Lundi 15 Septembre 2008
La chute des cours de bourse
Pronostics sur la crise : Stiglitz c./ Greenspan - je suis de l'avis du second, nous navons pas la guerre pour "nous sauver" comme en 1929-1939...
Pronostics sur la crise : Stiglitz c./ Greenspan - je suis de l'avis du second, nous navons pas la guerre pour "nous sauver" comme en 1929-1939...
Paradoxe la chute des cours du pétrole
La Mauritanie : conditionnement parlementaire des militaires et attaque bienvenue dans le nord
Prier…[1] fondation de l’Eglise, cachet de la « prédilection » du Christ pour un de ses disciples, attestation de la présence des deux intimes au pied de la croix, délicatesse et ultime souci de Jésus : le sort de sa mère, si court passage qui en dit tellement, qui est si proche de nous. Méditation paulinienne sur la mort humaine du Christ, du Messie, spécialement proposée aux Juifs : obéissance, souffrance, sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort. Suprême preuve de l’incarnation du Fils de Dieu, sa mort humaine. Puissance et manière divines que de proposition une filiation et une maternité, apparemment de substitution, en réalité d’accomplissement. ‘Tu es mon Dieu !’ Mes jours sont dans ta main, délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent. Tu m’arraches au filet qu’ils m’ont tendu. Parce qu’il s’est soumis en tout, il a été exaucé. Notre abandon est notre participation à notre salut.
La crise Lehman, le CAC à 3500 avant la fin de l’année… les actions en garantie… ce qui ne s’est jamais vu. Un ami proche mais âgé de ma femme lui téléphone en larmoyant : je suis ruiné, elle lui fait décliner son portefeuille investi surtout en valeurs françaises, il ne perd que 10%. Nous qui n’avons rien que nos murs, notrte toit et nos hectares, hypothéqués pour bien moins que leur valeur. La fable des deux ânes, l’un chargé à mort de barres de selle, l’autre guilleret avec son transport d’éponge, mais il y a la rivière à passer, l’aisance change de l’un à l’autre.
Les causes de chute boursière et financière sont pour moi évidentes. Les taux si bas de la FED depuis de longues années ont appâté, via les banques elles-mêmes assoiffées de clientèle physique, de plus en plus de « ménages », on a pris de moins en moins de garantie, on n’a pas regardé les tensions sur le marché de l’emploi et surtout la renaissance d’abord outre-Atlantique, puis chez nous, de l’inflation. Le pouvoir d’achat, la solvabilité ont diminué. Le centralisme des grandes économies autour de la métropole américaine a été longtemps une force pour le monde entier en économie et en géo-stratégie, elle est la plus cause de fragilité aujourd’hui. Les bourses européennes et asiatiques ont pour référence non l’économie réelle de leur territoire et la situation des entreprises qui y sont cotées, mais bien les indicateurs, les statistiques d’outre-Atlantique. Tous les « produits dérivés », tous les calculs à la hausse ou à la baisse de n’impoorte quel titre, dépendent des pronostics sur les performances américaines et des résultats des principaux groupes aux Etats-Unis. L’aéronautique et l’automobile sont en crise depuis des années.
Stiglitz – prix Nobel de l’économie 2001 – assure que la crise sera bien moins profonde qu’en 1929 parce que les outils et les remèdes existent, fiscaux, financiers et monétaires [2]. En fait, il polémique avec Greenspan, l’ancien président de la FED, aux manettes pendant plus de vingt-cinq ans et qui est Cassandre. Ce qui est paradoxal parce que les racines du « mal » ont pris de son temps Pour moi, je suis plutôt de l’avis de ce dernier. Ce sera pire car nous n’avons plus – heureusement ? – la ressource ni du protectionnisme (quoique le cycle libéral de Doha soit suspendu sinon clos sur un échec) ni de la guerre avec ce qui va avec et fait tourner les usines : le réarmement. Retour à la ressource humaine, bien plus qu’au matériel, dans les guerres d’aujourd’hui, expériences du Vietnam et de l’Irak. Les renforts appelés pour l’Afghanistan.
