Lundi 12 Janvier 2015
Prier…[1]
après le tumulte de ces jours, les suspenses, et les unissons, après
l’humanité, la nôtre, celle si simple de Dieu, humanité aussi et surtout. Il vit… il leur dit… Aussitôt, laissant leurs filets, ils
le suivirent. Jésus avança un peu et il vit… aussitôt, Jésus les appela… ils
partirent à sa suite. L’instantanéïté de
la rencontre : appel de Dieu, suivi de l’homme. Jésus appelle sans
hésitation, rien qu’à voir… et les futurs disciples, laissant leurs filets…
laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa
suite. Commentaire d’actualité de
l’Apôtre ou des siens : à bien des reprises et de bien des manières,
Dieu, dans le temps passé, a parlé à nos pères ; mais à la fin, en ces
jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils. Nature de cet appel, contenu de cet appel ?ils sont
l’appelant-même : le règne de Dieu est proche… croyez à l’Evangile…
Venez à ma suite, je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. Jésus ne dit rien de Qui Il est et les appelés ne lui posent aucune
question… ils partirent à sa suite.
début de matinée
Hier à Vannes,
donc : 26.000 sur une population de 55.000 habitants. – France-Infos.
Martin Schultz, président du Parlement européen, et candidat à la présidence de
la Commission
contre Jean-Claude Juncker. « On a vu la France, on a vu aussi l’Europe. Cela ne suffit
pas. Il faut maintenant investir bien davantage que par le passé. Sans doute
pour la sécurité, la coopération accrue entre police et service, mais les
valeurs que la France
a données à l’Europe. Les défendre ensemble, lutter pas seulement contre la
violence, mais contre le désespoir et ce qui le nourrit, la spécvulation, etc… »
C’est admirable dit et c’est un
Allemand. C’est lui qu’il nous fallait et non un Juncker si appauvri, il est
vrai que ce peut aussi être un rehaussement du Parlement, un de nos chemins
pour la démocratie si l’on n’arrive pas à cette élection directe du président
de l’Union.
Nouvelle réunion de
crise à l’Elysée. Un quatrième personnage recherché, dans le coup des
attentats, on ne dit pas lequel. Les écoles juives en France – plus de sept
cent – gardées à partir de ce matin : cinq mille policiers. Un préfet
nommé ad hoc.
après-midi
Fabius :
que les dirigeants soient à la hauteur du peuple. C’est un beau retour à l’expression
après des années d’éclipse, à quoi n’avait pas mis fin le retour au pouvoir. – La Maison Blanche fait savoir qu’elle
regrette de n’avoir pas envoyé à Paris « un représentant de haut niveau » :
Obama s’enfonce et je croyais que le ministre de la Justice était venu de sa
part. – Nicolas Sarzkoy revenu à lui-même : une politique pénale nouvelle (et
répressive), réfléchir à l’immigration qui complique tout, avec Claude Guéant
réapparu à l’occasion de la marche de dimanche et qui souhaite un Patriot act à la française (celui de Bush junior au lendemain du 11-Septembre),
estimant qu’il y a des libertés secondaires qu’on peut donc supprimer. – Anne Hidalgo :
la politique concrète.
On
ne sait pas si la vigilance autour des sites sensibles vaut aussi pour les
mosquées. Cyrulnik rappelle que les musulmans sont à protéger. Cinq mille hommes
pour ces sites, dix mille pour pour mettre la France au niveau d’alerte maximum : l’alerte
attentats. Des Juifs de la rue sont interrogés, se disant à demi rassurés par
la présence de Nettanyahou en France. Celui-ci aurait nuancé son propos. Les
Juifs ont le droit de vivre en France autant qu’en Israël. Manuel Valls
intervient de nouveau et détaille des « pistes » sécuritaires,
confinement et rassemblement des détenus djihadisytes. Quant aux diverses renforcements
en moyens de tous ordres, matériels et humains, le budget en avait déjà été
voté. Bernard Cazeneuve précise que contre une trentaine de candidats au djihad
il y a deux ans, on en recenserait près de quinze cent aujourd’hui partis et
cherchant à partir.
Débat
commencé et qui va nous égarer. Quels remèdes ? je n’entends personne
évoquer la nécessité d’un matériau élaboré en commun : Education
nationale, autorités des diverses religions chez nous pour expliquer chacune et
en donner le fond commun. Législation nouvelle, politique pénitentiaire,
approfondissement des « déradicalisations », méthodes des autres pays…
Défilé chez la ministre de l’Education : que faire si tourne court une
discussion en classe sur les événements de la semaine dernière ou si est
refusée la minute de silence : cas d’une soixantaine d’établissements (sur
nos soixante-mille). Il y aurait trente-huit mille élèves à se donner le nom
des frères assassins. On en revient à l’habituel changement de société, qu’il
soit subi ou qu’il faille l’organiser. Alors qu’à mon sens, il s’agit d’un d’un
changement d’économie ou de pratique économique et financière.
Patiente
de ma chère kiné. une Algérienne lui dit vendredi que les « services »
avaient donné aux nôtres, quelques jours avant l’attentat congre Charlie-Hebdo, noms, cibles et dates ; La Turquie n’était pas avertie du possible passage d’Hayat
Boumedienne. Les identités des deux frères bien connues des Américains. Relâchement
des factions devant l’immeuble de nos dessinateurs et donneurs de leçons. Les
lacunes sont nombreuses jusqu’au drame. En revanche, ses suites ont été très
bien « gérées ». L’ensemble mérite la commission d’enquête parlementaire
proposée par Christian Jacob et acceptée par le groupe socialiste à l’Assemblée.
soir
Félicitations
d’Alain Juppé au gouvernement, sagesse à opposer à la persistance de Nicolas
Sarkozy vers le Front national. Mais actuellement, l’ancien président est placé
comme le seul compétiteur de Hollande en 2017. Celui-ci en réunions de crise
constante, en hommages continuels : demain les Invalides, comme s’il était
grand-prêtre d’une liturgie d’hommages et de souvenir depuis le début des
centenaires de la Grande Guerre.
Débat aussi demain au Palais-Bourbon. – Villepin finalement absent de la marche
parisienne de dimanche, Balladur présent en revanche.
Je
ne comprends ni n’accepte cette « récupération » offensante pour nous
et notre drapeau : ces transferts des victimes de Vincennes en Israël. Comme
pour les victimes de Mohamed Merah, du moins en ce cas-là, l’un des enfants ou
l’un des maîtres n’était en France que pour un séjour. – On demande aux
Français musulmans et à leurs autorités religieuses de se désolidariser du
djihad et du terrorisme, mais l’on ne demande pas aux Français juifs de se
désolidariser de l’Etat d’Israël ou au moins de la politique que celui-ci mène
envers les Palestiniens depuis 1967, ni aux Etats-Unis de se désolidariser de
cet Etat tant qu’il se conduit au mépris du droit, alors qu’on demande aux
monarchies pétrolières de jouer franc jeu à propos de l’Etat islamique.
Je
crains que l’on revienne à la bouillie de ces vingt dernières années.
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