Mercredi
11 Juin 2014
Prier… guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les
lépreux, chassez les démons… comme si
nous en étions naturellement, personnellement… capables [1].
L’envoi en mission n’est pas une attente de résultats. La mission se fait de la
part de Dieu, elle est annonce et souhait : le Royaume des cieux est
tout proche… elle est souplesse et
simplicité : dans chaque ville ou village où vous entrerez,
informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui
jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si
cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas
digne, que votre paix retourne vers vous. Combinaison
du mouvement : sur votre route… de la stabilité : restez chez lui
jusqu’à votre départ… lien entre personne
et maison, entre réputation et accueil. Une structure est supposée, celle
intérieure des disciples, celle des villes et villages. Personnes et société.
Jésus ne se fait pas annoncer Lui-même, Il ne prescrit pas non plus un
itinéraire, Il est en retrait mais surnaturellement Il suit les événements,
selon les échanges qui se feront au retour de la mission, et les autres
synoptiques, Il part même de son côté [2]. Il
y a une disponibilité intense de part et d’autre : du missionnné et de
l’accueillant. C’est ce que vivent Paul et Barnabé à Antioche : pendant
toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l’Eglise, ils instruisirent
une foule considérable. L’étape suivante
est indiquée surnaturellement à l’assemblée qui envoie collectivement les deux
missionnaires plus loin, ailleurs. Rythme et itinéraire ne nous appartiennent
pas. Dans le cas d’Antioche, la prédication a été chronologiquement seconde,
elle est un perfectionnement, elle est une fondation et un établissement. Un premier
travail – anonyme – a été fait : un grand nombre de gens étaient
devenus croyants et s’étaient convertis au Seigneur, mais l’Eglise naissante est déjà elle-même organisée : Jérusalem
veille à un bon déroulement et authentifie, Barnabé y va comme en « inspecteur ».
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. La communauté locale a déjà la physionomie que
nous devrions avoir, et avons peut-être selon Dieu dont l’appréciation ne nous
appartient pas. Les exercices : un jour qu’ils célébraient le culte du
Seigneur et qu’ils observaient un jeûne, l’Esprit leur dit… L’ensemble de ces textes donne les deux
versants de notre vie d’Eglise, la première mission, semailles aléatoires mais
confiantes, puis la vie commencée. Il s’en dégage une ambiance tranquille et
sans heurts. D’ailleurs les Actes d’Apôtres n’ont pas cette tension des évangiles, surtout de celui de Jean :
le complot et une perspective entretenue par Jésus Lui-même, Sa mise à mort par
la hiérarchie religieuse de Son temps et la constante prédiction par le Christ
des persécutions dont seront l’objet ses disciples [3].
Prier pour notre monde, pour notre pays, pour ces enfants cotoyés d’hier,
visages, courses et jeux, unissons.
matin
Luc
Châtel à France-Infos. en début de matinée. Extrait, le nouveau
secrétaire général chargé de préparer le congrès d’Octobre (on ne dit donc plus
les assises comme au temps du « gaullisme , répond à une question sur
Sarkozy. Il a choisi de se retirer. Il a évidemment une place à part, et s’il
veut revenir, il le peut. On ne peut mieux trahir… Bruno Lemaire annonce sa
candidature à la présidence du parti (dit-on encore : mouvement ?).
Quoi qu’il en soit, la rigidité et la non-démocratie sont maintenant du côté du
PS. L’U.M.P. – se refondant ou pas, mais virant tous les malfrats – put
retrouver l’avenir : elle a une militance nombreuse et dévouée qui met la
main à la poche, celle-ci abandonnera-t-elle Sarkozy ? et celui-ci
pourrait-il en ne se fondant que sur elle, aller à la candidature sans l’appui
de l’U.M.P. proposant un autre candidat ? Le Parti socialiste est à la
fois une kyrielle de chapelles locales, j’en ai fait la décevante puis la
douloureuse expérience, et une organisation de gens avides de places et de
pouvoir, le type-même : Hamon. Suite ?
Grève
qui promet d’être dure à la S.N.C.F., sans-gêne de Pépy diffusant un message
mettant en garde son personnel, risque qu’un gouvernement affaibli ne renonce à
toute réforme, l’actuelle en projet allant quand même dans le sens d’un
établissement unique. Personne n’évoquant que c’était cependant le cas,
satisfaisant depuis la nationalisation de 1936 jusqu’à Juppé en 1995. Je
retiens le qualificatif ou l’appréciation que colle le PDG de la S.N.C.F. aux
pouvoirs publics.
