Le Monde.fr avec AFP | 25.05.2014 à 19h28 • Mis à jour
le 26.05.2014 à 09h57
Les premières
projections, pays par pays, sont diffusées par les médias et le Parlement
européen. Les résultats définitifs sont peu à peu connus depuis 23 heures,
heure de la fermeture des derniers bureaux de vote en Italie.
Le
taux de participation s'est établi à 43,09 % dans l'ensemble de l'Union
européenne, un taux stable par rapport aux précédentes élections, en 2009,
où il avait atteint son niveau le plus bas, à 43 %.
Le Parti populaire européen (droite) arrive en tête du scrutin, avec
212 sièges, selon les estimations provisoires, contre 273 dans le
Parlement sortant. Cette forte érosion ne profite pas aux socialistes, qui font
un peu moins bien qu'en 2009 (185 élus, contre 196), après leurs revers en
France en particulier. Le
groupe des libéraux-démocrates est en troisième position, avec 71 élus, contre
83 dans l'hémicycle sortant.
Allez directement au pays de votre choix en cliquant sur son initiale :
- Allemagne : les
conservateurs en tête
Résultats définitifs. Les électeurs allemands ont donné une
avance confortable au parti de la chancelière Angela Merkel
(CDU-CSU, droite démocrate-chrétienne et conservatrice) avec 35,3 % des
suffrages (36 sièges), malgré une percée du parti anti-euro AFD
(Alternative pour l'
Allemagne).
Le SPD (Parti
social démocrate)
est crédité de 27,3 % des voix (27 sièges), contre 20,8 % en 2009, tandis
que l'AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 7 % qui lui
permettrait de
faire son entrée au Parlement européen (7 sièges). Ce
serait aussi le cas des néonazis du NPD (Parti national démocrate, 1 % des
suffrages, 1 siège), l'Allemagne ayant supprimé une règle fixant un seuil
d'entrée minimal de 3 %. Les écologistes remportent 10 sièges avec
10,7 % des voix et, à l'extrême gauche, Die Linke enregistre 7,4 % des
suffrages (6 sièges).
- Autriche : les
conservateurs en tête
Résultats définitifs. Selon les résultats définitifs
compilés par l'agence de presse APA, les conservateurs chrétiens-démocrates de
l'ÖVP (Parti du peuple autrichien) sont arrivés en tête du scrutin avec 27,3 %
des suffrages (2,7 % de moins qu'en 2009), devant les sociaux-démocrates
du SPÖ, qui atteignent 24,2% (+ 0,5 %). Le SPÖ et l'ÖVP gouvernent
ensemble l'
Autriche dans une
coalition dominée par le SPÖ.
Le parti d'extrême droite FPÖ, qui espère
constituer un groupe commun avec notamment le
Front national, est troisième
du scrutin avec 20,5% des suffrages, contre 12,7% en 2009. L'ÖVP devrait
pourvoir 5 ou 6 des 18 sièges de députés européens
attribués à l'Autriche. Le SPÖ aurait 5 sièges, le FPÖ 4. Les Verts progressent
de plus de 4 points par rapport à 2009 pour
obtenir 14 % des voix et 2 ou 3 sièges. Le parti
libéral NEOS (8,5 %) obtient un siège.
- Belgique : les
séparatistes flamands en tête
Estimations. Les Belges élisent 12 députés européens
néerlandophones, 8 francophones et 1 germanophone. Les estimations pour le
collège électoral germanophone ne sont pas connues pour l'instant.
Avec 18,45 % des voix, l'Alliance néoflamande (NVA) de Bart De Wever obtient
le plus de sièges (4) et arrive en tête du collège électoral néerlandophone. En
2009, la NVA n'avait obtenu qu'un seul siège. Les conservateurs du Parti
démocrate-chrétien flamand arrivent deuxièmes chez les néerlandophones, avec
13,79 % des suffrages, et conservent trois sièges. Avec 13,75 % des votes,
Open VLD (libéraux-démocrates) perd un siège et enverra deux députés au
Parlement européen.
