jeudi 1 septembre 2016

wikipédia – à jour au 1er septembre 2016 16 :33 – interrogé ce même jour à 17 :30 Emmanuel Macron



Emmanuel Macron
Emmanuel Macron en 2015.

Emmanuel Macron en 2015.

Fonctions
26 août 201430 août 2016
(2 ans et 4 jours)
Président
Gouvernement
Prédécesseur
Arnaud Montebourg (Économie, Redressement productif et Numérique)
Successeur
Michel Sapin (Économie et Finances)
Christophe Sirugue (secrétaire d'État à l'Industrie)
15 mai 201215 juillet 2014
(2 ans et 2 mois)
Président
Prédécesseur
Successeur
Laurence Boone (conseillère économie et finance)
Biographie
Nom de naissance
Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron
Date de naissance
21 décembre 1977 (38 ans)
Lieu de naissance
Nationalité
Parti politique
PS (2006-2009)
EM (depuis 2016)
Diplômé de
Université Paris-Nanterre (1996-2001)
IEP de Paris (1996-2001)
ENA (2002-2004)
Profession
Emmanuel Macron, né le 21 décembre 1977 à Amiens, est un haut fonctionnaire, banquier d'affaires et homme politique français.
Énarque, inspecteur des finances, il est banquier d'affaires chez Rothschild & Cie, avant d'être nommé secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande de 2012 à 2014.
En août 2014, il est nommé ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Manuel Valls II. Après avoir été membre du Parti socialiste entre 2006 et 2009, il fonde le mouvement En marche ! en avril 2016. Il démissionne du gouvernement le 30 août 2016.

Sommaire

Biographie

Famille

Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron est le fils de Jean-Michel Macron, médecin et professeur de neurologie au CHU d'Amiens1 et responsable d'enseignement à la faculté de médecine de cette même ville2, et de Françoise Noguès, médecin-conseil de la Sécurité sociale3.
Ses grands-parents maternels sont originaires de la région de Bagnères-de-Bigorre, où il séjourne occasionnellement4,5. Il affirme que c'est à sa grand-mère, principale de collège, et dont les parents auraient été illettrés, qu'il doit son engagement à gauche6.

Vie privée

Le 20 octobre 20077, il épouse Brigitte Trogneux, issue d'une famille de chocolatiers amiénois8, au Touquet-Paris-Plage où il réside dans une villa9. Il a rencontré son épouse, de 24 ans son aînée10,11,12,13, alors qu'elle était son professeur de français et animait le club de théâtre en classe de première au lycée privé La Providence à Amiens14. Ses témoins de mariage furent le professeur d'économie Marc Ferracci[réf. nécessaire] et l'homme d’affaires Henry Hermand15.
Pendant dix ans, il suit des études de piano au conservatoire d'Amiens1,16. Il a par ailleurs pratiqué la boxe française6 et le football.

Formation

Il est de la sixième à la première élève du lycée La Providence, un établissement privé catholique d'Amiens fondé par la congrégation des jésuites17. Il poursuit ses études à Paris au lycée Henri-IV, où il obtient le bac S avec la mention très bien1. Il est également lauréat du concours général de français en 199418.
Admis en hypokhâgne et khâgne au lycée Henri-IV (classes préparatoires de lettres CPGE B/L - filière lettres et sciences sociales), il échoue au concours d’entrée à l’École normale supérieure19,18. Il obtient par la suite une maîtrise20, puis un DEA21 de philosophie à l'Université de Paris-X - Nanterre22. Diplômé à 24 ans de l'Institut d'études politiques de Paris (2001), il intègre l'ENA à Strasbourg de 2002 à 2004 dans la promotion Léopold Sédar Senghor où le classement final est annulé par le Conseil d'État à la suite d'un vice de forme23 (Emmanuel Macron fait partie des requérants ayant saisi le Conseil d'État)24, sans que cela n'ait d'influence sur l'affectation d'Emmanuel Macron à l'Inspection des finances25.
Des éléments de sa biographie ont fait l'objet d'incertitudes et de contradictions. Ainsi, il a prétendu avoir réalisé un mémoire sur l'intérêt général, en rapport avec la philosophie du droit de Hegel, sous la direction d'Étienne Balibar, mais ce dernier indique ne pas avoir de souvenir ni de trace de cet épisode26. De même, plusieurs articles biographiques indiquaient sa condition de normalien, qui s'est avérée inexistante27.

