Dimanche 24 Août 2008
politiques volontaristes : leur utopie
France : sacralisation de l'exercice personnel du pouvoir
Prier… avant la messe proprement dite tout à l’heure à Damgan. [1] L’omnis potestas a Deo de saint Augustin. Ce qui peut aussi bien produire l’humilité du prince et sa position en conscience devant Dieu et selon cette référence devant les hommes, que la théorie du droit divin, qui n’est pas seulement celle de notre Ancien Régime : je la ressens trop dans notre France actuelle, le prince, censément électif, est aussi revêtu de l’infaillibilité et de l’omnipotente, toutes les formes de la démocratie n’étant plus que de façade dans un système de consentement, de résignation ou de tolérance universels. Conséquence aussi de l’investiture divine pour les mandataires, les « clés de saint Pierre » : je mettrai sur ton épaule la clé de la maison de David. S’il ouvre, personne ne fermera, s’il ferme, personne n’ouvrira. Paul insiste sur la position du prince, comme sur la nôtre : qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Nous ne pouvons rien nous approprier. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, et tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Et nous l’attestons, psalmiste et apôtre nous exprimant du fond de notre cœur… Car tout est de lui, et par lui, et pour lui. Discernement pas immédiat quand Jésus questionne : Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? La profession de foi de Pierre, l’actualisation d’Isaïe pour bien davantage que la maison de David : je te donnerai les clés du Royaume des cieux. Qu’est-ce à dire si nous ne sommes pas saint Pierre ? l’important me semble la profession de foi, personnelle et au nom de tous, profession faite sur demande du Seigneur Lui-même, ce n’est pas une discussion entre les disciples, et la conséquence de cette profession, c’est la fondation de l’Eglise, celle-ci n’ayant de portée que parce que c’est l’Eglise du Christ.
Les politiques volontaristes. Leur utopie. L’analyse m’en vient de mon portable, le clic de la connexion et de la déconnexion. C’est le même son avec un ordinateur de bureau. Plus de métal, même si on en garde l’apparence et la couleur, promener une petite rondelle aimantée ayant soutenu une silhouette d’animal enfantin à fixer à une porte de frigidaire, le montre aisément. Du plastique, du pétrole, de l’énergie non renouvelable. Nous sommes déterminés par nos produits, par nos outils, par nos matières premières. Nous en dépendons. Prétendre inverser les choses, nous restreindre en niveau de vie, et choisir d’autres matières premières, les fameuses énergies renouvelables est intelectuellement juste mais psychologiquement impraticable. Ces changements se feront, certainement, mais par la contrainte des circonstances. Nous ne sommes qu’à leur seuil. Le volontarisme n’est pas du côté des hommes et des politiciens, il est du côté de la nature et du comportement des grands nombres. Nous ne préviendrons pas les changements climatiques, il est déjà trop tard. Nous serons modifiés par les changements climatiques, sans avoir à le choisir, en le subissant.
La sacralisation de l’exercice personnel du pouvoir. La tolérance générale des medias en France et de tout ce qui devrait participer à la décision, des « intellectuels » aux élus, est ce qui me frappe. Surtout, cet acquiescement général faisant qu’une personne quelconque du seul fait qu’elle est élue à notre « magistrature suprême », revêt l’infaillibilité même si elle est inculte, d’une organisation intellectuelle médiocre. Le mot est toujours du même, les contradictions, les contre-vérités, les forfanteries ne sont pas relevées.
Le bilan des Jeux… pour moi, la consécration politique d’un pays qui a imposé son rythme, ses manières, son régime comme aucun système totalitaire avant lui. Des qualités qui semblent nationales : les Jamaïcains, les Kenyans, certain type de compétition et de courses. Des aveux d’organisation sociale : des nations remportant régulièrement une certaine place au classement, comme si le sport était aussi affaire de niveau de vie. Enfin, quelques prouesses de l’espèce humaine : la natation, la course à pied. Rien d’extraordinaire dans les exercices de force genre lancer de poids, sauts divers.
Les politiques volontaristes. Leur utopie. L’analyse m’en vient de mon portable, le clic de la connexion et de la déconnexion. C’est le même son avec un ordinateur de bureau. Plus de métal, même si on en garde l’apparence et la couleur, promener une petite rondelle aimantée ayant soutenu une silhouette d’animal enfantin à fixer à une porte de frigidaire, le montre aisément. Du plastique, du pétrole, de l’énergie non renouvelable. Nous sommes déterminés par nos produits, par nos outils, par nos matières premières. Nous en dépendons. Prétendre inverser les choses, nous restreindre en niveau de vie, et choisir d’autres matières premières, les fameuses énergies renouvelables est intelectuellement juste mais psychologiquement impraticable. Ces changements se feront, certainement, mais par la contrainte des circonstances. Nous ne sommes qu’à leur seuil. Le volontarisme n’est pas du côté des hommes et des politiciens, il est du côté de la nature et du comportement des grands nombres. Nous ne préviendrons pas les changements climatiques, il est déjà trop tard. Nous serons modifiés par les changements climatiques, sans avoir à le choisir, en le subissant.
La sacralisation de l’exercice personnel du pouvoir. La tolérance générale des medias en France et de tout ce qui devrait participer à la décision, des « intellectuels » aux élus, est ce qui me frappe. Surtout, cet acquiescement général faisant qu’une personne quelconque du seul fait qu’elle est élue à notre « magistrature suprême », revêt l’infaillibilité même si elle est inculte, d’une organisation intellectuelle médiocre. Le mot est toujours du même, les contradictions, les contre-vérités, les forfanteries ne sont pas relevées.
Le bilan des Jeux… pour moi, la consécration politique d’un pays qui a imposé son rythme, ses manières, son régime comme aucun système totalitaire avant lui. Des qualités qui semblent nationales : les Jamaïcains, les Kenyans, certain type de compétition et de courses. Des aveux d’organisation sociale : des nations remportant régulièrement une certaine place au classement, comme si le sport était aussi affaire de niveau de vie. Enfin, quelques prouesses de l’espèce humaine : la natation, la course à pied. Rien d’extraordinaire dans les exercices de force genre lancer de poids, sauts divers.
[1] - Isaïe XXII 19 à 23 ; psaume CXXXVIII ; Paul aux Romains XI 33 à 36 ; évangile selon saint Matthieu XVI 13 à 20
[2] - Ezéchiel XXXVII 1 à 14 ; psaume CVII ; évangile selon saint Matthieu XXII 34 à 40
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