Samedi 6 Septembre 2008
Mauritanie : position du Palement européen sur le putsch du 6 Août
Droite et gauche, plus de différences que de convergences, soutenir est plus facile que s'opposer
Etudiants, problèmes qui ne sont pas d'études mais de subsistance quotidienne
Prier ... Jésus leur dit encore : Le Fils de l’homme est maître du sabbat. Ce qui est certainement la plus dangereuse des prétentions : maître du rite, supérieur au rite, dans une théocratie, arbitrée par l’étranger. Fauteur de troubles possible, Jésus s’en garde et respecte, souvent spectaculairement, l’ordre (romain) établi : l’impôt, l’admiration pour la foi du centurion. Mais il mine par le spirituel et en prenant ses adversaires au pied de leur lettre, le pouvoir que ceux-ci se sont arrogés pour le malheur de leurs ouailles. Jésus répond toujours dans le registre de ses contempteurs : N’avez-vous pas lu ?... mais ce que l’évangile montre rugueux et difficile quand nous ne sommes qu’en posture de discuter, l’Apôtre le montre affecueux et valeureux : vous auriez beau avoir dix mille surveillants pour vous mener au Christ, vous n’avez pas plusieurs pères… et de revendiquer avec douceur et vérité, sa paternité spirituelle. Les maîtres de l’époque que sont les hiérarchies socio-religieuses juives et les maîtres véritables, à l’image de Paul le phraisien retourné sur le chemin de Damas, dans le mépris… livrés en spectacle au monde entier, aux anges et aux hommes. Et ma prière là-dedans… être mené avec douceur par les maîtres que dans ma vie j’ai rencontré, par ces lectures quotidiennes, par Dieu-même : il répond au désir de ceux qui le craignent ; il écoute leur cri : il les sauve. Quarante ans, j’ai crié… et tout avait commencé par ma faim autant que par ma tentative de suivre le Christ, croyant être appelé plus spécialement, je l’étais mais différemment : ses diciples arrachaient et mangeaient des épis après les avoir froissés dans leurs mains. Deux singularités : Jésus est en dehors de cette glâne, lui en offre-t-on un peu ? en tout cas, il n’y procède pas lui-même. Ce sont ses disciples qu’il doit justifier, pas Lui. La glâne n’est pas critiquée, mais le moment où elle est faite. On n’aborde pas la question de front, mais de biais, quand on cherche à mettre Dieu en difficulté, ou plutôt l’idée qu’on s’en fait, car notre foi – et les contemporains du Christ – hésitent sur la question d’identité. Personnage décisif ou accessoire ? un passant ou la vérité, l’éternité, la réalité. [1]
Mauritanie, chronique de la résolution au Parlement européen à propos de la reconnaissance des putschistes. Le cabinet que j’ai interrrogé au Quai, me répond qu’au contraire « nous » résistons, « nous » aussi aux militaires. Mais alors il faut le faire savoir.
Les exercices d’été des principaux partis – après le PS, la LCR (nouveau Parti anticapitaliste) et le mouvement de mon cher Jacques Nikonoff samedi et dimanche derniers – reprennent : MODEM, UMP, Nouveau centre. La gauche se caractérise mon sens par une moindre haine pour ses adversaires que la droite envers elle. Elle se caractérise aussi par son pluralisme, le nombre de mouvements vraiment d’origines idélogiques différentes sinon conflictuelles et exclusives. Et enfin par ses fonctionnements démocratiques, au Parti socialiste principalement. Tous ces traits sont autant de causes que la gauche ne sait pas s’articuler pour une bonne distruibution des rôles d’opposition ; syndicats, associations, clubs et autres, partis évidemment, chacun est dans sa ligne et selon une spécialité. Or, le rapport de forces – ce sont les syndicats qui depuis une quinzaine d’années, en fait depuis François Mitterrand, savent parler et combiner stratégie – ne se mettra en place et de façon favorable que si tout ce faisceau parvient à se lier sur des objectifs et à des dates vraiment discernables par l’ensemble des Français. Reprendre la maîtrise du calendrier, alors que – mais ce n’est pas assez commenté, sauf par Marianne – la maîtrise des thèmes est dans l’opposition : pouvoir d’achat, fait du prince, fichiers et répression.
La droite fait semblant – et ceux qui l’y inclinent, sont très crédibles et applaudis dans leur enceinte – d’être minoritaire depuis des décennies par rapport aux idéologies de gauche. La bataille idéologique aurait donc été engagée – les tabous (mais sont-ils de gauche, ou s’agit-il pour la majorité actuelle de se couper encore davantage du legs du général de Gaulle, ce que je crois, parce qu’il est la seule limite mentale opposable à Sarkozy, chez certains « responsables » politiques de sa mouvance). Devedjian et le nouveau chef des jeunes U M P : « les jeunes populaires »… titrent cette bataille, aller partout, les thèmes et les « réservoirs » potentiels, l’Université et semble-t-il aussi les lycées. C’est l’idée majeure de Sarkozy depuis quinze ans, n’avoir pas de complexe à s’afficher de droite. Quant à la gauche ou à l’opposition « ringardes », il faut reconnaître que ce slogan facile date du Général lui-même : des politiciens au rancart..
Reste que l’humain est fait d’hommes et de femmes que l’U.M.P. va devoir « encaisser » une redistribution des rôles au gouvernement et dans le parti, à la suite des sénatoriales dont curieusement personne ne parle sauf en page 2 du Canard et certainement au moment du congrès de Versailles. De même, le « redécoupage » des cireconscriptions : une dizaine seraient supprimées, notamment dans le nord et à Paris (gagnées par la gauche jusqu’à maintenant ?). Et les éliminés seront forcément des opposants potentiels.
Parfois de bonnes idées : des cités universitaires dans les casernes libres ou se libérant. Ce qui résout un des problèmes majeurs de la vie étudiante. Mauvaise idée : le prêt étudiant à taux zéro. Le fond est l’emploi des jeunes diplômés, il est acquis de plus en plus tardivement. Etudiants salariés au risque de scolarité moins performantes. Je l’ai expérimenté ces années-ci.
[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens ; psaume CXLV ; évangile selon saint Luc VI 1 à 3
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