Carrière professionnelle

Inspecteur des Finances

En 2004, à l'issue de ses études à l'ENA, il intègre le corps de l'Inspection générale des Finances (IGF)28,29. Il participe notamment à des missions sur la « valorisation de la recherche »30,31, la « fraude aux prélèvements obligatoires et son contrôle »32 et « la répartition des prélèvements obligatoires entre générations et la question de l'équité intergénérationnelle »33.
En août 2007, il est nommé rapporteur adjoint de la Commission pour la libération de la croissance française (« commission Attali »)34. En mars 2010, il sera nommé par décret membre de cette commission35.

Banquier d'affaires

En septembre 2008, il se met en disponibilité de la fonction publique, et devient banquier d'affaires chez Rothschild & Cie36,37. Recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, il indique que l'échec de son militantisme local et l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République l'ont poussé vers cette activité6.
En 2010, il est promu associé au sein de la banque38.
En 2012, il est nommé gérant et dirige l'une des plus grosses négociations de l'année (le rachat par Nestlé d'une filiale de Pfizer). Cette transaction évaluée à plus de neuf milliards d'euros lui permet de devenir millionnaire14,37. François Henrot dira de lui qu'« il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe »36. Entre décembre 2010, date de sa nomination comme associé-gérant, et mai 2012, celle de son arrivée à l'Élysée, Emmanuel Macron indique avoir gagné 2 millions d'euros brut39.

Carrière politique

Débuts militants

Il commence à militer au Mouvement des citoyens (MDC) pendant près de deux ans39,40, mais son adhésion à ce parti n'est pas établie. Il vote pour Jean-Pierre Chevènement au premier tour de l'élection présidentielle de 200240. Il explique : « Autant la deuxième gauche m’a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l’État reste très complexé. Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l’État, et c’est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement »40. À la suite du 21 avril, il considère que l’échec de Lionel Jospin et du Parti socialiste (PS) s’explique notamment par l’incapacité de la gauche à tenir un discours de fermeté sur les questions de sécurité40.
Membre du PS à partir de l'âge de 24 ans, il y est actif, c'est-à-dire à jour de cotisation, de 2006 à 200914,41,42,n 1. Il est proche de l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard depuis 20026. Il collabore également avec la fondation Jean-Jaurès à partir de 200641.
Il rencontre François Hollande en 2006, par l'intermédiaire de Jean-Pierre Jouyet, et s'engage à ses côtés à partir de 201014. Lors de l'élection présidentielle de 2007, il fait partie du groupe les Gracques, composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires, qui appelle à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou43,44. Il essaie ensuite d’obtenir du PS, une investiture aux élections législatives qui suivent en Picardie45. Cependant, les socialistes de Picardie refusant de le choisir, il n'est pas candidat45. Cet échec, associé à la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, l'encourage à donner un nouveau tournant à sa carrière45. En 2010, il décline la proposition, initiée par Antoine Gosset-Grainville et validée par le palais de l'Élysée, de devenir le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, François Fillon46.
Il soutient François Hollande lors de la primaire présidentielle socialiste de 20113 et ce avant l'affaire du Sofitel, alors que Dominique Strauss-Kahn était en tête des sondages47. De juillet à décembre 2011, il anime un cénacle d'experts et d'économistes, le groupe de la Rotonde, composé des économistes Philippe Aghion, Gilbert Cette et Élie Cohen, et qui rapporte tous les 15 jours au candidat6,48.
Une candidature lui est proposée dans sa ville natale d'Amiens lors des élections municipales de 2014 mais il refuse l'offre. C'est en raison de cette absence de mandat électoral que François Hollande écarte l'idée de lui confier le ministère du Budget dans le premier gouvernement de Manuel Valls25.

Secrétaire général adjoint de la présidence de la République

Le 15 mai 2012, Emmanuel Macron, ayant réintégré la fonction publique, devient secrétaire général adjoint de l'Élysée en tandem avec Nicolas Revel49,50. Il seconde le nouveau secrétaire général, Pierre-René Lemas. Il est notamment l'un des artisans51,52, voire à l'origine53 du pacte de responsabilité et de solidarité et du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi54.
Le 10 juin 2014, l’Élysée annonce qu'il quitte le cabinet de François Hollande et que Laurence Boone reprend les dossiers économiques et financiers. Son titre et rang protocolaire de secrétaire général adjoint de l’Élysée n'est en revanche pas conféré à celle-ci, qui ne reprend que le titre de chef du pôle économie et finance55,56. Le secrétaire général de l’Élysée Jean-Pierre Jouyet indique qu’Emmanuel Macron quitte la présidence « pour mener des projets personnels dans les domaines de l’enseignement et de la recherche »57. Il cherche alors à créer une société de conseil financier58.

Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique

Emmanuel Macron lors de la passation de pouvoir.
Le 26 août 2014, il est nommé ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement d'Arnaud Montebourg59. Alors inconnu du grand public60, il devient ainsi le plus jeune ministre de l’Économie depuis Valéry Giscard d'Estaing dans le premier gouvernement de Georges Pompidou en 196261. Il est alors qualifié par certains médias et acteurs politiques d'« anti-Montebourg »62,63 et de « symbole » d'un virage social-libéral de l'exécutif64,65,66,67. La passation de pouvoir entre les ministres a lieu le 27 août 2014 au ministère de Bercy68.
Il présente au mois de décembre 2014 au Conseil des ministres, le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, aussi appelé « loi Macron », qui a pour objectif de « déverrouiller l'économie française » en modifiant notamment la réglementation concernant le travail le dimanche, les professions réglementées, les transports et le permis de conduire, l'ouverture du marché autocar69 et la vie des entreprises et des salariés. Par peur de ne pas trouver de majorité sur ce texte, le gouvernement Valls II décide de ne pas faire voter cette réforme auprès des parlementaires et d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour la faire adopter70. Après son adoption le 10 juillet et après une saisine du Conseil constitutionnel par l'opposition71, la loi est promulguée le 6 août 201572.
L'OCDE estime que les mesures d'Emmanuel Macron généreront une hausse du PIB « de 0,3 % à un horizon de cinq ans et de 0,4 % à un horizon de 10 ans » 73. À l'été 2016, Ludovic Subran, chef économiste de l'assureur Euler Hermes, estime à seulement un « demi-dixième de point » (soit 0,05 %) l’apport de la loi Macron à la croissance de la France74.
En janvier 2016, il dépose à l’Élysée et à Matignon un projet de loi, dit « Macron 2 » ou « nouvelles opportunités économiques » (NOÉ), qui est annulé par un arbitrage de l'exécutif75,74,76. Manuel Valls s'oppose tout particulièrement à ce qu'il présente ce nouveau projet de loi, dont le contenu est confié à d'autres ministères75. En février 2016, dans le cadre d'une réunion au palais de l'Élysée visant à arbitrer le contenu du projet de loi El Khomri, il accepte de s'effacer au profit de la ministre du Travail, à condition que le projet de loi comprenne deux dispositions qu’il avait prévu d’inclure dans le sien : la réécriture du licenciement économique et le plafonnement des indemnités prud’homales. Si Myriam El Khomri proteste et obtient alors gain de cause selon plusieurs témoignages, ces mesures sont finalement intégrées peu après dans le texte76,75.
Le 6 avril 2016, à Amiens, il fonde le mouvement politique « En marche ! », qu'il veut « transpartisan » et qu'il définit comme étant à la fois de droite et de gauche77,78. Parmi les députés, il séduit Arnaud Leroy, Pascal Terrasse, Corinne Erhel ; François Patriat, son principal soutien au Sénat, dit de lui : « voilà l'héritier de Blum. C'est le plus à gauche du gouvernement ! »79 Ce lancement fait l'objet d'une forte couverture médiatique80. Il s'accompagne de tensions avec François Hollande sur la question de la loyauté d'Emmanuel Macron à son égard78, et d'une dégradation de ses relations avec le Premier ministre Manuel Valls81. Il entretient également de mauvais rapports avec Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics82. Bénéficiant alors d'une très bonne image dans l'opinion, il voit celle-ci se dégrader en juin 2016, après une altercation filmée avec des syndicalistes83. Plusieurs journaux (L'Express, Les Échos, Le 1, L'Opinion) soutiennent plus ou moins ouvertement son action15.
Son départ du gouvernement est pressenti à plusieurs reprises par la presse à partir de l'été 201584. Il envisage de démissionner en janvier 2016, après l'annulation de son nouveau projet de loi75, puis après le meeting qu'il organise le 12 juillet 2016 ; il se se voit alors contraint de repousser l'échéance en raison de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice et de l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray85. Lors de son entretien du 14 juillet 2016, François Hollande déclare qu'Emmanuel Macron est tenu à la « solidarité » gouvernementale et à la nécessité de « servir jusqu'au bout » sans « démarche personnelle et encore moins présidentielle »84.
Le 30 août 2016, il démissionne de sa fonction de ministre de l'Économie86,87. Il est remplacé par Michel Sapin, qui se voit attribuer cette fonction en plus de celle de ministre des Finances qu'il exerçait déjà86,88. François Hollande déclare alors qu'Emmanuel Macron l'a « trahi avec méthode »89.
Sous son action, le produit intérieur brut connaît des variations irrégulières, tandis que près de 500 000 nouveaux demandeurs d’emploi de catégorie A ont été enregistrés entre son arrivée et son départ du gouvernement74.

Élection présidentielle de 2017

Article connexe : En marche !.
Avec la formation du mouvement politique En marche !, Emmanuel Macron assume pour la première fois son ambition de se présenter à une élection présidentielle90. De nombreux observateurs politiques et des médias avancent qu'il envisage de le faire dès 2017, notamment en raison de collectes de fonds qu'il organise91.
Gérard Collomb, maire de Lyon et soutien d'En marche !, affirme qu'Emmanuel Macron peut réunir les Français en 2017, et qu'il devrait naturellement être candidat à gauche s'il reste au-dessus de François Hollande dans les sondages92.

Prises de position

Emmanuel Macron en 2014.
Qualifié par certains observateurs de social-libéral81,93,94,95,63 ou de social-démocrate96,97,6, perçu comme appartenant à l'aile droite du Parti socialiste, il est en faveur du rétablissement de l'équilibre des finances publiques et du libre jeu du marché14, c'est-à-dire partisan d'une politique comme celles menées par Clinton, Blair ou Schröder en leur temps et s'apparentant à la troisième voie98,99. Le chercheur Luc Rouban estime qu'il « renoue [...] avec la tradition des inspecteurs des Finances à sensibilité sociale dont l’exemple le plus connu, par le passé, a été Valéry Giscard d’Estaing »100.
Durant la campagne présidentielle, alors qu'il est davantage favorable à la suppression de niches fiscales6, il déclare en petit comité au sujet de la proposition de François Hollande de taxe à 75 % sur les très hauts revenus :
« C'est Cuba sans le soleil62 ! »
Lorsque le ministre de l'Industrie Arnaud Montebourg tente de sauver les emplois menacés du site ArcelorMittal de Florange, il affirme que la « gauche romantique » doit ouvrir les yeux, et ajoute : « La gauche est censée changer le réel mais, compte tenu des contraintes, changer le réel sera compliqué101. » S'il n'est pas hostile à l'option de nationaliser les hauts fourneaux, il estime qu'Arnaud Montebourg s'enferme trop dans cette unique solution39.
En octobre 2013, il déclare à Mediapart :
« On ne peut plus présenter la gauche comme l’extension infinie des droits. […] L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est. Il nous manque des outils – il faut le reconnaître. La gauche n’a pas assez repensé ses objets. [...] Ce qu’on appelle de manière un peu vieillotte le « socialisme de l’offre », c’est faire attention à la répartition de la charge entre les différents acteurs de l’économie. […] Ce « socialisme de l’offre » suppose donc de revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l’entreprise est le lieu de la lutte des classes et d’un désalignement profond d’intérêts. […] La gauche moderne est celle qui donne la possibilité aux individus de faire face, même aux coups durs. Elle ne peut plus raisonner en termes de statuts. La société statutaire où tout sera prévu va inexorablement disparaître102. »
Il confie par ailleurs :
« À l’automne 2013, j’aurais pu sortir [du secrétariat général de l'Élysée], car notre réforme des retraites n’était pas à la hauteur de ce qu’on devait faire43. »
Dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination comme ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II, il déclare :
« Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés103? »
Le cabinet du Premier ministre indique alors que le gouvernement « n'a pas l'intention de revenir sur la durée légale du travail à 35 heures », dont la modification éventuelle « relève de discussions entre partenaires sociaux » que l'exécutif « respectera »104.
Début janvier 2015, Emmanuel Macron donne une interview au journal Les Échos, dans laquelle il déclare :
« Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires105. »
Cette prise de position déclenche un tir de barrage depuis son camp, y compris de la part du premier secrétaire du PS, qui déclare : « L'appât du gain, des milliardaires… c'est pas tout à fait ma tasse de thé106. » Au-delà du Front de gauche et du PCF qui expriment le rejet de cette idée, certains à droite comme François Fillon ironisent : « Je comprends que c'est un objectif qui peut être le sien, ou qui a pu être le sien dans le passé, mais c'est surtout, je trouve un peu réducteur comme idéal de vie107. » En définitive, la presse doute que ce genre de sortie aide le ministre à faire passer sa loi108.
En juin 2015, il publie avec son homologue allemand Sigmar Gabriel une tribune plaidant pour une poursuite de l’intégration européenne. Ils y préconisent la poursuite « des réformes structurelles (marché du travail, attractivité…), des réformes institutionnelles (notamment dans le domaine de la gouvernance économique) », mais également un rapprochement « des systèmes fiscaux et sociaux (via, par exemple, des salaires minimums mieux coordonnés ou une harmonisation de l’impôt sur les sociétés) »76.
En juillet 2015, dans une interview donnée à l'hebdomadaire Le 1, il regrette l'absence de la figure du roi dans la vie politique française :
« Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! […]109. »
Certains médias ont rappelé que cette position prétendument royaliste faisait référence à la notion de monarque républicain110.
En janvier 2016, lors de l'émission Bourdin Direct de Jean-Jacques Bourdin, Emmanuel Macron affirme que « le revenu de base est une idée intéressante, qu'il faut creuser dans les prochaines années. Car elle donne la possibilité à chacune et à chacun d'avoir un point de départ dans la vie. [...] Car c'est cela qui crée des conditions d'égalité réelle. »111 Cette opinion est émise peu de temps après une rencontre du ministre avec Frédéric Lefebvre, défenseur de droite du revenu universel112.
En juillet 2016, lors de son premier meeting d'En marche !, il a annoncé être contre l'interdiction du voile à l'université, prenant les nombreuses déclarations de Manuel Valls à ce sujet à contre-pied : « Je ne crois pas pour ma part qu'il faille inventer de nouveaux textes, de nouvelles lois, de nouvelles normes, pour aller chasser le voile à l'université, pour aller traquer ceux qui lors des sorties scolaires peuvent avoir des signes religieux113. »
Lors d'une visite en Vendée en août 2016, il déclare : « L'honnêteté m'oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste ». Il précise ensuite faire partie d'un « gouvernement de gauche » et voulant « servir l'intérêt général », comme tout « ministre de la République. » 114.

Autres engagements

De 1999 à 2001, il assiste le philosophe Paul Ricœur et travaille sur l'appareil critique (bibliographie et notes de bas de page) de son livre La Mémoire, l’histoire, l’oubli19,6. Il devient de ce fait membre du comité de rédaction de la revue Esprit115.
Il est membre de la promotion 2012 des « Young Leaders » de la French-American Foundation116.
Il est également administrateur du Théâtre de la Ville, à Paris37.

Écrits

Préfaces

  • François-Denis Poitrinal et Guillaume Grundeler (préf. Michel Chabanel, propos lim. Emmanuel Macron, av.-propos Pierre-Olivier Sur), Le Capital-Investissement : guide juridique et fiscal, Paris, Association française des investisseurs pour la croissance (AFIC)-RB, 2015, 834 p. (ISBN 978-2-86325-714-2, notice BnF no FRBNF44517439)
  • Yann Algan et Thomas Cazenave (dir.) (préf. Emmanuel Macron), L'État en mode start-up, Paris, Eyrolles, 2016, 150 p. (ISBN 978-2-21256-466-2)
  • Design d'aujourd'hui 2016 : 156 créations qui font avancer le design : l'observeur du design (préf. Emmanuel Macron, av.-propos Anne-Marie Boutin), Paris, Dunod, 2016, 228 p. (ISBN 978-2-10-073889-2, SUDOC 19011312X)

Notes et références

Notes

  1. Le responsable des fédérations au PS Alain Fontanel indique quelques jours après sa nomination à Bercy qu'Emmanuel Macron n'est pas à jour de cotisation. Source : Macron, militant PS depuis 2006, n'est plus à jour de cotisation depuis 5 ans [archive], Le Nouvel Observateur, 29 août 2014.

