samedi 27 septembre 2008

réflexion - avant le discours présidentiel à Toulon . 25 septembre 2008

pour . . . ,
avant le discours présidentiel à Toulon


des textes de la messe d’aujourd’hui – Ecclesiaste I 2 à 11
Tout es discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire.
L’œil n’a jamais fini de voir, ni l’oreille d’entendre.
Ce qui a existé, c’est cela qui existera ; ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ; il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Ya-t-il une seule chose dont on dise : ‘Voilà enfin du nouveau’

les Etats-Unis, leçon de démocratie et leçon d’effort
. le débat au Congrès, pas couru d’avance, sur le plan Bush
. 700 milliards $ (montant annuel du plan Marshall)
. les candidats à la présidentielle invités à la Maison-Blanche
. les candidats débattant ensemble devant un même auditoire auparavant

les Etats-Unis laissés seuls
(faute grave de la « communauté internationale »)
commentaire : la crise américaine des subprimes
impératif :
la réalité est décloisonnante, la pensée française ne l’est pas
agir avec les Etats-Unis, agir en Union européenne


seuls discours globalisant en début de semaine aux Nations unies :
Ban Ki Moon, Lula (le Brésil il est vrai met son chef dans toutes les situations et cas de figure – excellemment)

l’Union européenne toujours sans démocratie et sans mécanisme décisionnel
les Etats-Unis : deux outils . le Trésor . la Federal reserve
l’Union européenne : un seul outil, la BCE et les taux

responsabilité mécanique de l’origine de la crise actuelle :
la baisse des taux continue aux Etats-Unis (elle a incité les ménages à s’endetter)

lien à opérer entre les territoires : la crise est contagieuse, mondiale
dire que « le risque systémique est derrière nous » = contre-vérité
(comme toutes les prédictions de taux de croissance et d’hypothèses budgétaires de l’actuelle ministre de l’Economie > l’INSEE et l’OCDE)

lien à opérer entre les crises financière et économique
la crise économique est principalement industrielle, notamment en France
(mais General motors et Hewlett Packard aux Etats-Unis, Siemens en Allemagne, Renault qui est, pour l’opinion, encore la référence puisque nous n’avons plus ni textile, ni sidérurgie, ni chimie lourde)
politique économique n’est plus que budgétaire – avec deux vices, le bouclier fiscal et les prévisions de croissance surestimées

absence de crédibilité du pouvoir
. le président de la République trop en première ligne et à l’origine apparente des décisions et choix, alors qu’inculture économique avérée (texte à l’université du MEDEF en Août 2007 – discours à New-York trois fois réitéré : les sanctions aux personnes physiques)
. pas d’experts ou de cercles à la fois indépendants et compétents
(de Gaulle et Couve de Murville = Jacques Rueff, André Meyer de Lazard, Jean Jardin lien avec la banque suisse et avec les grands investisseurs français du public au privé – surpuissance intellectuelle et gouvernance ferme et personnelle du ministère des Finances : Valéry Giscard d’Estaing et Michel Debré)
le bond de François Bayrou en Février 2007 dans l’opinion a tenu à la mobilisation de grands fonctionnaires aux Finances ou ex-grands fonctionnaires, illustrés notamment par Jean Peyrelevade

le pouvoir lâché par le patronat cf. depuis six semaines Laurence Parisot
. sensation d’un flot improvisé de taxations ponctuelles
. démagogie de réclamer des sanctions et des têtes
. imprévisibilité du président de la République dans son inventivité

la crise mondiale
. conséquence vraie de la chute du mur de Berlin par une extension du modèle « libéral » se pervertissant par ailleurs à l’ensemble du monde : Russie et Chine, au lieu du semblant d’alternative marxiste
(la conséquence n’est pas politique : du fait de n’avoir pas su dialoguer avec la Russie depuis 1991, de l’avoir humiliée, d’aller à ses frontières installer l’Union européenne et l’OTAN, d’avoir accepté le bouclier antimissile . de n’avoir pas détacher d’elle l’Asie centrale et de n’avoir pas prévu des évacuations énergétiques indépendantes du contrôle de Moscou
le Premier ministre – retour de Sotchi en sait quelque chose)
. l’imprudence d’avoir laissé les Etats-Unis entrer en dépendance du Japon puis de la Chine pour les obligations de son Trésor et de ses grandes entités financières (la France avec de Gaulle et Mendès France excellait dans l’évaluation du système monétaire international : aujourd’hui ???)
+ un « sommet » en fin d’année ne sera qu’évaluatif
+ la gestion entre « grandes puissances » est à entreprendre tout de suite

la mauvaise communication du pouvoir
. les militaires lui ont échappé : ‘Surcouf’, les papiers OTAN sur l’Afghanistan
. EDVIGE, bonus-malus, les prévisions de croissance
. la campagne télévisée sur le pouvoir d’achat



BFF 25 IX 08

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