Samedi 13 Septembre 2008
Laïcité selon nos nouveaux-venus
Laïcité selon nos nouveaux-venus
Des mots qui nous disent : le pouvoir, histoire de France - et pourquoi pas : le faire ou le conduire, et histoire de la France ?
D'une bibliothèque au constat d'un état de la gauche
Le débat sur la chefferie du Parti socialiste
Prier…[1] les paraboles connues dont celle des trois petits cochons familière à notre fille, la maison sur le roc (ou la maison en briques résistant mieux que celle de paille ou de fâgots). Ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur, la recommandation de saint Jacques pour une certaine continence verbale. Dosage difficile entre mutisme et verbiage. D’ordinaire, le Christ donne sa parabole puis l’explique aux intimes. Ici, l’affirmation précède la comparaison : venir, écoûter, mettre en pratique. Paul prêche l’unité entre tous et en nous-mêmes : vous ne pouvez pas en même temps boire à la coupe du Seigneur et à celle des esprits mauvais. L’apôtre raisonne : je vous parle comme à des gens réfléchis ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. Il s’était présenté de la même façon à l’Aréopage. Son argument est celui de la contradiction, proche de celui du Christ : on ne cueille pas des figues sur des épines, on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. Le cœur de l’homme… le mal dans le cœur, le premier verset de la Genèse une fois le paradis perdu et commis un nouveau péché, bien identifié celui-là, le meurtre d’Abel à Caïn, le péché commun : celui que nous formons en nous-mêmes. Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son cœur ne formait que de mauvais desseins à longueur de journée. [2] Et j’étais accueilli dans cet exemplaire de la Bible par des correspondances de mon père que j’avais oubliées. La tendresse vient aussi du cœur de l’homme et surtout au masculin, elle fait fondre. Que lui et chacun de nos pères, continuent de m’habiter, nous habiter et que nous reposions tous en paix à notre tour, dans l’attente… commencée dès ici-bas. La communion qu’évoque Paul à la table sacramentelle anticipe notre éternité.
Le Pape en France, chez nous, le Pape et nous. Thème sarkozien : la laïcité. Lui comme Ségolène Royal ont une lecture hâtive de la société contemporaine : la religiosité, qui permetr de mettre sous un même titre l’intégrisme prétendu des terroristes musulmans et la perte de repères dans les sociétés naguère chrétiennes. Réflexe d’intellect ou recherche d’impact électoral puisqu’on est élu sur une réciprocité d’adhésion avec le grand nombre et non plus sur une capacité à orienter, gouverner. Le serpent qui se mord la queue est le symbole de nos élections. Un débat qu’avait réveillé la droite quand perdant le pouvoir, elle n’avait plus de programme ni de moyens de conquérir l’élection : le post-giscardisme dans son premier semestre d’opposition, le second de 1981 et la bénédiction pour la droite que furent les manifestations pour l’école libre, rassemblements de Versailles et de Paris entre autres, d’initiative catholique, saluée par les opposants. Mais le débat était retombé. Ni l’université, ni l’école ne seraient bouleversés du moins en termes de service public, jusqu’à Valérie Pécresse et le financement privé ou mécénal de l’enseignement supérieur par les entreprises. Débat prétendûment pratique mais tout à fait idéologique et sociologique. Orienter le savoir – fondamental – en direction d’un marché de l’emploi dont aucun des paramètres ne tient aux formations reçues aujourd’hui pour demain. Autre débat engagé tous azimuts et fleurant le communautarisme, avec son corollaire les discriminations positives. Celle déjà engagée consensuellement, la parité homme/femme. Celle pétitionnée en direction des Musulmans et des Juifs, avec de fortes accentuations : les représentativités musulmanes ne sont accueillies que dans l’ordre établi, c’est-à-dire ne pouvant étonner les faiseurs de clichés, les modernes et le snovateurs perdent régiulièrement les élections où pèsent le pouvoir, récupération par Nicolas Sarkozy d’un terrain défriché par Jean-Pierre Chevènement et cultivé par Dominique de Villepin. Chez les Juifs, l’amitié pour les Etats-Unis et pour Israël est une bonne introduction, les improvisations sur la mémorisation de al Shoah par la génération montante sont oubliées. Pour les catholiques, la complicité devient étonnante, surtout aujourd’hui. Le journal La Croix est sans doute le quotidien national le plus régulièrement favorable à l’élu de l’an dernier. Un discours de Benoît XVI à la jeunesse sur « la morale dissolue » ne fait penser à personne : un président de la République reçu au Vatican dans le mois de son second divorce, une garde des Sceaux, censée légiférer pour les bonnes mœurs qui est enceinte hors mariage (plus de 50% des enfants naissent hors maroiage aujourd’hui en France) et qui ne peut dire qui est le père, ce qui prêt aux suppositions les plus grotesques mais dont aucune – en lieux et dates – n’est impensables… des couvertures de Paris Match sur une famille d’aujourd’hui à l’Elysée (« une famille recomposée » et à six mois de son énième recomposition par remariage des conjoints du moment) ou sur l’amour durable (la liaison du ministre de l’Ecologie avec une journaliste à l’affiche).
