vendredi 30 janvier 2015

Inquiétude & Certitudes - vendredi 30 janvier 2015



Vendredi 30 Janvier 2015


Hier


                            07 heures 29 + Courriels à Alexandra, mon propre projet, puis à Pascal V. ce que je ressens. Café en même temps que l’eau boue pour le thé… Mon équilibre dans et par l’écriture ? cette écriture de journal est un constat, mais… ce qui vraiment me redresse et me donne une opinion positive sur moi, et donne à autrui qui m’aime ou qui espère de moi quelque chose de tangible, est autre : c’est un travail et un produit  d’écriture, il est vrai. Mais au-delà, et plus fondamentalement encore : c’est le faire qui est nécessaire à mon équilibre, joie en faisant même du rangement ou du débroussaillage, ou ce que je devrais faire et vais faire : marche et nage. Le faire nécessaire à l’être. Dieu Lui-même l’a éprouvé et e donne l’exemple : la création et nous sauver. L’ensemble, faire, être, créer, sauver est le même mouvement : la vie. Donnée, reçue, partagée…

Ce matin

                             06 heures 38 + Calme d’hier soir, Edith à la télévision me rejoint au lit encore éveillé. Marguerite en communication skype (je tenais son journal) après avoir fait ses devoirs tout en conversant avec Eva. – Ce matin, pleuviotis, fait sortir « de force » Sacha, Lola agaçant ma chère femme. Aller à bout de mes multiples « urgences ». Me confier en tout à Dieu, tel qu’Il se donne à connaître à moi. Comme à tous, chacun en sa « langue », Pentecôte chaque matin.


                            Prier… « notule » de mon cher Bernard BRISSON [1]… autrui comme « preuve » de Dieu, le courant de la grâce est le vecteur de la plus vivre solidarité après viennent force et imagination du faire, puis la prière reçue, venant et allant en nous à longueur de journée avec des pulsions d’actions de grâce et même d’entretien avec Dieu, compagnon et rédempteur, la prière devient totalité de présence mutuelle, donc d’espérance et de nourriture.
Quand le Seigneur conduit les pas de l’homme, ils sont fermes et sa marche lui plaît. S’il trébuche, il ne tombe pas car le Seigneur le soutient de sa main. … Or, nous ne sommes pas, nous, de ceux qui abandonnent et vont à leur perte, mais de ceux qui ont la foi et sauvegardent leur âme. Paul souvent nourrit des énigmes : Jésus porté à sa perfection par la souffrance… non, il est parfait car Dieu, Fils de Dieu, et rien sans Lui n’a été fait. Mais il est vrai qu’Il a souffert et qu’Il est mort, qu’Il a été obéissant jusqu’à mourir. Paul, ceux qui courent à leur perte… sans doute, mais ils n’y arrivent finalement pas à cette perte. Immense discussion de deux millénaires et qui, sans doute, a toujours préoccupé l’homme de prière et de réflexion : tous sauvés, sinon à quoi bon. Tous en Dieu et en paradis, qu’un seul être manque… et notre bonheur… ROUSSEAU parlait d’amour, et en fait d’une solitude. La foi nous assure de l’issue finale de l’immense geste de la Création. Miséricorde pour quelques-uns que de croire et vivre déjà, mais ce n’est qu’avant-garde. Il fera lever comme le jour ta justice et ton droit comme le plein midi. Lecture de nos vies, lecture de nos conversions à chaque instant : souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ. Vous avez soutenu alors le dure combat des souffrances, tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades, tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi. En effet, vous avez montré de la compassion à ceux qui… [2] Les paraboles du Royaume, elles ne sont jamais statiques, jamais un lieu, mais toujours un mouvement. Celui du semeur, celui de la croissance, celui du rayonnement, tour à tour ou ensemble. Les paraboles de Jésus sont celles de la nature et toujours liées à la nourriture, les métiers de la « mer » (les lacs de Palestine, le creuset du ministère « public » du Christ, le creuset dans le monde actuel de la guerre et de la paix, que vienne la paix entre terre bénie des diverses religions, quel signe et quel témoignage de ce que la relation à Dieu et l’imagination, le coup de cœur des hommes peuvent produire). Aucune parabole sur le métier de charpentier… le final de la croix n’est pas une parabole. Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence. Figure accomplie de la grâce dans l’humanité, en chacun de nous : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre… la force et le courage des premiers chrétiens… la dynamique de la création… Jésus intarissable, l’œuvre de Dieu n’est-elle pas la Sienne ? Il disait encore : « A quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? »… Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre… Jésus disait aux foules…  sachant quelle était la terre où allait cette semence, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier : le choix du terreau, les vocations, la mission, la suite. Ce matin autrement qu’hier, puisque nous le vivons à présent et, rien qu’à le recevoir, nous y ajoutons.

début de matinée

Pékin, tapis rouge, comme pour un chef d’Etat. Précédents pour qui ne l’était pas à première visite en Chine : Margaret Thatcher, Ségolène Royal. Donc Valls… ce n’est pas de l’anticipation, c’est un constat d’importance dans le moment et un signal pour l’adversaire de la vedette. La France n’aurait donc plus qu’un seul modèle politique : on arrive au culot, Valls après Sarkozy, le goût du chef. On règne de la même manière : on accapare les médias, chaque jour le président régnant déguisé en monsieur prudhomme ou en père fouettard : de l’improvisation, de la mise en scène, de boîte à idées que pour les réactions et le théâtre, aucun suivi et aucune suite. Aujourd’hui, des objectifs du ministère de l’Agriculture, chiffrés – le chiffre pour la saint-glin-glin, elle-même datée mais au loin… c’est avec gloire la verge que se donne Hollande pour à chaque fois se faire démentir – objectifs pour les pesticides. Ceux du « Grenelle de l’environnement », premier grand succès de mise en scène par Sarkozy débutant, n’ont pas été le moins du monde atteint : la consommation agricole de pesticides a au contraire augmenté. Ces gens de pouvoir et cet exercice du pouvoir n’ont aucune prise sur les réalités. A peine savent-ils les discerner ?