Côté francophone, le
Parti
socialiste du premier ministre Elio Di Rupo arrive en tête avec 9 % des
voix et obtient 3 sièges. Les libéraux-démocrates du Mouvement réformateur (MR)
obtiennent 8,874 % des voix et trois sièges également, soit un de plus qu'en
2009. Les Verts du parti Ecolo ne totalisent que 3,68 % des voix et ne
conservent qu'un seul siège sur les deux remportés en 2009.
- Bulgarie : le centre droit en tête
Estimations. Le parti de centre droit GERB (Citoyens pour
le développement européen de la Bulgarie) sort premier avec 28,6 %,
devant les socialistes du BSP, qui obtiennent 19,8 % des voix, selon les
sondages à la sortie des urnes. Le Mouvement pour les droits et les libertés
DPS capte 14,9 % des votes, suivi du BBT (
Bulgarie sans censure) avec
11,1 % et du Bloc réformiste à 6,4 %.
- Chypre : les
conservateurs en tête
Résultats définitifs. Les conservateurs du Rassemblement
démocrate (DISY), au
pouvoir, arrivent en tête avec 37,7 % des voix, tandis
que le Parti progressiste des travailleurs (AKEL), second (26,9 %), reculerait
fortement par rapport à 2009 (34,9 %). Le parti de centre droit DIKO
obtient 10,8 % des voix, le Mouvement social-démocrate (EDEK) et le Parti vert
de
Chypre (KOP), coalisés,
enregistrant eux respectivement 7,7 % et 6,7 % des suffrages.
- Croatie : les
conservateurs en tête
Estimations. Selon des estimations, les conservateurs de la coalition HDZ-HSP AS
seraient en tête avec 41,39 % des voix (5 sièges), suivis des
sociaux-démocrates (29,79 %, 4 sièges), des écologistes (9,41 %, 1 siège) et
des libéraux (6,99 %, 1 siège). La commission électorale a indiqué que la
participation était en hausse de 1,9 % par rapport aux élections de 2013,
lorsque la
Croatie a fait son
entrée dans l'
Union
européenne.
- Danemark :
l'extrême droite en tête
Résultats définitifs. Le Parti populaire danois, une
formation anti-immigration, a
largement remporté les élections européennes au Danemark avec 26,7 % des
voix, selon les résultats définitifs rendus publics dans la nuit de dimanche à
lundi. Ces résultats lui donnent quatre des treize sièges que le
Danemark envoie au Parlement
européen, soit deux fois plus que lors des précédentes élections européennes en
2009. Le DF a largement distancé les sociaux-démocrates au
pouvoir à Copenhague, qui obtiennent 19,1 % des voix
et voient leur nombre de sièges au Parlement européen réduit de quatre à trois.
- Espagne : les
conservateurs et les socialistes perdent du terrain
Résultats définitifs. Les deux grands partis traditionnels
espagnols, le Parti populaire (PP), de droite, au
pouvoir depuis 2011, et le Parti socialiste (PSOE),
d'opposition, reculent de manière spectaculaire face à de petites formations,
notamment de gauche. Sur un
total
de 54 députés européens, le PP remporte 16 sièges contre 24 actuellement tandis
que le PSOE gagne 14 députés contre 23, cédant du terrain face aux petites
formations comme Podemos, né de la mouvance des indignés, qui entre au
Parlement européen avec cinq sièges. Outre Podemos, les écolo-communistes de
Izquierda plural (Gauche plurielle) gagnent six députés, contre deux dans le
Parlement sortant. Le petit parti centriste UPyD passe d'un à quatre sièges.
- Finlande : la
droite en tête
Résultats définitifs. Le Parti de la coalition nationale
(KOK, droite) est arrivé en tête avec 22,6 % des suffrages (3 sièges, spot
autant qu'aux dernières élections), suivi par le Parti du centre (KESK) avec
19,7 % (3 sièges). Avec 12,3 % des voix (2 sièges), le Parti social-démocrate
(SDP) a été devancé de peu par les souverainistes de Vrais Finlandais (PS), qui
a obtenu 12,9 % (2 sièges). Ils sont suivi des écologistes et de l'Alliance de
gauche (9,3 % et 1 siège chacun) et du Parti du peuple suédois (6,7 %,
1 siège). Les chrétiens-démocrates perdent leur unique siège avec 5,2 %
des voix.
- France :
l'extrême droite en tête
Résultats quasi définitifs. Le Front national est le grand
vainqueur de ces élections européennes. Selon les résultats quasi définitifs
dévoilés par le ministère de l'intérieur en fin de soirée, le parti de
Marine Le Pen arriverait en tête
avec 25,65 % des voix et 23 à 25 députés.
L'
UMP obtiendrait 20,67 % des
suffrages (18 à 21 sièges), le Parti socialiste 13,97 % (13 sièges), l'
UDI-
Modem
9,76 % (6 à 8 sièges).
Europe
Ecologie-Les Verts 8,86 % (6 sièges), le
Front de gauche totaliserait
6,23 % des votes et obtiendrait 4 sièges.
- Grèce : la gauche
radicale en tête
Estimations. Le parti Syriza (Coalition de la gauche
radicale) serait légèrement en avance sur le mouvement de droite Nouvelle
Démocratie (ND), du premier ministre, Antonis Samaras, selon les premières
estimations sortie des urnes. Dirigé par Alexis Tsipras, Syriza, qui a bâti sa
campagne électorale sur la dénonciation des mesures de rigueur, obtiendrait
entre 26 % et 30 % des voix et la ND entre 23 % et 27 %,
selon un sondage commun réalisé par six instituts diffusé sur les chaînes de
télévision du pays.
La formation d'extrême droite Aube dorée (XA) obtiendrait, elle, un score
compris entre 8 % et 10 %, en progression par rapport à son résultat
obtenu lors des législatives de 2012, où elle avait remporté 6,9 % des
suffrages. Les socialistes du Pasok (Mouvement socialiste panhellénique)
obtiendraient de 7 % à 9 % des voix.
- Hongrie : les
conservateurs d'Orban loin devant
Résultats définitifs. Le parti conservateur Fidesz du
dirigeant hongrois Viktor Orban a largement dominé les élections européennes en
Hongrie, remportant 51,5% des
suffrages (12 des 21 sièges). Le Jobbik, un parti ultranationaliste au discours
volontiers raciste, antisémite et anti-Roms, arrive en seconde position avec
14,7 % des voix (3 sièges). Il recule toutefois de six points par rapport
à son score des législatives du 6 avril. Troisième force, le parti socialiste
MZSP ne sort pas de sa crise. Avec 10,9% des voix, il n'aura que 2 députés.
L'opposition de gauche avait obtenu 26 % aux législatives. Le MZSP avait
formé pour l'occasion une alliance avec des petites formations centristes.
- Irlande : les
candidats indépendants en tête
Estimations. Un sondage de sortie des urnes réalisé par la
télévision et la radio nationale, Raidió Teilifís Éireann, indique une
participation de 51,2 %. Outre la percée des candidats indépendants, qui
ont remporté 27 % des suffrages, les libéraux-démocrates du Parti
républicain (Fianna Fáil) et les conservateurs du Fine Gael ont totalisé
22 % des voix chacun. Le parti de gauche radicale Sinn Fein rassemble
17 % des votes et le parti vert (Green Party), 6 %.
- Italie : le Parti
démocrate en tête
Estimations. Les bureaux de vote fermaient à 23 heures dans
la péninsule. Le
Parti démocrate (PD), la formation de centre gauche du chef
du gouvernement italien Matteo Renzi, est arrivé en tête en devançant le
Mouvement Cinq Etoiles de l'eurosceptique anti-partis Beppe Grillo, selon les
premiers sondages cités par les différents médias dimanche soir.
Selon les estimations de différents instituts de sondage, le Parti démocrate
s'adjugerait entre 36,8 % et 41,4 % des suffrages, le M5S entre 22,4 % et 25,3
%, tandis que Forza Italia, le parti de centre droit de Silvio Berlusconi
arriverait troisième avec environ 15,7 % des voix.
- Lettonie : les
conservateurs en tête
Estimations. Un sondage réalisé par la télévision publique
LTV1 et l'agence Latvias Fakti donne les conservateurs du parti Unité
(Vienotība) vainqueurs, avec 31,2 % des voix, suivis par le parti social
démocrate Harmonie (Saskaņa), qui récolte 13,1 % des suffrages, et les
antifédéralistes d'Alliance nationale (Nacionālā apvienība), qui totalisent
11,7 % des votes.
- Lituanie :
victoire ses
sociaux-démocrates
Estimations. Les sociaux-démocrates arriveraient en tête en
Lituanie, avec 23 % de
suffrages (3 sièges), suivis des centristes du DP (17 %, 2 sièges), des
chrétiens-démocrates (13,50 %, 2 sièges) et des libéraux-démocrates (11 %, 2
sièges). La participation est beaucoup plus élevée qu'en 2009, avec 44,91 %
contre 15,7 %, selon la commission électorale.
- Malte : le Parti
travailliste devant
Estimations. Le Parti travailliste, qui a remporté les deux
précédentes élections européennes depuis l'adhésion de
Malte à l'UE, en 2004, arrive en tête
avec 53 % des voix, selon ses propres estimations. Arrivent ensuite les
conservateurs du Parti nationaliste (PN), qui totalisent 40 % des
suffrages. Loin derrière, les Verts obtiennent 2,7 % des votes.
- Pays-Bas : recul
de l'extrême droite
Estimations. Selon une
enquête réalisée par
Ipsos
et publiée le 23 mai, jour du vote aux Pays-Bas, par la télévision publique
néerlandaise NOS, le Parti pour la liberté (Partij voor de Vrijheid, PVV) du
leader d'extrême droite Geert Wilders n'est crédité que de 12,2 % des
voix, contre 17 % cinq ans plus tôt, qui se traduisent par trois sièges au
Parlement, contre cinq en 2009. Les centristes (15,6 %) et les
chrétiens-démocrates (15,2 %), crédités de quatre sièges chacun, termineraient
en tête du scrutin , selon la même source. Les
Pays-Bas peuvent
élire vingt-six députés européens.
- Pologne : les
conservateurs en tête
Estimations. Si les conservateurs de Plateforme civique
arrivent en tête du scrutin avec 32,8 % des votes, ils sont talonnés à droite
par les eurosceptiques de Droit et
Justice
(31,8 %). Loin derrière, suivent l'Alliance de la gauche démocratique (9,6
%), le Congrès de la nouvelle droite (7,2 %), et le Parti populaire
polonais (7 %), selon le quotidien
Gazeta
Wyborcza.
- Portugal :
l'opposition socialiste devance le centre droit
Résultats quasi définitifs. Avec 27,7 % des voix (-12,38
points), la coalition de centre droit au
pouvoir est largement devancée par l'opposition socialiste
(31,45 %, +4,8 points), traduisant un fort rejet de sa
politique d'austérité, selon les
résultats quasi définitifs portant sur 99,37% des bureaux de vote. Ce résultat
constitue un sérieux revers pour le premier ministre Pedro Passos Coelho, à un
peu plus d'un an des élections législatives.
La répartition définitive des sièges devait
être communiquée ultérieurement. Mais les projections
donnent au PS de 7 à 9 députés, contre de 6 à 8 pour la coalition au
pouvoir formée par le Parti social-démocrate PSD (centre
droit) et le CDS (conservateur). Le taux d'abstention, traditionnellement très
élevé au
Portugal aux
Européennes, s'est établie à 66,1 %, battant le record de 64,46 % enregistré en
1994.
- République
tchèque : les libéraux en tête
Résultats définitifs. Les centristes d'ANO sont
victorieux d'une courte tête (16,13 %, 4 sièges), devant l'opposition de centre
droit (15,95 %, 4 sièges) et les sociaux-démocrates du premier ministre
Bohuslav Sobotka (14,17 %, 4 sièges). Suivent ensuite les communistes (10,98 %,
3 sièges) et le parti de centre droit KDU-CSL (9,95 %, 3 sièges). Les
eurosceptiques des « Démocrates civiques » n'ont remporté que 7,67 %
des suffrages (2 sièges). Le scrutin, qui se tenait vendredi et samedi, n'a
mobilisé qu'un peu moins de 20 % des Tchèques.
- Roumanie : la
droite mène le scrutin
Estimations. Surprise en
Roumanie, le taux de participation
de 25 % annoncé par les sondages a été dépassé. Selon les premières
estimations, environ 30 % des Roumains ont voté (contre 27,6 % en
2009). La droite, notamment le Parti national libéral (PNL), a mené ce scrutin.
Le Parti démocrate libéral (PDL), dont est issu le président de centre-droit,
Traian Basescu, est lui sanctionné pour sa politique d'austérité imposée aux
Roumains. Les socialistes du Parti social-démocrate (PSD), alliés à deux petits
partis satellites rassemblent 42 % des voix, mais les grands perdants de ces
élections sont les extrémistes et les nationalistes roumains.
- Royaume-Uni : le
parti eurosceptique en tête
Résultats définitifs. Les eurosceptiques de l'UKIP
recueillent un score historique de 27,5 % : c'est la première fois depuis 1910
que ni les travaillistes, ni les conservateurs remportent une élection dans le
pays. Le Labour arrivent deuxième de justesse (25,4 %), juste devant les
conservateurs (23,9 %). Les libéraux-démocrates, les plus pro-européens,
essuient une défaite catastrophique (6,9 %), les Verts leur passant devant (7,9
%).
- Slovaquie : les
sociaux-démocrates en recul
Estimations. Selon la presse slovaque, huit partis auraient
franchi la barre des 5 % des suffrages nécessaires pour
obtenir des élus. Le parti Smer-Social démocratie (SMER-SD)
du premier ministre, Robert Fico, n'a obtenu que 24 % des voix, alors qu'il
espérait 35 %, comme en 2009. Il semble
avoir pâti tout particulièrement de la très faible
participation (moins de 13 %), son électorat étant le moins proeuropéen. Il
perd un des cinq sièges qu'il avait dans le Parlement européen sortant.
Les neuf autres sièges, sur les treize attribués à la
Slovaquie, reviennent à des partis
conservateurs ou libéraux dont les résultats s'étalent entre 6 et 13 % des
votes. Un seul siège devrait
revenir à une formation eurosceptique (Olano, Les Citoyens
ordinaires et personnalités indépendantes), qui est membre du groupe des
conservateurs britanniques. Le Parti national slovaque (SNS), associé au Front
national, n'obtient que 3,8 % des voix et disparaît du Parlement européen.
- Slovénie : les
conservateurs en tête
Estimations. Les sondages de sortie des urnes donnent les
conservateurs vainqueurs. Le Parti démocrate slovène (SDS) arrive en tête avec
24,6 % des voix et remporte 3 sièges sur 8 au Parlement européen. Le Parti
populiste slovène (SLS) et le Parti chrétien populaire (
NSI),
également conservateurs, obtiennent 15,2 % des voix et 2 sièges. Le Parti
démocrate des retraités slovènes (Desus), les sociaux-démocrates (SD) et Je
crois (Verjamem), remportent un siège chacun avec respectivement 9,1 %,
10,6 % et 7,9 % des voix.
- Suède : les
sociaux-démocrates devant les écologistes
Résultats provisoires. Le parti social-démocrate SAP
arriverait en tête du suffrage avec 24,7 % des voix, tandis que les
écologistes font une percée à 15,1 % des voix, devançant même le parti
conservateur du premier ministre, Fredrik Reinfeldt, (13,4 %). L'extrême droite
remporterait 9,70 % des suffrages, faisant son entrée au Parlement européen, à
égalité avec le parti féministe.
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