Effet étonnant de la crise des « subprime » et des déconfitures en chaîne aux Etats-Unis, appelant ou pas un renflouement par l’Etat fédéral : la chute des cours du pétrole. Autour de 110 dollars le baril le 1er Septembre, à 93 dollars à Londres aujourd’hui et à 96 à New-York, alors même que le delta du Niger est en sécession et que les compagnies commencent de s’y déclarer en situation d’urgence, tant se sont multipliées depuis quelques jours les attaques de « rebelles » dont l’organisation, si elle est politique, n’est pas encore bien analysée… et que dans le golfe du Mexique, la succession des typhons et tornades aux doux noms a fait suspendre la production. Bien entendu, à la pompe, il ne se produit rien.
La Mauritanie. Le Parlement, dont la session extraordinaire peut être considérée comme inconstitutionnelle, le refus de la convoquer qu’autorise la lettre de la Constitution de 1991 ayant été le casus belli avec le président de la République, régulièrement élu en Mars 2007, a adopté hier une « feuille de route » pour la sortie de crise. Elle ne répond qu’à demi aux souhaits des putschistes. Certes, elle ne réclame pas même la libération du président emprisonné, mais elle demande aux militaires de laisser au Parlement toute législation sur les modalités de la prochaine élection présidentielle. – Réplique des putschistes : une patrouille aurait été attaquée dans le grand nord par des gens se réclamant d’Al Qaïda, d’où l’appel à l’unité nationale, quelle que soit, etc…
La crise Lehman, le CAC à 3500 avant la fin de l’année… les actions en garantie… ce qui ne s’est jamais vu. Un ami proche mais âgé de ma femme lui téléphone en larmoyant : je suis ruiné, elle lui fait décliner son portefeuille investi surtout en valeurs françaises, il ne perd que 10%. Nous qui n’avons rien que nos murs, notrte toit et nos hectares, hypothéqués pour bien moins que leur valeur. La fable des deux ânes, l’un chargé à mort de barres de selle, l’autre guilleret avec son transport d’éponge, mais il y a la rivière à passer, l’aisance change de l’un à l’autre.
Les causes de chute boursière et financière sont pour moi évidentes. Les taux si bas de la FED depuis de longues années ont appâté, via les banques elles-mêmes assoiffées de clientèle physique, de plus en plus de « ménages », on a pris de moins en moins de garantie, on n’a pas regardé les tensions sur le marché de l’emploi et surtout la renaissance d’abord outre-Atlantique, puis chez nous, de l’inflation. Le pouvoir d’achat, la solvabilité ont diminué. Le centralisme des grandes économies autour de la métropole américaine a été longtemps une force pour le monde entier en économie et en géo-stratégie, elle est la plus cause de fragilité aujourd’hui. Les bourses européennes et asiatiques ont pour référence non l’économie réelle de leur territoire et la situation des entreprises qui y sont cotées, mais bien les indicateurs, les statistiques d’outre-Atlantique. Tous les « produits dérivés », tous les calculs à la hausse ou à la baisse de n’impoorte quel titre, dépendent des pronostics sur les performances américaines et des résultats des principaux groupes aux Etats-Unis. L’aéronautique et l’automobile sont en crise depuis des années.
Stiglitz – prix Nobel de l’économie 2001 – assure que la crise sera bien moins profonde qu’en 1929 parce que les outils et les remèdes existent, fiscaux, financiers et monétaires [2]. En fait, il polémique avec Greenspan, l’ancien président de la FED, aux manettes pendant plus de vingt-cinq ans et qui est Cassandre. Ce qui est paradoxal parce que les racines du « mal » ont pris de son temps Pour moi, je suis plutôt de l’avis de ce dernier. Ce sera pire car nous n’avons plus – heureusement ? – la ressource ni du protectionnisme (quoique le cycle libéral de Doha soit suspendu sinon clos sur un échec) ni de la guerre avec ce qui va avec et fait tourner les usines : le réarmement. Retour à la ressource humaine, bien plus qu’au matériel, dans les guerres d’aujourd’hui, expériences du Vietnam et de l’Irak. Les renforts appelés pour l’Afghanistan.