Le débat sur la laïcité, les positions les plus fortes parce que se disant « positives », Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian, qui, de leur propre aveu, ne sont Français qu’à la deuxième génération. Ce qui les distingue de nos compâtriotes d’origine maghrébine et de confession musulmane, c’est que jamais un président de la République, issu de cette immigration, n’aurait ouvert un tel débat ni ne se serait prononcé ainsi. Gratuité surtout du débat dont personne ne demandait l’ouverture. – Je n’ai pas encore compris l’attrait de Benoît XVI pour Nicolas Sarkozy ni la raison d’une telle correspondance dans les thèmes de discours, qu’il y ait une initiative française, même si je la critique dans son fond et pour celui qui la prend, je veux bien, mais de la part du Vatican ? alors même que l’épiscopat est mal à l’aise et qu’une partie de la législation discriminante ou répressive en cours n’a pas son aveu…
Le pouvoir. Ce qu’il a de putatif dans ce gérondif, car on ne dit pas le conduire, le faire, le gérer, le parler, autrement dit le mot désignant un ensemble d’instruments, d’institutions et plus encore la personne qui les incarne et se trouve placée à leur tête ou en situation de les commander, ce mot-là est un vœu, un souhait. Le souhait du grand nombre d’être exaucé par quelqu’un ou par quelque chose, autant dire la providence, le hasard ou le Dr. Coué, et le souhait de quelques-uns d’acquérir cette lampe d’Aladin… car le avoir ne désigne ni une institution ni une chefferie, tandis que le pouvoir censément peut… tout.
Histoire de France, et non histoire de la France. En soit, cette manière de dire et d’écrire est « une certaine idée de la France », notre pays est d’abord une histoire. Aujourd’hui, je dois écrire – je crois – était d’abord une histoire. L’ancienne acception reste admise par nos ressortissants d’outre-mer antan, moyennant des relectures ensemble des passés coloniaux mais précisément selon les Lumières qui furent françaises et firent la Révolution. Mais elle ne le semble pas par certains de nos dirigeants, ceux-mêmes en pointe pour la « laïcité positive ».
Classement et répertoire de mes livres. L’état de la gauche, une réédition de PMF : de nouveaux biographes, des reprises de textes avant l’élection de l’an dernier. L’état des notoriétés, L’Egar et il faut préciser en couverture Ambivalence de la référence PMF. Ma propre expérience, la vérité historique. Les biographes : métier écrit Jean Lacouture, mais il fut d’abord journaliste, la rampe de lancement de Jean-Luc Barré, le Pléiade pour de Gaulle annoté en compagnie d’autres et avec d’autant plus d’erreurs factuelles, les conversations avec Jean Mauriac et maintenant la plume pour Jacques Chirac comme si Pierre Péan n’avait pas suffi, l’isolement paradoxal d’Eric Roussel au colloque sur « Pompidou en Mai 68 », alors que les biographies de fond sont de lui.. et que ses éditions des papiers de Benoist-Méchin sont décisives ? – Le livre sur « eux et le pouvoir »… Yasmina Réza [3] et les Sarkozy, version Cécilia. Le livre décisif, en tout cas, le seul vraiment contagieux, mais qui est contagieux, du Cardinal Lustiger : une affirmation à laquelle je crois, la République contre les missionnaires catholiques, vg. en Afrique occidentale [4]. Le 2 Avril 1969, achevé d’imprimer de Les garçons de Montherlant, que je ne lirai que ces jours-ci. Le livre de précampagne présidentielle de Delors (à rapprocher de ses mémoires expliquant qu’il ne pouvait être le candidat socialiste en 1995 si c’est Henri Emmanuelli qui l’y appelait…), les premiers « Mitterrand », Franz-Olivier Giesbert (est-il encore « avec » Ségolène Royal, impeccabilité de la discrétion de celle-ci et efficacité de sa défense, même si elle se fait régulièrement cambrioler…) paru dès Avril 