Irak,
le Premier ministre appelle la population à prendre les armes et à attaquer les
terroristes… quels étaient le calendrier et le niveau de retrait des Américains ?
Irak, Syrie, Afghanistan, cela fait beaucoup, sans compter deux régimes d’exception,
Israël tenant les Palestineins et les intégristes l’Iran.
soir
Deux conflits importants parce que très visibles, et aussi parce qu'ils sont très bien argumentés par les protestataires. Les "intermittents du spectacle" ont réussi à faire du problème de finances sociales qu'ils incarnent - prévoir un chômage "technique" saisonnier très régulier chaque année, un marqueur des étiquettes politiques de nos gouvernants : l'ensemble du "monde de la culture" quelles que soient les disciplines les soutient et d'autre part, ils ont un bras de levier excellent avec les festivals, lesquels sont une manne fiscale, bugétaire, commerciale et une image parfois décisive pour beaucoup de villes non négligeables, vg. Avignon. Ls cheminots dénoncent ce qui est la pratique courante aujourd'hui des grandes entreprises : des organisations internes propres à désolidariser au maximum les différents métiers pour mieux les exploiter. C'est bien bien dit par des agents de la base, notamment à la sortie d'un scrutin secret et unanime à Toulouse sur la reconduction quotidienne de la grève. Avec bon sens, on demande tout simplement de revenir à ce qui marchait sans problème : la SNCF avant 1955, on fait remarquer aussi à l'opinion publique que cent milliards ont été trouvés pour les banques, et qu'on peut donc trouver de quoi faire reprendre par l'Etat la dette ferroviaire de trente à quarante milliards.
Cela sur fond calamiteux du dialogue social : le MEDEF et la CFDT sur le point de renier leur signature du pacte de responsabilité, énoncé fumeux en Janvier par un Hollande qui croyait inaugurer la seconde phase de son règne avec inversion des courbes du chômage et retournement économique. Une bonne part de l'échec politique du président régnant est un excès de verbe : des prédictions imprudentes, de Gaulle faisait constater... des propositions à sémantique variable dont on ne retient que la sucessivité, de Gaulle faisait courir des "bons mots" toujours lapidaires, faciles à mémoriser. Les seules étiquettes sur de Gaulle étaient celles qu'il s'apposait, Hollande au contraire aura été le plus affublé de sobriquets de tous les présidents de toutes nos Républiques.
soir
Deux conflits importants parce que très visibles, et aussi parce qu'ils sont très bien argumentés par les protestataires. Les "intermittents du spectacle" ont réussi à faire du problème de finances sociales qu'ils incarnent - prévoir un chômage "technique" saisonnier très régulier chaque année, un marqueur des étiquettes politiques de nos gouvernants : l'ensemble du "monde de la culture" quelles que soient les disciplines les soutient et d'autre part, ils ont un bras de levier excellent avec les festivals, lesquels sont une manne fiscale, bugétaire, commerciale et une image parfois décisive pour beaucoup de villes non négligeables, vg. Avignon. Ls cheminots dénoncent ce qui est la pratique courante aujourd'hui des grandes entreprises : des organisations internes propres à désolidariser au maximum les différents métiers pour mieux les exploiter. C'est bien bien dit par des agents de la base, notamment à la sortie d'un scrutin secret et unanime à Toulouse sur la reconduction quotidienne de la grève. Avec bon sens, on demande tout simplement de revenir à ce qui marchait sans problème : la SNCF avant 1955, on fait remarquer aussi à l'opinion publique que cent milliards ont été trouvés pour les banques, et qu'on peut donc trouver de quoi faire reprendre par l'Etat la dette ferroviaire de trente à quarante milliards.
Cela sur fond calamiteux du dialogue social : le MEDEF et la CFDT sur le point de renier leur signature du pacte de responsabilité, énoncé fumeux en Janvier par un Hollande qui croyait inaugurer la seconde phase de son règne avec inversion des courbes du chômage et retournement économique. Une bonne part de l'échec politique du président régnant est un excès de verbe : des prédictions imprudentes, de Gaulle faisait constater... des propositions à sémantique variable dont on ne retient que la sucessivité, de Gaulle faisait courir des "bons mots" toujours lapidaires, faciles à mémoriser. Les seules étiquettes sur de Gaulle étaient celles qu'il s'apposait, Hollande au contraire aura été le plus affublé de sobriquets de tous les présidents de toutes nos Républiques.
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