Lundi 21 Juillet 2008
Le candidat démocrate a besoin d'apprendre en politique étrangère
Le candidat démocrate a besoin d'apprendre en politique étrangère
Premier sabotage en Chine
Courriels circulaires à la suite du vote des congressistes à Versailles (réforme constitutionnelle et ai fini par froid aux yeux)
Jeune envoyée au concile du début des années 1959
Prier…[1] toute l’incroyance est là, toute vie – parfois – quand elle est à côté d’elle-même : nous voudrions voir un signe venant de toi. Seul vaut le mouvement de conversion, il n’y a pas d’état de vie, il y a mouvement de vie. Le cardinal Marty que je rencontrais pour la première fois (à l’estrade de la Semaine des intellectuels catholiques français, en 1969, me rend ainsi mon salut : où en êtes-vous ? Et il y a ici bien plus que Jonas… que Salomon. Michée, le glorieux puisqu’il indiqua pour l’histoire et tous Bethléem, la Vierge… donne donc le définitif de la conversion. Il reçoit cette réponse ‘Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu’. Me taire et commencer. Prier avec tous. Notre histoire à tous, chacune de nos histoires, notre conscience collective, la noosphère de Teilhard de Chardin, notre lucidité sur nous-mêmes, autant d’outils humains pour un comportement humain, même si Dieu ne nous était pas sensible à nos pauvres sens spirituels. Or, il y a ici bien plus que Jonas… que Salomon… Comment dois-je me présenter devant le Seigneur, me prosterner devant le Très-Haut ? L’action de grâce : sur le chemin qu’il aura pris, je lui ferai voir le salut de Dieu.
Barak Obama en Irak, il confirme ma lecture de son livre. Le sujet n’est pas dominé, la communication est dangereuse : évacuation dans les seize mois de son élection. Jeune Afrique évalue la probabilité d’une guerre Israël-Iran. Les guerres-éclair à terre, celle des Six-Jours, auraient leur transposition par raids aériens sur le potentiel nucléaire iranien avec couverture à tous égards par les Etats-Unis évitant cependant leur implication physique : Faites, mais faites vite… entraînements déjà commentés dans le ciel syrien et en Méditerranée orientale.
L’événement du jour et sans doute du mois : deux attentats dans des autocars au centre de la Chine. Thèse officielle, un sabotage mais de quoi ? et par qui ? En Russie, c’eussent été les Tchétchènes, donc les Tibétains pour Pékin. Ce qui n’est pas le cas.
En milieu de journée : France-Infos., Irène Terrel ; la libération de Marina Petrella peut, seule, la sauver. Elle refuse pour l’équilibre de ses enfants qu’ils aient une mère prisonnière à perpétuité en Italie.
18 heures 15 + Un Paillé ou Pailler, porte-parole de l’U.M.P. se dit confiant. Il note les avancées démocratiques selon la leçon ressassée (referendum d’initiative populaire, exception d’inconstitutionnalité) et assure que la venue du président de la République devant le Congrès est au contraire un contrôle de plus par le Parlement. Les élus de la majorité l’ont été sur le programme présidentiel, dont faisait explicitement partie la révision. Enfin, selon le Journal du dimanche, 72% des Français sont favorable à cette révision.
20 heures + En quittant la plage Bétahon, la radio… il y avait donc eu suspense. Contrairement aux assurances que se donnaient tous les gens de la « majorité ». A la voix de Lang près ou, en redondance et par sécurité à celle aussi de Bernard Debré, c’était le refus de ce qu’il reste du projet Sarkozy. C’est dire si le régime de caprice, d’inculture et de totale ignorance de ce que sont la démocratie et la participation, a failli être mis à bas ce soir. Comme cela ne s’est pas fait, il triomphe et nous sommes enfermés, désormais sans autre échéance que la proposition de réélection en 2012, dans le système choisi en méconnaissance de cause par une certaine majorité de Français, il y a quatorze mois.
23 heures + Couriellé aux congressistes de l’après-midi.