1996, Jean-Marie Colombani (son implication dans une refonte des procédures d’adoption correspond-elle à un drame personnel ? j’ai tendance à le croire), anticipant dès Octobre 1992…Et une des rares biographies par un étranger, le correspondant du Guardian à Paris [5] : c’est limpide, de très belles photos (celle en pied, 1988), très sciences-po. mais avec un recul et une précision qsue je n’avais jamais encore lues, peut-être suis-je tombé, par hasard (bouquinistes) sur la meilleure. La biographie de Jean-Pierre Raffarin, l’homme que personne n’attendait (Octobre 2002) montre qu’en le nommant Jacques Chirac entendait enfin gouverner par lui-même, quarante ans d’attente, il fut déçu et les Français plus encore. – Et voici mon exact contemporain, mais publié sur le champ (de l’époque) : « Chaque jour, je note sur un petit carnet une scène, une phrase, un détail. Ert j’essaie de reconstituer, petit à petit, le prodigieux scenario qui se joue à l’Elysée, au Palais-Bourbon, ou devant une table de restaurant, ou dans un taxi. » [6]. L’extraordinaire « machinerie » d’un livre d’Illich : rédaction d’abord pour Le Monde, puis livre, enrichi travaux d’un CIDOC fondé au Mexique pour établir version augmentée en anglais, qui se détaille et se développe en allemand pour revenir de l’allemand au français [7].
Les candidatures pour la chefferie du Parti socialiste… Ralliement à Bertrand Delanoë de Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine, et d’Yves-Marie Le Drian, président de vcelui de Bretagne, mais rumeur étonnante que Martine Aubry, censée faire assaut de désintéressement et d’esprit d’équipe avec le maire de Paris, rejoindrait peut-être Ségolène Royal. Observation de Pierre Mauroy : être Premier secrétaire du Parti socialiste ne facilite pas forcément la candidature à la présidence de la République. – Débat sur la chefferie, timidité et flou du débat sur l’orientation de fond (mouvement social ou accompagnement de la mondialisation, méconnaissance de l’outil européen dont ne se servent que les « libéraux »), débat sur la relation avec le MODEM, débat sur l’analyse des défaites passées, rien n’avance et Nicolas Sarkozy entre dans les mœurs.
[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens X14 à 22 ; psaume CXVI ;évangile selon saint Luc VI 43 à 49
Le Pape en France, chez nous, le Pape et nous. Thème sarkozien : la laïcité. Lui comme Ségolène Royal ont une lecture hâtive de la société contemporaine : la religiosité, qui permetr de mettre sous un même titre l’intégrisme prétendu des terroristes musulmans et la perte de repères dans les sociétés naguère chrétiennes. Réflexe d’intellect ou recherche d’impact électoral puisqu’on est élu sur une réciprocité d’adhésion avec le grand nombre et non plus sur une capacité à orienter, gouverner. Le serpent qui se mord la queue est le symbole de nos élections. Un débat qu’avait réveillé la droite quand perdant le pouvoir, elle n’avait plus de programme ni de moyens de conquérir l’élection : le post-giscardisme dans son premier semestre d’opposition, le second de 1981 et la bénédiction pour la droite que furent les manifestations pour l’école libre, rassemblements de Versailles et de Paris entre autres, d’initiative catholique, saluée par les opposants. Mais le débat était retombé. Ni l’université, ni l’école ne seraient bouleversés du moins en termes de service public, jusqu’à Valérie Pécresse et le financement privé ou mécénal de l’enseignement supérieur par les entreprises. Débat prétendûment pratique mais tout à fait idéologique et sociologique. Orienter le savoir – fondamental – en direction d’un marché de l’emploi dont aucun des paramètres ne tient aux formations reçues aujourd’hui pour demain. Autre débat engagé tous azimuts et fleurant le communautarisme, avec son