Références

  1. a, b et c Georges Charrières, « Emmanuel Macron, un Amiénois à l’Élysée » [archive], Le Courrier picard,‎ 16 mai 2012 (consulté le 1er avril 2014).
  2. Vincent Delorme, « Emmanuel Macron ministre : un Amiénois à Bercy » [archive], France Bleu Picardie,‎ 27 août 2014 (consulté le 27 août 2014).
  3. a et b Anne Fulda, « Emmanuel Macron - Le cerveau droit de Hollande » [archive], Le Figaro Magazine, semaine du 14 décembre 2012, pages 32-35.
  4. « Emmanuel Macron candidat aux législatives de 2017 en Hautes-Pyrénées ? » [archive], sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi,‎ 11 juillet 2015 (consulté le 29 janvier 2016).
  5. Christian Vignes, « Macron, une histoire haut-pyrénéenne » [archive], sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi,‎ 10 septembre 2014 (consulté le 29 janvier 2016).
  6. a, b, c, d, e, f, g et h Odile Benyahia-Kouider, Ils ont marqué 2012 : Emmanuel Macron, l'enfant prodige de l’Élysée [archive], Le Nouvel Observateur, 28 décembre 2012.
  7. Marie Boscher, Emmanuel Macron vous présente sa femme, Brigitte [archive], dans Femme actuelle, 4 juin 2015.
  8. Gaël Rivallain, « Ce banquier énarque amiénois qui remplace Montebourg » [archive], Le Courrier picard,‎ 27 août 2014 (consulté le 27 août 2014).
  9. Fabrice Leviel, Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Économie, réside au Touquet [archive], La Voix du Nord, 28 août 2014.
  10. Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, « Le fantasme Macron », Le Monde, no 22029,‎ 13 novembre 2015, p. 10 :
« A 16 ans, élève de première, lauréat du concours général de français, Emmanuel Macron est tombé amoureux de sa professeur de français, Brigitte Trogneux, mère de trois enfants et de vingt-quatre ans son aînée. »
  1. E.C., « Emmanuel Macron, l’homme pressé », Paris Match,‎ 28 août 2014 (lire en ligne [archive])
  2. Brigitte Trogneux est née en 1953 d'après l'acte de naissance no 640 de l'année 1953 établi à Amiens, mentionné sur sa fiche Généanet [archive]
  3. « Qui est Brigitte Trogneux, l'épouse d'Emmanuel Macron? », L'Express,‎ 25 juin 2015 (lire en ligne [archive]) :
« Professeur de français passionnée de littérature, Brigitte Trogneux enseignait au lycée La Providence d'Amiens lorsqu'elle a eu Emmanuel Macron comme élève de Première. Elle a alors 36 ans et lui 17. »
  1. a, b, c, d et e Grégoire Biseau, « Avec Macron, l'Élysée décroche le poupon », Libération,‎ 17 septembre 2012 (lire en ligne [archive]).
  2. a et b Jérôme Lefilliâtre, « Ces journaux qui en pincent pour Macron » [archive], sur liberation.fr,‎ 12 juillet 2016 (consulté le 30 août 2016).
  3. Claire Guélaud, « Emmanuel Macron, monsieur superlatif » [archive], Le Monde,‎ 27 octobre 2012 (consulté le 27 août 2014) ; 88 notes pour piano solo, Jean-Pierre Thiollet, Neva Éditions, 2015, p. 193. (ISBN 978-2-35055-192-0) (notice BnF no FRBNF44332668)
  4. Portrait : Emmanuel Macron [archive], Faits et Documents no 346 du 16 au 30 novembre 2012.
  5. a et b « Macron, mon copain d’avant » [archive], sur leparisien.fr (consulté le 12 mai 2016)
  6. a et b Vincent de Féligonde, Emmanuel Macron, ancien conseiller du prince aux manettes de Bercy [archive], La Croix, 26 août 2014
  7. Mémoire : Le Fait politique et la Représentation de l'histoire chez Machiavel.
  8. Mémoire : L'Intérêt général : lecture et principes de la philosophie du droit de Hegel.
  9. Even Vallerie, « Remaniement. Emmanuel Macron, un ex-banquier à l'Économie » [archive], Ouest-France Entreprise, le 27 août 2014
  10. « Conseil d'Etat, 10-9 sous-sect. réun., 10 janvier 2007, M. Etienne Grass et autres, n°279864, Rec. Lebon 8 » [archive], sur Legifrance.gouv.fr,‎ 10 janvier 2007 (consulté le 12 mai 2016)
  11. Charlotte Chabas, « Emmanuel Macron, de « Mozart de l'Elysée » à ministre de l'économie », Le Monde.fr,‎ 27 août 2014 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive])
  12. a et b Charlotte Chabas, « Emmanuel Macron, de « Mozart de l’Élysée » à ministre de l'économie », Le Monde.fr,‎ 27 août 2014 (lire en ligne [archive]).
  13. Challenges, no 450, p. 63
  14. Voir sur closermag.fr. [archive]
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Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

v · m
Gouvernement Manuel Valls II jusqu'au remaniement (du 25 août 2014 au 11 février 2016)

v · m
Gouvernement Manuel Valls II après remaniement (depuis le 11 février 2016)
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