Entretien dans les salons du ministère de la Marine , place de la Concorde , samedi 14 Juillet 2012
Ce que j’en pense
& notes prises pendant l’entretien ((réflexions personelles))
– quoique le « script » soit donné sur le site de l’Elysée, le verbatim est intéressant puisqu’il enregistre ce qui frappe dans l’instant et aussi les lapsi : ainsi Renault pour PSA
+ courriel à l’Elysée
L’entretien bien annoncé avec son sommaire, vingt-quatre heures à l’avance, seuke surprise et d’entrée : le site, avec une vue vers l’extérieur plus belle que de l’Elysée, et confirmation implicite puis explicite que l’extravagante idée d’une privatisation (avec cession aux Chinois) est écartée (un rapport de VGE concluait déjà et heureusement dans ce sens). Les dires de Thomas Hollande avaient également présagé un des points de l’ordre du jour.
Quoiqu’à contre jour, le Président est bien visible. J’ai noté à mesure ce qui est le point de départ, sans doute, de sa posture télévisuelle pour la durée du mandat : l’évolution sera intéressante, s’il y en a une. Les jeux de mains sont variés mais ne donnent jamais la sensation d’une perte de contrôle ou de tics… comme ce fut le cas pour Nicolas Sarkozy, parfois jusqu’à paraître une marionnette. Les gestes sont du bras et de l’épaule, les mouvements du buste. Jamais les bras levés. Le visage, déjà lisse et ovoïde, reste peu expressif, le regard est aiguisé mais discret, pas souligné. C’est donc l’ensemble de la tête, des épaules et du buste qui expriment. La diction est parfaite, sans hésitation, ni redondance, ni bredouillis, maîtrise évidente. Le ton parfois un peu trop doux mais ni colère, ni impatience (j’entends ces remarques ou ne pas piper car Calire Chazal s’oublie à donner du François Hollande) ni rire de complaisance envers soi-même. Pas de narcissismes apparent, une attention permanente à l’exercice lequel n’a pas lassé. – Le costume reste insuffisant, trop engonçant, trop de noir et blanc, cravate et costume. Il faudrait plus d’ampleur, une certaine liberté pour la cravate. – Prise de vue : on n’a que les bustes du Président, de Claire Chazal et de Laurent Delahousse, ou en plongée une vue d’ensemble de la scène donnée par les trois. Hollande, de profil, n’est pas à son avantage, cela a été pris en compte. Les lunettes ne déforment pas le visage. Il est le premier de nos présidents à en porter de façon permanente.
La volonté de l’ex-candidat est certainement d’apaiser. Changer l’ambiance, ce qui est déjà sensible depuis le 15 Mai, par un comportement et une manière de communiquer. Le paradoxe est qu’à consulter l’agenda en ligne sur le site de l’Elysée (dont les rubriques et la structure n’ont pas été modifiés – ce qui est heureux et grandit le contenu), il saute aux yeux que François Hollande en fait physiquement autant que Nicolas Sarkozy, mais il n’y prétend pas et ne le laisse constater que si c’est une interrogation du citoyen ou du journaliste. Un déplacement presque chaque jour, plusieurs grands visiteurs par semaine et des prises de paroles d’importance, ainsi sur la défense : déjà en Afghanistan et le vendredi 13 à l’hôtel de Brienne (avec les bonnes références, Clemenceau et de Gaulle).
