quoique
je n’ai pas l’honneur de vous connaître autrement que de nom et de parcours, je
me permets de vous solliciter.
Quelque chose qui pourrait changer
beaucoup
et ne gênera personne
aidez-moi à
essayer
Je
veux participer à la prochaine campagne présidentielle, non pas pour être élu
mais pour faire entendre un diagnostic et fonder une institution qui nous
manque. Faire entendre une voix libre pendant la campagne, forçant
éventuellement le traitement de ce qui sera éludé, et imposer ensuite à l’élue
ou l’élu, quelqu’il soit, le bon sens commun et le strict intérêt national,
donc européen. Au premier tour de la prochaine élection peut s’inventer pour
toute la durée du mandat à venir – selon les voix se reconnaissant dans ma
proposition - un contrôle populaire, un appel à la mémoire des promesses faites,
un appel à la conscience du « roi ». Je ne serai cette fois-ci qu’une
initiative, elle pourra se renouveler à chaque succession de mandat jusqu’à ce
que démocratie et fidélité se réétablissent. Amenant les médias à s’ouvrir hors
professionnels et vedettes, et par moi à d’autres et à d’autres. Une
institution nouvelle, non réglée par des textes, apparaîtrait : un peu
celle de tribun du peuple dans la Rome millénaire.
Il
n’y a pas que la morale, encore qu’elle décide les esprits et fasse le civisme,
notre cohésion nationale. Aujourd’hui, chacune/chacun de nous, et vous plus
encore, élus de la nation, qui êtes informés et nous informez en nous
rencontrant dans vos circonscriptions respectives, nous savons tous très bien
que notre pays va mal.
Le
mandat qui s’achève est exemplaire 1° d’une dissipation sans précédent ni
équivalent de notre patrimoine industriel, agricole et technologique, 2° d’une
dilapidation de l’acquis spirituel de nos familles politiques (le gaullisme
oublié totalement par la droite dans sa haine de François Mitterrand dès Mai
1981, dans l’opposition puis à chacun de ses retours au pouvoir depuis Mars
1986, la gauche socialiste trahie, effacée depuis Mai 2012), 3° d’un exercice
solitaire de la décision, 4° d’un gaspillage par improvisation de la plupart
des fonctions gouvernementales. De François Hollande, j’attendais ce que je ne
pouvais attendre de son prédécesseur.
Le
terrorisme ou l’anticipation des scores de notre extrême-droite, probablement
la moins travaillée en programme, de toutes ses analogues en Europe, ne
justifient ni des lois d’exception ni l’accaparement des insignes et sigles
d’une République en danger.
La
politique n’est pas affaire d’offre. L’efficacité des réformes ne s’obtient pas
en culpabilisant les Français et en ignorant celles qu’ils veulent si on les
consultait. Ambiance et matériel, social et spirituel ne correspondent plus à
nos aspirations et à ce dont nous sommes capables. Beaucoup de nos entreprises
sont desservies par leurs dirigeants, les plus importantes vendues. Nous
expérimentons chaque jour davantage que, faute de France, l’Europe recule, ne
veut plus de solidarité entre ses peuples ni d’indépendance pour ses
Etats-membres. Quant à nous, notre visage national est-il intact ?
Mon
adolescence pendant que la France était de Gaulle, m’assura que nous pouvons
pratiquement tout, y compris l’invention de l’Europe et la coopération
mondiale. Le renvoi de l’homme du 18-Juin, par referendum – dans la nuit du 27
au 28 Avril 1969 – me fit aussitôt chercher les raisons de notre refus national
et les moyens de renouer puis continuer. J’avais vingt-six ans. L’époque était
encore à l’accueil, Le
Monde me donna ses colonnes presque
chaque semaine pendant dix ans (1972-1982), La Croix souvent puisque j’étais cautionné (1972-1997). Sorti de l’Ecole
nationale d’administration aux Finances pour le commerce extérieur, j’appris
nos chances, les marchés étrangers, leur conquête et leur contentieux, nos
entreprises et nos banques, les financements et les dettes. Bien des
personnalités attachantes, d’expériences, francophones... Je jugeai alors
légitime que la gauche – qui n’était pas l’opposition à de Gaulle ni au régime
qu’il avait fondé, fut-ce à ses dépens – succéda enfin, « programme commun
de gouvernement », à ce qui était redevenu la droite. L’indépendance de
mes chroniques de presse me fit recevoir par François Mitterrand. Dans nos
ambassades, puis en en ouvrant une nouvelle dans l’une des anciens Républiques
fédérées soviétiques, je constatai que « l’adversaire le plus
fidèle » de celui qui avait fait notre renouveau à partir de 1958, était
digne de ce dernier et même… admiré par l’étranger. Rappelé en France puis mis
au placard dont je ne suis pas encore sorti, j’ai – comme nous tous, je crois –
vécu depuis 1995 les erreurs, les distances dans lesquelles se sont enkystés
les présidents successifs. Nous sommes perdus, démunis, livrés… à qui ? à
quoi ? en tout cas à ce qui n’a jamais été nous.
