jeudi 29 septembre 2016

adressé à l'Elysée, en complément du précédent (questions et solution) : Marie Le Pen en chaise à porteur



Classant mes derniers numéros du Monde - collection commencée en entrant rue Saint-Guillaume . Septembre 1960 . consigne de Jean Maheu accompagnant celle de toujours mettre la majuscule à Etat, quand le mot est seul en majesté - je retombe sur l'entretien avec Alain Juppé.

" Je suis le seul qui peut battre largement Marine Le Pen ", daté de samedi 24, pp. 8 & 9.
Erreur fondatrice de catastrophe et explicative du dévoiement de notre démocratie depuis 2002. N'être élu que contre le FN, courir après les voix de celui-ci au besoin (NS à chaque candidature : davantage, en sorte que tout autre thème disparaît de sa présentation). C'est ainsi mettre au pinacle ladite Marine Le Pen, la mettre en valeur et parler d'elle - tous, partout, tout le temps - au point que l'on ne remarque plus son silence et qu'il n'est pas besoin d'étudier ses thèmes, quand il y en a... C'est vraiment de la chaise à porteur.

Le Président ne sera réélu - évidemment encore mieux s'il nous convainc de sa conversion, et des leçons tirées de ce premier quinquennat - que positivement : l'Europe ce qui par extension fait tout traiter, et cela vraiment et on par artifice : défense, démocratie, social, relance économique solidaire et non en piquant les uns les autres dans la gamelle d'autrui.

Les compétiteurs à droite ne disent et ne font que du contre : entre eux et vis-à-vis d'une gauche qui n'existe plus d'ailleurs que dans leur imagination et que dans la désespérance des militants socialistes. Quant aux compétiteurs du Président à gauche, il est aisé de signifier lapidairement : qu'ont-ils fait hors leur présence au gouvernement, et tandis qu'ils étaient au gouvernement, nommés par moins, ce qu'ils ont fait ou pas fait, l'a été selon moi et avec moi. Libre à eux de se dédire. Ou renier.

En campagne, si ce doit être, Alain Juppé sera aisé à remettre à sa place. Je suis le seul qui peut... non ! qui puisse.

Chaleureusement. Voeux de bonne suite, cher ami, Monsieur le Secrétaire général.

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