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
To: Jack Lang
Cc: Jean-François Copé
Sent: Monday, July 21, 2008 10:55 PM
Subject: vous êtes un fondateur
Vous êtes un fondateur. Vous entrez dans les manuels d'histoire et dans ceux de droit constitutionnel, à l'égal d'Henri Wallon. La VIème République dont rêvait la gauche, il est vrai selon une toute autre architecture (le Programme commun de gouvernement en 1972), et qu'en 1981 François Mitterrand avait renié au profit de la Vème et du legs du général de Gaulle, est fondée ce soir, à une voix près, la vôtre donc. Vous êtes, il est vrai en compagnie de Bernard Debré, fils de son père, lui-même fondateur de la défunte Constitution. Vous êtes aussi il est vrai en compagnie des "sarkozystes" qui ratifient la pratique du pouvoir depuis quatorze mois. Et évidemment des démocrates, puisque le Premier ministre répétait cet après-midi que l'éventuel capotage du projet nominalement gouvernemental ne le ferait pas pour autant démissionner.
Ma femme me dit que cela ne change rien. A la vie quotidienne. C'est vrai. Seul, l'échec de Nicolas Sarkozy cet après-midi aurait changé les choses.
Vous, au moins, vous comprenez ce que vous faites, le président de la République devant le Congrès, c'est la disparition du Premier ministre et du contrôle parlementaire. Le referendum d'initiative populaire, c'est pour les gogos puisque le sujet proposé peut être dans l'année traité par le seul Parlement. L'exception d'inconstitutionnalité, il faut être allé jusqu'en cassation : argent, procédure, années. Homme de progrès, vous avez voté en conscience.
Vous donnez à Nicolas Sarkozy les moyens de nous maintenir enfermés dans le vote du 6 Mai 2007.
Je tenais à vous en remercier.
Je ne regrette pas pour autant ma militance d'une année : j'ai reçu des copier-coller signé du président de la République prenant mes observations et réflexions sur ses projets pour mes remerciements à sa manière de faire participer tous les Français à ce grand débat, et l'assurance du Premier ministre, également autographe, qu'il ne ferait pas parler de Gaulle. Incidemment, j'avais demandé à participer au comité Balladur, mais je n'ai pas de grade. En général, la résistance n'est pas le fait des gradés.
Mais je regrette que vous n'ayez pas "monnayé" votre appel dans Le Monde contre la libération (clause humanitaire de la convention d'extradition de 1957 et loi Kouchner) de Marina Petrelli. Vous étiez en situation d'emporter la décision salvatrice et digne. La semaine dernière, j'ai déposé en Conseil d'Etat un recours pour l'honneur. S'il était admis, le revirement de jurisprudence faisant entrer dans notre droit l'action populaire du droit romain me fera admettre dans votre compagnie des fondateurs...
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
To: Jean-François Copé
Cc: Jack Lang
Sent: Monday, July 21, 2008 10:45 PM
Subject: qu'avez-vous gagné
Monsieur le président, à une voix donc, ce qui signifie que moralement Nicolas Sarkozy a perdu.
Je n'ai pas consulté encore le scrutin, et ne peux encore saluer ceux de l'U.M.P. qui ont refusé le projet - soit par lecture attentive du texte, soit par réflexe de fidélité au legs du général de Gaulle. Dans les deux cas, c'était refuser la VIème République.
Ce qui me frappe, c'est que la Constitution n'est rien et le fonctionnement de la discipline de vote est tout. Ce décalage a été vêcu dans l'empire marxiste-léniniste pendant trois quarts de siècle. Vos compagnons de l'U.M.P. ont ratifié une pratique du pouvoir depuis un an qu'ils savent dangereuse et qui a montré son efficacité. Ils ont eu le courage d'applaudir ceux qui - pour certains - leur enlèvent l'hôpital, le tribunal, la caserne.
Le processus commencé entre les 24 et 29 Mai 1968, consistant de la part des "gaullistes" de l'époque puis par les élus des partis qui ont suivi jusqu'à annexer Le Pen, à se donner au futur chef, de Georges Pompidou à Nicolas Sarkozy, au détriment du président régnant, s'achève : la trahison et l'applaudissement debout, "tous unis derrière", rassemblement. Je peux me tromper mais je ne crois pas qu'en 2017 vous bénéficiiez de la succession à la manière de ceux qui se sont succédés dans ce singulier service haineux : Pompidou/de Gaulle ; Chirac/VGE ; Balladur/Chirac ; Sarkozy/Chirac. Ni même en cas d'élection présidentielle anticipée.
Mais vous n'êtes pour rien dans tout cela, les règles de ce système et de ce métier politique sont impérative.Je suis incapable de les pratiquer, quelque envie que j'ai eu pendant quarante ans de "faire de la politique" mais comme je voulais aller au direct, c'est-à-dire à la formulation et à la sauvegarde du bien commun, je me suis longtemps adressé au prince. François Mitterrand - à mon honneur - m'a lu et répondu souvent. De Nicolas Sarkozy à qui j'avais demandé de faire partie, quoique sans grade apparent ou reconnu, du comité Balladur pour qu'il y ait au moins un défenseur du legs du général de Gaulle (que n'a évidemment pas été Pierre Mazeaud), j'ai reçu des copier-coller autographes prenant acte de l'espace de participation populaire qu'il avait ouvert puisque je lui écrivais...
Pour mon édification en sociologie politique, et pour la bonne transcription contemporaine de Lorenzaccio, le style en moins - au moins pour ce qui me concerne - je continuerai naturellement de suivre votre parcours et votre relation avec le président régnant.
Si celui-ci avait perdu ce soir, vous auriez été gagnant et je ne me serais pas éloigné de vous.
Quant aux arguments de fond, je les ai ressassés à chaque étape par des courriels sans doute trop copieux et à Jack Lang, tout à l'heure - ce que vous avez copie, de même qu'il a copie de ce que je vous écris : vous êtes désormais compagnons et commensaux (en réalité l'un et l'autre filoutés par celui que vous avez fait triompher) - j'ai rappelé les raisons de fond pour lesquelles cette révision ne sert ni la démocratie ni notre pays.
J'espère que la gauche aura à son programme un referendum de restauration de la Vème République et d'instauration de la démocratie sociale.
Je ne manquerai pas de saluer chez vous et chez les votants de la majorité de cet après-midi, les expressions de regret que vous et eux formulerez demain ou dans des années.
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
Sent: Monday, July 21, 2008 10:56 PM
Subject: à ceux - dans l'U.M.P. - qui n'ont strictement rien à voir avec le général de Gaulle, son esprit et sa fondation
Pour que de Gaulle parte, il n'a pas fallu l'OAS, les oppositions de droite ou de gauche, il a suffi de Georges Pompidou.
Pour que s'établisse la VIème République, il a suffi de vous.
En sus, vous avez fait cadeau au pays de la ratification d'une pratique du pouvoir politique depuis Mai 2007, qu'ils plébiscitent et qui a montré toute son efficacité économique et sociale, en attendant le bilan européen et diplomatique.
Et l'an prochain, il y aura notre retour dans l'O.T.A.N.
Bien entendu, ce propos - triste - ne s'adresse pas à ceux d'entre vous qui venez de dire, courageusement (et intelligemment) non. Dès que j'aurai la liste des votants contre, je les féliciterai par courriel séparé.
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
Sent: Monday, July 21, 2008 11:18 PM
Subject: aux démocrates
Voeu ardent que la gauche et sa candidate ou son candidat inscrivent à leur programme un referendum de restauration de la Cinquième et d'instauration de la démocratie sociale.
Par courriel séparé, ce que j'ai écrit à Jack Lang. L'exclure serait grandir son rôle - il n'est pas plus important que celui de Bernard Debré, fils du fondateur de la défunte Constitution - et de lui-même il n'aura aucun plaisir à rester avec vous tous.
Avec vous, quant à moi et quant à beaucoup de fidèles au général de Gaulle et qui ne se sont pas sentis mal à l'aise - au contraire - avec François Mitterrand.
20 heures + En quittant la plage Bétahon, la radio… il y avait donc eu suspense. Contrairement aux assurances que se donnaient tous les gens de la « majorité ». A la voix de Lang près ou, en redondance et par sécurité à celle aussi de Bernard Debré, c’était le refus de ce qu’il reste du projet Sarkozy. C’est dire si le régime de caprice, d’inculture et de totale ignorance de ce que sont la démocratie et la participation, a failli être mis à bas ce soir. Comme cela ne s’est pas fait, il triomphe et nous sommes enfermés, désormais sans autre échéance que la proposition de réélection en 2012, dans le système choisi en méconnaissance de cause par une certaine majorité de Français, il y a quatorze mois.
23 heures + Couriellé aux congressistes de l’après-midi.
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
To: Jack Lang
Cc: Jean-François Copé
Sent: Monday, July 21, 2008 10:55 PM
Subject: vous êtes un fondateur
Vous êtes un fondateur. Vous entrez dans les manuels d'histoire et dans ceux de droit constitutionnel, à l'égal d'Henri Wallon. La VIème République dont rêvait la gauche, il est vrai selon une toute autre architecture (le Programme commun de gouvernement en 1972), et qu'en 1981 François Mitterrand avait renié au profit de la Vème et du legs du général de Gaulle, est fondée ce soir, à une voix près, la vôtre donc. Vous êtes, il est vrai en compagnie de Bernard Debré, fils de son père, lui-même fondateur de la défunte Constitution. Vous êtes aussi il est vrai en compagnie des "sarkozystes" qui ratifient la pratique du pouvoir depuis quatorze mois. Et évidemment des démocrates, puisque le Premier ministre répétait cet après-midi que l'éventuel capotage du projet nominalement gouvernemental ne le ferait pas pour autant démissionner.
Ma femme me dit que cela ne change rien. A la vie quotidienne. C'est vrai. Seul, l'échec de Nicolas Sarkozy cet après-midi aurait changé les choses.
Vous, au moins, vous comprenez ce que vous faites, le président de la République devant le Congrès, c'est la disparition du Premier ministre et du contrôle parlementaire. Le referendum d'initiative populaire, c'est pour les gogos puisque le sujet proposé peut être dans l'année traité par le seul Parlement. L'exception d'inconstitutionnalité, il faut être allé jusqu'en cassation : argent, procédure, années. Homme de progrès, vous avez voté en conscience.
Vous donnez à Nicolas Sarkozy les moyens de nous maintenir enfermés dans le vote du 6 Mai 2007.
Je tenais à vous en remercier.
Je ne regrette pas pour autant ma militance d'une année : j'ai reçu des copier-coller signé du président de la République prenant mes observations et réflexions sur ses projets pour mes remerciements à sa manière de faire participer tous les Français à ce grand débat, et l'assurance du Premier ministre, également autographe, qu'il ne ferait pas parler de Gaulle. Incidemment, j'avais demandé à participer au comité Balladur, mais je n'ai pas de grade. En général, la résistance n'est pas le fait des gradés.
Mais je regrette que vous n'ayez pas "monnayé" votre appel dans Le Monde contre la libération (clause humanitaire de la convention d'extradition de 1957 et loi Kouchner) de Marina Petrelli. Vous étiez en situation d'emporter la décision salvatrice et digne. La semaine dernière, j'ai déposé en Conseil d'Etat un recours pour l'honneur. S'il était admis, le revirement de jurisprudence faisant entrer dans notre droit l'action populaire du droit romain me fera admettre dans votre compagnie des fondateurs...
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
To: Jean-François Copé
Cc: Jack Lang
Sent: Monday, July 21, 2008 10:45 PM
Subject: qu'avez-vous gagné
Monsieur le président, à une voix donc, ce qui signifie que moralement Nicolas Sarkozy a perdu.
Je n'ai pas consulté encore le scrutin, et ne peux encore saluer ceux de l'U.M.P. qui ont refusé le projet - soit par lecture attentive du texte, soit par réflexe de fidélité au legs du général de Gaulle. Dans les deux cas, c'était refuser la VIème République.
Ce qui me frappe, c'est que la Constitution n'est rien et le fonctionnement de la discipline de vote est tout. Ce décalage a été vêcu dans l'empire marxiste-léniniste pendant trois quarts de siècle. Vos compagnons de l'U.M.P. ont ratifié une pratique du pouvoir depuis un an qu'ils savent dangereuse et qui a montré son efficacité. Ils ont eu le courage d'applaudir ceux qui - pour certains - leur enlèvent l'hôpital, le tribunal, la caserne.
Le processus commencé entre les 24 et 29 Mai 1968, consistant de la part des "gaullistes" de l'époque puis par les élus des partis qui ont suivi jusqu'à annexer Le Pen, à se donner au futur chef, de Georges Pompidou à Nicolas Sarkozy, au détriment du président régnant, s'achève : la trahison et l'applaudissement debout, "tous unis derrière", rassemblement. Je peux me tromper mais je ne crois pas qu'en 2017 vous bénéficiiez de la succession à la manière de ceux qui se sont succédés dans ce singulier service haineux : Pompidou/de Gaulle ; Chirac/VGE ; Balladur/Chirac ; Sarkozy/Chirac. Ni même en cas d'élection présidentielle anticipée.
Mais vous n'êtes pour rien dans tout cela, les règles de ce système et de ce métier politique sont impérative.Je suis incapable de les pratiquer, quelque envie que j'ai eu pendant quarante ans de "faire de la politique" mais comme je voulais aller au direct, c'est-à-dire à la formulation et à la sauvegarde du bien commun, je me suis longtemps adressé au prince. François Mitterrand - à mon honneur - m'a lu et répondu souvent. De Nicolas Sarkozy à qui j'avais demandé de faire partie, quoique sans grade apparent ou reconnu, du comité Balladur pour qu'il y ait au moins un défenseur du legs du général de Gaulle (que n'a évidemment pas été Pierre Mazeaud), j'ai reçu des copier-coller autographes prenant acte de l'espace de participation populaire qu'il avait ouvert puisque je lui écrivais...
Pour mon édification en sociologie politique, et pour la bonne transcription contemporaine de Lorenzaccio, le style en moins - au moins pour ce qui me concerne - je continuerai naturellement de suivre votre parcours et votre relation avec le président régnant.
Si celui-ci avait perdu ce soir, vous auriez été gagnant et je ne me serais pas éloigné de vous.
Quant aux arguments de fond, je les ai ressassés à chaque étape par des courriels sans doute trop copieux et à Jack Lang, tout à l'heure - ce que vous avez copie, de même qu'il a copie de ce que je vous écris : vous êtes désormais compagnons et commensaux (en réalité l'un et l'autre filoutés par celui que vous avez fait triompher) - j'ai rappelé les raisons de fond pour lesquelles cette révision ne sert ni la démocratie ni notre pays.
J'espère que la gauche aura à son programme un referendum de restauration de la Vème République et d'instauration de la démocratie sociale.
Je ne manquerai pas de saluer chez vous et chez les votants de la majorité de cet après-midi, les expressions de regret que vous et eux formulerez demain ou dans des années.
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
Sent: Monday, July 21, 2008 10:56 PM
Subject: à ceux - dans l'U.M.P. - qui n'ont strictement rien à voir avec le général de Gaulle, son esprit et sa fondation
Pour que de Gaulle parte, il n'a pas fallu l'OAS, les oppositions de droite ou de gauche, il a suffi de Georges Pompidou.
Pour que s'établisse la VIème République, il a suffi de vous.
En sus, vous avez fait cadeau au pays de la ratification d'une pratique du pouvoir politique depuis Mai 2007, qu'ils plébiscitent et qui a montré toute son efficacité économique et sociale, en attendant le bilan européen et diplomatique.
Et l'an prochain, il y aura notre retour dans l'O.T.A.N.
Bien entendu, ce propos - triste - ne s'adresse pas à ceux d'entre vous qui venez de dire, courageusement (et intelligemment) non. Dès que j'aurai la liste des votants contre, je les féliciterai par courriel séparé.
----- Original Message -----
From: Bertrand Fessard de Foucault
Sent: Monday, July 21, 2008 11:18 PM
Subject: aux démocrates
Voeu ardent que la gauche et sa candidate ou son candidat inscrivent à leur programme un referendum de restauration de la Cinquième et d'instauration de la démocratie sociale.
Par courriel séparé, ce que j'ai écrit à Jack Lang. L'exclure serait grandir son rôle - il n'est pas plus important que celui de Bernard Debré, fils du fondateur de la défunte Constitution - et de lui-même il n'aura aucun plaisir à rester avec vous tous.
Avec vous, quant à moi et quant à beaucoup de fidèles au général de Gaulle et qui ne se sont pas sentis mal à l'aise - au contraire - avec François Mitterrand.
[1] - Michée VI 1 à 8 passim ; psaume L ; évangile selon saint Matthieu XII 38 à 42
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