L’apaisement est dans le texte. Deux sujets, les impôts ou les prélèvements obligatoires, P.S.A. Le magistrat de la Cour des comptes pour le peu qu’il ait officié est surtout un travailleur intellectuel bien organisé mentalement, qui sait relever les confusions de sujets et de vocabulaire. Les réponses sont nettes sur la pression fiscale et les divers outils possibles, alors que l’on glosait beaucoup sur la C.S .G. comme remède universel. Très peu de chiffres, presque ceux du commun. La référence à l’héritage est donnée avec tranquillité, ce n’est pas nouveau mais le clou est à ré-enfoncer pendant quelque temps encore. Pour P.S.A. qui n’est pas situé dans un ensemble des plans sociaux actuellement en discussion – la chose est laissée à Montebourg, premier salué dans le texte présidentiel et dont Le Canard enchaîné de cette semaine dit assez bien la manière gros bras qu’il utilise avec une avancée que ne reprend pas le Président : des participations de l’Etat – les évocations sont assez floues et banales, remèdes et concours divers en amélioration de l’existant. Toujours pas d’allusion à une protection européenne d’un marché redevenu commun. Mais la réaction est nette : plan en l’état inacceptable, accusation forte de mensonge et de recel d’informations. L’engagement n’est pas la pérennité de l’entreprise, mais le maintien du bassin d’emploi pour les trois villes concernées. – L’apaisement est aussi pour l’affaire du twitt qui ne se reproduira plus… en très peu de mots et sans changement de ton, le cadre est donné. Il s’agit de Valérie, dont la prise de rôle n’est pas objectivement aisée, d’un conjoint non d’une compagne ou a fortiori de l’épouse, d’exigences du protocole qui ne sont qu’exceptionnelles, d’un droit à conserver sa profession. Rappel de la distinction entre vie privée et vie officielle, résidence seulement privée, bureaux ouverts au public pour l’après-midi de la fête nationale. (Je n’apprécie pas la non-résidence à l’Elysée qui entraine un surcoût et une complication d’organisation pour la sécurité et les communications, certainement de la gêne pour les voisinages et la circulation, mais ce n’est pas – malheureusement – nouveau).
J’ai donc été dans l’instant très satisfait de l’exercice.
Avec le recul de la réflexion, le mystère – s’il doit y en avoir un – du mandat qui commence, n’est pas levé. Aucune annonce ni en politique extérieure : Mali, Sahel, Syrie, ni en politique européenne : révision du traité, avancée institutionnelle, démocratisation, ni en politique nationale (choix du terme plus heureux que politique intérieure). A vrai dire, le Président répondait aux questions et n’a, à aucun moment, voulu s’introduire de lui-même avec des points non soulevés par les deux journalistes. Deux interprétations possibles : une banalité que seules les circonstances transformeront en réactions peut-être imaginatives et audacieuses (le calme est toujours un bon socle pour l’élan) mais les circonstances n’ont pas changé depuis un an et elles avaient été sujets de drame et d’excitation sous le mandat précédent… ou bien une réserve très calculée permettant à l‘audace et à l’esprit de novation de passer d’abord en douceur et de n’aller au spectaculaire que par nécessité.
Là est le changement. Hollande ne sera pas principalement réactif, il est d’abord attentif. Ses réactions et mouvements spontanés ne sont pas un calcul : le coût du travail, le récri sur la manière des dirigeants de P.S.A. appellent une approbation car ce sont les réflexes de « monsieur tout le monde » ou du Français simplement de bonne foi. Sarkozy avait fait du sentiment commun, dont il se voulait la parfaite, immédiate et très efficace expression, un outil chaque fois plus peaufiné jusqu’à l’artifice.
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13 heures 15, France 2 + Le président de la République , François HOLLANDE (FH), interrogé par Claire CHAZAL (CC) et Laurent DELAHOUSSE (LD).
