Jeudi 28 Août 2008
Se revendiquer sans précédent
L'imprévisibilité
Comment fléchir Sarkozy pour Marina Petrella ?
Prier… [1] quel est donc le serviteur fidèle et sensé ? devoir de vigilance et tout le contraire de la prédestination. La logique d’un comportement et la logique d’une rétribution. Des pleurs et des grincements de dents pour le mauvais serviteur, comme pour celui qui n’avait pas mis la robe de noce, alors qu’il avait été invité par raccroc au banquet. Une vigilance qui se manifeste par du travail. Là aussi ce n’est pas le primat d’une contemplation ou d’une vie éthérée dans l’attente de la parousie. Relation de confiance éprouvée et constatée, évaluée entre un serviteur et son maître. Relation de satisfaction mutuelle. C’est lui qui vous fera tenir solidement jusqu’au bout. … la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus … aucun don spirituel ne vous manque. Nous sommes dotés au présent et, pour l’avenir et notre accomplissement, nous sommes, par Dieu, appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ, notre Seigneur. Tranquillité de notre ensemble avec Dieu.
Le point décidément commun de toute initiative, toute décision, toute apparition de Nicolas Sarkozy, c’est de se présenter, de s’organiser et de se vouloir sans précédent. Quel chef de gouvernement ou président de la République chez nous a dit avant lui, en commentant une mesure proposée par un membre de second rang du gouvernement : j’ai beaucoup fait pour le développement économique du pays ? Maillé et « son » massacre oublié des Français, peut-être mais pas des Allemands qui avaient pris l’initiative de l’enquête sur place au printemps dernier, encore une première. La Syrie, la semaine prochaine, aussi, et ainsi de suite. Rien n’est collégial ou au moins bilatéral.
Je soutiens que la « guerre froide » est de nouveau à nos portes, j’indique que les meilleurs connaisseurs de la Russie et sans doute les seuls européens que craignent d’une certaine manière les gens de Moscou, ce sont les Allemands : le président français perdu temps à ne pas être allé déjà les voir, et n’y a-tg-il pas aussi le sommet européen à préparer, ne serait-ce que pour sa gloire ?
Aucune prévisibilité pour les mois à venir sur quelques sujets que ce soit. L’élection présidentielle américaine sera très serrée. La ratification du traité de Lisbonne est douteuse avant les prochaines élections européennes. La croissance ou la récession américaine peut chaque mois être différemment prophétisée. Quant au futur premier secrétaire du Parti socialiste, il est soit élu par une coalition si disparate que ce sera d’abord un négociateur à huis clos et non le porte-parole de toute l’opposition à Nicolas Sarkozy, soit "il" s’appelle Ségolène Royal, et l’élection de celle-ci puis sa candidature pour le renversement de Nicolas Sarkozy appellera probablement une scission au Parti socialiste ou le désistement de toutes responsabilités nationales, de ses principaux compétiteurs et aînés. Le président régnant ajoute encore à l’imprévisibilité par une manière qui ne change pas, qui ne structure rien puisque les sujets n’ont de lien entre eux que la chronologie, et surtout par la tendance à une démagogie prennt à contre-pied ses partisans (le MEDEF et une bonne part de l’U.M.P. à propos de son revirement pour le financement du revenu de solidarité active). Imprévisible, "gauchisant" sur des points précis et onéreux, Nicolas Sarkpozy maltraite la droite encore davantage que la gauche : est-ce voulu ? ou bien sa clientèle et ses parlementaires sont-ils tous masochistes ?
Au Caucase et au Zimbabwe, le cynisme paye.
Le point décidément commun de toute initiative, toute décision, toute apparition de Nicolas Sarkozy, c’est de se présenter, de s’organiser et de se vouloir sans précédent. Quel chef de gouvernement ou président de la République chez nous a dit avant lui, en commentant une mesure proposée par un membre de second rang du gouvernement : j’ai beaucoup fait pour le développement économique du pays ? Maillé et « son » massacre oublié des Français, peut-être mais pas des Allemands qui avaient pris l’initiative de l’enquête sur place au printemps dernier, encore une première. La Syrie, la semaine prochaine, aussi, et ainsi de suite. Rien n’est collégial ou au moins bilatéral.
Je soutiens que la « guerre froide » est de nouveau à nos portes, j’indique que les meilleurs connaisseurs de la Russie et sans doute les seuls européens que craignent d’une certaine manière les gens de Moscou, ce sont les Allemands : le président français perdu temps à ne pas être allé déjà les voir, et n’y a-tg-il pas aussi le sommet européen à préparer, ne serait-ce que pour sa gloire ?
Aucune prévisibilité pour les mois à venir sur quelques sujets que ce soit. L’élection présidentielle américaine sera très serrée. La ratification du traité de Lisbonne est douteuse avant les prochaines élections européennes. La croissance ou la récession américaine peut chaque mois être différemment prophétisée. Quant au futur premier secrétaire du Parti socialiste, il est soit élu par une coalition si disparate que ce sera d’abord un négociateur à huis clos et non le porte-parole de toute l’opposition à Nicolas Sarkozy, soit "il" s’appelle Ségolène Royal, et l’élection de celle-ci puis sa candidature pour le renversement de Nicolas Sarkozy appellera probablement une scission au Parti socialiste ou le désistement de toutes responsabilités nationales, de ses principaux compétiteurs et aînés. Le président régnant ajoute encore à l’imprévisibilité par une manière qui ne change pas, qui ne structure rien puisque les sujets n’ont de lien entre eux que la chronologie, et surtout par la tendance à une démagogie prennt à contre-pied ses partisans (le MEDEF et une bonne part de l’U.M.P. à propos de son revirement pour le financement du revenu de solidarité active). Imprévisible, "gauchisant" sur des points précis et onéreux, Nicolas Sarkpozy maltraite la droite encore davantage que la gauche : est-ce voulu ? ou bien sa clientèle et ses parlementaires sont-ils tous masochistes ?