après-midi

Quatrième jour du procès Bettencourt. Avant-hier et ce matin, les mises en cause contradictoire du photographe Banier. Selon Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre du Rond-Point (je crois) l'artiste n'avait pas besoin d'argent à sa rencontre de Liliane B. et s'il lui a donné 90% du bonheur qu'elle aura eu au total dans sa vie, ce qu'elle lui a donné est peu payé. Selon la fille Bettencourt, au contraire, c'est un escroc qui a voulu se faire adopter et a séparé mère et fille. Soit ! point faible, la comptable - qui m'a toujours fait bonne impression - aurait été payée par la fille. Woerth est l'un des dix prévenus (on ne parle plus de la santé ou pas du kiné. suicidaire) et cela pour... une enveloppe de 150.000 euros, sans doute destiné au budget de l'UMP, alors qu'évidemment 1° il s'est agi d'un flux, et 2° Sarkozy, lui aussi, lui surtout... a reçu des enveloppes de même type et de même contenu, mais ne se trouve pas sur le banc de son ancien ministre. Ce dernier, la décoration du gestionnaire de fortune, est en réalité le maître d'oeuvre, pour compte de Sarkozy, du montage Bettencourt-UMP. Enfin,, si tout cela est évidemment répréhensible, il est évident que Liliale Bettencourt a toujours souhaité le parti de droite en situation de gouverner, et c'était certainement aussi l'attitude de son mari. Le procès a donc peu de sens.

Poutine-Nettanyahou, la Russie actuelle et Israël de ces quarante-cinq ans, analogues maintenant : sous prétexte de sécurité, Moscou annexe et considère que ceux-ci qui s'y opposent sont des néo-nazis et des terroristes. Les séparatistes de Donetzk abattent aujourd'hui leur jeu : pas question de paix ou d'accord avec Kiev. Faible réaction : la Pologne et la France, seules. On attend les Etats-Unis et l'Allemagne, version Merkel.

début de soirée

Instantané. La désinvolture du Premier ministre : établir, forcément aux dépens du président régnant, sa "stature internationale", donc le voyage en Chine, mais aussi son absence de Paris pendant un débat parlementaire auquel le Président attache de l'importance, le projet de loi Macron, relayant le rapport Gallois pour le "choc de compétitivité", puis le pacte de responsabilité. Manuel Valls qui se veut libéral de gauche dédaigne le texte (et le ministre) qui doivent identifier le mandat en cours, à défaut de rétablir le plein-emploi...

Etiquette. Le projet Macron donc. je ne l'ai pas lu, j'écoute ce qu'en disent les médias. Jusqu'à ce soir, - après la qualification du texte par le président... en loi de progrès et de liberté, sentence du genre de celle de Charles X pour l'indemnisation des émigrés : loi de justice et d'amour - c'étaient principalement le travail dominical, le tarif des offices ministériels et la libéralisation des trafics et dessertes par autocar ! Ce soir, le ministre abandonne un de ses articles, controversé plus encore que les autres : la défense du secret des affaires vis-à-vis des journalistes. Du coup, le texte trouve vraiment sa facture, c'est un catalogue de toutes les réclamations patronales, listées sans lien et dont le gouvernement est incapable de dire quel est le dénominateur commun de ces mesures, sinon qu'elles satisfont le patronat en forme d'un débat en chambre de commerce, quelque soir.

Un exercice du pouvoir qui faisait de la concertation sociale un des éléments de la reprise économique - concertation globalement en panne - aboutit à ce que le rôle des syndicats, déjà suspectés pour le représentativité, serait désormais ouvertement contesté, au moins dans les petites structures. Il me semble que ce gouvernement, élu à gauche, est le plus réactionnaire que la France ait connue depuis qu'elle est en République ! on en revient à la loi Le Chapelier et à l'interdiction des coalitions. Evolution surréaliste.



[1] -  -------- Message transféré --------
Sujet :
Père Riffard notules Olivier
Date :
Fri, 30 Jan 2015 06:44:18 +0100
De :
Olivier BRISSON
Pour :
Olivier BRISSON
Le Père Riffard qui héberge des demandeurs d’asile , jusqu’alors généreusement logés dans la rue par l’Etat, risque non plus une contravention mais le Tribunal correctionnel  pour un « délit ».
Un « crime » et les « Assises » ?  les magistrats de la Cour d’Appel de Lyon  n’ont pas osé…
 Le 28/01/2015

Un proche de Marine Le Pen, gestionnaire de ses campagnes électorales, mis en examen pour faux et usage de faux, escroquerie, abus de biens sociaux et blanchiment…
Faisons le savoir pour qu’elle arrête de nous faire croire que « facho » et « escroc » c’est incompatible…
 Le 29/01/2015
[2]  - lettre aux Hébreux X 32 à 39 ; psaume XXXVII ; évangile selon saint Marc IV 26 à 34

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