Une tradition, vos prédécesseurs, François MITTERRAND. L’hôtel de la Marine. Vous avez choisi de nous recevoir ici. – J’avais dit que les journalistes, lorsqu’ils m’inviteraient, je répondrai et dans un lieu qui ne soit pas le palais de l’Elysée, pour qu’il y ait la plus grande liberté, la plus grande La conversation la plus claire possible pour les Français. Les bureaux et pas la résidence ? J’ai fait en sorte que la fonction soit exercée simplement, même si la fonction est exceptionnelle. Des bureaux, que ce soit ouvert, cet après-midi. Je n’y habite pas. Deux chaînes. Siège d’un état-major, celui de la Marine , pas privatisé. L’Elysée ? J’ai voulu y être. ce n’est pas pour le déserter. – Retrouver les Français, alors… On ne se pose pas la question. Immédiatement à l‘Eysée, j’ai été aussitôt aspiré, je me suis éloigné géographiquement mais pas politiquement. ((Costume quui tombe mieux, mais trop noir, avec cravate noire)). Je voulais réorienter l’Europe. J’ai pleinement respecté mon engagement. Je ne fais plus de distinction entre politique extérieure, politique européenne et politique nationale. La croissance, la justice, l’emploi
CC – P.S.A. Que pouvez-vous faire ? – Choc pour les salariés, qui vivent une annonce tellement brutale. Choc pour les villes concernées, choc pour les sous-traitants ? L’Etat peut rester indiffdrént ? Non. L’Etat ne laisera pas faire. La direction de PSA a nié qu’elle était depuis un an dans la réflexion de ce plan. Le pdt de Renault ((lapsus)) a même avoué qu’il était prêt à annoncer son plan. Il y a eu à la fois un mensonge, ce plan n’a pas été annoncé alors qu’il était prévu. Et report après les élections. Maintenant, c’est du passé, je considère ce plan en l’état inacceptable. – Qu’est-ce qu’on peut faire tout de suite ? – Qu’a décidé le gouvernement ? un expert rend son travail d’ici la fin du mois. C’est trop facile : le coût du travail. Il y a eu des mauvais choix, des spécialisations pas les meilleures, report des décisions, des comportements d’actionnaires : dividendes et non investissement. Que fait le gouvernement : expertise, concertation. Le plan en l’état n’est pas acceptable. Je souhaire que le gouvernement joue tout son rôle. Si les syndicats veulent me renconter, je les recevrais. Et plan stratégique pour l’industrie automobile, dès le 25 Juillet – Bxpertise des journalistes… – Davantage acheté, bonus-malus. Il y a une industrie qui a su anticiper. Que peuvent faire l’Etat, les collectivités locales : acheter ces véhicules propres hybrides. Un effort à la recherche, à l’innovation, finnacement du crédit. Non : la prime à la casse n’a pas donné : bas de gammes et founritures à l’étranger. Un plan qui coûte le moins possible au contribuable et le plus efficace – Interdire la fermeture ? – L’Etat. Nous pouvons faire en sorte qu’ – CC Incantatoire, Montebourg ? – FH : Je l‘ai dit, pas acceptable. – De nouveau le chômage, alors que la dette était prioritaire ? – Je ne change pas : la dette aujourd’hui 90% de la richesse nationale, record historique est en dette. 10% de chômage record depuis 12 ans. Déficit du commerce extérieur record 75 milliards. Ma mission : redresser la France , lui redonner des perspectives. L’emploi le plus haut possible à la fin de mon quinquennat.
(( Il est posé, pas de phrases de liaison ni d’héstiation. Il regarde nettement))
Si nous perdons notre souveraineté, nous ne pouvons plus agir.. Il y a toujours eu des heures supplémentaires. Défiscaliser ? pourquoi le jeune entrant coûterait plus cher que les heures supplémentaires. Le premier signe par la voie fiscale à envoyer c’est l’embauche.
CC – La logique qui vous gouverne, FH. Ce n’était pas l’axe de votre poltique. – FH : j’ai fait campagne sur le redrssement dans la justice. Banque, réforme bancaire, innovation, formation, qualification. Le pacte que j’ai présenté qui va se traduire dans les grandes réformes. Notre commerce extérieur était équilibré il y a dix ans, on produisait plus d’automobiles, il y a dix ans qu’ajourd’hui.
((Il parle les mains fermés, il appuie sur la table les mains qui argumentent en puissance mais pas en ouverture ou en menace ou en objurgation)).