Au Caucase et au Zimbabwe, le cynisme paye.
Je reçois de M° Irène Terrel le mémoire ampliatif déposé au Conseil d’Etat. Marina ne va pas bien du tout et l'objectif aujourd'hui à atteindre est l'adoption par l'Etat français, au plus haut niveau, de la clause humanitaire prévue par l'article 1er §2 de la Convention de 1957, et cela indépendamment du Conseil d’Etat qui, effectivement, compte tenu de sa jurisprudence restrictive, nous est plutôt défavorable. Elle ne désespère pas de parvenir à une solution humanitaire, car c'est la seule "honorable" et digne, et vous remercie de votre aide : il faut continuer à user de pédagogie et à tenter de convaincre nos interlocuteurs. Et oici la belle et lumineuse mémoire de Jean-Jacques de Félice son époux. Leurs combats ensemble. Jean-Jacquses de Félice a toujours été un modèle de persévérance et de patience dans les combats justes, il nous faut continuer dans ses traces. Persévérance, patience, je retiens.
Quand j’avais étré reçu par eux, il y a douze ans (c’était à propos de l’Abbé Pierre, embourbé jusqu’aux narines dans « l’affaire Garaudy » donc dans le procès le plus piégé qui soit depuis 1945, chez nous, le procès-soupçon d’antisémitisme)… la modeste rue Lacépède où habita mon arrière grand-mère entre les deux guerres que ma mère allait visiter, adolescente, à pied depuis la rue de Rennes, en montant puis dévalant la montagne Sainte-Geneviève depuis le jardin du Luxembourg,… j'avais eu deux sensations fortes. Le couple si simple qui me recevait, lui : la bonté, la capacité d'être scandalisé, donc un "mélange" de maîtrise de soi et d'attention à autrui, avec des explosions, au moins intérieures, toujours possibles, et alors de grande efficacité contagieuse, quoique pas du tout calculée. Je lis ce mémoire avec émotion et passion. Mais comment fléchir Nicolas Sarkozy. Là se donne l’identité du personnage, et probablement son secret. Pour être si inflexible, ou entêtée ce qui est tout différent des grands ancêtres qu’il ne se donne pas, puisqu’il ne se reconnaît aucun précédent : Richelieu, de Gaulle. Fermeté et résolution n’est pas rigidité, nos deux grands hommes furent des prodiges de souplesse et ils se définissent dans notre histoire par les perscpectives qu’ils voyaient et voulaient à la France. Ces perspectives, on ne les sait pas de Nicolas Sarkozy, il ne les énonce pas. Implmicitement, c’est devenir comme les autres, comme ceux qui réussissent. Parabole pour lui-même : arriver, car aucun pays n’est comme les autres, et le chemin pour un peuple à mobiliser n’est pas de lui indiquer la voie des autres. Le Japon puis la Chine en adoptant des institutions pour l’un et le libéralisme économique en partie pour l’autre, font chacun œuvre nationale, cela crève les yeux. Comment fléchir Sarkozy pour Marina Petrella ? Quelle prise ? j’y réfléchis, m’imbibant de ce mémoire…
Quand j’avais étré reçu par eux, il y a douze ans (c’était à propos de l’Abbé Pierre, embourbé jusqu’aux narines dans « l’affaire Garaudy » donc dans le procès le plus piégé qui soit depuis 1945, chez nous, le procès-soupçon d’antisémitisme)… la modeste rue Lacépède où habita mon arrière grand-mère entre les deux guerres que ma mère allait visiter, adolescente, à pied depuis la rue de Rennes, en montant puis dévalant la montagne Sainte-Geneviève depuis le jardin du Luxembourg,… j'avais eu deux sensations fortes. Le couple si simple qui me recevait, lui : la bonté, la capacité d'être scandalisé, donc un "mélange" de maîtrise de soi et d'attention à autrui, avec des explosions, au moins intérieures, toujours possibles, et alors de grande efficacité contagieuse, quoique pas du tout calculée. Je lis ce mémoire avec émotion et passion. Mais comment fléchir Nicolas Sarkozy. Là se donne l’identité du personnage, et probablement son secret. Pour être si inflexible, ou entêtée ce qui est tout différent des grands ancêtres qu’il ne se donne pas, puisqu’il ne se reconnaît aucun précédent : Richelieu, de Gaulle. Fermeté et résolution n’est pas rigidité, nos deux grands hommes furent des prodiges de souplesse et ils se définissent dans notre histoire par les perscpectives qu’ils voyaient et voulaient à la France. Ces perspectives, on ne les sait pas de Nicolas Sarkozy, il ne les énonce pas. Implmicitement, c’est devenir comme les autres, comme ceux qui réussissent. Parabole pour lui-même : arriver, car aucun pays n’est comme les autres, et le chemin pour un peuple à mobiliser n’est pas de lui indiquer la voie des autres. Le Japon puis la Chine en adoptant des institutions pour l’un et le libéralisme économique en partie pour l’autre, font chacun œuvre nationale, cela crève les yeux. Comment fléchir Sarkozy pour Marina Petrella ? Quelle prise ? j’y réfléchis, m’imbibant de ce mémoire…
[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens I 1 à 9 ; psaume CXLVI ; évangile selon saint Matthieu XXIV 42 à 51
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