu, ma liberté et la souveraineté divine. Et
cela produit la victoire, le dénouement. Quiconque met en lui une telle
espérance se rend pur comme lui-même est pur. … Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons
appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.
soir
Au tour du Monde d’analyser
chances et stratégie pour FH de remonter dans les sondages, moins de chiffres,
plus de sociétal. Une fois par mois, recevoir les Français qui ont demandé à le
voir : ma belle expérience depuis Octobre
2011. Le Figaro, dont la première page est devenue graphiquement
affreuse, sans le dessin de Sennep ou de Faizant, sans billet, affiche un
éditorial de Serge Dassault, comme PDG du groupe portant le nom du journal :
sans la moindre évocation de la droite, de l’opposition, de Sarkozy, l’avionneur
mis en examen pour ses achats de voix aux municipales, propose une réforme
fiscale diminuant globalement l’impôt tant sur les personnes physiques que sur
les entreprises : références Reagan, Thatcher, l’Australie, quelques Etats
américains. L’ensemble est intéressant en ce qu’il montre que l’organe supposé
de la droite n’a plus de camp que celui du pouvoir présent qu’il faut influencer.
Au contraire du patronat cabré contre toute modulation de l’âge de la retraite et
qui ne mettra jamais en application le pacte de responsabilité.
Un hebdomadaire acheté
chez Emmaüs-Vannes: La science illustrée, des semestres reliés pour
1892 et 1893, donne une ambiance. La construction en fer, l’électricité. J’y
apprends que les Siemens ont essaimé dans toute l’Europe (sauf en France)
depuis le début du XIXème siècle, qu’à la fin de ce siècle, le premier port
continental d’Europe est Constantinople, le second : Marseille. Anvers le
9ème, Amterdam bien après, on ne parle pas de Rotterdam. Anvers qu’avec
Bainville dès mes 14-15 ans, je considère comme le casus belli irrépressible
entre la France
qu’elle soit de la
Révolution ou de Napoléon, et l’Angleterre qui ne peut en
courir le risque. Londres et New-York, au premier rang mondial.
Immigration, les
bateaux-poubelles, celui qui vient d’être accueilli, sans pilote, en Calabre,
aurait rapporté un million et demi d’euros, des Syriens payant entre 3 et 8.000
euros. Une rixe entre Afghans et une autre nationalité, 300 personnes par bord,
70 CRS pour les séparer.
Nicolas Hulot, à
vendre sous chaque quinquennat, en organisateur d’événement. On prévoit la
célébration, on ne lit ni n’entend le moindre débat, la moindre proposition
pratique, pas davantage de réflexion sur les principaux enjeux « environnementaux »
(pour user du merveilleux et très euphonique néologisme. Comme pour presque
tous les sujets difficiles à traiter et très politiques, on est dans le théâtre,
la montre, des calendriers, des objectifs, mais rien sur les acteurs :
hommes, animaux, végétaux, pas d’analyse des outils techniques, pas d’évaluation,
au moins couramment connue, des zones géographiques, donc des Etats où
souffrent principalement flore, faune, climat, hydrographie.
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