Mon idée c’est toujours l’effort. L’effort doit être juste. Pourquoi vais-je engager avec le gouvernement la réforme fiscale ?
((Changement de mains, ouverture des bras))
Je veux bien entendre ces remarques, mais la droite était au pouvoir depuis dix ans. La TVA sociale devait s’appliquer au 1er Octobre. Je ne veux pas recourir à la TVA. C ’aurait été 11 milliards d’euros prélevés sur les Français. Il y a un débat, je n’écarte rien. Toutes les resources seront sollicitées.
((Les gestes sont très variés))
Ce n’est pas avec la CSG qu’on va… Il s’agit de rétablir les comptes publiques ? Combler les impasses laissées par nos précdécesseurs.
((Le visgae est peu mobile, c’est la tête et les épaules, le buste qui parlent))
J’ai dit : stabilité des effectifs de la fonction publique. – Vous ? ou le Premier ministre – C’est le Premier ministre. Ne faites pas dans l’arithmétique. Soyez intelligent. Limiter la dépense publqiue. Chacun doit faire preuve d’imagination, d’audace.. – CC mot tabou : rgueur ? – Effort juste. J’ai voulu ménager les personnes, les ménages, talent, réussite, croissance. Ces personnes ont reçu beaucoup du gouvernement précédent. Devoir de solidarité, le patriotisme.
((La voix est maîtrisée, et travaillée, parfois trop douce))
C’est vraiment une volonté de ma part, le gouvernement la partage et le Premier ministre.La CSG pour le financement de la protection sociale. Je ne viens pas annoncer… Nous sortirons de nos difficultés en faisant des économies et en appelant à la solidarité les plus favorisés ou les entreprises spéculatives.
C’est vraiment une volonté de ma part, le gouvernement la partage et le Premier ministre.
(( Le drame des média actuels c’est de tirer vers le bas, vers la gestion, alors que tout se résoud par les perspectives))
Beaucoup d’élus sont proche de l’action que je mène. Quant à la présence de l’Etat sur le terrain, j’y suis attaché.
CC – Ce pacte de discipline budgétaire, vous reniez-vous ? – J’ai renégocié ce pacte.L’Europe est en crise par les plans d’austérité qui se sont succédés. J’ai fait prévaloir la croissance, 120 milliards, 1% de la richesse européenne, j’aurai préféré davantage. La négociation, il faut à un moment trouver l’équilibre. Les Français ont fait un choix en me portant à la présidence de la République qui a permis de réorienter l’Europe. Taxe sur les transactions financières d’ici la fin de l’année. J’ai demandé au Conseil constitutionnel si une révision de la Constsitution est nécessaire avant la ratification. Elle ne figurera pas dans la Constitution : ce n’est pas un texte. C’est une loi organique: on ne doit pas figer dans le marbe des textes. La Constitution , c’est pour toujours, le budget pour quelques années.
Vos rapports avec Mm Merkel ? – Je ne suis pas dans les effusions, elle non plus. Relations franches équilibrées respectueuses et à chaque étape chercher des compromis, nous y sommes arrivés. – Leader de gauche dans une Europe de droite, un peu seul ? – Difficile, un peu seul, mais pas isolé : la France est un grand pays, cohérent.
CC – Monsiur le Pdt. Présidence normale. Le twitt, les déclations de votre fils.
Vous avez remarqué ma conception Claire distinction entre vie publique et vie privée. Je l’ai dit à mes proches pour qu’ils… Les Français veulent que les choses soient claires et que l’Etat soit dirigé par celui qu’ils ont choisi. – CC : statut pour la première dame ? – Pas de statut. Valérie veut garder son activité professionnelle, elle sera à mes côtés quand le protocole. Pas facile de prendre cette place. Ce n’est pas très fréquent, chaque fois que le protocole, le conjoint … – Nomination de Jean-Pierre JOUYET ? consultation des deux commissions compétentes. C’est un ami, je l’ai connu au service militaire, lié. Ce qui m’intéressait : mettre le meilleur possible.
