Vendredi 27 Juillet 2012
Prier… ils ne suivront plus les penchants mauvais de leur cœur obstiné… quand vous vous êtes multipliés quand vous avez prospéré dans le pays, on ne parlait plus à cette époque de l’arche de l’Alliance du Seigneur, on n’y pensait plus, on ne la commait plus, on ne s’en occupait plus, cela ne se faisait plus. [1] Les deux dérives humaines, la mode et l’entrainement collectif, sans ressort… et le cœur, sans doute l’émergence et l’expression de la liberté humaine, ce « site » et la lecture qu’en fait Dieu en nous, de nous apparaissent pour la première fois [2] dans la Genèse , quand le Paradis a été perdu, que le premier péché, désobéissance et surtout cheminement complexe en psychologie de l’envie et de l’appropriation [3], et le premier crime, fratricide [4], ont été commis. La parabole du semeur apparapit comme une antidote où cependant les circonstances l’emportent sur la liberté : un coup de chance. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme qui entend la Parole et la comprend. Il est le seul à porter du fruit, c’est le seul cas de figure, les autres sont décourageants : l’homme entend la parole du Royaume sans la comprendre… il est l’homme du moment… il tombe aussitôt… Causes variables : la détresse ou la persécution… les soucis du monde et les séductions de la richesse… Le Christ de l’évangile est ici plus factuel et hiératique en même temps : il constate que Yahvé, selon l’Ancien Testament, Celui-ci appelle, il travaille la terre et les siens… revenez mes fils infidèles, car je suis resté votre Seigneur… Ils viennent, criant de joie sur les hauteurs de Sion : ils affluent vers la bonté du Seigneur. Ainsi soit-il ! Memento des vivants : le volailler Doux, les 8.000 à laisser sur le bas-côté chez P.S.A., les 5.100 chez Air France, les 10% chez Alcatel-Lucent, les riches et les recasés à perpétuité toujours à exiger des dépendants et des démunis le sacrifice, et même le sacrifice des leurs, le chantage à l’emploi exercé à fond sur un gouvernement dit de gauche et l’arme qui ne se dégaine qu’en collectif, qu’en conscience populaire et dont la possibilité d’usage – exactement comme en dissuasion nucléaire – peut seul équilibrer la dogmatique de l’entrepreneur soi-disant maître de l’investissement et de la vie d’une collectivité de production… celui qui dispersa Israël le rassemble… le Seigneur a libéré Jacob, l’a racheté des mains du plus fort. Les privés radicalement de retraite en Italie. L'évidente perspective d'une diminution des retraites, des salaires dans une Europe occidentale longtemps victime d'elle-même et de ses forfanteries, maintenant cernée par la logique qu'elle a laissée se créer. Terre et semence.
matin
Le comble du ridicule et aussi une chaîne de conséquences plus psychologiques qu’économiques. Les relocalisations de centres téléphoniques d’appel et de services après-vente, basés depuis quand ? outre-Méditerranée ne concernent qu’un nombre précis d’emplois, sans donner ni de la sous-traitance ni de la fabrication. Les rapatrier en « dédommageant » les fournisseurs d’accès et autres opérateurs téléphoniques aux frais du consommateur, comme il semble que Montebourg y consentirait, en même temps qu’il entend les trois premiers contre Free qui a cassé les prix – preuve que le capitalisme n’est pas du tout fondé sur la concurrence et mû par la baisse des prix, seul facteur soi-disant pour la conquête des marchés et clients… me paraît une erreur économique, et plus encore psychologique. Des liens de valorisation mutuelle se créent avec nos amis maghrébins, appel par appel j’en sais quelque chose. J’avais des nouvelles d’Al Tahrir en même temps que je me faisais dépanner l’an dernier. Nous allons froisser pour quelques centaines d’emplois l’outre-Méditerranée et augmenter nos prix, chez nous. En donner le prétexte, en tout cas. Alors vient ce matin le ridicule : Huchon délocalise au Maroc ses quatre vingt emplois pour des services régionaux d’appel concernant les formalités du chômage en Ile de France. Montebourg monte au créneau.
Cette affaire, plus les grosses : Peugeot, Alcatel (rendez-vous à la rentrée comme si les vacances allaient changer les déterminations des dirigeants d’entreprise…), Air France, Doux, etc…plus toutes celles à venir selon l’issue de celles-ci, montrent que l’Etat n’a pas les outils nécessaires, qu’il n’est pas au centre des décisions ni des réactions : décisions des dirigeants d’entreprise, réactions sociales. Il est marginal et va le rester s’il ne se redonne pas les outils : ces outils sont la maîtrise du secteur bancaire et la nationalisation pour un temps de quelques grands groupes. Le Président, chez Valeo., c’est du pur confort pour les invitants et pour l’invité. Quant à « vendre le plan de soutien à la filière automobile », c’est exactement le comportement dont nous n’avons plus voulu le 6 Mai dernier, et ce plan – en sus ou surtout – est creux : le bonus-malus est du sous-Grenelle de l’environnement comme Borloo a beau jeu de le dire. On finit par rendre supérieur et crédible les nullités d’antan.
après-midi
Tout à l’heure, l’ouverture des Jeux olympiques à Londres. Sens ?
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