Effet étonnant de la crise des « subprime » et des déconfitures en chaîne aux Etats-Unis, appelant ou pas un renflouement par l’Etat fédéral : la chute des cours du pétrole. Autour de 110 dollars le baril le 1er Septembre, à 93 dollars à Londres aujourd’hui et à 96 à New-York, alors même que le delta du Niger est en sécession et que les compagnies commencent de s’y déclarer en situation d’urgence, tant se sont multipliées depuis quelques jours les attaques de « rebelles » dont l’organisation, si elle est politique, n’est pas encore bien analysée… et que dans le golfe du Mexique, la succession des typhons et tornades aux doux noms a fait suspendre la production. Bien entendu, à la pompe, il ne se produit rien.
La Mauritanie. Le Parlement, dont la session extraordinaire peut être considérée comme inconstitutionnelle, le refus de la convoquer qu’autorise la lettre de la Constitution de 1991 ayant été le casus belli avec le président de la République, régulièrement élu en Mars 2007, a adopté hier une « feuille de route » pour la sortie de crise. Elle ne répond qu’à demi aux souhaits des putschistes. Certes, elle ne réclame pas même la libération du président emprisonné, mais elle demande aux militaires de laisser au Parlement toute législation sur les modalités de la prochaine élection présidentielle. – Réplique des putschistes : une patrouille aurait été attaquée dans le grand nord par des gens se réclamant d’Al Qaïda, d’où l’appel à l’unité nationale, quelle que soit, etc…
[2] - PARIS (AFP) - 15/09/08 18:21
Crise financière: Lehman Brothers en faillite
La crise devrait être moins grave que celle de 1929 estime Joseph Stiglitz
Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a estimé lundi que la crise financière actuelle devrait être moins grave que celle de 1929, même s'il faut se garder d'un "excès de confiance", et il a minimisé les risques à court terme d'effondrement du système financier mondial.
"On peut bien sûr se tromper mais le point de vue général est que nous disposons aujourd'hui d'outils en matière de politique fiscale et monétaire pour éviter une autre grande dépression", a-t-il déclaré à l'AFP. Toutefois "la connaissance ne se traduit pas toujours en pratique", a-t-il relevé, rappelant qu'en 1998, "le Fonds monétaire international (FMI) savait comment empêcher l'Indonésie de tomber en dépression économique, mais il a en réalité pris des mesures qui l'ont fait tomber en dépression". Le prix Nobel d'Economie 2001 réagissait aux propos d'Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a affirmé que la crise actuelle était "un événement qui se produit une fois tous les cinquante ans, probablement une fois par siècle". Pour M. Stiglitz, la situation devrait continuer à se détériorer sur les marchés financiers et sur le marché immobilier, mais la mondialisation joue à ses yeux un rôle d'amortisseur. "Il est probable" que la crise actuelle va déboucher sur "un fort ralentissement" à l'échelle mondiale, mais pas sur "une vraie crise qui verrait un grand nombre d'institutions financières tomber en faillite", a-t-il poursuivi. La crise "est en train de se diffuser" à l'international, mais si les Etats-Unis avaient dû "absorber toutes les pertes" liées aux "subprime", les crédits à risque américains, le pays serait "dans une situation bien pire", a-t-il encore noté. M. Stiglitz a par ailleurs ironisé sur les commentaires de M. Greenspan, jugeant "tout à fait remarquable" que ce dernier ne reconnaisse pas qu'il était "largement responsable" de la situation actuelle et du "manque de réglementation" financière qui a sévi pendant qu'il dirigeait la Fed. Il a relativisé les risques de paralysie du système financier américain liés à la mise en faillite de Lehman Brothers, estimant que "la Fed et le Trésor américain ont pesé les risques avant de décider de ne pas renflouer" la banque d'affaires américaine. "Nous pouvons donc avoir confiance dans le fait qu'il n'y ait pas de risque systémique à court terme", a-t-il affirmé, tout en critiquant la décision "arbitraire" des autorités américaines d'avoir secouru la banque Bear Stearns au mois de mars et pas Lehman Brothers.
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