corollaire les discriminations positives. Celle déjà engagée consensuellement, la parité homme/femme. Celle pétitionnée en direction des Musulmans et des Juifs, avec de fortes accentuations : les représentativités musulmanes ne sont accueillies que dans l’ordre établi, c’est-à-dire ne pouvant étonner les faiseurs de clichés, les modernes et le snovateurs perdent régiulièrement les élections où pèsent le pouvoir, récupération par Nicolas Sarkozy d’un terrain défriché par Jean-Pierre Chevènement et cultivé par Dominique de Villepin. Chez les Juifs, l’amitié pour les Etats-Unis et pour Israël est une bonne introduction, les improvisations sur la mémorisation de al Shoah par la génération montante sont oubliées. Pour les catholiques, la complicité devient étonnante, surtout aujourd’hui. Le journal La Croix est sans doute le quotidien national le plus régulièrement favorable à l’élu de l’an dernier. Un discours de Benoît XVI à la jeunesse sur « la morale dissolue » ne fait penser à personne : un président de la République reçu au Vatican dans le mois de son second divorce, une garde des Sceaux, censée légiférer pour les bonnes mœurs qui est enceinte hors mariage (plus de 50% des enfants naissent hors maroiage aujourd’hui en France) et qui ne peut dire qui est le père, ce qui prêt aux suppositions les plus grotesques mais dont aucune – en lieux et dates – n’est impensables… des couvertures de Paris Match sur une famille d’aujourd’hui à l’Elysée (« une famille recomposée » et à six mois de son énième recomposition par remariage des conjoints du moment) ou sur l’amour durable (la liaison du ministre de l’Ecologie avec une journaliste à l’affiche).
Le débat sur la laïcité, les positions les plus fortes parce que se disant « positives », Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian, qui, de leur propre aveu, ne sont Français qu’à la deuxième génération. Ce qui les distingue de nos compâtriotes d’origine maghrébine et de confession musulmane, c’est que jamais un président de la République, issu de cette immigration, n’aurait ouvert un tel débat ni ne se serait prononcé ainsi. Gratuité surtout du débat dont personne ne demandait l’ouverture. – Je n’ai pas encore compris l’attrait de Benoît XVI pour Nicolas Sarkozy ni la raison d’une telle correspondance dans les thèmes de discours, qu’il y ait une initiative française, même si je la critique dans son fond et pour celui qui la prend, je veux bien, mais de la part du Vatican ? alors même que l’épiscopat est mal à l’aise et qu’une partie de la législation discriminante ou répressive en cours n’a pas son aveu…
Le pouvoir. Ce qu’il a de putatif dans ce gérondif, car on ne dit pas le conduire, le faire, le gérer, le parler, autrement dit le mot désignant un ensemble d’instruments, d’institutions et plus encore la personne qui les incarne et se trouve placée à leur tête ou en situation de les commander, ce mot-là est un vœu, un souhait. Le souhait du grand nombre d’être exaucé par quelqu’un ou par quelque chose, autant dire la providence, le hasard ou le Dr. Coué, et le souhait de quelques-uns d’acquérir cette lampe d’Aladin… car le avoir ne désigne ni une institution ni une chefferie, tandis que le pouvoir censément peut… tout.
Histoire de France, et non histoire de la France. En soit, cette manière de dire et d’écrire est « une certaine idée de la France », notre pays est d’abord une histoire. Aujourd’hui, je dois écrire – je crois – était d’abord une histoire. L’ancienne acception reste admise par nos ressortissants d’outre-mer antan, moyennant des relectures ensemble des passés coloniaux mais précisément selon les Lumières qui furent françaises et firent la Révolution. Mais elle ne le semble pas par certains de nos dirigeants, ceux-mêmes en pointe pour la « laïcité positive ».