Jean-Marc AYRAUlT a été extrêmement attentif. Mon premier réflexe, est-ce que cela coûte ou pas, si cela ne coûte pas, c’est mieux. Une commisison présidée par un homme à l’honnêteté incontestable : Lionel JOSPIN, non cumul des mandats, financement des campagnes, modes de scrutin, financement de la vie politique, charte éthqiue, aucun conflit d’intérêts. Toutes les sensibilités y seront représentées, puis le travail fait je consulterai tous les partis politques. – La répartition des roles avec Jean-Marc AYRAULT ? – J’ai été élu sur 60 engagements. Les Français m’ont élu pour qu’il y ait des changements profonds, structurels :être davanatge souverains, transition énergétqiue et écologique, au plus haut niveau possible. Je donne les grands orientations, je ne veux pas décider de tout tout seul, c’est un gouvernement qui détermine et conduit, règle, agit, coordonne et présente au Parlement. Gouvernement renouvelé, solidaire. Le président de la République ne se mêlera pas de la vie de son parti. Je suis en charge l’essentiel, je dois rassembler les Français y compris ceux qui n’ont pas voté pour moi, réconcilier et apaiser, se retrouvent dans la même perspective. Ce se fera, sera le mieux.
CC – Le Mali ? intervention militaire, Laurent FABIUS est-il allé trop loin ? – Regard distant vis-àvis de l’Afrique, un coup d‘Etat supplémentaire ? non. Un groupe s’est installé : les personne,s des sites historiqiues, un terrorisme pas seulement sur le lieux, mais en Afrique et en Europe. LF a dit que les Africains puissent organiser une intervetion dans le cadre de l’Union Africaine et de l’ONU, c’est aux Africains de le décider. Toute notre solidarité. – CC Syrie ? – Pas de rupture. J’ai fait en sorte avec LF. La réunion n’a pas donné grand-chose, mais la moitié de la planète était là. Deux pays bloquent. J’ai dit à M. POUTINE : le pire c’est d’avoir une guerre civile
LD. – Le foot-ball ? qu’est-ce qui gêne : l’atitude des joueurs ou les résultats ? le système des primes ? – Je ne suis pas président de la Fédération de foot-ball. C’est l’quipe de France. J’ai connu une époque où la France n’avait pas de bons résultats. Quand on porte le maillot, les militaires. Cette jeunesse qui défile, elle vient de partout, ce n’est pas un problème d’intégration mais de respect. Ce n’est pas un problème d’argent. Les Espagnols mieux payés que les Français. Voyez comme ils sont collectifs. Leur équipe leur a fait du bien. – LD. Il va vous falloir beaucoup de talent pour rester populaire – La popularité n’est pas un talent, elle se mérite, si je veux une relation avec les Français. Un président normal peut rencontrer un jour exceptionnel, il n’a pas plu. = 46 minutes . 14 heures
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----- Original Message -----
From: b.fdef@wanadoo.fr
Sent: Saturday, July 14, 2012 2:09 PM
Subject: entretien du Président dans les salons du ministère de la Marine
Proofndément heureux de l'ensemble et de la tonicité-texture de ces quarante-six minutes. Qualité de la présence, diversité des jeux de mains, expression par lla tête, le buste, les épaules, pas seulement le visage. jamsi monotone ni répétitif en gestuelle. Naturel.
Apprécié le clair sur PSA. La confirmation des rôles avec le Premier ministre. L'épisode du twitt et les bonnes références, le protocole, la direction de la France : le nombre de mots accordés au sujet : très bien.
Médiocrité relative des deux protagonistes pas très à jour. rdprise de Chazal : de FH à Monsieur le Président.
Pardonnez la familarité de ces notations. La chute sur la popularité et le maillot, très bien venue.
Bons samedi et dimanche.
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