Lundi 5 Janvier 2014
Prier… [1]. Le
choix d’un lieu par le Christ : Capharnaüm, la belle-mère de Pierre, l’arrestation
de Jean le Baptiste, le bord du lac. Le début du ministère public à partir d’une
base et d’un événement. La généralité de ce ministère : l’Evangile du Royaume,
les guérisons, la notoriété, les outils du Christ pour sa prédication. De
grandes foules le suivirent. Toujours, l’universalité…
venues de la Galilée,
de la Décapole,
de Jérusalem, de la Judée
et de l’autre côté du Jourdain. C‘est
Jonas à Ninive : convertissez- vous car le royaume des Cieux est tout
proche. Pas encore de dialogues ni avec ces foules ni
avec des rencontres, ni à l’occasion des miracles. Y en a-t-il d’ailleurs selon
saint Jean, l’intuitif plutôt que le rapporteur. Son manichéisme : l’esprit
de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès maintenant, est
déjà dans le monde, une annonce qui n’est
pas celle de l’Ancien Testament ni de la prédication commençante du Christ, qui
est propre au disciple que Jésus aimait, lumière, ténèbre, combat donc. Eux,
ils sont du monde… nous, nous sommes de Dieu…
l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. Une exhortation au discernement,
non des textes mais des personnes : ne vous fiez pas à n’importe
quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu,
car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde. Plutôt qu’un combat intérieur, le constat d’une
habitation intégrale par l’esprit de Dieu ou par celui du monde. Pétition
aussi, à l’instar de Paul, notamment dans son épître aux Philippiens, relue
hier : le crédit à accorder à l’Apôtre et non à d’autres. L’ensemble
pourrait être complexe ou au contraire se lire comme une revendication de
légitimité apostolique. Le fond n’est pas cela, mais il est un commentaire du
commandement divin décisif, dont l’observance est le crible et le discernement
de tout et envers tous et envers soi. Voici
son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. C’est même le critère de la vie de l’Esprit
Saint en nous : celui qui garde ses commandements demeure en Dieu et
Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné part à son Esprit. Cependant,
ce n’est pas une morale quelconque. Il y a déjà du dogme, à entendre comme le
vrai réalisme, la reconnaissance du réel et factuel – de même que je comprends
les commandements pas tellement comme le remède à nos faiblesses, qu’il conviendrait
d’encadrer, mais comme le dialogue avec Dieu, s’adressant à nous dans notre
langage et selon nos habitudes, nos pratiques, nos penchants. Dogme et fondements des commandements, de la
prédication aussi des Apôtres : tout esprit qui proclame que Jésus
Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Toute notre année liturgique et tout notre itinéraire de vie sont « tendus »
entre Incarnation et Résurrection. C’est bien de chair qu’il s’agit, mais une
chair conduite et vivifié par l’esprit, par l’Esprit Saint qui habite en
nos cœurs.
début de matinée
Une escroquerie d’au
moins 600.000 euros pour une série de concerts à Angkor en 2013, par une imposteur
en musique-même et en patronages.
Deux heures d’entretien
de FH à France-Inter dont les extraits font retenir une telle obsession de n’être
jugé qu’en 2017 et au dernier instant, qu’il est certain que le président
sortant ne pense qu’à son second mandat et qu’il esquivera, à l’instar de NS
toute primaire. L’outillage reste le pacte de responsabilité et la loi Macron,
les thèmes toujours l’emploi et la croissance mais sans le moindre changement
de cap. Marine Le Pen a beau jeu de le dauber. Quant à moi, après avoir tant
attendu ce changement de cap, et aussi une certaine relation, croyant les deux
fondés sur le bon sens, tellement aveuglant, que FH y viendrait forcément, je
suis maintenant dans un clivage haineux. Je constate que la critique forte
vis-à-vis de cet exercice si étrange du pouvoir par le néant, vient des femmes :
Duflot et Filipetti, avec évidemment l’élément d’importance que constitue et
constituera Aubry. Celle-ci sait-elle manœuvrer. Jusqu’à présent, je n’en sais
rien. Son refus de participer au gouvernement au départ a été évidemment
habile, mais c’était une décision d’évidence puisqu’elle avait perdu la primaire
à gauche.
En réalité, le nouveau
cours qui s’installe concerne le maniement des médias. « On » veut
nous faire croire au « frémissement » dans les sondages donc
déclencher le troupeau, nous faire croire à une identité de gauche du président
régnant et de sa politique. Cela va aboutir à deux choses, très pesantes pour
la suite : encore plus de présence médiatique, une différence de plus en
plus grande avec le Premier ministre en place. Quant aux erreurs, elles ne vont
pas surprendre : de nouveau des chiffres, 1% de croissance… pas de 49-3
pour la « loi Macron »… Attendre la croissance du travail dominical !
Même une politique de relance par la consommation est devenue une erreur, si
elle était choisie : nous ne fabriquons plus ce que nous consommons. Les importations
agro-alimentaires en augmentation considérable depuis dix ans. Tout le matériel
informatique et de connectique.
[1] - 1ère lettre de Jean III 22 à IV 6 ; psaume II ;
évangile selon saint Matthieu IV 12 à 25 passim
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