Classement et répertoire de mes livres. L’état de la gauche, une réédition de PMF : de nouveaux biographes, des reprises de textes avant l’élection de l’an dernier. L’état des notoriétés, L’Egar et il faut préciser en couverture Ambivalence de la référence PMF. Ma propre expérience, la vérité historique. Les biographes : métier écrit Jean Lacouture, mais il fut d’abord journaliste, la rampe de lancement de Jean-Luc Barré, le Pléiade pour de Gaulle annoté en compagnie d’autres et avec d’autant plus d’erreurs factuelles, les conversations avec Jean Mauriac et maintenant la plume pour Jacques Chirac comme si Pierre Péan n’avait pas suffi, l’isolement paradoxal d’Eric Roussel au colloque sur « Pompidou en Mai 68 », alors que les biographies de fond sont de lui.. et que ses éditions des papiers de Benoist-Méchin sont décisives ? – Le livre sur « eux et le pouvoir »… Yasmina Réza [3] et les Sarkozy, version Cécilia. Le livre décisif, en tout cas, le seul vraiment contagieux, mais qui est contagieux, du Cardinal Lustiger : une affirmation à laquelle je crois, la République contre les missionnaires catholiques, vg. en Afrique occidentale [4]. Le 2 Avril 1969, achevé d’imprimer de Les garçons de Montherlant, que je ne lirai que ces jours-ci. Le livre de précampagne présidentielle de Delors (à rapprocher de ses mémoires expliquant qu’il ne pouvait être le candidat socialiste en 1995 si c’est Henri Emmanuelli qui l’y appelait…), les premiers « Mitterrand », Franz-Olivier Giesbert (est-il encore « avec » Ségolène Royal, impeccabilité de la discrétion de celle-ci et efficacité de sa défense, même si elle se fait régulièrement cambrioler…) paru dès Avril 1996, Jean-Marie Colombani (son implication dans une refonte des procédures d’adoption correspond-elle à un drame personnel ? j’ai tendance à le croire), anticipant dès Octobre 1992…Et une des rares biographies par un étranger, le correspondant du Guardian à Paris [5] : c’est limpide, de très belles photos (celle en pied, 1988), très sciences-po. mais avec un recul et une précision qsue je n’avais jamais encore lues, peut-être suis-je tombé, par hasard (bouquinistes) sur la meilleure. La biographie de Jean-Pierre Raffarin, l’homme que personne n’attendait (Octobre 2002) montre qu’en le nommant Jacques Chirac entendait enfin gouverner par lui-même, quarante ans d’attente, il fut déçu et les Français plus encore. – Et voici mon exact contemporain, mais publié sur le champ (de l’époque) : « Chaque jour, je note sur un petit carnet une scène, une phrase, un détail. Ert j’essaie de reconstituer, petit à petit, le prodigieux scenario qui se joue à l’Elysée, au Palais-Bourbon, ou devant une table de restaurant, ou dans un taxi. » [6]. L’extraordinaire « machinerie » d’un livre d’Illich : rédaction d’abord pour Le Monde, puis livre, enrichi travaux d’un CIDOC fondé au Mexique pour établir version augmentée en anglais, qui se détaille et se développe en allemand pour revenir de l’allemand au français [7].
Les candidatures pour la chefferie du Parti socialiste… Ralliement à Bertrand Delanoë de Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine, et d’Yves-Marie Le Drian, président de vcelui de Bretagne, mais rumeur étonnante que Martine Aubry, censée faire assaut de désintéressement et d’esprit d’équipe avec le maire de Paris, rejoindrait peut-être Ségolène Royal. Observation de Pierre Mauroy : être Premier secrétaire du Parti socialiste ne facilite pas forcément la candidature à la présidence de la République. – Débat sur la chefferie, timidité et flou du débat sur l’orientation de fond (mouvement social ou accompagnement de la mondialisation, méconnaissance de l’outil européen dont ne se servent que les « libéraux »), débat sur la relation avec le MODEM, débat sur l’analyse des défaites passées, rien n’avance et Nicolas Sarkozy entre dans les mœurs.
[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens X14 à 22 ; psaume CXVI ;évangile selon saint Luc VI 43 à 49
[2] - Genèse VI 5
[3] - Yasmina REZA – L’aube le soir ou la nuit (Flammarion . Août 2007 . 190 pages)
[4] - Jean-Marie LUSTIGER – Le choix de Dieu (Ed . de Fallois . Décembre 1987 . 474 pages) p. 448
[5] - Paul WEBSTER – Mitterrand . L’autre histoire 1945 – 1995 (Ed. du Félin . Mars 1995 . 261 pages)
[6] - Philippe ALEXANDRE – Chronique des jours moroses 1969 – 1970 (Presses de la Cité Solar . Juillet 1971 . 307 pages)
[7] - Ivan ILLICH – Energie et équité (Seuil . 4ème trim. 1975 . 89 pages)
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