Meercredi 25 Juillet 2012
Prier…[1] j’arrivais à cet instant, déprimé, sorti de rêves nocturnes débilitants, ma chère femme elle aussi. J’étais résolu à me noyer aujourd’hui dans le « faire » et par responsabilité de qui j’aime et m’aime… et je lis et entends : il s’en va, il s’en va en pleurant, il jette la semence ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes. Jacques dit le majeur s’explique et explique : nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre existence mortelle… L’Ecriture dit : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. Et nous, les Apôtres, animés de cette même foi, nous croyons, nous aussi et c’est pourquoi nous parlons. Car nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. Le futur martyr, sans doute le premiuer des Apôtres à être mis à mort, alors qu’il était sans doute à Jérusalem la grande autorité morale pour appuyer Pierre et sans doute faire passer Paul, commente son destin. Et tout ce qu’il nous arrive, c’est pour vous, afin que la grâce plus abondante, en vous rendant plus nombreux, fasse monter une immense action de grâce pour la gloire de Dieu. Sans doute, suis-je arrêté par la question de Qui opère la résurrection du Christ : les épîtres apostoliques répondent : Dieu, le Père, mais ce serait mettre en infériorité le Fils sauf perfection d’une dépendance voulue. Le Christ Lui-même, mais pas en tant qu’homme, tant que Dieu… complexité plus d’ordre philosophique et logique que spirituelle, puisque ce qui compte est le fait-même de la résurrection et que ce fait appelle notre propre aboutissement. Quant à l’Apôtre, combien j’en suis là, car mes tribulations, pas bien considérables, et mes vague-à-l’âme, pas bien tagiques rien qu’au regard de ce que vivent d’autres que nous cotoyons et visitons, recevons ou dont nous accueillons les enfants : ils ont vraiment souffrance et courage, dignité surtout, tandis que moi qui m’expose, y compris dans ces lignes… l’Apôtre, lui, ne souffre qu’à cause de son témoignage, de la persistance de son union au Christ, au fondateur d’une immense et salvatrice histoire. Ses talents, son charisme, dirait-on maintenant, sont totalement à la disposition de Celui qui l’anime et qui l’envoie jusqu’à nous. Dialogue antérieur avec le Christ, avant sa conversion. Toujours les places, autrefois et aujourd’hui… Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. Jésus répond doublement. Mystère, si places et hiérarchie existent dans cet au-delà de tout – ce que je ne crois pas – elles reviendront aux moins en vue de toute la grande geste rédemptrice, des infimes auront été, sans le savoir ni même jamais avoir été regardés ainsi, sauf intimement, tel regard ou telle rencontre parfois me donnent la certitude d’un rôle spirituel intense et entièrement dédié au monde et à autrui, dépossédé de soi… et le Christ dit aussi cette souveraineté du Père, au moins quand nous Le concevons humainement, si je puis si mal exprimer et écrire : le Père qui, seul, sait les dates, dispose des places. Le Créateur… qui veut être le premuer sera votre esclave. Ainsi soit-il. Les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur, et à l‘exemple de l’Apôtre, ne plus même me demander à quoi je sers, mais servir, mon destin – dont il est incongru que je me soucie encore, je n’y ai jamais rien pu, et m’intéresse-t-il vraiment ? Ce n’est pas humilité, mais fait, que de me répondre à moi-même que non. Me passionnent les miens, celels et ceux qui m’ont rencontré, parfois d’une manière si extraordinaire et inattendue, tant je suis aveugle. Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Tandis que se vit le Ramadan, tel éminent ami qui accueille chaque matin ces lignes et partage cette prière, me dit reprendre entièrement son saint Livre pour l’avoir relu intégralement pendant ce temps, et tel autre raisonnant sur les variantes des versions françaises du Coran, m’apprend précieusement. Et notre hôte d’hier soir, arrivé avec un noisetier à replanter nous offre son existence totalement extravertie, noblesse d’un regard d’amour lavé par la vie plus que par les décennies. Les dix autres avaient entendu et s’indignèrent contre les deux frères … Voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent l’un à ta droite, l’autre à ta gauche, dans ton Royaume avait demandé leur mère. Les disciples épient, s’épient dans ce genre de circonstances où se discutent, croient-ils, les rétributions… parabole des lendemains d’une élection présidentielle chez nous. Ecouter aux portes, alors que tout est ouvert en Dieu dès que nous en aprochons. Jésus les appela et leur dit… leur en a-t-il jamais voulu d’être ainsi terre-à-terre ? les défendant d’ailleurs contre les détracteurs ritualistes et intégristes, d’une certaine manière se prêtant Lui-même à la critique en se solidarisant avec eux, pour mieux les emmener, eux, avec Lui. Ma coupe, vous y boirez. Quel honneur de participer, contribuer à son propre salut parce que Dieu nous y invite. Garde-moi, garde-nous, Seigneur, tout ce jour et jusqu’à l’instant de passer à Toi. Jésus a relevé la forfanterie de Pierre, mais pas celle de Jean et de Jacques.
après-midi
Evidemment, la mauvaise route ou pas de route du tout. La question est P.S.A. avec la contestation frontale des syndicats qui ne veulent pas que le capital soit subventionné en pure perte et sans contre-partie, et qui surtout convaincus que les comptes sont maquillés pour donner motif aux licenciements : c’est le schéma seulement financier de Michelin en 1997, les « licenciements » boursiers. Réponse, soi-disant, ce matin : « un plan ambitieux » soutient Ayrault, et un bons-malus principalement écologique qu’expose doctement mais de façon floue, y compris en calendrier d’entrée en vigueur et en dates de passage budgétaire. Un coût d’un demi-milliard d’euros. qui s’autofinancerait : les bonus par les malus. Mais… ces fameuses boitures tout électriques ou hybrides ont actuellement leurs batteries fabriquées à l’étranger ! et cela concernera principalement Flins, donc Renault. Ce n’est pas une réponse. Il n’y a pas même l’amorce d’une demande des comptes de ce qui a été fait des subventions d’il y a deux ans. Et puis… « Bruxelles » va-t-il accepter ?
Je redis : nationalisation pour quelques années de toute grande entreprise qui veut licencier massivement, promotion par le rang et l’ancienneté pour former la nouvelle direction, commissaire de gouvernement dès qu’il y a aide en quoi que ce soit, et au plan européen, le protectionnisme engageant un nouveau cycle de négociations mondiales, le critère n’étant pas la production par dumping mais la dessert des marchés par eux-mêmes. Les économies actuelles sont des économies de marché, soit ! mais de marché extérieur, étranger, bizeauté pour des produits fabriqués en trichant. Près de cinq millions de chômeurs et la tendance ne change pas. Les bourses de valeurs toujours dépendantes en Europe des indices américains et maintenant chinois : c’est fou.
Francophonie, il y a un ou une ministre rien que pour cela. Ce qui se verrait, c’est que les communications et cadres de messageries internet soient en français et non en anglais, à commencer par Orange « l’opérateur historique ».
soir
Le Liban, observatoire dela Syrie ? modèle d’aytre chose. Les dires de la pédiâtre de notre fille. Née en Guinée française, père alors établi depuis longtemps, « colonie » moins nombreuse qu’à Dakar. Sens de la famille et des racies. Sa propre fille, née en France, tient à emmener son futur compagnon de vie au Liba, qu’elle-même ne connaît pas du tout. Chance, sa mère – notre pédiâtre – peut retrouver un camarade d’école de médecine à Beyrouth – qui a une nièce à Paris, les deux jeunes filles se rencontrent tout le monde part en exploration au Liban. Dialogue sur le Libanais et sur le Juif. Le pouvent de diaspora des Libanais, leur atavisme et leur attachement,, leurs racines certes mais leur parfaite francité, sans communautarisme. Les Jjuifs par le mouvement sioniste au contraire se rapatrient, pour une partie d’entre eux, mais tous ou presque se donnent alors une première patrie, une citoyenneté prioritaire, s’identifier au destin d’un Etat quel que soit le bilan catastrophique de sa réinsertion en Palestine. Système de tolérance en fratrie et en international. La guerre civile fut-elle propre aux Libanais ou provoquée par les Syriens et les Israëliens ? Je ne sais.
Un ami de ma femme, établi avec son compagnon, celui-ci d’origine libanaise, chrétien orthodoxe, évoque avec tranquillité la rumeur physique de la guerre civile en Syrie. On etned de Baalbeck, les canonnades. Analyse qu’il répète : pas d’Etat mais une débrouille conviviale générale, et les banques fonctionnenent en servant de gros intérêts : c’est ainsi qu’à bien moindes frais, il vit mieux qu’en France et n’a plus le stress de sa profession, une banque spévcialisiée dans le financement du cinéma et du spectacle, changeant de propriétaires et de groupes, de directios, tous les trois-quatre ans de puis vingt ans. Il n’en pouvait plus. Son compagnon, dans les vêtements d’une marque américaine : Gap ? lui aussi lassé de la pression au travail. A la frontière des massacres, la paix individuelle… le fruit paraadoxal d’une nation sans Etat et d’attachements familiaux sans nationalité.
soir
Le Liban, observatoire de
Un ami de ma femme, établi avec son compagnon, celui-ci d’origine libanaise, chrétien orthodoxe, évoque avec tranquillité la rumeur physique de la guerre civile en Syrie. On etned de Baalbeck, les canonnades. Analyse qu’il répète : pas d’Etat mais une débrouille conviviale générale, et les banques fonctionnenent en servant de gros intérêts : c’est ainsi qu’à bien moindes frais, il vit mieux qu’en France et n’a plus le stress de sa profession, une banque spévcialisiée dans le financement du cinéma et du spectacle, changeant de propriétaires et de groupes, de directios, tous les trois-quatre ans de puis vingt ans. Il n’en pouvait plus. Son compagnon, dans les vêtements d’une marque américaine : Gap ? lui aussi lassé de la pression au travail. A la frontière des massacres, la paix individuelle… le fruit paraadoxal d’une nation sans Etat et d’attachements familiaux sans nationalité.
[1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens IV 7 à 15 ; psaume CXXVI ; évangile selon saint Matthieu XX 20 à 28
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire