Samedi 9 Août 2008
Prier… la sainte-Edith-Stein, assurément quelqu’un d’humainement remarquable et irréprochable, ses correspondances vers Pie XII dès 1’avènement de Hitler. [1] La parabole de l’amour conjugal, si fréquente dans l’Ancien Testament. Dans le Nouveau, c’est l’enfance qui l’emporte nettement avec en regard la mise en scène de la vie dissolue ou de l’adultère, et toujours du côté de la femme. Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni, prend alors une valeur d’absolu – sans la moindre image – que n’avait pas su édicter l’Ancien Testament, rigoureux et légaliste par certains côtés (accentués par la caricature qu’en relève le Nouveau Testament à propos de la pratique pharisienne). L’Ancien, tout affectif. Tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la justice et le droit, l’amour et la tendresse ; tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la fidélité… sans doute, clé du règne politique que nous subissions, des pages sur le toujours au futur du président de la République à venir récupérant son épouse de l’époque. [2] Merveille et précarité des amours humaines. Dieu nous reprend dans un lieu tiers : mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Le Nouveau Testament, c’est l’histoire, au contraire de l’époux. La dissolution du masculin-féminin en Dieu (leur accomplissement ensemble) : les intuitions fulgurantes de Thérèse de Lisieux, Dieu père et mère, le Christ époux de notre âme à chacun et de l’humanité entière. Ce qui est charme et épreuve pyschologique, maturité si risquée, Osée en savait quelque chose, puisque sa femme semble avoir été une prostituée, à peine plus systématique que la Samaraitaine. L’essentiel n’est pas cette difficulté, ces reniements, cette légèreté pour l’essentiel de la condition : il le fit homme et femme. C’est l’acueil, la lucidité pour ce qui nous concerne et la perspective : cinq étaient prévoyantes… et tu connaîtras le Seigneur. Le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton seigneur : prosterne-toi devant lui. Dans notre prière d’action de grâce, nous pouvons dire – au contraire ? – que Dieu a été séduit par notre péché, notre faiblesse, notre inconsistance, notre imprudence, notre inanité à répétition. Beauté rare (mais paradoxalement fréquente si l’on sait regarder hors de la mode et des habituels critères de jugement en société… et hors nos regards de commisération ou de concupiscence, ou de jalousie, qui sont nos manières de voir autrui), beauté du couple quand béni de Dieu il a trouvé son intelligence et son estime-admiration mutuelles.
Prier… la sainte-Edith-Stein, assurément quelqu’un d’humainement remarquable et irréprochable, ses correspondances vers Pie XII dès 1’avènement de Hitler. [1] La parabole de l’amour conjugal, si fréquente dans l’Ancien Testament. Dans le Nouveau, c’est l’enfance qui l’emporte nettement avec en regard la mise en scène de la vie dissolue ou de l’adultère, et toujours du côté de la femme. Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni, prend alors une valeur d’absolu – sans la moindre image – que n’avait pas su édicter l’Ancien Testament, rigoureux et légaliste par certains côtés (accentués par la caricature qu’en relève le Nouveau Testament à propos de la pratique pharisienne). L’Ancien, tout affectif. Tu seras ma fiancée, et ce sera pour toujours. Tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la justice et le droit, l’amour et la tendresse ; tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la fidélité… sans doute, clé du règne politique que nous subissions, des pages sur le toujours au futur du président de la République à venir récupérant son épouse de l’époque. [2] Merveille et précarité des amours humaines. Dieu nous reprend dans un lieu tiers : mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Le Nouveau Testament, c’est l’histoire, au contraire de l’époux. La dissolution du masculin-féminin en Dieu (leur accomplissement ensemble) : les intuitions fulgurantes de Thérèse de Lisieux, Dieu père et mère, le Christ époux de notre âme à chacun et de l’humanité entière. Ce qui est charme et épreuve pyschologique, maturité si risquée, Osée en savait quelque chose, puisque sa femme semble avoir été une prostituée, à peine plus systématique que la Samaraitaine. L’essentiel n’est pas cette difficulté, ces reniements, cette légèreté pour l’essentiel de la condition : il le fit homme et femme. C’est l’acueil, la lucidité pour ce qui nous concerne et la perspective : cinq étaient prévoyantes… et tu connaîtras le Seigneur. Le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton seigneur : prosterne-toi devant lui. Dans notre prière d’action de grâce, nous pouvons dire – au contraire ? – que Dieu a été séduit par notre péché, notre faiblesse, notre inconsistance, notre imprudence, notre inanité à répétition. Beauté rare (mais paradoxalement fréquente si l’on sait regarder hors de la mode et des habituels critères de jugement en société… et hors nos regards de commisération ou de concupiscence, ou de jalousie, qui sont nos manières de voir autrui), beauté du couple quand béni de Dieu il a trouvé son intelligence et son estime-admiration mutuelles.
