vendredi 9 septembre 2016

au secrétaire général de la présidence de la République : le discours du Président hier



Cher ami,

je viens de lire le discours d'hier matin.

Quoique peut-être un peu long (en pièce jointe, vous voyez ce que j'en retiens principalement qui tient à  quatre pages au lieu des quatorze de l'original), et avec parfois des "je" qui ne correspondent pas à la fonction d'être la France, le texte est bon sur chacun des sujets évoqués. 

La mauvaise foi des critiques (les candidats à la primaire de droite) n'en est que plus évidente.
Je ne discute que la présentation négative du referendum national, j'apprécie la caricature des primaires et la formule sur les élites est perspicace, elle vise très bien Emmanuel Macron (à propos de qui vous devez retenir que pour toutes celles et ceux que j'interroge, il est impossible que son système ne soit pas en réalité concerté avec le Président).

Le rappel du regard que les autres ont sur nous, est bien dit, et il est fondé.

La vue est juste sur l'Europe, mais il manque l'énoncé des remèdes : vous savez que, pour moi, ils sont la démocratie directe (élection au suffrage des citoyens européens du président de notre Union, capacité pour celui-ci de saisir les Européens dans les matières prévues par les traités ou la loi fondamentale à écrire de nouveau, et en y conviant naturellement les Anglais qui ont dit non au présent et à une lecture du passé, mais certainement pas au futur ni à l'avenir).

Je reviens vers vous pour un projet qui me tient à coeur et que je crois utile.

Voeux de bonne journée, vous et le Président.

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