A
l’attention des trois derniers de nos chefs d’Etat dont l’actuel, j’ai essayé
d’écrire – faute d’être admis à leur conseil ou à leur audience –, ce que
chacun pense, et surtout l’alternative possible et souhaitable pour chacune de
leurs décisions. J’ai schématisé en les actualisant nos principales expériences
et médications de redressement et de consensus nationaux. J’ai proposé un mode
d’emploi simple de ma disponibilité qui – certainement – est celle de beaucoup
de nous. Dédain subi, comme l’ensemble des Français le subissent. Souvent, je
vous en ai fait part.
Quel
que soit l’élue ou l’élu de l’an prochain, rien ne changera de cet autisme, de
cette incapacité autant à écoûter, à réfléchir librement, sans référence… qu’à
communiquer.
Or,
c’est de ce changement qu’il s’agit.
L’alternance
au pouvoir, enfin réalisée en 1981, n’y a finalement pas pourvu. Contenus et
comportements changent de moins en moins et empirent de plus en plus,
d’élection présidentielle en élection présidentielle. Il faut donc – même un
simple grain de sable – quelque chose d’autre.
Pour
faire campagne, j’ai besoin d’abord de votre accueil à ma proposition, à mon
raisonnement. J’aurai soixante-quatorze ans au printemps de 2017, je suis
désintéressé. Je ne brigue que le mandat d’un porte-parole et que le minimum de
notoriété et de crédibilité pour susciter ensuite un réseau amenant idées et
convictions à l’expression. Je la porterai avec d’autres – vous aussi – venant
m’entourer et préparant aussitôt ma propre succession.
Il
me faut évidemment les parrainages de cinq cent personnalités, elles-mêmes déjà
élues et habilitées par la Constitution à présenter chacune un candidat. Les
signatures étant toutes publiées si elles ne sont que cinq cent, ou
susceptibles d’être publiées s’il y en a davantage (réforme dangereuse de 1975
empêchant toute candidature d’opposition si – à Dieu ne plaise – une dictature
commençait et cherchait son adoubement par une élection présidentielle factice,
forcée), elles sont très difficiles à obtenir. Vous le savez mais vous êtes
l’une de ces signatures, de ces cautions, et vous pouvez m’en apporter
d’autres. Mon téléphone personnel : 06 80 72 34
L’expérience
de ces années-ci que l’outil du changement, du renversement de
« l‘échiquier politique », ne peut être l’apparition d’un mouvement
nouveau. A terme : oui, quand beaucoup aura basculé, mais au commencement,
maintenant probablement :
non ! Ainsi, par exemple, la manif.pour tous ou Nuit
Debout, voire On vaut mieux que çà, ne sont pas parvenus à être un parti de
rechange. Nous ne sortirons pas d’un seul coup du système actuel et un esprit,
se faisant passer pour libre ou pour riche de plusieurs décennies d’expérience,
même s’il est sincère, entouré et organisé, ne pourra s’émanciper vraiment,
nous émanciper de tant d’années de tolérance. Si petit à petit, l’ambiance
générale ne se modifie pas. Et – à la banalité ou à l’outrance des propos de
campagne presque tous hors sujet – vous sentez bien que les partis actuels,
selon leurs hiérarchies respectives, ne correspondent plus ni aux nécessités
nationales et européennes ni aux familles politiques dont êtes l’une ou l’un
des élus.
Naturellement, je
suis à votre disposition pour vous préciser mon parcours jusqu’à présent.
Ancien E.N.A., proche de Maurice Couve de Murville, de Jean-Marcel Jeanneney,
de Michel Jobert, de Pierre Bérégovoy jusqu’à leur mort, membre du comité de
soutien à la réélection de François Mitterrand, reçu en audience tête-à-tête
par Jean Paul II, j’ai collaboré au Monde (1972-1982), à la Croix (1972-1997), à la revue
Défense nationale, à Espoir et à Commentaire. Ma carrière professionnelle a été principalement la prospection
commerciale et la protection en assurance-crédit et en contentieux de nos
entreprises sur les marchés étrangers (l’ancienne direction des relations
économiques extérieures, la D.R.E.E., du ministère de l’Economie et des
Finances, qui nous manque tant aujourd’hui, avec son excellent réseau de
contractuels recrutés pays par pays localement) et il m’a été confié d’ouvrir
notre ambassade au Kazakhstan (1992-1995) : expérience de nos erreurs
stratégiques à l’exportation et de notre cécité quand a implosé l’Union
soviétique. Ni notre déficit d’échanges avec l’extérieur, donc nos mendicités
actuelles, ni Poutine n’étaient irrépressibles.
J’ai le bonheur
d’être marié… depuis le 18 Juin 2004 et notre fille n'a pas encore douze ans ,
née le même jour à 114 ans près que le général de Gaulle et aux anniversaires
de la libération de Strasbourg, puisque ma femme, ma belle-famille sont
alsaciennes. Et nous vivons en Bretagne du sud.
Ce
message est volontairement daté de l’anniversaire du discours du général de
Gaulle sur l’auto-détermination de l’Algérie.
Chaleureusement
ensemble, si vous le voulez bien.
06 80 72 34 99
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire