Jeudi
15 Mai 2014
Prier…
sinistre anniversaire, Nicole me congédiait le lundi 15 Mai 1967… depuis quelques
jours, quelques matins, je ne rencontre plus dans ces textes de la messe du
jour la correspondance que j’ai ressentie pendant des années entre ce que je
vis et ce qui est écrit. Une sorte de respiration commune… anniversaire de la
calamiteuse prise de fonctions en 2012, mais nous n’avions pas le choix et qui
pouvait supposer le copier-coller avec le prédécesseur en politique
générale : fiscalité, « réforme territoriale », le tonneau des
Danaïdes pour la dette, l’ancrage dans la récession avec une affreuse nouveauté
désormais déclarée, vérifiée, l’abdication de l’Etat et des politiciens à
chaque nouvel effondrement ou mise à l‘ancan d’un pan de notre industrie, et
d’un outil de plus perdu avec l’expérience que nous avions de son usage. Aussi
bien ce que je subis personnellement d’astreintes et de dédain, que ce que le
pays subit me donne la sensation, plus forte et angoissante chaque matin,
d’être aspiré par des sables mouvants.
Prier [1]…
Jésus en pleine conscience de son entourage, de ce qu’Il va subir et de sa
divinité : je sais quels sont ceux
que j’ai choisis… celui qui partageait mon pain a voulu m faire tomber… vous
croirez que moi, JE SUIS.. Le Christ dans
l’événement, Il en est le centre, et dans les Ecritures. Le Christ ordonnateur
de toute hiérarchie et de toutes circonstances : le serviteur n’est
pas plus grand que le maître, le messager n’est pas plus grand que celui qui
l’envoie. Tout cela qui paraît
enchainement a son sens, il est limpide, il est donné par Jésus : je
vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent, ainsi
lorsqu’elles arriveront, vous croirez que… Sas
doute, les disciples commenceront par lâcher pied et leur foi n’aura toute sa
lumière qu’à la
Pentecôte. Mais l’épreuve, mais ce que nous vivons a pour
sens, pour pente, pour orientation : notre foi, que nous la recevions, que
nous l’acceptions, que nous l’approfondissions. Foi simplissime, pas même dans
le salut, ou le secours. Foi en Dieu, c’est-à-dire, en totale nudité, foi en
Jésus, Dieu fait en homme. Vous croirez que moi, JE SUIS. Ce nom qu’à Moïse, Yahvé révèle depuis le
« buisson ardent ». Commentaire et annonce de Paul à Antioche.
Récitatif de tout l’Ancien Testament : Philippe rejoignant le char du
fonctionnaire royal éthiopien, Jésus commentant l’Ecriture aux disciples
rentrant à Emmaüs. Et les rôles tout humains dans cette « histoire
sainte » y compris, celui, final, joué par le Christ…j’ai trouvé
David, fils de Jessé, c’est un homme selon mon cœur ; il accomplira mes
volontés quoiqu’adultère, pécheur et
assassin… J’ai trouvé David, mon serviteur, je l’ai sacré avec mon huile
sainte et ma main sera toujours avec lui, mon bras fortifiera son courage. Amen !
matin
L’INSEE
indique notre stagnation au premier trimestre : évolution négative d’un
chouia. Cause, la baisse continue de la « consommation des ménages ».
Nous nous trompons résolument de politique macro-économique. Valls écrit aux
centrales syndicales à propos du gel du point d’indice dans la fonction
publique jusqu’en 1917, répartir l’effort entre tous les Français. Grève
aujourd’hui des fonctionnaires, mouvement unitaire, mais la manifestation n’aura,
à mon sens, aucun effet.
« Le
gouvernement se donne une nouvelle arme » pour peser dans le dossier Alstom : un décret lui donnant droit de veto quand un investisseur
étranger se présente pour racheter quelque chose concernant l’énergie ou le
transport. Ce dispositif existe déjà, dit-on, dans d’autres domaines.
Evidemment, c’est du pipeau. Dans ce genre d’affaire, tout est rapport de force
et ce n’est pas un texte de circonstance qui nous renforcera. Nous mendions et
nous ne sommes pas même informés de ce qu’il se passe chez nous.
Servier et le Médiator. Le nouveau patron promet l’indemnisation. Il y aurait quelques dix
mille victimes à avoir déposé un dossier.
midi
Laborieux
et insuffisants médias. Le décret-outil pour « peser » dans le
dossier Alstom. « Vieux décret » exhumé traitant de
télécommunications, d’eau, de transport ? ou texte nouveau, ad hoc, qui
aurait été signé neuf ce matin ? Le gel du point d’indice des
fonctionnaires : perpétuation depuis quatre ans déjà. Concerne un million
six cent mille personnes. Bonne observation de Marilyse Lebranchu, augmenter le
point d’indice ouvre encore davantage la hiérarchie des salaires. – Erreur de
Benoît Hamon, qui a cependant le temps de la rattraper. Suppression
du jour de pré-rentrée pour les enseignants. Elèves et professeurs « rentreront »
en même temps le 2 Septembre prochain. Réclamation de tous les syndicats :
bon sens et rémunération sans doute. – Education précisément. Publication du
rapport annuel de la médiatrice nationale, une dame Sassier (pas retenu son
prénom). J’en aurai la prérogative, je la rencontre aussitôt, et à sa sortie de
chez moi la nomme à la tête du ministère. Elle sait, elle est pratique, elle
est prudente, elle fait passer avant tout les élèves et étudiants : deux
sujets abordés par elle sur questionnement, l’exclusion comme sanction, les
recalés des études de médecine, autre forme d’exclusion. De l’un de mes neveux
par alliance, je ne sais plus quel ministre de la Santé il y a vingt ans s’était
persuadé qu’en diminuant e nombre de médecins, on réduirait le déficit de la
Sécurité sociale, donc… et depuis !
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