Donc l’Ossétie du sud, en fait la Russie n’évacuant pas le Caucase, voulant garder les chemins d’évacuation du pétrole – je l’ai vêcu au Kazakshtan mais cherchais à y faire pièce grâce à l’Iran – et ne pouvant accepter de l’Ouest à la fois le bouclier anti-missile nucléaire, situé dans ses anciennes possessions d’après guerre, et l’annexion par l’O.T.A.N. de l’Ukraine, de la Géorgie et peut-être de l’Arménie. La Mer Noire devenue une annexe de l’Atlantique…
complété matin du dimanche 10
[1] - Osée II 16 à 22 ; psaume XLV ; évangile selon saint Matthieu XXV 1 à 13
[2] - Nicolas Sarkozy, Témoignage (éd. XO Juillet 2006 . 281 pages) . pp. 46 à 49 : « ce que nous avons connu dans ma famille, des millions de gens ‘lont vêcu. Leurs souffrances, leurs doutes, leurs espérances sont les mêmes que les nôtres. Ce sont les histoires éternelles d’un homme et d’une femme. De la difficulté de la vie à deux. De la force de l’amour. La seule chose qui est différente pour nous, c’est la pression de la vie publique, de la notoriété, de la publicité. Tout est complexe entre un homme et une femme, mais quand tout est public alors les petits événements de la vie quoitidenne deviennent des monuments. Pour les affronter, il faut une énergie dont je ne m’imaginais pas capable. C. J’écris C. Car encore aujourd’hui, près de vingt ans après notre première rencontre, prononcerson prénom m’émeut. C., c’est Cécilia. Cécilia est a femme. Elle est une partie de moi. Quelles que soient les épreuves que notre couple a traversées, pas une journée ne s’est déroulée sans que nous nous soyons parlé. C’est ainsi ! Nous n’avons voulu trahier personne, :mais nous ne pouvons, ni ne savons nous éloigner l’un de l’autre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé… Mais impossible ! Se parler, sécoutrer, s’entendre, se voir sont des fonctions dont nous avons enfin pris conscience qu’elles étaient entre nous et pour nous vitales. On m’a beaucoup reproché d’avoir voulu mettre en scène mon couple. Je comprends ce reproche et je ne veux en rien minimiser mes responsabilités. Mais je souhaite faire comprendre que rien ne fut mis en scène puisque tout était sincère et vrai. Notre vie était faite l’un pour l’autre. L’un pour l’autre. Me montrer dasns ma vie publique, c’était montrer ma vie priéve puisqu’lele ne faisaient qu’un. Rien, absoluemnt rien n’était truqué. (…) Aujourd’hui Cécilia et moi nous sommes retrouvés pour de bon, pour de vrai, sans doute pour toujours. Si j’en parle, c’est parce que Cécilia m’a demandé d’en parler pour nous deux. Elle a voulu que je sois son porte-parole. Elle urit pourtant pu le dire mieux que moi, mais dans sa demand, j’ai reconnu sa ûdeur et sa fragilité, peut-être aussi sa confiance en son amir… Nous n’en parlerons plus désormais car, même si j’en dis peu, j’espère que le lecteur comprendra que c’est beaucoup tant C. est importante à mes yeux (…) Une vie où, comme tout un chacun, nous avons besoin d’amour. Je le sais aujourd’hui si précieux qu’il doit être protégé. Le passé nous servira de leçon pour toujours. » – C’est en tant que maire de Neuilly que Nicolas Sarkozy rencontre Cécilia : en la mariant à Jacques Martin.
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